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Atelier AASEP de Yaound Les 20, 21 22 Octobre 2009

SOMMAIRE. INTRODUCTIONI. PRESENTATION DE L'ANPEII. BREF APERCU SUR LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE DU MALI III. LES POLITIQUE ACTIVES DE L'ANPE3.1.Les relations ANPE

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    1. Atelier AASEP de Yaoundé Les 20, 21 & 22 Octobre 2009 Thème : « La crise économique et le rôle des SPE dans la mise en œuvre du pacte mondial pour l’emploi »

    2. SOMMAIRE INTRODUCTION I. PRESENTATION DE L’ANPE II. BREF APERCU SUR LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE DU MALI III. LES POLITIQUE ACTIVES DE L’ANPE 3.1.Les relations ANPE –Entreprise 3.2.Les relations ANPE et Demandeurs d’emploi 3.3. L’ANPE et l’auto emploi ou la création de MPME (la Bourse de l’Emploi) IV. LES DIFFICULTES DANS LA PROMOTION DES PME/PMI V. RECHERCHE DE SOLUTION POUR LE FINANCEMENT DES PROJETS VI. PERSPECTIVES / CONCLUSION

    3. INTRODUCTION Le Mali a élaboré en 1998 d’un document cadre sur la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) ; Le PNA/ERP adopté en 2000 constitue le champ de matérialisation de la mise en œuvre de la PNE. Pour organiser systématiquement les actions en faveur de l’emploi, l’Etat a entrepris un ensemble de réformes institutionnelles et des actions spécifiques (projets et programmes) ; Le passage de l’Office National de la Main d’œuvre et de l’Emploi (ONMOE) à l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) s’inscrit dans la logique d’impulser l’emploi. C’est dans ce cadre que l’ANPE devient un instrument de mise en œuvre de la PNE.

    4. I. PRESENTATION DE L’ANPE ANPE, un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA) doté de l’autonomie financière et de la personnalité morale. Elle est le fruit d’un long processus d’évolution structurelle dont les principales sont les suivantes : En 1954, suivant arrêté N° 1917/ITLS-SO du 04 juin 1954, est crée l’Office National du Soudan Français (ONSF); En 1960, à la faveur de l’indépendance, le Décret 87 du 02 Mars 1960 devrait organiser l’Office sous le nom de Office de la Main d’Œuvre (OMO) ; En 1961, le Décret 237/PG / MTTAS du 12 juin 1961 lui confère l’appellation de Office National de la Main d’Œuvre (ONMO) ; 1984, fut crée par la loi 84-57/ANRM du 29 Décembre 1984, l’Office Nationale de la Main d’Œuvre et de l’Emploi (ONMOE) ; En 2001, il a été créé par Ordonnance N° 018- 016/P- RM du 27 février 2001, l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE). Elle est ratifiée par la loi n° 01-019 du 30 mai 2001 et organisée par le décret N° 01-054/PRM du 23 mars 2001, la délibération n°01/CA–ANPE et la décision n° 044/ANPE ; En 2006, la Délibération N°06-005/CA-ANPE, l’ANPE a été réorganisée pour dynamiser davantage des actions de promotions de l’emploi.

    5. PRESENTATION DE L’ANPE (suite) La mission essentielle de l’ANPE est de contribuer à la mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Emploi du Gouvernement du Mali ; Pour accomplir ses missions l’ANPE dispose d’organes d’administration et de structures techniques opérationnelles. Organes d’administration : Le Conseil d’Administration : A composition tripartite (Pouvoirs Publics- Employeurs - Travailleurs), assure la mission d’orientation et de supervision ; La Direction Générale : elle assure la mission d’exécution et dispose d’un SCI et d’une AC. En outre, la Direction Générale est assistée d’un Comité de Gestion. Structures techniques opérationnelles : l’ANPE est organisée en Départements et en Agences régionales.

    6. PRESENTATION DE L’ANPE (suite) Les Départements sont : le Département Orientation et Prospection (DOP) chargé de la relation d'entreprise ; le Département Promotion de l’Emploi (DPE)  chargé de la promotion de l'emploi salarié et de l'auto emploi ; le Département Observatoire de l’Emploi et de la Formation (DOEF) chargé des études et publications d'informations statistiques sur le marché du travail ; le Département Perfectionnement et Reconversion (DPR) chargé du perfectionnement et de reconversion à travers son Centre de Perfectionnement et de Reconversion ; le Département Nouvelles Technologies et Communication  chargé de la circulation de l’information à l’interne et à l’externe pour donner écho aux activités de l’ANPE. Neuf (9) Agences Régionales pour les 8 régions et le district de Bamako ont été

    7. II. BREF APERCU SUR LA SITUATION SOCIOECONOMIQUE DU MALI La période 2008 / 2009 a été marquée par un environnement international difficile caractérisé notamment par la crise alimentaire et la crise financière dont les conséquences ont affecté les performances socioéconomiques du Mali. Evolution des indicateurs économiques Le Mali est un pays pauvre, dont le PIB par habitant est estimée à 322 US$ en 2007. Mais, il ne cesse d’améliorer son niveau de développement humain. Ainsi, l’indice du développement humain est passé de passé de 0,419 en 2002 à 0,457 en 2005. Il reste toutefois, parmi les pays à niveau de développement humain faible. Le seuil de pauvreté a été estimé à 157 920 FCFA en 2006. Toutefois, les effets des chocs exogènes, spécifiquement de la crise alimentaire peuvent entrainer une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Au cours des deux dernières années, la mise en œuvre du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) 2007-2011, a donnée des résultats appréciables, mais le taux de croissance est en dessous des objectifs de croissance.

    8. Situation socioéconomique (suite) Evolution de la croissance : Le taux de croissance de l’économie s’est établi à 5,2% en 2008 contre 4,3% en 2007. Ce taux est certes en deçà des objectifs fixés dans le CSCRP 2007-2011 (7%), mais constitue une performance annuelle par rapport à 2007. On peut admettre que si les branches du coton et de l’extraction minière n’avaient enregistré de très mauvais résultats, l’économie malienne réaliserait une plus grande performance (proche des objectifs stratégiques). Les secteurs primaire et tertiaire ont enregistré respectivement des taux de croissance de 13,3% et 4,9%, contrairement au secteur secondaire qui est resté en récession avec un taux de croissance -4,6%.

    9. Situation socioéconomique (suite) Evolution de différentes productions et sécurité alimentaire : Le taux de croissance dans le secteur primaire a été de 13,3% en 2008, contre 2,5% en 2007. Sa contribution au produit intérieur brut (PIB) a été 35,7%, soit un gain de 2,3 points de pourcentage par rapport à 2007. Production agricole : La production du secteur primaire, dominé par l’agriculture, a connu une hausse record en 2008 : son PIB a augmenté de 13,3% en 2008 contre 2,5% en 2007. Cette forte croissance est en étroite liaison avec une production record de riz réalisée grâce à l’initiative riz prônée par le Gouvernement du Mali. Productions de l’élevage et la pêche : Le Mali, est un pays d’élevage avec un cheptel estimé à 8 385 700 bovins, 10 249 600 ovins, 14 272 700 caprins, 393 834 équins, 825 000 asins, 869 000 camelins, 72 600 porcins et 34 000 000 têtes de volaille. L’élevage et la pêche ont enregistré des taux de croissance positifs en 2008. Ils ont contribué à 10,3% à la constitution du PIB du secteur primaire.

    10. Situation socioéconomique (suite) Consommation et investissement Le taux de croissance de la consommation finale a baissé entre 2007 et 2008, en passant de 4,4% à 3,3%. Cette baisse est en rapport avec la consommation privée qui a fortement baissé (de 4,5% en 2007 à 1,9% en 2008) en lien avec la vie chère. Dans le même temps, la consommation publique a fortement augmenté (de 4,3% en 2007 à 8% en 2008) en lien avec les mesures spéciales de l’Etat pour faire face à la crise alimentaire. Entre 2007 et 2008, la formation brute de capital fixe (FBCF) a baissé, passant de 15,2% à 2,8%. Cette baisse est la conséquence de celle des investissements publics (17,9% contre -5,9% en 2008). Cette baisse s’explique par les mesures exceptionnelles de 2008 qui ont entraînées des réaffectations budgétaires en faveur de la stabilisation des prix.

    11. Situation socioéconomique (suite) Evolution des prix à la consommation L’inflation mesurée par l’indicateur de convergence de l’UEMOA, qui est le taux d’inflation moyen des douze (12) mois a été de 9,2% en 2008 contre 1,4% en 2007. En effet, l’an 2008 a été marqué par des crises économiques mondiales. Ces dernières se sont caractérisées au Mali, en particulier les crises pétrolières et céréalières, par une hausse des coûts des facteurs de production et des biens de consommation. Accès aux services sociaux de base Le Mali a connu d’énormes avancées en matière d’accès aux services sociaux de base. Cela est dû à une réelle volonté politique qui s’est traduite par d’énormes efforts dans le domaine. En effet, l’accès aux services sociaux de base s’est caractérisé en 2008 par les efforts déployés par les structures impliquées (éducation, santé, développement social, etc.) ; En matière d’enseignement, au niveau du fondamental, les efforts se sont traduits par l’augmentation des effectifs et l’amélioration du taux brut de scolarisation au premier cycle qui a atteint 80% (dont 70,7% pour les filles) en 2008 contre 77,6% en 2007 (dont 68% pour les filles).

    12. Situation socioéconomique (suite) Le taux d’accès à l’électricité des populations, au niveau national, s’est établi à 25,4% en 2008 contre 22,5% en 2007, soit une hausse de 3 points de pourcentage. En 2008 la Stratégie des Bio Carburant a été adopté et l’Agence Nationale de Développement des Biocarburants est créée. Dans le domaine de l’accès à l’eau potable, on note la réalisation de 683 puits et forages équipés de PMH et la réhabilitation de 371 autres, la réalisation de 27 systèmes d’adductions d’eau pour 531 bornes fontaines dont 471 bornes fontaines en zones urbaines et semi urbaines et 60 en zones rurales Le taux d’accès à l’eau potable au niveau national qui est passé 70,1% en 2007 à 71,7% en 2008. En matière de développement social et de la Solidarité, on note la réalisation de l'étude complémentaire pour la création de l'Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

    13. III. LES POLITIQUE ACTIVES DE L’ANPE Les politiques actives de l’ANPE dans le cadre de la relation avec l’entreprise, de la relation avec les demandeurs d’emploi et en matière de création d’activités à travers l’auto-emploi et la micro-entreprise sont exercées à travers les trois axes fondamentaux ci-après : la Formation Professionnelle continue ; l’amélioration de l’Information sur le Marché de l’Emploi ; la Promotion de l’Emploi  cas de la bourse de l’emploi ;

    14. 3.1. La Formation Professionnelle continue Amélioration des compétences techniques dans les métiers / Activités génératrices de revenu : Dans le cadre de sa mission d’appui conseil et d’assistance aux groupes cibles dont les artisans, l’ANPE, à travers son DPE et les DR, organise des sessions d’améliorations des compétences techniques dans les métiers au profit des membres des groupements socioprofessionnels, des populations vulnérables (femmes, personnes handicapées, migrants de retour, etc.) pour accroître leur productivité et favoriser la création d’activités génératrices de revenus. Ces sessions d’amélioration s’inscrivent dans le cadre du renforcement des capacités techniques ; et/ou de création d’unités de production de biens et de prestation de services en faveur des acteurs du secteur informel et artisanal. La promotion des petites unités a l’avantage de développer le secteur de l’artisanat par la consolidation des emplois existants et la création de nouveaux emplois. Les besoins sont identifiés à la base par les groupements socioprofessionnels ou par les études de prospection dans les métiers. Les besoins ainsi identifiés sont étudiés et traduits en programmes de formation de courte durée allant de une à deux semaines. Ces besoins doivent avoir un lien étroit avec l’emploi, la productivité et la génération de revenu. Ces sessions d’amélioration de compétences techniques sont organisées en collaboration avec les partenaires sociaux (FNAM, APCMM, Organisations ou Groupements socioprofessionnels).

    15. A la suite des sessions d’amélioration des compétences techniques dans les métiers, les bénéficiaires seront suivis et accompagnés pour la création d’unités de production ou de prestation de services en groupement ou individuellement à travers : la remise de certains matériels de production utilisés pour la formation et les produits issus de la formation au groupement sous forme de capital initial de départ et fonds de roulement, il s’agit généralement des activités comme la fabrique de savon, la teinture, les cordonniers ; la fourniture de petits matériels de production individuel utilisés au cours de la formation sont remis aux bénéficiaires pour leur permettre d’être opérationnels immédiatement (Exemple la tresse, les électroniciens, etc.) ; l’assistance au montage de projet et à la recherche de financement pour les bénéficiaires voulant consolider ou créer leur unité…. Le principe adopté c’est de les appuyer sans les écraser et de les encadrer sans les étouffer. Formation professionnelle (suite)

    16. 3.2. Amélioration de l’Information sur le Marché du Travail Au Mali la production des statistiques de l’emploi se fait essentiellement à partir d’opérations de collecte sur terrain et des activités d’intermédiation de l’ANPE, des BPP et ETT. Les concepts et définitions adoptés ici sont basés sur ce que l’on appelle le principe de la population active (en anglais « the labour force framework »), dont le concept de base est la main-d’œuvre, qui permet de déterminer le nombre de personnes constituant l’offre de travail à un moment donné. Pour mesurer l’offre de travail, le principe de la population active classe, sur la base de critères spécifiques, la population en âge de travailler en trois catégories exhaustives et mutuellement exclusives : la population occupée, c’est-à-dire ayant un emploi, les chômeurs et les inactifs. Le critère discriminant est « avoir travaillé pendant au moins une heure durant la période de référence d’une semaine ». Conformément aux normes du Bureau International du Travail (BIT).

    17. IMT (suite) Fait partie de la population en âge de travailler, tout individu ayant au moins l’âge minimum d’entrée en activité. Au Mali l’âge d’entrée en activité a été fixé à 15 ans conformément aux concepts de l’EPAM. L'ensemble de la population de 15 ans ou plus constitue la population en âge de travailler aussi appelée population active potentielle (PAP). Activité : Le taux brut d’activité est le rapport entre l’ensemble de la population économiquement active et l’ensemble de la population âgée de 15 ans ou plus, tandis que le taux net d’activité est le rapport de la population économiquement active âgée de 15 à 64 ans sur l’ensemble de la population âgée de 15 à 64 ans. Les taux brut et net d’activité de l’ensemble de la population du Mali s’établissent respectivement à 78% et 80% environ. Ainsi en moyenne 8 individus sur dix dont l’âge est compris entre 15 et 64 ans sont sur le marché du travail. Ces taux élevés cachent cependant des disparités suivant la zone de résidence et le sexe. C’est à Bamako que les taux observés sont les plus bas avec 63% de taux net et 62% de taux brut. Au niveau national, les taux d’activité des hommes sont légèrement plus élevés que ceux des femmes.

    18. IMT (suite) Inactivité : La population inactive (19,7% de la population en âge de travailler) est composée de : femmes au foyer, étudiants/Elèves, rentiers, retraités, vieillards, invalides, autres inactifs. L’inactivité est surtout causée par l’occupation des femmes au foyer et la durée des études pour respectivement 38% et 31% des individus au niveau national ; Emploi : Le taux d'emploi permet de savoir dans quelle mesure la population participe à des activités productives sur le marché du travail. Plus le rapport est élevé, plus la participation est forte. Dans l’ensemble de la population active potentielle (15 – 64 ans), le taux d’emploi au niveau national est d’environ 72,6% en 2007 dont 78,8% chez les hommes et 67,4% chez les femmes. C’est dans la capitale Bamako que cette participation est la plus faible, soit 46% suivie des autres villes urbaines (64,5%), le milieu rural enregistre la participation la plus élevée (79,1%). Les jeunes (15 – 40 ans) participent moins aux activités économiques que la tranche d’âge [41 – 64 ans], soit 70,3% contre 78,9%.

    19. IMT (suite) Emploi par secteur d’activité : Selon la profession, les « patrons, travailleurs indépendants » dominent avec 56,5% des emplois, suivie de « apprenti, aide familial » (26,4%). Les salariés représentent 8% des emplois dont la majorité travaille dans les « Services » (5,2%), suivi de l’« Industrie » (1,8%). Le secteur «Agriculture, élevage, forêt, pêche» qui représente 60,2% n'emploie que 0,9% de salariés, contre 32,9% de « patron, travailleur indépendant ». Emplois selon le secteur institutionnel : Sur le plan national, l’activité économique est dominée par le secteur informel (89,9%) dont 64,4% pour la tranche d’âge [15, 40ans] et 25,5% pour [41, 64ans]. A Bamako et dans les autres villes, le secteur informel occupe respectivement 5,4% et 12,4% des actifs. En milieu rural, le secteur informel représente 72,1% d’où l’influence du secteur primaire dans cette zone.

    20. IMT (suite) Sous emploi : La population de main-d’œuvre sous-employée est obtenue en faisant la différence de l’effectif des actifs qui travaillent moins de 35 heures et de celui des actifs qui travaillent moins de 35 heures mais qui ne veulent pas travailler plus. Au Mali, le taux de sous-emploi est de l’ordre de 37,8% en 2007 contre 28,2% en 2004 d’où une augmentation de 9,6%. Les personnes sous-employées, pour la plupart; vont chercher d’autres emplois en concurrence avec les chômeurs, toutes choses qui réduisent les chances d’accès à l’emploi de ces derniers. Les jeunes et les femmes souffrent plus du sous-emploi que les hommes.

    21. IMT (suite) Chômage le taux de chômage de l’ensemble de la population du Mali s’établit à 9,6% en 2007, dont 11,3% pour les jeunes ; le taux de chômage des femmes est de 11% contre 8,2% pour les hommes ; le taux de chômage dans les autres villes urbaines est de 16% ; le taux de chômage en milieu rural est de 5,9% ; le taux de chômage à Bamako la capitale est de 27,3% ; le taux de chômage des 15 à 45 ans d’âge est de 32,3% à Bamako, 18,5% en autres zones urbaines de 6,7% en zones rurales. Par contre pour les actifs âgés de 41 à 64 ans le taux de chômage est de 11,1% à Bamako, 8,9% en autres zones urbaines et 3,8% en zones rurales.

    22. IMT (suite) Evolution du chômage : La situation de l’emploi s’est détériorée de façon significative durant la période 1997 – 2004 avec un taux de chômage global qui est passé de 3% à 9%. De 2001 à 2004, la dégradation de la situation de l’emploi a été générale et a touché tant le milieu urbain que rural : de 8 à 12,6% de taux de chômage pour le milieu urbain et de 4 à 6,6% de taux de chômage en milieu rural. De 2004 à 2007, le taux de chômage a légèrement diminué dans les zones rurales (de 6,6% à 5,9%) au profit d’une légère augmentation dans les villes secondaires (de 14% à 16,1%). Quant à la capitale le taux de 2004 a plus que doublé en 2007 (de 11% à 27,3%). Ce qui explique une migration interne des bras valides des campagnes vers la capitale à défaut les villes secondaires. Ce phénomène est le contraire de celui de 2004 qui a vu apparaître le chômage en zone rurale. Au total, on constate que l’emploi a connu une dégradation constante de 2004 à 2007 en milieu urbain surtout dans la capitale où trois (3) actifs sur dix (10) sont sans emploi.

    23. IMT (Suite) Le renforcement de la production d'indicateurs sur le Marché du Travail à travers la réalisation d'études périodiques comme : le Bulletin Semestriel d'Information sur le Marché du Travail (BSIMT) ; Le Rapport d’Analyse Situationnelle Annuelle sur le Marché du Travail ; L’Enquête Permanente Emploi Auprès des Ménages (EPAM) ; Des Bilans de l’Emploi… La réalisation d’études ponctuelles ou conjoncturelles telle que : les créneaux porteurs ; l’« Etude sur les Opportunités de Développement de l’Emploi Local dans les collectivités décentralisées du Mali (les 49 cercles et 6 communes du District de Bamako). Les résultats des études sont largement disséminés et mis en ligne sur le site de l’ANPE et celui du DOEF (www.oef-mali.org).

    24. IMT (Suite) Les offres d’emploi et les opportunités d’affaires collectées (Bureaux de placement publics et privés et journaux) sont régulièrement mises en ligne sur le site www.anpe-mali.org pour permettre à tous les demandeurs d’emploi à y accéder (au moins plus de 300 000 visiteurs par an). ; La publication d'un biannuel d'information sur l'emploi à travers «Actu – Emploi » ; L’émission « Itinéraires » procède du souci de sensibiliser les jeunes à entreprendre des projets dans le cadre de l’auto emploi ; Magazine Bara pour la promotion des métiers de l’artisanat.

    25. 3.3. L’ANPE et l’auto emploi ou la création de MPME L’activité principale de l’ANPE pour la promotion de l’auto emploi est fait à travers «la Bourse de l’Emploi et de la Formation Professionnelle » instituée par le MEFP. La bourse s'inspire du Cadre Stratégique pour la Croissance et de la Réduction de la Pauvreté (CSCRP), du Projet de Développement Economique et Social (PDES) et du Document de Politique Nationale de l'Emploi. Elle couvre l'entreprenariat privé, l'emploi rural, l'emploi de proximité. Il inclut également les offres d'emplois et la formation professionnelle exclusivement axée sur l'existence de besoins et de demandes réels identifiés, la performance et la compétitivité dans chaque production, la satisfaction entière des besoins essentiels des populations, le développement durable axé sur la participation et la satisfaction de chacun et de tous. A travers la bourse, le MEFP entend insuffler un nouveau dynamisme à la formation professionnelle et à la création d'emplois dans notre pays, essentiellement dans le secteur agricole, artisanal et des services. La manifestation permettra de doter près de 10 000 jeunes de kits opérationnels pour leur insertion professionnelle et des centaines de kits de formation professionnelles appelés "bons de formation professionnelle".

    26. BOURSE DE L’EMPLOI 2008 - 2009 DU MEFP: PARTICIPATION DE L’ANPE TAXI – MOTO ou TAXINI OPERATION CONGELATEURS PROJET NOYAUX LAITIERS PROJET AVICULTURE

    27. OPERATION TAXINIS L’opération «Taxini» pour trouver des solutions alternatives au problème de transport tout en développant des perspectives d’emploi.

    28. OPERATION CONGELATEURS L’opération consiste à exploiter des congélateurs pour la vente de glace et de boissons. Population cible : les femmes en situation difficile ; les personnes handicapées.

    29. OPERATION « Unités laitières » Le projet consiste en la création et installation de 14 unités pour la collecte, la transformation et la commercialisation du Lait.

    30. OPERATION AVICULTURE (Production de poussins) L’opération consiste à créer 100 unités de production de poussins et d’exploitations avicoles en utilisant principalement la «COUVEUSE – ANPE». C’est une couveuse électronique et semi manuel, fabriquée localement et avec des matériaux essentiellement locaux.

    31. IV. LES DIFFICULTES DANS LA PROMOTION DES PME/PMI Le constat amer à cette date est que la plupart des lignes de crédit susmentionnées sont arrivées à terme et que malgré l'offre de la garantie du Fonds Auto Renouvelable pour l’Emploi (FARE), les banques et autres projets de financement direct ne sont pas parvenus à combler les attentes de l'État en matière de financement en faveur des jeunes diplômés pour des raisons suivantes : la structure même des banques (banques commerciales de traite où les ressources, généralement de court terme peuvent difficilement financer du crédit d'investissement à long terme) ; le manque de garanties des demandeurs au sens bancaire du terme, c’est – à – dire le caractère non bancable des projets présentés ; le manque d'expérience et surtout de formation des promoteurs ; le manque d'apport personnel ayant bien souvent conduit à des investissements non bouclés, donc à des projets ratés depuis le démarrage, l'absence d'un suivi – appui – conseil sur la réalisation effective des investissements prévus et l’absence du respect des obligations contractuelles par les promoteurs.

    32. Difficultés / perspectives (suite) Cependant, les expériences n'ont généralement pas été concluantes en raison de l'absence d'un appui financier direct en faveur des bénéficiaires permettant de faciliter leur accès au crédit et surtout en raison des difficultés jusqu'ici d'actualité et qui ont été évoquées par les banques à l'occasion des Journées Nationales de Concertation sur l'Emploi en 1994. Il s’agit entre autres : l'insuffisance des ressources longues disponibles, indiquées pour les financements longs, les règles de constitution des provisions relatives aux créances en souffrance dans l'UEMOA, les contraintes liées au respect du dispositif prudentiel applicable aux banques, notamment en ce qui concerne les coefficients de division des risques et de couverture des emplois longs par les ressources stables, les contraintes propres à certains promoteurs: défaut de garanties et d'apport personnel, d'expérience et de formation adéquate, difficultés de recouvrement en général et de réalisation des garanties en particulier liées au cadre institutionnel, réglementaire, juridique et socioculturel.

    33. Difficultés / perspectives (suite) En effet, les banques, notamment commerciales, bien que disposant de liquidités non négligeables, sont surtout tentées par des opérations à court terme et considèrent les PME / PMI, notamment celles initiées par des jeunes comme un secteur à haut risque. Or, ces micro-activités constituent la base d’un développement harmonieux de l’économie nationale, de par les services qu’elles procurent aux consommateurs et leurs effets sur la création d’emplois générateurs de revenus. En raison de ces constats et des difficultés économiques et de gestion liées à la mise en place des fonds de garantie, d’apport personnel qui sous-tendent l’utilisation de ces lignes de crédit conventionnelles, la mise en place de nouvelles approches pour assurer la création et le développement des PME / PMI par les couches vulnérables s’avère indispensable à travers un Fonds pour les populations cibles.

    34. Difficultés / perspectives (suite) Face à ces contraintes et lacunes liées au rôle et à l’importance des PME / PMI dans la création d’emplois et de revenus, certaines questions se posent : comment favoriser, à côté des entreprises publiques et para - publiques, l’initiative personnelle et de groupes pour réaliser un développement optimal de l’économie nationale sur la base de l’intégration des différentes économies ? comment attirer et transformer en flamme, l’étincelle qui couve chez les petits entrepreneurs dépourvus de garantie réelles et d’apport personnel vers l’esprit d’entreprise ? comment réaliser la montée d’une génération d’hommes d’affaires compétents, énergiques et créatifs ?

    35. V. RECHERCHE DE SOLUTION POUR LE FINANCEMENT DES PROJETS Le développement de partenariat avec les SFD pour favoriser l’accès aux crédits en faveur des populations cibles (Protocole ANPE/Nyesigiso) ; Le développement de partenariat avec les Banques primaires pour favoriser l’accès aux crédits en faveur de la création des PME – PMI ; La mise en place d'un fonds de financement de micros, petites et moyennes entreprises initiées par les demandeurs d'emploi au Niveau de l’ANPE…

    36. VI. CONCLUSION/PERSPECTIVES L’ANPE continue à donner la preuve de ses capacités et de la vision globale qui fait de la problématique de l’emploi une convergence d’activités diverses qui concernent à la fois la recherche, les études du marché de travail, l’intermédiation, l’IEC… Ainsi, le chômage, la pauvreté et l’exclusion sociale seront ramenés à des proportions acceptables pour la relance d’une économie de développement durable de notre pays. Notre détermination doit être totale pour promouvoir l’emploi en invitant tous les acteurs à un partenariat dynamique autour de la promotion de l’emploi. L’ANPE en marche continuelle vers l’emploi.

    37. Je vous remercie.

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