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Impacts de la diversification de l’enseignement supérieur en France depuis 1970 : un regard tourné vers le futur

Impacts de la diversification de l’enseignement supérieur en France depuis 1970 : un regard tourné vers le futur. Claude SAUVAGEOT DEPP – Ministère Français de l’éducation nationale. L’enseignement supérieur à l’horizon 2030 : accès, qualité et mondialisation Paris – CNAM 8 – 9 décembre 2008 .

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Impacts de la diversification de l’enseignement supérieur en France depuis 1970 : un regard tourné vers le futur

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  1. Impacts de la diversification de l’enseignement supérieur en France depuis 1970 : un regard tourné vers le futur Claude SAUVAGEOTDEPP – Ministère Français de l’éducation nationale L’enseignement supérieur à l’horizon 2030 : accès, qualité et mondialisationParis – CNAM 8 – 9 décembre 2008

  2. Un peu d’histoire • Une diversification qui remonte très loin … • Les Grandes Ecoles sont crées à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XIXème siècle • Plus récemment, une apparition très confidentielle des Brevets de Technicien supérieur dans les années 1950 au sein des lycées (formation de deux ans après le baccalauréat) • La création très difficile des Instituts Universitaires de Technologie à la fin des années 1960 à la fois au sein et en dehors des universités (formation de deux ans après le baccalauréat) • Un développement très important des écoles d’ingénieurs (privés, hors universités) et des écoles de commerce en particulier depuis 1990.

  3. En graphique…1960-2000 Source : DEPP-RERS

  4. Depuis 2000…. Source :DEPP-RERS

  5. Développement des licences professionnelles et des masters professionnels dans l ’université surtout depuis 1998

  6. En bref • Une formidable croissance des effectifs entre 1960 et 2000 avec une diversification importante des filières. • Les Sections de Techniciens supérieurs placées dans les lycées jouent un rôle important (230 000 étudiants en 2007, x 9 entre 70 et 2000). • Les IUT connaissent également un grand succès (116 000 étudiants en 2007, x 5 entre 70 et 2000) • Les Classes préparatoires aux Grandes écoles connaissent une croissance beaucoup plus modérée (78 100 étudiants en 2007, x 2,1 entre 70 et 2000) • Mais les universités accueillent toujours et de très loin le plus grand nombre d’étudiants (1 247 000 étudiants en 2007, x 2 entre 70 et 2000). Elles ont, de plus, fortement développé de nouvelles formations ‘professionnelles’

  7. Mais depuis 2000… • Pourquoi ? • Un élément à bien prendre en compte : ce qui se passe dans l’enseignement secondaire

  8. Quelques éléments sur les cursus dans le secondaire en France

  9. Les bacheliers et Orientation des bacheliers Proportion de bacheliers

  10. Des réussites très diverses selon les types de bac Source : Céreq : Génération 2001

  11. Un élément à ne jamais négliger… Dépense par étudiant selon les différentes filières de l’enseignement supérieur

  12. Un développement de l’accès a l’enseignement supérieur pour toutes les catégories sociales Mais ….

  13. Origine sociale des étudiants en 2007

  14. Quelques remarques (1) • Les formations courtes ont considérablement évolué depuis leurs origines : • Les IUT, créés pour former des techniciens supérieurs ou des personnels intermédiaires, recrutent majoritairement (2/3) des bacheliers généraux qui continuent leurs études après l’obtention de leur diplôme • Les STS recrutent un nombre important de bacheliers généraux (+20%) mais également de bacheliers professionnels (+15%) surtout dans le secteur de la production. Les taux de réussite au BTS restent assez faibles (autour de 65%). Vu le faible nombre de redoublements, un nombre important de jeunes sortent de STS sans diplôme. • Faute d’être acceptés dans une formation courte, beaucoup de bacheliers technologiques (4 sur 10) vont dans les universités où ils échouent en majorité (globalement moins de 30% de bac techno obtiennent une licence). • Elles bénéficient toujours d’un grand soutien des entreprises et les sortants de ces formations ont une insertion relativement bonne.

  15. Quelques remarques (2) • Passage très rapide des universités au LMD • Lien entre LMD et formations courtes, en particulier BTS ?

  16. Où en sommes-nous en 2007 ? • Environ 54% d’une génération entre dans l’enseignement supérieur • 43% d’une génération obtient un diplôme supérieur au baccalauréat • Environ 80 000 jeunes quittent l’enseignement supérieur sans diplôme. C’est une situation assez bonne comparée à celle des autres pays de l’OCDE. Mais…

  17. Les objectifs fixés par la loi d’orientation et la loi de finances • En 2010 : • 80% d’une génération au niveau du bac (nous sommes à 70%) • 50% d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur (nous sommes à 43%, autour de 30% si on se place au niveau licence)

  18. Les travaux prospectifs menés en France • Par le ministère de l’éducation • Dans le cadre du secrétariat d’état chargé de la Prospective, de l’Evaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique, auprès du Premier ministre, responsable de ‘France 2025’

  19. Quelques conclusions de ces travaux • Nécessité d’augmenter la part d’une génération diplômée de l’enseignement supérieur pour répondre à la demande d’augmentation du niveau de formation des entreprises • Nécessité de développer la capacité d’innovation et de créativité à tous les niveaux de la production et notamment aux niveaux intermédiaires

  20. Les actions en cours • Réforme du lycée (mise en place à la rentrée 2009) • Plan réussite licence 730 millions d’euros d’ici à 2012 • Cinq heures de plus par étudiant et par semaine • Un contrat de réussite • Une première année pluridisciplinaire • Les formations courtes professionnalisantes • Amélioration de l’orientation et valorisation de l’insertion professionnelle puisque c’est désormais une des missions des universités • Faire des universités des pôles d’excellence

  21. Les défis à relever • Relancer le développement de l’accès au bac et à l’enseignement supérieur • Améliorer la réussite dans notre enseignement supérieur tout en augmentant sa qualité

  22. Pour un 2030 qui chante….

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