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les actualit s : r sum

Les Actualit

Gabriel
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    1. Les Actualités : résumé Le G20 : une journée pour changer le monde Le communiqué final : 1 100 milliards !: Augmentation des moyens du FMI et des DTS Dépolitisation des nominations au FMI et à la BM Les paradis fiscaux ? Le protectionnisme… Pas de plans de relance global : défaite US Pas de règlementations supranationales de la finance : défaite européenne

    3. Les Actualités «G20: une journée pour changer le monde?», CyberPresse, 1er avril 2009. «G20 leaders struggle with differences», The Globe & Mail, 1er avril 2009. «Obama Plays Down Rift Over Economy on Eve of Summit», The New York Times, 1er avril 2009.

    4. Les Actualités «G-20: «L'échec nous est interdit», avertit Nicolas Sarkozy», Webfin Argent, 1er avril 2009. «Sommet du G-20 - Stephen Harper veut que les dirigeants en fassent plus» et «G-20 à Londres - Des manifestants tentent de forcer la Banque d'Angleterre», Webfin Argent, 1er avril 2009.

    5. Les Actualités «The rich under attack», The Economist, 2 avril 2009. «The G20 and the world economy Be bold», The Economist, 2 avril 2009. «The G20 summit The Obama effect», The Economist, 2 avril 2009.

    6. Les Actualités «Statement From G-20 Summit», The New York Times, 2 avril 2009. «Le G20 mise 1000 milliards US pour contrer la crise», «Leaders pledge $1-trillion in aid» et «World Leaders Pledge $1.1 Trillion to Tackle Crisis», CyberPresse et The Globe & Mail et The New York Times, 2 avril 2009. «The Economic Summit», The New York Times, 3 avril 2009.

    7. Les Actualités «Mexico and the IMF No strings attached», The Economist, 2 avril 2009. «New Accounting Rules for Mortgage-Backed Securities», The New York Times, 2 avril 2009. «The European Single Market Is Showing Its Seams», The New York Times, 1er avril 2009. «China’s Dollar Trap», Paul Krugman, The New York Times, 3 avril 2009. «Payez en yuans S.V.P.», CyberPresse, 6 avril 2009.

    8. Les Actualités «The OECD issued a grim forecast for the economies of advanced industrialised countries. The organisation expects GDP among its 30 mainly rich member states to plummet by an average of 4.3% this year. America's economy is projected to contract by 4%, the euro area's by 4.1% and Japan's by 6.6%. The WORLD BANK updated its forecast for the world economy, which it now expects to shrink by 1.7% in 2009.», Courriel, Business This Week, The Economist, 2 avril 2009.

    9. Les Actualités «The US economy A faint sound of applause», The Economist, 2 avril 2009. «Japan The incredible shrinking economy», The Economist, 2 avril 2009. «Japan plans $100-billion more stimulus», The Globe & Mail, 6 avril 2009. «L'économie canadienne a encore reculé en janvier» et «Conference Board issues grim outlook», CyberPresse, 31 mars 2009 et The Globe & Mail, 6 avril 2009. «Le pire ralentissement en 50 ans, selon Mark Carney» et «Recession likely to drag, Carney warns», CyberPresse Argent et The Globe & Mail, 1er avril 2009. «La plus longue récession depuis 1929 tirerait à sa fin», CyberPresse, 3 avril 2009.

    10. Les Actualités «ECB cuts rate, but less than expected» et «European Bank Cuts Key Rate to 1.25% », The Globe and Mail et The New York Times, 2 avril 2009. «La grande majorité des prêts de la Fed sont «extrêmement sûrs»» et «Bernanke dit que la stratégie contre la crise fonctionne», CyberPresse, 3 avril 2009. «La Fed pourrait puiser des liquidités à l'étranger» et «», CyberPresse et The Globe and Mail, 6 avril 2009. «Carney's next salvo: private debt», The Globe & Mail, 6 avril 2008.

    11. Les Actualités «Les règles plus strictes avantagent les banques canadiennes, dit Vachon», CyberPresse, 1er avril 2009. «Harper craint que les banques canadiennes soient désavantagées», CyberPresse, 1er avril 2009. «Regulating banks Basel brush», The Economist, 2 avril 2009. «In Europe, Obama Faces Calls for Rules on Finances», The New York Times, 2 avril 2009.

    12. Les Actualités «Minsky's moment», The Economist, 2 avril 2009.

    13. Examen final Matière : du chapitre 3 sur «l'offre de monnaie» (p. 49) jusqu’à la fin. Lectures du «final» (à partir de la définition de la monnaie). Heures de consultation Mardi 14 avril, 9h30-12h00 Mardi 14 avril, 14h00-17h00 conseils… faire toutes les lectures… apprendre la matière. répondre aux questions posées ! Diviser le temps en fonction des points.

    14. Équation manquante et marché du travail Dans un cas comme dans l’autre, la formulation de l’équation manquante caractérise la forme de la courbe d’offre agrégée élastique : P = Po (keynésiens) ou inélastique : y = yo (classiques). L’hypothèse implicite qui justifie l’élasticité de ys est liée à l’état du marché du travail… et, en particulier, à la présence ou non d’illusion monétaire de la part des travailleurs.

    15. La courbe de Phillips : une autre forme de la courbe d’offre agrégée La courbe de Phillips originale : Sur un marché du travail déprimé (U élevé), les pressions de salaires devraient être faibles et vice-versa (graphique p. 158) : dW/dt = h (NS - ND) = h (U) avec h? < 0 ou dP/dt = g (Ut) avec g? < 0 (graphiques, 158) dP/dt = dW/dt – dq/dt où q = productivité Elle correspond en fait à une courbe d’offre agrégée à pente positive : Pt = f (yt ) avec f ? > 0 (graphique, p. 158)

    16. Nouvelle équation manquante keynésienne Cette version de l’équation manquante était plus réaliste (coexistence de l’inflation et du chômage dans les années 60). Les keynésiens croyaient aussi qu’elle permettait un appareillage de politiques : se déplacer le long de la courbe par des politiques monétaires et fiscales (fonction d’utilité sociale). (graphique, p. 159) déplacer la courbe vers des niveaux acceptables par les contrôles de prix et de salaires. (graphique)

    17. Le rôle des anticipations : courbe de Phillips instables Dans les années 70, on assiste à une situation où il y a : inflation croissante, chômage (croissant), donc une courbe de Phillips instable ! Friedman avait déjà prévu cette situation en 1968 pour lui, il est vrai que les anticipations sont adaptatives à court terme, mais elles s’adaptent de plus en plus rapidement et même parfaitement à long terme.

    18. Articles récents sur le sujet «Les coûts de l'inflation dans les nouveaux modèles keynésiens», Steve Ambler, Revue de la Banque du Canada, hiver 2007-2008. «Inflation and Unemployment: A Layperson's Guide to the Phillips Curve», par Jeffrey M. Lacker & John A. Weinberg, Federal Reserve Bank of Richmond Economic Quarterly, 93, 3, été 2007, 201-227. «Evolving Inflation Dynamics and the New Keynesian Phillips Curve», By Andreas Hornstein, automne 2007.

    19. Autres articles sur le sujet «Testing the Stability of the Canadian Phillips Curve Using Exact Methods», Lynda Khalaf et Maral Kichian, Banque du Canada, document de travail #2003-7, mars 2003. http://www.banqueducanada.ca/publications/working.papers/2003/wp03-7.pdf «Estimating New Keynesian Phillips Curves Using Exact Methods», Lynda Khalaf et Maral Kichian, Banque du Canada, document de travail #2004-11, avril 2004. http://www.banqueducanada.ca/publications/working.papers/2004/wp04-11.pdf

    20. Re-formulation de la courbe de Phillips Pour lui, il faut écrire l’équation de la courbe de Phillips sous la forme : (dP/P)t = t-1(dP/P)t* + ? (Ut - UtN) (avec ? < 0) On voit donc apparaître dans l’expression : les anticipations d’inflation (la courbe de Phillips est tracée pour un niveau des anticipations) le taux de chômage naturel (UtN) (c’est l’écart par rapport à ce taux qui compte).

    21. Deux interprétations Interprétation keynésienne : (dP/P)t = t-1(dP/P)t* + ? (Ut - UtN) (avec ? < 0): Si Ut > UtN (offre excédentaire sur le marché du travail) alors, par la loi de Walras, (dP/P)t sera faible par rapport à t-1(dP/P)t*. Interprétation monétariste : Ut = UtN + 1/? [(dP/P)t - t-1(dP/P)t*] Si l’inflation est élevée par rapport aux anticipations, le chômage sera faible par rapport au taux naturel. À long terme, (dP/P)t = t-1(dP/P)t* et Ut = UtN

    22. Seules les surprises monétaires fonctionnent La politique monétaire ne peut donc diminuer le chômage qu’en créant une surprise inflationniste ! Graphique des surprises (p. 161) ! La politique monétaire réduit le chômage tant que les travailleurs ne s’adaptent pas à la nouvelle situation. (périodes de stagflation) Ex. : l’effet se fait sentir plus longuement dans les années 70 que dans les années 80 !

    23. Le modèle «accélérationniste» Selon ce modèle, on ne pourra réduire le taux de chômage sous le taux de chômage naturel qu’au prix d’une accélération incessante (et irrégulière !) de l’inflation. (graphique, p. 161). Lorsqu’on décidera de réduire l’inflation, la politique monétaire restrictive aura des coûts démesurés d’autant plus que la banque centrale n’aura aucune crédibilité ! (graphique théorique (p. 162) et courbes de Phillips observées…)

    28. Facteurs déterminants principaux de UN L’étude de Rose (1988) met de l’avant les facteurs suivants : (voir aussi autres articles) le chômage frictionnel, le chômage «démographique» (jeunes), la syndicalisation, les caractéristiques de la loi d’Assurance-emploi, les chocs structurels (technologie, ressources…) les effets d’hystérèse. Dépréciation du capital humain et physique, travailleurs internes/externes.

    29. Les stratégies anti-inflationnistes Friedman : trouver le taux d’inflation optimal, s’y rendre par la politique monétaire. À quel rythme s’y rendre ? (graphique) Gradualisme (années 70 !) : on laisse aux anticipations le temps de s’adapter ! Douche écossaise (Volcker 1979) : on agit brutalement : on atteint le but pour l’inflation mais à quel coût ?!

    30. Le niveau optimal de l’inflation Les grandes banques centrales ont adopté la stabilité des prix parce que : au mieux, l’inflation n’améliore pas la situation, au pire, elle fait perdre des ressources aux agents qui doivent s’en protéger disparition des marchés de long terme, jeux pour déjouer les surprises monétaires, indexation, etc.

    31. Pourquoi ne pas profiter de l’arbitrage de court terme? Selon l’adage keynésien : «À long terme, nous sommes tous morts !». On pourrait donc profiter de l’arbitrage de court terme pour diminuer le chômage avec un peu d’inflation. De ce point de vue : modèle accélérationniste et années 70 ne sont pas encourageants les coûts de re-diminuer l’inflation sont grands (années 80). Sous-optimal de déjouer les anticipations...

    32. Analyse avantages-coûts :les bénéfices de combattre l’inflation Les keynésiens négligent souvent les coûts de l’inflation alors que les non-interventionnistes les trouvent élevés. Les coûts de l’inflation non anticipée : les effets redistributifs (prêteurs/emprunteurs, rentiers/salariés), l’affaiblissement des signaux allocatifs des prix, l’inflation et sa variance : coûts pour se protéger, incertitude et pertes de productivité, disparition des marchés de long terme.

    33. Coûts de l’inflation anticipée Les Menu Costs, les distorsions causées par le système fiscal non ou partiellement indexé, la folie de l’immobilier, les distorsions causées par la taxation des encaisses réelles (Tatom, 1976).

    34. Les coûts de la lutte à l’inflation Les bénéfices de faire disparaître l’inflation sont, quoique difficiles à quantifier, permanents. Les coûts de la lutte à l’inflation consistent dans le fait que la politique monétaire restrictive crée du chômage (en autant que les anticipations ne s’ajustent pas immédiatement).

    35. Des coûts faibles et temporaires ? Normalement, les coûts en chômage devraient être temporaires, mais : ils pourraient être élevés à cause de la non-linéarité de la courbe de Phillips : (graphique p. 166) il coûte plus cher de diminuer l’inflation de 1 % à un taux d’inflation de 12 % qu’à un taux de 2 % ! Il pourrait y avoir de l’hystérèse si le chômage créé devient, du moins en partie, permanent et que UN augmente. (graphique, p. 167) IMPORTANCE DE LA CRÉDIBILITÉ. La question de la mesure de la stabilité des prix (inflation, niveau des prix ?).

    36. Les anticipations rationnelles : Muth (1961), Lucas (1971) Avec les anticipations adaptatives, les agents économiques se trompent systématiquement ! Les anticipations rationnelles se basent sur toute l’information disponible et l’erreur systématique disparaît.

    37. Pas de politique possible ! Dans le cadre des anticipations rationnelles, les autorités monétaires ne peuvent déjouer systématiquement les agents économiques : la politique monétaire est impuissante et la courbe de Phillips est verticale même à court terme. les effets d’une politique économique sont difficiles à prévoir (Lucas, 1976). Empiriquement, hypothèse difficile à tester et souvent rejetée. Vers contrats implicites (Phelps et Taylor, etc.) vers Real Business Cycle. (voir biblio.).

    38. Conclusions La politique monétaire est : non neutre à court terme (pour les keynésiens), neutre à long terme (pour tous). Les keynésiens sont partisans de l’exploitation de l’arbitrage de court terme entre inflation et chômage (hystérèse)... Ou, au moins, d'un taux d'inflation de l'ordre de 3 %… Les néo-classiques ne veulent pas déjouer les anticipations d’agents économiques qui optimisent. Leçons des années 70 et 80 et modestie. Nous sommes à stabilité des prix : restons-y !

    39. Stratégies et cibles intermédiaires Comment se doter d’institutions ou de stratégies assurant une certaine crédibilité au banquier central dans l’atteinte de la stabilité des prix ? On s’est longtemps reposé sur le choix d’un banquier central «bureaucrate». Comme tout bureaucrate, celui-ci avait tendance à adopter une stratégie obscure pour éviter l’imputabilité : check-list, objectifs multiples, rD = rTB + 0,25%, etc.

    40. Règles vs Discrétion Il faut éviter le plus possible les effets réels (néfastes) de la politique monétaire. En ce sens, se pose le problème du choix d’une politique basée sur : une règle de conduite pré-établie (réaction automatique à l’environnement) ou sur la discrétion (réaction à l’environnement qui varie selon les événements du moment).

    41. Politique discrétionnaire Ce genre de politique soulève les critiques suivantes : elle n’aura que des effets temporaires sur l’économie (surprises monétaires) ; elle laisse une grande place à l’État dans le cycle économique (Simons, 1936) ; elle risque d’avoir ses effets au moment inopportun (délais longs et variables) ;

    42. Suite des critiques de la politique discrétionnaire Elle entraîne des dépenses de ressources pour les agents économiques qui essaient de décoder le sens et la force de la politique ; Elle se base sur l’hypothèse d’anticipations longues à s’ajuster ou de contrats de long terme fermés ; Sa crédibilité, lorsque vient le temps de diminuer l’inflation, sera difficile à établir… ce qui nous renvoie au contexte de l’incohérence temporelle.

    43. L’incohérence temporelle Dans le cadre d’une politique discrétionnaire, si un gouverneur de banque centrale annonce qu’il vise la stabilité des prix… mais qu’on le sait sensible au chômage… on ne croira pas sa lutte à l’inflation… car on anticipera qu’il renoncera (de manière discrétionnaire) à son objectif dès que l’économie se met à aller plus mal. Sa politique discrétionnaire n’aura aucun effet ! Ex. réaction des marchés à la politique expansionniste de Crow en janvier 1990.

    44. Un jeu entre la Banque et le public On représente l’incohérence temporelle par le jeu suivant : (voir l’article de The Economist) Posons : que la politique est discrétionnaire ; que le banquier central annonce une politique anti-inflationniste ; que, dans le passé, il a eu tendance à réagir à une hausse du chômage en relâchant sa politique ; alors, le jeu aura une issue du côté inflationniste.

    45. Tableau du jeu

    46. Jouer le jeu pour gagner ! Sachant que la Banque aura tendance à renoncer à sa politique anti-inflationniste, le syndicat aura un biais pour une règlement salarial élevé, ce qui forcera la Banque à renoncer à sa politique pour éviter la hausse du chômage… La solution est donc biaisée vers le coin inférieur droit… un biais inflationniste !

    47. Les règles monétaires L’adoption de règle, dont la banque centrale ne pourra déroger, évite le biais inflationniste associé à la politique discrétionnaire. La règle devrait établir la crédibilité de la banque et faire en sorte que les anticipations s’ajustent rapidement en évitant les déviations importantes par rapport à UN.

    48. Les formes de règles Un taux de croissance fixe d’un agrégat monétaire : règle du k % de Friedman. Une fonction de réaction fixe de la banque centrale : par exemple, la règle de McCallum: ?Bt = 0,00739 - (1/16)(VBt-1 - VBt-17) + ?(Y*t-1 - Yt-1)

    49. Règle de Taylor (1993) rt = r* + 0,5 [1/Pt · dP/dt - (1/Pt · dP/dt)c ] + 0,5 (yt - yPOT) Règle pragmatique… basée sur Greenspan. Peut incorporer lissage du taux d’intérêt… Contrôle «optimal» pour minimiser (arbitrage) variance du revenu réel et de l’inflation. Variante avec les prévisions d’inflation... Mais comment implanter une règle quelle que soit sa forme ?

    50. Article récent sur le sujet «A Taylor Rule and the Greenspan Era», Yash P. Mehra & Brian D. Minton, Federal Reserve Bank of Richmond, Economic Quarterly, été 2007

    51. L’implantation des règles Législation d’une règle : pour qu’elle fonctionne, une règle doit être claire et simple (McCallum !?) comment légiférer lorsque la théorie économique est en pleine évolution (Howitt, 1990) les règles claires sont difficiles à respecter : règles de Friedman sur croissance de M2 ! règles de rétroaction difficiles à comprendre que faire face à des crises importantes (octobre 1987, crise asiatique, crise financière 2007-09, etc.) d’où le recours fréquents à des check-lists et à la discrétion. Pragmatisme de la Banque du Canada.

    52. L’indépendance des banques centrales Pour éviter l’incohérence temporelle, on veut donner le plus d’indépendance possible au banquier central. Par la législation ! Par le choix d’un banquier central dur-à-cuire ! (Crow) Par un engagement solennel (!) à son objectif ultime; par une rémunération en fonction des résultats ; (NZ) par une harmonisation des politiques budgétaire et monétaire ; (février 1991 au Canada, pacte de stabilité européen) par le ciblage de l’inflation ; (Mishkin, 1999) «Does Inflation Targeting Make a Difference?», Monetary Trends, Federal Reserve Bank of St.Louis, avril 2004. par des négociations salariales centralisées.

    53. La solution vient de l’extérieur : constats de départ Modestie vis-à-vis de ce que peut accomplir la politique monétaire : stabilité des prix. La souveraineté monétaire apporte donc peu ! Utiliser la politique monétaire pour atteindre des objectifs réels (y, U, r réel) apporte des bénéfices immédiats mais impose des coûts futurs. La souveraineté soumet le gouvernement à la tentation ! (processus électoral !)

    54. Constats de départ (suite) Malgré ses avantages certains (voir 2 acétates cachées qui suivent), l’intégration financière internationale soumet les nations à des «externalités» : primes de risque partagées, beggar-thy-neighbour. Le choix du SMI devient de plus en plus important pour : garantir l’harmonisation des politiques imposer la discipline aux gouvernements nationaux (É.-U., Chine, etc.). Dans le SMI, il faut un ancrage pour donner la crédibilité au système et à ses banques centrales.

    55. L’intégration financière internationale Le Canada en bénéficie depuis longtemps. Pour d’autres pays, c’est beaucoup plus récent. Elle a émergé grâce à : déréglementations décloisonnements innovations technologiques et financières abolition des contrôles marchés offshore libéralisation commerciale.

    56. Les conséquences de l’intégration Meilleure allocation mondiale de l’épargne ; convergence des taux d’intérêt (empirique?) achat de temps pour les pays en déficit ; sanctions par les marchés des politiques nationales indisciplinées.

    57. La discipline comme bien public La prime de risque causée par l’indiscipline du gouvernement national est imposée à tous les agents économiques nationaux. Le secteur public est donc incité à «tricher»: il ne porte pas seul le coût de son indiscipline autres agents nationaux qui empruntent les pays voisins (beggar-thy-neighbour) bénéfices immédiats de tricher et coûts lointains de redresser la situation (Canada 1975-1995 !)

    58. La discipline par la pression des pairs Tous auraient avantage à ce que le gouvernement ne triche pas… mais celui-ci voit des avantages immédiats à le faire ! On peut imposer la discipline en formant un «club». (SME) coordination des politiques macro-économiques adoption de critères de convergence pression des pairs.

    59. Formes d’arrangements internationaux : Bretton Woods Bretton Woods (1946) trop vaste ; asymétrie de l’ajustement ; point d’ancrage (US) qui a fini par dériver sérieusement (Vietnam) ; éprouvé par des chocs d’offre asymétriques.

    60. Le SME (1979-99) Parités centrales sur l’Écu avec marges… honte à celui qui doit dévaluer ; point d’ancrage : Bundesbank (difficile à accepter pour certains pays !) coût : cession de souveraineté de la politique monétaire ; bénéfice : crédibilité. Conditions de Maastricht et Pacte de stabilité sur acétate cachée qui suit…

    61. Maastricht et UME 1999 Règles de convergence sévères (qu’on n’a pas à justifier vis-à-vis de l’électorat !) inflation (+ 1,5 %) taux de long terme (2 %) déficit budgétaire (3 %) dette publique (60 % !) pas de dévaluation depuis au moins deux ans. Problème de déficit démocratique et centralisation gains micro-économiques, perte de mécanisme d’ajustement.

    62. Autres solutions Taux fixes Renforcement des organismes existants sur le plan monétaire (G7, OCDE, FMI, etc.) souvent trop vastes, sans buts communs constitution de blocs régionaux Zones monétaires optimales : critères (…) ? Quelle est la ZMO pour le Canada : plus petite, égale ou plus grande que le Canada ?

    63. Critères des ZMO Critères objectifs : degré de mobilité de la main-d’œuvre degré d’ouverture de la zone degré de diversité des produits degré d’intégration financière symétrie des chocs Critères subjectifs : existence de buts communs attitudes semblables en termes d’objectifs intégration politique Analyse avantages-coûts (micro/macro)

    64. Le cas du Canada Est-ce une zone monétaire optimale ? Non pour la symétrie des chocs oui pour la taille Comment imposer la discipline monétaire ? Taux fixe ou dollar US (?) Changement du mandat de la Banque du Canada, indépendance du gouverneur, représentation régionale. Le cas d’un Québec souverain : quelle monnaie?

    65. En guise de conclusion : Sept principes directeurs sur la politique monétaire: F. Mishkin, FRBSLR (nov./déc.2000) http://www.stls.frb.org/docs/publications/review/00/11/0011fm.pdf La stabilité des prix apporte des bénéfices substantiels. La politique budgétaire devrait agir de concert avec la politique monétaire. L’incohérence temporelle est un problème réel qu’il faut éviter. La politique monétaire doit regarder vers l’avant (délais longs et variables).

    66. Sept principes... Le fait de devoir rendre des comptes («imputabilité») est une principe de base de la démocratie. La politique monétaire doit se préoccuper des fluctuations de l’inflation mais aussi de l’output. Les ralentissements économiques les plus graves sont toujours associés à l’instabilité financière.

    67. Sept implications pour les banques centrales La stabilité des prix doit être l’objectif ultime de base de la politique monétaire. Une banque centrale doit se doter d’un point d’ancrage nominal. Une banque centrale doit être indépendante dans l’utilisation de ses instruments… …mais dépendante pour la détermination de son objectif ultime.

    68. Sept implications... Une banque centrale se doit de rendre des comptes. Une banque centrale doit mettre de l’avant la transparence et la communication. Une banque centrale doit aussi avoir pour but la stabilité financière.

    69. Conclusions Domaine de recherche vaste et dynamique définition de la monnaie, MD, MS, division des effets de court terme de la monnaie, la monnaie en microéconomie. Les faits bien établis : monnaie non neutre à court terme monnaie neutre à long terme (stabilité des prix) règle et cohérence temporelle (crédibilité) besoin d’une flexibilité de la règle face à des chocs mérites de la transparence de la politique.

    70. Conclusions - Canada Les dates fixes, un succès… Réhabilitation éventuelle des agrégats monétaires et de crédit ? La victoire sur l’inflation est-elle définitive ? Redéfinition éventuelle de l’objectif ultime en termes du niveau des prix (Parkin!) ? Le huard reviendra-t-il à parité ? Carney et la crise : détente monétaire ? Union monétaire américaine éventuelle (et ZLÉA) ?

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