1 / 22

LES QUATRE BOUGIES

LES QUATRE BOUGIES. Diaporama de Jacky Questel. Cette histoire s’est passée il y a plus de deux mille ans, dans un pays lointain, la Galilée. C’était un jour gris et brumeux. Aussi le maître ordonna-t-il aux deux bergers, Jean et Daniel, de mener les moutons dans la

adelie
Download Presentation

LES QUATRE BOUGIES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. LES QUATRE BOUGIES Diaporama de Jacky Questel

  2. Cette histoire s’est passée il y a plus de deux mille ans, dans un pays lointain, la Galilée. C’était un jour gris et brumeux. Aussi le maître ordonna-t-il aux deux bergers, Jean et Daniel, de mener les moutons dans la montagne, là où il y avait du soleil.

  3. Daniel est un tout petit, un tout jeune berger ! Il n ’a que neuf ans ! Ce brouillard l’inquiète et lui fait peur. Aussi, reste-t-il tout près de Jean : Jean est si fort ! Il saura bien le protéger… Il surveille avec inquiétude un agneau blanc comme neige qui sautillait autour d ’eux en bêlant tristement. « C’est notre plus jeune agneau - lui dit Jean. Je te le confie. Veille bien sur lui ! »

  4. Daniel est très fier ! Il se sent utile.Il ne lâche pas son agneau des yeux, et, la nuit, il le réchauffe contre lui. Mais quel agneau vagabond ! Il veut tout voir, tout goûter, et de préférence l’herbe qui est la plus éloignée du troupeau, la fleur la plus inaccessible ! Daniel a fort à faire… aussi Jean lui ordonne-t-il de se reposer un peu. Daniel s’installe sous un figuier, son agneau se blottit près de lui, et il s’assoupit. Alors, un merveilleux parfum embauma l’air, roses, lys et fleurs d’amandier.. Et une musique si douce… Jean le réveilla, inquiet: « où est l’agneau ? »

  5. Hélas ! Daniel chercha, appela, fureta partout…  ’agneau resta introuvable. Il fallait maintenant ramener le troupeau, et Jean suivit, le cœur gros, très inquiet : Qu’allait dire le maître ? Ah bien oui, le maître ! Il fut très en colère, le maître ! Et, bien que la nuit fut noire, il exigea que Daniel reparte dans la montagne chercher l ’agneau...

  6. Jean s’inquiéta, Daniel était si jeune ! Et en pleine nuit… Il y avait parfois encore des loups, des rôdeurs… Mais le maître avait dit… Il ne pouvait rien faire ! Il fit tristement entrer le troupeau dans la bergerie. Mais auparavant...

  7. …il alla chercher dans sa chambre une lanterne, ah ! Mes amis ! La belle lanterne ! Une lanterne à quatre bougies qu’un voyageur lui avait donnée un jour, en l’assurant qu’elle guiderait toute personne en détresse.

  8. Une lanterne à quatre bougies, imaginez-vous cela ! Et jean recommanda à Daniel d’en prendre grand soin. Jean était réconforté par cette lueur rassurante, et il partit bravement dans la nuit.

  9. Toute la nuit, tout le jour suivant, il chercha, il appela. La nuit revint, il ralluma sa précieuse lanterne. Ah ! C ’est sûr ! Dans ces rochers, il a entendu du bruit ! « Agneau, mon bel agneau ! » cria-t-il

  10. Une grosse voix goguenarde se fit entendre : « oh ! Que cherches-tu ! Un agneau ? » Et un homme grand, un homme très grand, un homme immense se dressa devant lui, dans la lueur tremblante de sa lanterne. Effrayé, Daniel voulut se sauver ! « Tu n’as rien à craindre de moi » dit l ’homme. « Mais si tu cherches un agneau, tu le trouveras près de la grotte, là-bas. » « Ah ! Tu as trouvé mon agneau ! Merci ! Et encore merci ! Puis-je t’aider, moi aussi ? »

  11. Personne ne peut m ’aider - dit l’homme  d’un ton si triste que Daniel en fut glacé. - Je suis dans les ténèbres. » Daniel vit luire la lame du couteau à la taille de l’homme et comprit que c’était un détrousseur de grand chemin.Mais il n’avait plus peur. Il avait pitié.. Non, non, dit Daniel ! Prends une de mes bougies ! J ’en ai encore trois… » Et, sous les remerciements de l’homme, il se hâta dans le soir vers le champ d’oliviers.

  12. Hélas ! Plus de trace de l ’agneau..; Ah ! Voilà une grotte ! Peut-être s ’y est-il réfugié ? Daniel crut voir quelque chose bouger. Attention, Daniel ! Les grottes peuvent révéler de mauvaises surprises ! C ’est un loup qui est tapi là ! Il a saisi le pan du manteau de Daniel.

  13. Aussitôt, le loup lâcha prise et geignit. Alors, Daniel aperçut sa patte qui saignait. Et il n’eut plus peur, plus peur du tout ! Il arracha un pan de son manteau et pansa soigneusement la plaie. « Repose-toi ! Tu vas guérir très vite. Mais il ne faudra pas courir après les agneaux ! « 

  14. Mais quand Daniel voulut partir, le loup se saisit encore du pan de son manteau et leva vers lui ses beaux yeux mordorés. « Tu voudrais que je reste avec toi ? Je ne peux pas, Loup ! Mais je vais te laisser une de mes bougies. Elle te tiendra compagnie. Jean sera d’accord. » Et Daniel repartit dans la nuit, se demandant tout de même si Jean… Un voleur… un loup… Tant pis ! Ce qui est fait est fait !

  15. Mais Daniel erra dans la nuit sans rien trouver. A l’aube, il entra dans une petite ville. Un mendiant lui tendit la main :

  16. Une aumône, une petite aumône ! » Daniel le regarda avec compassion. Hélas ! Je n’ai rien, je ne suis qu’un petit berger ! Je cherche mon agneau. L’aurais-tu vu ? - Je ne vois que la misère, dit le vieux. Et je n’ai pour me loger qu’une froide et sombre grotte. » - Alors, prends cette bougie, dit Daniel. C ’est tout ce que j ’ai. » Et il repartit… Là, c’était sûr, Jean comprendrait !

  17. Daniel passa encore la journée à chercher son agneau, à demander à droite et à gauche. La faim se faisait cruellement sentir. Il n’avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent ! Découragé, il s ’installa dans le fossé au bord de la route pour passer la nuit. Mais… Mais… Ce coup-ci, il ne dort pas, il ne rêve pas…A nouveau ce parfum de rose, et de lys, et de fleur d’oranger… D’où cela peut-il venir ? Et… mais oui ! A nouveau la musique et les chants de joie !

  18. Sa dernière bougie n’éclairait que faiblement. (Et, quand on y réfléchit, c’est miracle qu ’elle ait tenu jusque là !) Mais Daniel suivit la musique. Bientôt, il distingua une étable, s’en approcha et entra.

  19. Il faisait aussi noir que dehors ! Daniel, resté timidement près de la porte, distingua une tache blanche. Son agneau ! C ’était sonagneau perdu ! « Approche donc ! » dit une voix amicale. Et il vit, près de son agneau, un tout petit enfant couché sur la paille. Alors, Daniel s’agenouilla et posa près du bébé, - mais loin de la paille ! - sa dernière bougie. Ce n’était qu’une toute petite flamme...

  20. …mais elle se mit à rayonner de mille soleils. La pauvre étable ressemblait à une salle de fête. Les étoiles, jalouses, se mirent à briller comme mille soleils ! Et les chants de joie retentirent jusqu’aux bergers dans les champs.

  21. Le papa du bébé posa sa main sur la tête de Daniel, la maman le regarda tendrement et lui sourit. Une grande joie remplit le cœur de Daniel. Et il sut que tout était bien...

  22. Illustrations de Marcus Pfister, extraites du livre « les quatre bougies du petit berger » Un livre d ’images Nord-Sud. Le texte du même livre a servi de synopsis. Musique : Noël aux instruments traditionnels bretons. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

More Related