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Réflexions sur la démocratie et renouveau de l’action syndicale

Réflexions sur la démocratie et renouveau de l’action syndicale. CSQ 27 septembre 2011 par Robert Roy Chaire d’éthique appliquée Université de Sherbrooke. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau. Des crises économiques plus fréquentes et plus importantes.;.

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Réflexions sur la démocratie et renouveau de l’action syndicale

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  1. Réflexionssur la démocratie et renouveau de l’actionsyndicale CSQ 27 septembre 2011 par Robert Roy Chaire d’éthiqueappliquée Université de Sherbrooke

  2. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • Des crises économiques plus fréquentes et plus importantes.; • Déplacement d’une partie de la production et des services vers les pays en développement; • Concurrence des pays en développement . • Des facteurs économiques

  3. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • 1950, le Québec est une société relativement homogène sur le plan culturel. • 2011, le Québec connaît une diversité culturelle, voire, un morcellement culturel. • Des facteurs sociaux

  4. Québec 1950 Culture autochtone Culture juive Cultures des chrétiens allophones Culture anglo-protestante Culture franco-catholique

  5. Québec 2011 Communauté francophone Communauté anglophone Communautés autochtones Communauté juive Communautés allophones d ’origines religieuses variées Religions Indo-asiatiques Religions bibliques Religions Musulmanes Religions Animistes CHOC DES GÉNÉRATIONS Athéisme

  6. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • L’adoption des chartes de droits et libertés par : • l’ONU à l’après guerre; • Le Québec en 1975; • Le Canada en 1982. • Des facteurs politiques

  7. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • La lutte des femmes pour la reconnaissance de leur égalité a des impacts majeurs sur le marché du travail. • Canada 1951, 18,5% des femmes de plus de 25 ans occupent un emploi. • Québec 2007, 69 % des femmes de 15 à 64 ans occupent un emploi. • Des facteurs politiques

  8. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • La CSQ a subi tous ces changements économiques, politiques et sociaux. • Plus de 75% de femmes; • Cohabitation de plusieurs générations • Le multiculturalisme, particulièrement à Montréal, Laval et en Montérégie, fait maintenantpartie de la réalitésyndicale. • Les changements à la CSQ

  9. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • Elle a aussi connu ses propres changements : • Augmentation du membership à 180 000 • Initialementune corporation d’enseignants, la CSQ regroupeaujoud’huiunediversitéde professions. Même en comptant tout le personnel de l’éducation, cesecteur ne repésente plus que 55% de l’effectif total de la centrale. • Les changements à la CSQ

  10. 1. Les changements à l’origine du besoin de renouveau • La philosophie politique, a analysé l’impact de ces changements sur les conceptions de la démocratie dans les sociétés occidentales. • Les deux conceptions dominantes de la démocratie peinent à faire face à ces changements. • De nouveaux modèles surgissent. • La CSQ pourrait éventuellement s’inspirer de ces réflexions pour ses propres pratiques démocratiques. • L’éventuelapport de la philosophiepolitique

  11. ATELIER • Consignes • Traiter la question qui vous est assignée. • Ne pas prendre position sur cette question. • Établir la liste des arguments à l’appui de chacune des positions, affirmative et négative. • Questions • Pour soutenir la cause palestinienne, la CSQ a invité ses membres à boycotter les produits israéliens. Est-ce à refaire? (Tables 2 à 15) • Lors d’une élection (fédérale, provinciale ou municipale), une centrale devrait-elle inviter ses membres à favoriser ou à défavoriser un parti? (Tables 16 à 28) • Advenant un problème grave, risquant d’entacher la réputation de la centrale (penser FTQ construction), la centrale devrait-elle avoir le droit de procéder à la mise en tutelle d’un syndicat particulier ? (Tables 29 à 41)

  12. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Je vais maintenant vous parler de républicanisme et de libéralisme. • En philosophie politique, ces mots ne réfèrent pas au parti politique républicain des États-Unis ou aux partis libéraux fédéral et provinciaux du Canada ou du Québec. • Ce sont des modèles théoriques idéaux. • La France peut servir d’exemple pour le républicanisme. Les États-Unis pour le libéralisme. • Mises en garde

  13. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie Républicanisme Libéralisme Citoyen Membre d’une communauté Individu avec intérêts privés et vision du monde Lieu d’arbitrage des intérêts privés Défense bien commun et reprod. de la communauté État N’assure pas la préséance d’une culture sur une autre Assure propagation de la culture commune École Protection contre ingérences d’autrui et État Expression et implication vie politique Liberté Collectifs priment sur individuels Individuels priment sur collectifs Droits Député Délégué Mandataire

  14. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Avec la multiplication des cultures et des intérêts et avec l’adoption de chartes de droits et libertés, libéralisme et républicanisme ont révélé leurs lacunes • Pour le républicanisme, l’imposition de la culture de la communauté d’origine est de plus en plus problématiqueer risque de compromettre les droits et libertés des individus • Pour le libéralisme, le foisonnement d’intérêts divergents et de représentation variées du bien rend de plus en plus difficile le vivre ensemble. Cela génère aussi un agrandissement des écarts sociaux. • Impacts des changements culturels et politiques

  15. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie Considérantque : Société CSQ membre Citoyen État instances de la CSQ délégué syndical Député Les membres, les délégués, les élus de la centrale et des fédérations ont-ils une conception libérale ou républicaine de la démocratie ? • Qu’enest-il au sein de la CSQ?

  16. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Mon hypothèseestque les militants actifs et les instances de la centraleontune vision plus républicaine de la démocratie et que les membres qui ne militent pas activementontune vision plus libérale. • Qu’enest-il au sein de la CSQ?

  17. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Le républicanisme suppose que les décisionspolitiquessont prises sur la base d’une conception commune du bien et quel’Étatdoit assurer la reproduction de cette conception par le bias de l’éducation. • L’article 1.3 des statuts et règlements stipule que pour “la mise en oeuvre de sa Mission, la Centrale adopte une Déclaration de principes. Cette Déclaration engage l'organisation dans toutes ses composantes. Les instances de la Centrale doivent veiller à ce que celles-ci la fassent leur et la respectent sans coercition, mais en cherchant la conviction par la discussion et l'éducation.” • Le républicanisme au sein de la CSQ

  18. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Le républicanismeconçoitd’abord la libertécommeétantcelle de s’engageractivementdans la vie démocratique pour y faire valoirsesidées. • Le document intitulé “Pouquoi se syndiquer à la CSQ”, dans la rubrique qui présente les pratiquesdémocratiques au sein de la CSQ, affirme “Des pratiques syndicales démocratiques, c'est fondamental à la CSQ. La participation des membres de la base à la vie syndicale et à la détermination des orientations politiques de la Centrale est au cœur de la vie de cette organisation.” • Le républicanisme au sein de la CSQ

  19. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Le républicanismedonne la priorité au collectif plus qu’àl’individu. • Les valeursfondamentales de la Centrale, tellesqueprésentéesdans la Déclaration de principes, mettentl’accentsur le collectif: « La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) est une organisation syndicale québécoise qui s’inspire des valeurs fondamentales d’égalité, de solidarité, de justice sociale, de liberté, de démocratie et de coopération. » • Le républicanisme au sein de la CSQ

  20. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • La sollicitation pour adhérer à la centrale ne se fait pas sur la base d’uneadhésion à la déclaration de principes. • Le document intitulé « Pourquoi se syndiquer à la CSQ » met l’accentsur la qualité et le faiblecoût des services offerts, l’autonomiereconnue aux syndicatslocaux, les structures démocratiques, la capacité de négocier, comptetenu de sa place dansl’éducation et dans la fonctionpublique. • Qu’enest-il du membership?

  21. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Le fait de présenter la centralecomme un organisme de services et l’insistancemisesurl’autonomie des syndicatslocaux, semble accorder plus d’importance au local qu’augénéral, au particulier plus qu’àl’ensemble. • La formule Rand, bienquetrès utile pour consolider le rapport de force face à l’employeur, a aussi pour effetqu’unepartie des syndiqués ne souhaitent pas l’être et qu’uneautreauraitéventuellementpréféréêtreaffiliée à uneautrecentrale. • Qu’enest-il du membership?

  22. 2. Les deux grandes conceptions de la démocratie • Le taux de participation des membres aux assembléesgénéraleest, en moyenne, de 10 à 15%. Moinsque la participation aux élections. • Jusqu’où le déléguépeut-ilprétendreparler au nom de sesmembres? • Jusqu’où les positions adoptéescollectivementdans les instances sont-ellessupportées par le membership? • Qu’enest-il du membership?

  23. 3. La démocratie délibérative comme piste de solution • Le libéralisme assure une meilleure protection des droits et libertés. Il tient mieux compte du spécifique et du local, mais au détriment du vivre ensemble et de des préoccupations plus générales. • Le républicanisme se soucie plus du vivre ensemble, mais en le faisant sur la base d’une vision prédéfinie du bien commun sur la base de la communauté d’origine. De ce fait il a plus de difficulté à composer avec les droits et libertés et avec les préoccupations particulières ou locales. • Bilan des avantages et désavantages

  24. 3. La démocratie délibérative comme piste de solution • Composer avec l’individuel et le collectif. • Décentraliser ce qui peut l’être. • Le bien commun un éternel chantier. • Consultation et dialogue plus qu’éducation. • Prendre le temps sur les questions fondamentales. • Choisir les priorités, peu mais mieux. • Le délégué comme représentant. • La démocratiedélibérative

  25. 4. En conclusion • Les distinctions entre libéralisme et républicanisme vous aident-elles à mieux saisir les problèmes qui se posent dans la vie démocratique de la centrale? • L’hypothèse d’une base libérale et d’instances militantes plus républicaines tient-elle la route? • Comment matérialiser les pistes de solution envisagées par la conception plus délibérative de la démocratie? • À vous de voir

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