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Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production. Qu’est-ce qu’une entreprise ?. Cette question n’est pas aussi saugrenue qu’elle ne le paraît. Une entreprise (firme) se présente comme un réseau de relations contractuelles entre individus organisées autour de la production .

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Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

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  1. Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

  2. Qu’est-ce qu’une entreprise ? • Cette question n’est pas aussi saugrenue qu’elle ne le paraît. • Une entreprise (firme) se présente comme un réseau de relations contractuelles entre individus organisées autour de la production. • Relations contractuelles: propriétaires vs managers, managers vs travailleurs, propriétaires vs créanciers, etc. • Production: transformation de certains biens (travail, machine, espace, électricité, etc.) en d’autres biens.

  3. Deux approches de l’entreprise • Approche néo-classique: s’en tient à la définition descriptive de la firme comme institution qui produit (transforme certains biens (inputs) en d’autres biens (outputs). • Approche institutionnelle (Williamson, prix Nobel 2009): essaie d’expliquer la constitution du réseau de relations contractuelles sous-jacents à l’entreprise. • Exemple: Renault: plusieurs usines fabriquent des voitures à partir de composantes parfois fabriquées en interne, parfois achetées à des entreprises externes. • Qu’est-ce qui explique la décision de fabriquer en interne plutôt que d’acheter à une autre entreprise (intégration) ?

  4. Intégration de l’entreprise • Verticale: Une entreprise achète certains de ses fournisseurs ou de ses détaillants pour intégrer le processus de production de l’amont à l’aval. • Horizontale: L’entreprise achète ses concurrents ou des entreprises produisant des biens complémentaires. • Exemple: Orange fait produire ses « Live box » par Sagem ou Thomson. Il s’agit d’une décision de (dés) intégration verticale. • Exemple: Air France et KLM décide de fusionner (intégration horizontale).

  5. Les 2 approches de l’entreprise • se distinguent par l’importance qu’elles attachent à ces aspects complémentaires. • L’approche néo-classique prend l’existence de la firme comme donnée (le fait que Renault soit organisée en plusieurs branches intégrées ou en une seule, qu’elle sous-traite certaines unités à d’autres firmes ou non est négligé). • L’approche institutionnelle explique l’intégration et la désintégration des firmes au moyen de l’économie des coûts de transaction. • Ce cours privilégiera l’approche néo-classique).

  6. L’approche Néo-classique (1) • Décrit la production d’outputs (produits) au moyen d’inputs (facteurs, intrants). • Exemples d’inputs. • Le travail (en fait différents types, qualifié, peu qualifié, travail ouvrier, travail d’ingénieur). Mesuré naturellement en flux (e.g. heures par mois/ par semaine, etc.) • Le capital (les machines, l’équipement) (stock, dure plusieurs période, doit être mesuré par flux de service produit par période). • Distinguer capital physique et capital financier. • Les matières premières (fer, bois, etc.). • Energie • Espace (terre) • Etc.

  7. L’approche Néo-classique (2) • On considère pour simplifier une firme ne produisant qu’un seul bien (output) (la généralisation à plusieurs biens ne posant pas de problèmes particuliers). • La firme utilise ninputs pour produire cet output. • L’ensemble des activités productives que la firme peut mettre en œuvre est décrit au moyen d’une fonction F: n+ +qu’on appelle fonction de production. • Cette fonction associe à toute combinaison d’inputs (x1,…,xn) n+ la quantité maximale y =F(x1,…,xn) d’output qu’il est techniquement possible de produire pour la firme avec cette combinaison d’inputs. • La fonctionF est donnée à la firme; elle décrit sa technologie.

  8. Fonction de production à un facteur • La notion de fonction de production se conçoit aisément en supposant qu’il n’y ait qu’un seul facteur (e.g. le travail). • Supposons une entreprise installée dans un certain bâtiment, avec certaines machines, un abonnement électrique donné, etc. • Voyons comment la production de cette entreprise dépend de son emploi de travail (mesuré par exemple en heures/mois)

  9. Fonction de production à un facteur

  10. Fonction de production à un facteur

  11. Fonction de production à un facteur

  12. Fonction de production à un facteur

  13. Fonction de production à un facteur

  14. Fonction de production à un facteur

  15. Fonction de production à un facteur

  16. Fonction de production à un facteur

  17. Fonction de production à un facteur

  18. Fonction de production à un facteur

  19. Fonction de production à un facteur

  20. Fonction de production à un facteur

  21. Fonction de production à un facteur

  22. Fonction de production à un facteur

  23. Fonction de production à un facteur

  24. Fonction de production à un facteur Fonction de production

  25. Fonction de production à un facteur La productivité moyenne croît, puis décroît

  26. Fonction de production à un facteur La productivité marginale: en haut de la productivité moyenne quand celle-ci croît.

  27. Fonction de production à un facteur La productivité marginale: en bas de la productivité moyenne quand celle-ci décroît.

  28. Fonction de Production à un output (cas général) Quantité d’Output y = F(x) y’ y’ = F(x’) est la quantité maximale d’output que peut produire la firme avec x’ unités d’input. x’ x Quantité d’input

  29. La loi des rendements décroissants • Lorsque l’utilisation d’un facteur de production augmente par accroissements successifs égaux et que les niveaux d’utilisation des autres facteurs restent les mêmes, les suppléments successifs de production obtenus décroissent. • Loi importante: s’applique à un grand nombre de technologies connues. • On peut éviter cette loi en modifiant la technologie (progrès technique).

  30. Technologies à plusieurs inputs • Comment décrire la technologie lorsqu’il y a plusieurs inputs? • Considérons le cas où il n’y a que deux inputs, dont les quantités sont notées x1etx2. La quantité d’output estnotéey. • Supposons que la fonction de production soit

  31. Technologies à plusieurs inputs • E.g.le niveau maximal d’output possible à partir de la combinaison d’ input(x1, x2) = (1, 8) est • Alors que le niveau maximal d’output possible à partir de (x1,x2) = (8,8) est

  32. Technologies avecplusieursinputs Output, y x2 (8,8) (8,1) x1

  33. Technologies à plusieurs Inputs • L’isoquante associée à la quantité y d’output est l’ensemble de toutes les combinaisons de quantités d’inputs permettant de produire exactement y. • Les isoquantes permettent une description géométrique commode des technologies impliquant plusieurs inputs.

  34. Isoquantes avec deux inputs x2 y º 8 y º 4 x1

  35. Isoquantes avecdeux inputs • Les isoquantes peuvent être représentées graphiquementen ajoutant un axe pour les niveaux d’output eten « découpant » chaque isoquante à la hauteurdu niveau d’output associée à la dite isoquante.

  36. Isoquantes avec deuxinputs Output, y y º 8 y º 4 x2 x1

  37. Isoquantes avec deuxinputs • L’ajout d’isoquantes supplémentaires fournit une information de plus en plus précise sur la technologie de la firme.

  38. Isoquantesavec deux inputs x2 y º 8 y º 6 y º 4 y º 2 x1

  39. Isoquantes avecdeuxinputs Output, y y º 8 y º 6 y º 4 x2 y º 2 x1

  40. Technologies à plusieurs inputs • Lacollection complète des isoquantes est parfois appeléelacarte d’isoquantes. • Lacarte d’isoquantes estéquivalente à la fonction de production. • E.g.

  41. x2 y x1

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