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Faut-il croire ce que l on dit nos patients Pens e magique et croyances chez le th rapeute

Pour celui qui ne poss?de qu'un marteau, tout ressemble ? un clou? . Jean-Roch Laurence, Ph.D.D?partement de PsychologieUniversit? ConcordiaColloque International FrancophoneParis, 10-11 Novembre 2006. Les inf?rences heuristiques, les biais cognitifs et le raisonnement clinique . Jean-Roch La

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Faut-il croire ce que l on dit nos patients Pens e magique et croyances chez le th rapeute

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Presentation Transcript


    1. Faut-il croire ce que l’on dit ŕ nos patients? Pensée magique et croyances chez le thérapeute… Jean-Roch Laurence, Ph.D. Département de Psychologie Université Concordia Colloque International Francophone Paris, 10-11 Novembre 2006

    2. Pour celui qui ne possčde qu’un marteau, tout ressemble ŕ un clou… Jean-Roch Laurence, Ph.D. Département de Psychologie Université Concordia Colloque International Francophone Paris, 10-11 Novembre 2006

    3. Les inférences heuristiques, les biais cognitifs et le raisonnement clinique Jean-Roch Laurence, Ph.D. Département de Psychologie Université Concordia Colloque International Francophone Paris, 10-11 Novembre 2006

    4. Enjeu social de la psychothérapie L’invasion ‘psy’: experts ŕ toutes les sauces Plus de 400 modčles thérapeutiques répertoriés Aux Etats-Unis, plus de 150,000 psychologues licensiés (APA) Au Canada: plus de 15,000 psychologues dont la moitié sont au Québec!!! + psychiatres, travailleurs sociaux, autres thérapeutes non licensiés: on triple le nombre

    5. Sous le couvert de l’expertise, transmission de croyances qui sont souvent le résultat de processus de raisonnement fallacieux Conséquences sociales importantes Vagues des personnalités multiples, des fausses accusations d’abus Se compliquer l’existence et celle des clients tout simplement (primum non nocere…) Prémisse: La psychothérapie fonctionne; ses assises se doivent d’ętre scientifiques Le psychologue inscrit au tableau de l'Ordre professionnel des psychologues du Québec doit, dans l'exercice de sa profession, tenir compte des principes scientifiques généralement reconnus en psychologie.

    6. Exemples ŕ ne pas suivre… Rogers, A.G. (2006). The Unsayable: The hidden language of Trauma. Random House Maux de tęte et anxiété (headackes = Ed ackes…) En français: Maux de tęte; Voisin: Mau-rice… Bowman, Carol (1997) Children's Past Lives: How Past Life Memories Affect Your Child. Bantam Books: New York Fils peur des bruits – soldat pendant la guerre civile – la phobie disparaît Miller, Alice (2005) The Body Never Lies: The Lingering Effects of Hurtful Parenting . Norton. Le corps se rappelle – suffit de décrypter

    7. Quelques biais cognitifs en jeu dans le raisonnement clinique Anecdotes Faria Les tambours africains Les personnalités animales La fiabilité des diagnostics cliniques… La réification des métaphores http://www.contouring.com/

    8. Biais cognitifs, mythes et croyances Expérience et formation: négligeable Facteurs non-spécifiques: Qualité de la relation, empathie Sens commun n’est pas toujours si commun qu’on peut le penser Estime de soi Croyances renforcées par les biais cognitifs en jeu de façon automatique dans le raisonnement Bien dans la vie de tous les jours mais quelquefois problématiques dans le raisonnement clinique

    9. Cause unique La tyrannie de l’enfance, l’estime de soi, la dissociation Biais de confirmation Ne voir que ce qui appuie notre position (diagnostic, intervention, théorie) -- effet d’ancrage – Erreur d’ attribution causale (personne versus situation) le non-succčs souvent attribué aux clients (les résistances) Corrélation illusoire Lié ce qui ne l’est pas ou peu parce que vu toujours dans le męme contexte En hypnose les sujets régressés ont des comportements enfantins

    10. Les nuits de la pleine lune…

    11. Beaucoup de gens deviennent fous…

    12. Les vols augmentent…

    13. Et pourtant ce n’est pas le cas. Il n’y a pas de différences que la lune soit pleine ou non…

    14. Corrélation Illusoire Cet enfant est-il paranoďaque…

    16. Biais de représentativité (ce qui est saillant) et de disponabilité (le manque de connaissance) Biais d’auto-complaisance (se souvenir de ses succčs – rationaliser ses échecs – les formateurs ) Argument d’autorité – renverser la charge de la preuve (il n’y a pas de recherche qui démontre que le refoulement n’existe pas, donc il existe…) Dissonance cognitive Difficile de changer d’idée – plus facile de modifier la théorie pour absorber les contradictions – en recherche construire des expériences qui valident notre position

    17. La mémoire Les croyances entourant le fonctionnement de la mémoire guident les interventions thérapeutiques En hypnose par exemple si le thérapeute croit que le client doit se souvenir d’un certain type d’information, c’est ce qu’il va retrouver ex: régression dans l’utérus de maman

    20. Mémoire rétrospective et hypnose Narratif mémoriel: Faits ou inférences d’un fait? ce qui vaut pour le patient vaut pour le thérapeute Quelques exemples tirés d’études qui ont évalué les connaissances des thérapeutes sur la mémoire et l’hypnose Janet (1889): Automatisme psychologique

    21. L’hypnose L’hypnose peut ętre utilisée pour retrouver des souvenirs exacts qui peuvent remonter ŕ la naissance: en accord 48% en désaccord 24% ne sait pas 28% L’hypnose permet l’émergence de souvenirs exacts qui, autrement, seraient inaccessibles en accord 38% en désaccord 40% ne sait pas 22% Les souvenirs obtenus en hypnose sont moins fiables que les souvenirs ordinaires en accord 24% en désaccord 40% ne sait pas 36% On ne peut mentir en hypnose en accord 22% en désaccord 45 % ne sait pas 37%

    22. L’hypnose L’hypnose permet de retrouver de l’information qui a été refoulée en accord 82% en désaccord 13 % ne sait pas 5% L’hypnose peut ętre utilisée pour retrouver des souvenirs exacts de vies antérieures en accord 28% en désaccord 62 % ne sait pas 10% L’hypnose peut ętre utilisée de façon ŕ créer des souvenirs fictifs en accord 49% en désaccord 15% ne sait pas 36%

    23. Conclusions Si le client est d’accord avec nous, cela ne veut pas dire que nous avons raison (et vice-versa) Se méfier des liens que nous nous attendons ŕ voir et qui sont ‘confirmés’ par nos souvenirs (et non par les faits nécessairement) Demander les questions qui peuvent invalider notre position Apprendre ŕ reconnaître nos biais cognitifs

    24. Les croyances du thérapeute interagissent avec celles des clients particuličrement en hypnose oů l’automaticité de la réponse renforce les croyances

    25. Chercher les faits; reconnaître les inférences Męme si cela remet en question nos croyances théoriques Sont les buts de toutes démarches scientifiques et assurent que le client sera traité de façon scientifique Ne pas oublier surtout en hypnose que l’esprit critique ne va pas ŕ l’encontre de la créativité et de l’intuition

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