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Le chemin des élus , de Dirck BOUTS 1470, huile sur bois, 115 x 69 cm.

Le chemin des élus , de Dirck BOUTS 1470, huile sur bois, 115 x 69 cm.

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Le chemin des élus , de Dirck BOUTS 1470, huile sur bois, 115 x 69 cm.

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Presentation Transcript


  1. Le chemin des élus, de Dirck BOUTS1470, huile sur bois, 115 x 69 cm. Le Chemin des élus et La Chute des damnés proviennent à l’origine d’un triptyque commandé par la ville de Louvain à l’artiste flamand, Dirk Bouts en 1468. Les sujets du paradis et de l’enfer sont traités d’après plusieurs sources littéraires : la Bible, aux chapitres relatant la Genèse (2, 10) et l’Apocalypse, et un manuscrit irlandais du XIIè siècle racontant le voyage légendaire du chevalier Owein traversant ces deux mondes. Le paradis céleste peut être atteint par les élus, grâce à leurs prières, après avoir traversé le paradis terrestre. Au centre se trouve la fontaine de vie qui dessert les 4 fleuves du jardin d’Eden. L’architecture gothique flamboyant évoque le style contemporain de Bouts. Les élus, menés par les anges en groupes bien ordonnés, montent sur la colline puis accèdent au paradis céleste au travers d’un tunnel de lumière. L’ange aux ailes d’oiseau invite les spectateurs à entrer dans le paradis et à le suivre sur le chemin spirituel de la pénitence. La parure de son manteau frappe par son réalisme et sa magnificence. Sereins et vêtus de linge blanc, les élus suivent l’ange tout en joignant leurs mains. Les femmes sont coiffées à la mode du Moyen Age : longs cheveux ondulés et front épilé jusqu’à la hauteur des oreilles. Le paysage révèle lui aussi le talent miniaturiste de Bouts. On y reconnaît des pissenlits, des violettes, des fraises de bois symbolisant, respectivement, la saveur amer de la Passion du Christ, l’humilité, la couleur du sang. Des pierres précieuses s’écoulent des fleuves, des oiseaux chantent, comme le décrit Owein. Bien que les corps soient peints avec un réalisme digne des valeurs humanistes de la Renaissance, ce personnage représente une imperfection anatomique pour le moins gênante : ses deux jambes se rapportent à la même hanche!

  2. La Chute des Damnés, de Dirck BOUTS1470, huile sur bois, 115 x 69 cm. L’un des supplices décrit par Owein est la roue hérissée de crochets ardents où sont suspendus des corps qui seront écrasés par son poids. Les corps jetés par des diables chauves-souris et des tortues volantes tombent du ciel dans le lac gelé où les attendent d’autres monstres. Rochers aiguisés, lignes tranchantes, jeux de clair-obscur, décor minéral, tout ici s’oppose au monde peint sur le panneau du Paradis. Dans la grotte, la fournaise martyrise les damnés. Ils brûlent dans les flammes de l’Enfer ! Les corps nus des damnés, expriment toute l’horreur de leur condition et des sévices qu’ils subissent. Les femmes poussent des hurlements et certains hommes tentent encore de s’échapper. Les démons aux yeux brillants portant cornes, griffes ou dents aiguisées, semblent s’amuser dans cette cohue.

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