Les céréales, tu connais ? Quel nom barbare,

2. Les céréales, tu connais ? Quel nom barbare, n’est-ce pas ? Et pourtant, elles font partie de ta vie. Les céréales que tu manges peut-être pour ton petit déjeuner, le blé dans le pain, diverses farines dans les gâteaux secs… Au fait, as-tu eu la curiosité de regarder de quoi se composaient tes céréales du matin ??? Il y a certainement sur la boîte plusieurs noms que tu retrouveras dans ce diaporama. Alors, en route pour le monde des céréales.

3. Tout d’abord, les présentations ! Le blé : on peut le consommer en grains, comme légume. Mais c’est surtout en farine qu’on l’utilise : pour le pain, les pâtisseries, les pâtes… L’avoine : Il y en a sans doute dans les céréales de ton petit déjeuner. Et c’est la céréale préférée des chevaux, en grain ou en flocons. La ration du cheval s’appelle un picotin.

4. Le millet ( ou mil ) le sorgho Ces plantes supportent la chaleur et la sécheresse de l’Afrique et de l’Asie, où elles sont cultivées, broyées pour l’alimentation, ou ser- vant à nourrir les animaux. Le seigle : Tu en as mangé, sans le savoir ! Car le pain d’épice ( le vrai ! ) est fait avec du miel et de la farine de seigle.

5. Le riz : Il pousse dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes. C’est la première céréale mondiale pour l’alimentation humaine, la deuxième pour le tonnage récolté, après le maïs. L’orge : Les porcs mangent de la farine d’orge. Les poules de la basse-cour picorent avec délices un mélange d’orge et d’avoine, parfois avec du maïs.

6. Le maïs est donc la céréale la plus récoltée dans le monde. Nous aimons le maïs cuit, avec du beurre, les grains de maïs, en salade ou cuisinés. Mais il sert surtout, en grains ou sous forme de farine, pour l’alimentation animale. C’est la céréale par excellence de ma région de montagne, mon Beau Béarn.

7. Dans un champ de céréales, beaucoup d’animaux trouvent refuge et nourriture, surtout dans les champs de blé, d’orge, d’avoine. L’image ne montre pas les oiseaux, mais retrouves-y chenilles, pucerons, couleuvres, crapauds, musaraignes, souris, lapins… Malheureusement, les champs sont traités aux désherbants et pesticides, de petits animaux meurent, et plus de bleuets ou coquelicots dans les blés…

8. Alors ? Vas-tu savoir donner à chacun son alimentation habituelle ?

9. Des images de la moisson

10. Le cultivateur ne garde en général pas toute sa récolte chez lui. Il la porte à une coopérative qui le paie au poids. Tu vois cette grande plaque sous le camion ? C’est une bascule, une balance géante. Tracteur et remorque se sont pesés à vide, et ainsi on peut savoir le poids du grain.

11. Le grain est ensuite déversé sur une grille. Un système l’amène d’abord au séchoir, et ensuite dans un de ces grands réservoirs que tu as vu sur la page précédente : des silos à grains.

12. La paille restée sur le champ est ramassée et pressée par une ramasseuse- presse. Elle est en bottes rectangulaires ou en balles. Elle sert ensuite à la litière des animaux. Le maïs ne donne pas de paille. Dans nos régions, la litière des animaux est fournie par la fougère de nos collines, ramassée à l’automne et mise en meules.

13. C’est un peu différent pour le maïs. L’agriculteur qui fait du maïs, en général a des animaux à nourrir : poules, oies, vaches ou autres, Il stocke donc tout ou partie de sa récolte. S’il a des vaches, il peut faucher le maïs encore vert le hacher et le conserver sous une bâche. Les épis mûrs sont stockés en séchoir en plein air, mais, du moins par chez nous, on débarrasse d’abord l’épi de ses feuilles.

14. Le riz : La culture du riz, dans les régions pauvres et populeuses d’Asie, est toute différente. Il a fallu d’abord aménager les rizières pour que des canaux y amènent l’eau des cours d’eau, car le riz aime avoir le pied dans l’eau et la tête au soleil. Les plants sont ensuite arrachés par touffes, et repiqués bien espacés. Et, vous le voyez, toujours dans l’eau. Quand les grains blondissent, la rizière est asséchée. Le paysan peut procéder à la récolte. Il dispose souvent de charrues rudimentaires, tirées par un buffle.

15. Ces hommes ingénieux, laborieux, d’un inlassable courage, ont remodelé, au fil des siècles, leurs paysages pour aménager chaque plan de terre en rizière. Il faut souvent, avec la seule aide de ces paniers, remonter la terre que les ruissellements ont entraînée vers le bas. Et sur ces parcelles en escalier, tout doit en général se faire à la main…

16. Le grain de riz, tu le sais bien, est destiné à l’ali- mentation. Beaucoup de personnes, notamment en Asie, n’ont qu’un bol de riz à manger pour toute la journée… Le riz est aussi réduit en farine, qui sert à faire des galettes et de longues nouilles. ( Chez nous, les nouilles, comme toutes les pâtes, sont faites avec de la farine de blé. ) Regarde l’image du milieu : les sacs et les chapeaux sont en paille de riz. Dans certaines îles d’Asie, la paille de riz couvre les huttes. On en fait aussi des nattes, sortes de tapis.

17. Mais dans les pays industrialisés, tout est beaucoup plus facile… En Amérique, le riz est germé, puis répandu par avion sur les rizières. Il ne sera pas repiqué. Dans le sud de la France, en Camargue,le riziculteur utilise un tracteur à roues-cages.

18. Alors, dorénavant, j’espère que, au lieu de dire « je n’aime pas ! » tu penseras à tout le travail que cela a coûté, tu penseras à tant de petits enfants qui ne mangent JAMAIS à leur faim… et à ceux qui meurent de faim… Et tu en seras plus difficile. Toute nourriture demande un grand travail. ! Dans quelques temps, je t’expliquerai pour les légumes. En attendant, bon appétit, sans gaspillage !

19. Musique : Ernesto Cortázar : Maria Elena. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/