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Ricet Barrier Les Gaulois

Ricet Barrier Les Gaulois. Par Nanou et Stan. Poilus, barbus, vêtus de peaux de bêtes Ils bravaient la tempête Tue-le, tue-la C'était la loi des Gaulois!. Ils prenaient la route Pour chasser le mammouth Et courir le guilledou Ils coupaient le gui Mais à propos où

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Ricet Barrier Les Gaulois

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Presentation Transcript


  1. Ricet Barrier Les Gaulois Par Nanou et Stan

  2. Poilus, barbus, vêtus de peaux de bêtes Ils bravaient la tempête Tue-le, tue-la C'était la loi des Gaulois!

  3. Ils prenaient la route Pour chasser le mammouth Et courir le guilledou Ils coupaient le gui Mais à propos où Où coupaient-ils donc le houx ?

  4. La chasse finie Les hommes réunis Plongeaient sur la nourriture Au petit Chilpéric Qu'était rachitique On jetait les épluchures

  5. Poilu, barbu, le druide noble tête Arrivait pour la quête Paie pas, planque-toi C'était la loi des Gaulois

  6. Quand ils guerroyaient Même les feuilles tremblaient Les femmes se jetaient à leurs pieds Mais un beau matin Un sombre devin Leur a prédit: ça va barder!

  7. Tout près des menhirs La troupe en délire Astiqua les fers de lance Vercingétorix, un dur, un caïd, Étudia la carte de France

  8. Bardé, casqué, un Jules nommé César Arriva sur son char Il leur a dit: « Veni, vidi, vici »

  9. On se tira les tifs On se tapa sur le pif Mais on vit bientôt les légions Des Romains pompettes Qu'aimaient la piquette Se coller dans la Vase de Soissons

  10. La Gaule manque de bras Dit un chef gaulois, Il faut retrousser nos manches Ils firent des maisons Ils firent même les ponts Sauf le samedi et le dimanche

  11. Poilus, barbus, ils guinchaient le samedi Au bal sur pilotis Flânant, crânant On causait entre poteaux En regardant les Gauloises Jouer les Pompadours

  12. Et la Gaule endimanchée Chantait à plein gosier En trinquant à l'amour L'amour !

  13. Albert Uderzo Albert Uderzo, né le 25 avril 1927 à Fismes (Marne), est un dessinateur et scénariste de bande dessinée français. Il est le créateur, avec le scénariste René Goscinny, de la série Astérix Biographie Albert Uderzo, né Alberto Aleandro Uderzo, fils d'une famille d'immigrés italiens, découvre la bande dessinée avec Mickey Mouse, à l'époque publié dans Le Petit Parisien. Son frère Bruno, convaincu de son talent, le pousse chez un éditeur parisien. Pendant la guerre, il est embauché comme « grouillot » par la Société parisienne d'édition (SPE). Engagé pour quelques semaines, il reste finalement un an à la SPE et apprend les bases du métier : le lettrage, le calibrage d'un texte, la retouche d'image... Il côtoie notamment Calvo, qui fait figure pour lui de maître et l'encourage à persister dans le dessin. En 1941, il publie dans le supplément Boum de l'hebdomadaire Junior, édité par la SPE, une illustration pastichant « Le Corbeau et le Renard » : c'est son premier dessin publié. En 1945, Uderzo travaille dans un studio d'animation qui produit un court-métrage, Carbur et Clic-Clac : déçu par l'expérience et par le résultat final, il décide de ne pas persévérer dans le dessin animé. Dans le même temps, le patron du studio, qui désire se lancer dans l'édition, lui confie l'illustration d'un fascicule en bande dessinée, Flamberge, gentilhomme gascon : cette aventure de cape et d'épée, dessinée dans un style humoristique, est la première histoire complète publiée par Uderzo. Le dessinateur considère, a posteriori, ses débuts comme « peu prometteurs ». En 1946, il remporte un concours qui lui permet de publier, aux Éditions du Chêne, un recueil de gags mettant en scène un nouveau personnage, Clopinard : le salaire reçu à cette occasion lui permet de montrer à son père qu'il peut espérer vivre de son métier de dessinateur. Jusqu'à la fin des années 1940, Uderzo travaille énormément : il illustre des romans et des pages d'actualité, et publie des histoires dans différents journaux, créant des personnages comme Zidore l'homme macaque (une parodie de Tarzan) ou Clodo et son oie. Pour l'hebdomadaire OK, il crée une série de héros à la musculature surdéveloppée, qui évoluent dans un Moyen Âge de fantaisie : d'abord le personnage de Arys Buck, puis de son fils le prince Rollin. Très influencé par la bande dessinée américaine, Uderzo signe à l'époque Al Uderzo. Arys Buck et Rollin ne vivent, l'un et l'autre, que le temps d'une unique aventure : Belloy, qu'Uderzo crée dans la même veine, devient au contraire le héros d'une véritable série publiée dans OK puis dans d'autres journaux, l'auteur étant cette fois suffisamment satisfait de sa création pour s'y attacher. …../……

  14. OK cesse de paraître pendant qu'Uderzo fait son service militaire. Une fois démobilisé, le dessinateur doit proposer ses services à d'autres éditeurs. Ne retrouvant pas de travail dans l'édition pour la jeunesse, il tente sa chance du côté de la presse pour adultes. Uderzo réalise par ailleurs des dessins de pages d'actualités dans France Dimanche, pour lequel il réalise également des reportages qui consistent à prendre sur le vif des croquis d'évènements divers ; il collabore quotidiennement à France-Soir avec Paul Gordeaux en illustrant des bandes dessinées verticales Le Crime ne paie pas et Les Amours célèbres. Il propose également ses services en Belgique, où paraissent de nombreux illustrés pour la jeunesse. Par l'intermédiaire d'une agence parisienne, Uderzo réalise pour un éditeur belge une aventure de Capitaine Marvel Jr., personnage d'une bande dessinée américaine dont il ne connaît pas grand-chose, et dont les Belges ont alors acheté aux Américains les droits pour l'Europe : l'histoire paraît en 1950 dans le journal belge Bravo !. En 1950, séjournant à Bruxelles pour y proposer ses dessins, il fait la connaissance de Victor Hubinon, Eddy Paape et Mitacq ainsi que du scénariste Jean-Michel Charlier, avec qui il réalise de nouvelles aventures de Belloy. C'est à cette époque qu'il rencontre le scénariste avec lequel il travaille le plus durant sa carrière : René Goscinny. Leur première collaboration est une rubrique de savoir-vivre, publiée dans l'hebdomadaire féminin Bonnes Soirées. Goscinny et Uderzo créent le personnage d'Oumpah-Pah le peau-rouge, dont ils tentent, sans succès, de vendre les aventures à des éditeurs américains. Le personnage ne trouve alors pas d'acquéreur et ce n'est que plusieurs années plus tard qu'il est publié, dans une version remise à jour, dans les pages de Tintin. Les deux auteurs publient ensuite dans Junior les séries Jehan Pistolet et Luc Junior. En 1955, avec Jean-Michel Charlier, Goscinny et Jean Hébrard, Uderzo fonde un syndicat, scindéen deux agences distinctes : Edifrance et Edipresse. Il continue de produire des planches en abondance : Benjamin et Benjamine et Bill Blanchard (avec Goscinny), pour La Libre junior, Clairette (avec Charlier), Oumpah-Pah, Poussin et Poussif, La Famille Moutonnet, La Famille Cokalane (tous avec Goscinny) dans Tintin et La Diligence de Santa-Fe (Une aventure de Jim Flokers, avec Jean-Michel Charlier, en 1957). Uderzo s'installe en janvier 1958 dans une HLM neuve au 3e étage du 3, rue Rameau à Bobigny (actuelle Seine-Saint-Denis), où une plaque a été inaugurée en octobre 2009 pour fêter le cinquantenaire de l'invention d'Astérix. Coïncidence : la rue Rameau est proche de la rue d'Alesia où se trouve une grande nécropole gauloise, alors que les Uderzo habitaient auparavant chaussée Jules César à Eaubonne. …../…..

  15. En 1959, Uderzo participe au lancement de Pilote en illustrant deux de ses séries-titres : Tanguy et Laverdure, série d'aviation réaliste scénarisée par Charlier et Astérix, série humoristique scénarisée par Goscinny. La première histoire de cette nouvelle série, Astérix le Gaulois, paraît à partir d'octobre 1959 dans Pilote, avant d'être publiée en album en 1961. Astérix attire un nombre croissant de lecteurs, devenant bientôt l'un des plus importants succès de la bande dessinée francophone : au cours des années 1960, Uderzo abandonne progressivement toutes ses autres séries, pour se concentrer exclusivement à sa principale création. En 1967, Uderzo déménage à Neuilly-sur-Seine. Avec Goscinny, tout en réalisant environ une histoire par an, il supervise attentivement le développement des produits dérivés (des figurines en latex aux spin-offs Idéfix). En 1974, les deux auteurs créent les Studios Idéfix, afin de contrôler l'adaptation en dessin animé des aventures du Gaulois. En 2012 une avant-première de Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. La mort de Goscinny, en 1977, bouleverse profondément Uderzo (il dira plus tard qu'il est resté assis 24 heures ou 48 heures après avoir appris la nouvelle) qui décide pourtant de poursuivre Astérix. Son premier album réalisé en solo, Le Grand Fossé, paraît en 1980 chez Albert René, maison d'édition qu'il crée suite à un contentieux avec Dargaud et qui a longtemps été dirigée par sa fille, Sylvie Uderzo (jusqu'en 2007). Dès le départ, Uderzo se heurte à des critiques bien que ses premiers scénarios se rapprochent de ceux de Goscinny, en conservant ce ton et cet humour propres à la série ; la qualité est plus contestée autour des années 2000. Le public, lui, continue de plébisciter la série, dont les derniers albums parus sont les plus gros tirages de l'histoire de la bande dessinée européenne. Capable de dessiner dans des styles très différents (du réalisme de Tanguy et Laverdure au semi réalisme d'Astérix), son grand sens du gag visuel complétait parfaitement les talents d'humoriste de René Goscinny. À l'instar de Franquin, ses personnages sont très expressifs et dotés d'une gestuelle travaillée qui vient en partie de l'intérêt d'Uderzo pour le dessin d'animation. Il reste une référence incontournable pour les dessinateurs et animateurs actuels comme Juanjo Guarnido (Blacksad). Il a réalisé les dessins du film L'Avare sorti en 1980 avec pour vedette Louis de Funès. Il a donné son nom à un prix de bande dessinée : les Prix Albert-Uderzo. Albert Uderzo est daltonien (il ne distingue pas le rouge et le vert). La mise en couleurs des albums d'Astérix a été assurée pendant plusieurs années par son frère Marcel Uderzo. Des problèmes d'articulations aux mains ne lui permettent plus d'encrer ses planches lui-même, et l'obligent à confier ce travail à des assistants. …../…..

  16. René Goscinny, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris, est un écrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français mais aussi réalisateur et scénariste de films ainsi que rédacteur en chef. Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas ainsi que le principal scénariste de Lucky Luke. Il est l’un des auteurs français les plus lus au monde, l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus. Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui. René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay Biographie Origines et jeunesse René Goscinny est né le 14 août 1926 dans le 5e arrondissement de Paris, originaire d’une famille d’immigrés polonais d'origine juive. Son père, Stanislas « Simkha » Goscinny, est un ingénieur chimiste originaire de Varsovie, fils du rabbin Abraham Gościnny, il s'installe à Paris après la Première Guerre mondiale pour suivre des études d'ingénieur chimiste. Sa mère, Anna née Bereśniak est issue d'une famille d'éditeurs et doit quitter avec sa famille le village de Chodorków (aujourd'hui « Khodorkiv » situé maintenant en Ukraine), à la suite des pogroms récurrents. La famille s'établit à Paris en 1912, au 12 de la rue Lagrange, où le grand-père maternel de René Goscinny, Lazare Abraham Beresniak, tient une imprimerie à son nom. À l'époque, l'imprimerie Beresniak s'occupe notamment de l'édition de plusieurs des principaux journaux yiddishophones et russophones de Paris, l'entreprise est plus tard reprise par les fils Beresniak qui emploieront une centaine de personnes dans les années 1930. Stanislas Goscinny et Anna Beresniak se rencontrent à Paris et se marient en 1919. Ils ont d’abord un premier fils, Claude Goscinny, né le 10 décembre 1920. En 1928, deux ans après la naissance de leur fils René, les Goscinny partent pour Buenos Aires, en Argentine, suite au nouveau poste d’ingénieur chimiste que Stanislas trouve là-bas. René Goscinny étudie dans les écoles françaises de la ville. Il passe ses grandes vacances en Uruguay, où il monte à cheval sur la Pampa. Il a l’habitude de faire rire ses camarades de classe, probablement pour compenser une timidité naturelle. Il commence à dessiner très tôt, inspiré par les histoires illustrées comme Zig et Puce, Superman, Tarzan et surtout Les Pieds Nickelés dont il recopie scrupuleusement l'album qu'il ramène de Paris. …../….

  17. En Europe, la Seconde Guerre mondiale commence. Si sa famille directe est à l’abri en Argentine, une partie de la famille de Goscinny est victime de la Shoah et trois de ses oncles meurent en déportation dans les camps d’Auschwitz et de Pithiviers. De l’autre côté de l’Atlantique, le 26 décembre 1943, peu après l’obtention de son bac à dix-sept ans, le jeune René Goscinny perd son père des suites d’une hémorragie cérébrale, et se voit obligé de rechercher un travail alors qu'il envisageait d'intégrer l'école des Beaux-Arts, de faire une licence de lettres ou de rentrer en Europe pour intégrer la France libre. L’année suivante, il obtient son premier emploi comme comptable adjoint dans une entreprise de pneumatiques. Détestant son travail, il démissionne peu après pour devenir dessinateur dans une agence de publicité. Parallèlement, il publie ses premiers textes et dessins dans Quartier latin, bulletin interne du lycée français de Buenos Aires. René Goscinny, accompagné de sa mère, quitte l’Argentine pour New York en 1945, afin de rejoindre son oncle Boris, le frère de sa mère. Goscinny devient traducteur dans une firme marocaine d’import-export en attendant de trouver une situation plus stable. Pour échapper au service militaire américain, et bien qu'on lui ait promis une carte verte et à terme la nationalité américaine, Goscinny part pour la France rejoindre l’armée française en 1946. Il sert à Aubagne, dans le 141e bataillon d’infanterie alpine. Promu caporal, puis très rapidement caporal-chef, Goscinny devient l’illustrateur officiel du régiment, illustrant menus et affiches. Le général de Lattre de Tassigny amusé par ses illustrations le nommera sergent. Il prend rapidement conscience après la fin de son service militaire que l'Europe, qui n'est encore qu'un champ de ruine, ne peut rien pour lui et décide de rentrer à New York rejoindre sa mère. Premiers travaux Rentré à New York, Goscinny veut trouver un métier en relation avec ce qu'il aime le plus, faire rire les autres. Il frappe aux portes des éditeurs, agences de presse et studios de création avec ses quelques travaux publicitaires réalisés en Argentine et des dessins humoristiques personnels, mais il ne reçoit que des refus. Goscinny traverse alors la période la plus difficile de sa vie. Il reste un an et demi sans emploi, totalement déprimé et vivant aux crochets de sa mère À la fin de l'année 1948, il trouve par l'intermédiaire d'un ami français un travail dans un studio de publicité. Il y rencontre Harvey Kurtzman, futur fondateur du magazine Mad, John Severin et Will Elder (selon les sources il pourrait s'agir d'un studio fondé par les trois). L'année suivante il publie son premier livre intitulé Playtime Stories aux éditions Kunen Publishers. Il s'agit d'un livre-puzzle pour enfants de douze pages où il signe trois histoires : Robin Hood, Pinocchio et Aladin. Par la suite, il signera deux autres livres du même genre qui racontent l'amitié d'un Amérindien et d'un Blanc dans le premier, et d'un cow-boy dans le second. …../…..

  18. Avec l'argent gagné, il part en vacances à Paris. Sur le bateau du retour il rencontre un Français, exportateur de fromages, nommé Jean Monmarson, qui lui apprend qu'un auteur belge de bande dessinée, Jijé s'est installé dans le Connecticut. C'est par l'intermédiaire de Jijé qu'il rencontre Morris, élève de ce dernier et auteur de la série Lucky Luke. Morris et Goscinny deviennent très vite copains et partent à New York. À l'été 1949, Goscinny travaille pour une société d'édition de cartes postales peintes à la main, mais il se rend souvent dans le Connecticut pour y voir Jijé, qu'il considère aussi bon en bande dessinée que les Américains. Il y apprend sa méthode pour dessiner, d'abord l'œil, puis la main. Goscinny n'a pas le même talent au dessin que les précédents élèves de Jijé, Morris ou André Franquin, mais Jijé va s'intéresser à son sens du gag et des mots, qualité qui manque beaucoup aux auteurs de bande dessinée européenne. Goscinny sort quatre nouveaux livres pour les enfants intitulés : The Little Red Car, Jolly Jungle, Hello Jimmy, Round the World qui lui donnent l'occasion de dessiner des objets compliqués. Retour à Paris Par l'intermédiaire de Jijé, Goscinny rencontre Georges Troisfontaines, directeur de World Press agency, qui travaille en étroite collaboration avec les éditions Dupuis. À son contact ainsi qu'à celui de Jijé et Morris, Goscinny pense de plus en plus à rentrer définitivement en Europe. En attendant, il essaye de créer seul une bande dessinée qui a pour titre Dick Dicks qui met en scène un détective de police new-yorkais. Si le dessin est médiocre, mettant en scène notamment des rues de New York vides de passants et de voitures, le scénario compte déjà plusieurs clés de lecture. Après le refus de la BD par tous les journaux et agences de New York, il décide d'envoyer ses planches à Jijé, rentré en Europe, pour qu'il les présente à Charles Dupuis. Mais une erreur d'envoi (les planches arrivent à Juan-les-Pins alors que Jijé est en Belgique, et, qui plus est, elles arrivent dans un mauvais état) fait que les planches ne seront jamais présentées. Goscinny restera fâché pendant une année avec Jijé après cet épisode. Une page Internet est consacrée à Goscinny dessinateur. Lors d'une visite à New York, Georges Troisfontaines lui avait dit de passer le voir à Bruxelles. Goscinny le prend au mot et après le renvoi de ses planches par Jijé, il prend le bateau pour l'Europe. Il est reçu dans l'agence par Jean-Michel Charlier, alors directeur artistique, qui bien qu'il n'ait pas de travail pour lui, consulte quand même les planches de Dick Dicks. Enthousiasmé par le scénario (moins par le dessin), il convainc Georges Troisfontaines de l'engager. Celui-ci l'envoie chez son associé et beau-frère, Yvan Chéron qui fait publier Dick Dicks dans le supplément du magazine La Wallonie. ……/……

  19. Durant l'hiver 1951, la World Press ouvre un bureau sur les Champs-Élysées à Paris. Goscinny y est envoyé pour travailler sur sa série. Il y rencontre Albert Uderzo, employé lui aussi par la World Press et qui dessine la série Belloy sur un scénario de Jean-Michel Charlier. Rapidement, ils vont travailler ensemble, d'abord pour l'hebdomadaire belge Bonnes Soirées où ils publient une chronique humoristique illustrée intitulée Sa Majesté mon mari. Goscinny y signe « la Fidèle Admiratrice de Sa Majesté », qui connaîtra deux cents épisodes. Puis ils s'occupent de la rubrique savoir-vivre du même hebdomadaire, sous le pseudonyme de Liliane d'Orsay (réutilisé une dizaine d'années plus tard par Pierre Desproges, dans le même magazine, pour la rubrique courrier du cœur). Recevant régulièrement du courrier de femmes chics qui le félicitent pour ses bonnes manières, il répond un jour grossièrement (plus ou moins selon les versions) à l'une d'elle et sera renvoyé de l'hebdomadaire. En 1955, Goscinny, Jean-Michel Charlier et Uderzo tentent de monter un syndicat au sein de la World Press afin que les dessinateurs soient considérés comme les propriétaires de leurs œuvres, et non les éditeurs. Goscinny, suspecté d’avoir fomenté ce mouvement, est licencié de l’agence de presse. Charlier, Uderzo et Jean Hébrard l’accompagnent par solidarité et fondent le syndicat d’édition Edipress/Edifrance. Goscinny et Uderzo coopèrent également sur Bill Blanchart dans Jeannot, Pistolet dans Pistolin et Benjamin et Benjamine dans le magazine du même nom. Sous le pseudonyme d’Agostini, Goscinny écrit Le Petit Nicolas pour Jean-Jacques Sempé dans Le Moustique et plus tard dans Sud Ouest, puis Pilote. Goscinny est également scénariste et dessinateur du Capitaine Bibobu, série parue en 1955 dans l’éphémère hebdomadaire en couleurs au format journal Risque-Tout. Le journal Pistolin En 1955, René Goscinny collabore à la création du journal Pistolin, dont il est avec Jean-Michel Charlier le corédacteur en chef. Le journal vendu uniquement par abonnement est financé par la marque de chocolat Pupier. Connaissant deux publications mensuelles, le premier numéro sort en février 1955. Goscinny crée à cette occasion le personnage de Pistolin, (dessiné par Victor Hubinon, ce dernier signe la série du pseudonyme Victor Hugues). En janvier 1958, le no 72 annonce un passage au format de poche et devient mensuel. En avril 1958 parait en double numérotation le volume 73/74. Après six numéros de cette nouvelle formule, le « journal » disparait définitivement avec le no 83/84. René Goscinny considérait que le journal Pistolin était le précurseur du journal Pilote. Le Journal de Tintin Le 6 septembre 1956, Goscinny est contacté par André Fernez, le rédacteur en chef du journal. Ce dernier a en effet entendu parler de la « réputation de scénariste et d’humoriste » de Goscinny et souhaite travailler avec lui pour redonner au journal la pointe d’humour qui lui manque pour rivaliser avec le Journal de Spirou. L’auteur démarre alors une fructueuse collaboration avec Le Journal de Tintin. Il collabore avec de nombreux auteurs : …./….

  20. Jo Angenot (Mottie la marmotte) ; Dino Attanasio (Signor Spaghetti) ; Jo-El Azara (Paco Marmota) ; Berck (Strapontin) ; Noël Bissot (Coccinelle) ; Paul Coutant (Kenott et Futé, le trappeur attrapé) ; André Franquin (Modeste et Pompon) ; Raymond Macherot (Klaxon et Le Père la Houle et les petits bateaux) ; Maurice Maréchal (Prudence Petitpas) ; Bob De Moor (Monsieur Tric) ; Rol (Wa-Pi-Ti, enfant scalpeur et Oscar Baudruche mène l’enquête) ; Albert Uderzo (Oumpah-Pah de 1958 à 1962, Poussin et Poussif, La Famille Moutonet, puis La Famille Cokalane) ; Tibet (un synopsis de Chick Bill, ainsi que Globul le martien et Alphonse) ; Albert Weinberg (Le professeur est distrait). En complément, Goscinny participe au magazine Paris-Flirt et collabore avec Morris sur Lucky Luke (1955-1977). Parallèlement, il rédige pour Jours de France le scénario et les gags des Aventures du docteur Gaudeamus, dessinées par Coq. Cette série destinée à des adultes lui permet de brocarder avec humour le snobisme parisien. Goscinny gardera de cette collaboration à Tintin « le souvenir d’un travail gigantesque ». Pilote et Astérix En 1959, les éditions Édifrance/Édipresse lancent le magazine Pilote. Goscinny devient un des écrivains les plus productifs pour le magazine. Dans la première édition, il lance, avec Albert Uderzo, sa plus fameuse création, Astérix, dont les noms des deux héros trouvent leur origine dans l'atelier typographique de son grand-père : astérisque et obèle. Il fait de Pilote un magazine pour adolescents, publiant des bandes dessinées plus inventives et libérées que celles de la presse pour enfants. Goscinny reprend également l’écriture du Petit Nicolas et de Jehan Pistolet, maintenant appelé Jehan Soupolet. Pilote est acheté par Georges Dargaud en 1960. Goscinny en sera le rédacteur en chef de 1963 à 1974. Il commence de nouvelles séries …./…..

  21. Les Divagations de Monsieur Sait-Tout avec Martial ; La Potachologie Illustrée et Le Potache est servi avec Cabu ; Les Dingodossiers avec Gotlib de 1965 à 1967 ; La Forêt de Chênebeau avec Mic Delinx ; Iznogoud avec Jean Tabary de 1962 à 1977. Cette série fut commencée dans le magazine Record sous le nom des Aventures du calife Haroun-el-Poussah. Il se marie à Gilberte Pollaro-Millo en 1967. En 1968 naît sa fille Anne, devenue écrivain. Goscinny meurt d’un arrêt cardiaque le 5 novembre 1977 à l’âge de 51 ans au cours d’une épreuve d’effort de routine sur un vélo d'appartement à la clinique de la rue de Chazelles à Paris. Il est enterré au carré juif du cimetière du Château, à Nice. Uderzo continue seul Astérix tout en signant par respect pour sa mémoire les albums de leurs deux noms. Cependant, selon plusieurs critiques, Astérix régresse à partir de ce jour au rang des histoires pour enfants. Le marketing ne faiblit cependant pas, au contraire. Avec 107 langues et dialectes traduits dans le monde entier, Astérix est la bande dessinée la plus traduite au monde. Récompenses En 1964, il reçoit le Prix Alphonse Allais de l’humour, pour Le Petit Nicolas et les copains, paru l’année précédente. Nommé chevalier des Arts et Lettres par le gouvernement français en 1967. Nommé chevalier de l’ordre national du Mérite. …./…..

  22. RicetBarrier né Maurice-Pierre Barrier le 25 août 1932 à Romilly-sur-Seine, et décédé le 20 mai 2011 à Sainte-Christine, est un chanteur et un fantaisiste français Biographie RicetBarrier, qui se destine au métier de professeur d'éducation physique, entre à l'Institut régional d'éducation physique et sportive (IREPS) en 1952. Musicien amateur, il dit avoir reçu la piqûre de la chanson en 1948 en écoutant Le Train du Nord de Félix Leclerc. Il commence à composer et apprend le banjo, l'ukulélé et la guitare. En 1955, il fait la connaissance de Bernard Lelou (né Georges Weil), ils travailleront étroitement tant au niveau des paroles que de la musique jusqu'à la mort de celui-ci en 1990. Barrier participe au Petit Conservatoire de la Chanson de Mireille, émission diffusée par la RTF, en 1955 et 1956. RicetBarrier se révèle dans la seconde moitié des années 1950, notamment grâce aux Frères Jacques qui durant leur carrière reprendront 21 chansons signées Barrier et Lelou (notamment Rendez-vous (Stanislas), La Marchande de poissons, Les Spermatozoïdes, ou encore l'album La Mythologie, qu'ils interprètent dans son intégralité). Le chanteur se produit à Paris dans les cabarets de la rive gauche. En 1958, il rencontre Jacques Canetti et enregistre son premier disque pour le label Philips, La Servante du château, qui reçoit le Grand prix de l'Académie Charles-Cros. RicetBarrier est de passage aux Trois Baudets avec Serge Gainsbourg et Bernard Haller, tandis que les vedettes de la seconde partie sont Raymond Devos, Guy Béart et Jacques Brel. Durant les années 1960 et 1970, RicetBarrier intervient dans plusieurs émissions télévisées enfantines. Il prête sa voix à Mr Ziboux, un personnage de la série Colargol, ainsi qu'au personnage principal de Saturnin le canard, dont il cosigne les dialogues. Il est aussi le narrateur de Barbapapa et signe le générique de la série. Le titre Les Vacanciers, qu'il écrit avec Jean-Claude Vannier, devient un succès durant l'été 1968. Barrier écrit aussi des comédies musicales et des pièces de théâtre. On lui doit également, avec son trio vocal, la résurrection d'une belle chanson française ancienne, Belle qui tiens ma vie, chantée a cappella. Sa dernière apparition sur scène remonte à 2010 au Chat-huant, à Sadirac en Gironde. Peu de temps avant son décès, il est invité par Patrick Sébastien dans l'émission Les Années bonheur diffusée sur France 2. Distinctions RicetBarrier est nommé officier de l'Ordre des Arts et des Lettres en 2005 par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres Nanou et Stan le 29/09/2014

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