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Comp tences visio-verbales : Temporalit rythme dans la Messagerie Instantan e

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Comp tences visio-verbales : Temporalit rythme dans la Messagerie Instantan e

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Presentation Transcript


    1. Compétences visio-verbales : Temporalité & rythme dans la Messagerie Instantanée Hillary Bays Modyco (CELITH/EHESS) hdbays@free.fr Introduction: La compétence linguistique d’une interaction dépend non seulement de la maîtrise d’une langue ou d’un registre mais de la cohérence pragmatique a la situation, une notion qui inclut la construction coopérative de l’échange (tours de parole, gestion de face, politesse), mais aussi une cohérence rythmique et temporelle qui englobe l’interaction. Ceci est également le cas dans les communications médiatisées de la messagerie instantanée (IM ex. MSN, Yahoo messenger), moyen de communication très courant surtout chez des jeunes en France et ailleurs, mais aussi utilisé en entreprise ou entre membres de toute âge d’une famille. Pour ces premiers, cette pratique se fait principalement individuellement a domicile, alors que pour d’autres – dans les pays du Maghreb, au Madagascar ou dans les pays en voie de développement – l’IM se passe généralement au cybercafé, souvent avec plusieurs intervennants sur un même ordinateur. Introduction: La compétence linguistique d’une interaction dépend non seulement de la maîtrise d’une langue ou d’un registre mais de la cohérence pragmatique a la situation, une notion qui inclut la construction coopérative de l’échange (tours de parole, gestion de face, politesse), mais aussi une cohérence rythmique et temporelle qui englobe l’interaction. Ceci est également le cas dans les communications médiatisées de la messagerie instantanée (IM ex. MSN, Yahoo messenger), moyen de communication très courant surtout chez des jeunes en France et ailleurs, mais aussi utilisé en entreprise ou entre membres de toute âge d’une famille. Pour ces premiers, cette pratique se fait principalement individuellement a domicile, alors que pour d’autres – dans les pays du Maghreb, au Madagascar ou dans les pays en voie de développement – l’IM se passe généralement au cybercafé, souvent avec plusieurs intervennants sur un même ordinateur.

    2. La messagerie instantanée: une forme hybride d’énoncé dans une interaction de type particulier. Voici une image de l’écran d’un jeune qui fait du MSN. On voit que c’est moyen de communication très riche en stimuli - son, images, textes et plusieurs conversations et peut être activités à la fois. Pour donner une définition linguistique : ? La messagerie instantanée est une forme hybride d’énoncé dans une interaction de type particulier. Comme le chat, il se distingue d’autres formes de communication comme email, les forums ou les blog qui sont asynchrone (ou différés) et ce n’est pas le propos de cette journée d’étude. Il faut souligner que la communication du chat et de IM se caractérise par la quasi-synchronicité de l’échange, ceci rapproche suffisamment l’instantané que les participants le considèrent comme une conversation en directe. Ce qui a des effets, notamment sur l’organisation des tours de parole, tel que nous allons le voir plus tard. Alors que le contenu est véhculé par le texte, on sait que ce n’est pas une production textuelle dans le sens traditionnel du terme en tout cas. En plus, l’MI utilise des animations et des icônes tels que les smileys, dont l’usage n’est pas seulement ludique, comme nous allons le montrer plus bas. La messagerie instantanée n’est donc ni orale ni écrite dans un sens traditionnel et demande une caractérisation spécifique. Nous voyons dans ce mode de communication, l’adaptation de la conversation à un nouveau support médiatisé par ordinateur. Afin de parler de la compétence linguistique, aujourd’hui nous nous concentrons nos efforts sur l’observation des éléments rythmiques et les temporalités de la structure interactionnel qui émergent dans l’échange, c'est-à-dire, une sorte de métadiscours physique et prosodique du langage, et dans ce cas un langage plutôt visuel, et surtout écrit. On remarque que la conversation en IM comme toute conversation, s’adapte à la fois au rythme endogène, c'est-à-dire à l’intérieur de la conversation à l’écran, mais aussi à l’environnement physique, le lieu, le contexte. Et dans cette activité des temporalités émergent qui le distingue d’autres types d’interaction. Une forme hybride d’énoncé textuel dans une interaction quasi-synchrone organisée par des tours d’écritureVoici une image de l’écran d’un jeune qui fait du MSN. On voit que c’est moyen de communication très riche en stimuli - son, images, textes et plusieurs conversations et peut être activités à la fois. Pour donner une définition linguistique : ? La messagerie instantanée est une forme hybride d’énoncé dans une interaction de type particulier. Comme le chat, il se distingue d’autres formes de communication comme email, les forums ou les blog qui sont asynchrone (ou différés) et ce n’est pas le propos de cette journée d’étude. Il faut souligner que la communication du chat et de IM se caractérise par la quasi-synchronicité de l’échange, ceci rapproche suffisamment l’instantané que les participants le considèrent comme une conversation en directe. Ce qui a des effets, notamment sur l’organisation des tours de parole, tel que nous allons le voir plus tard. Alors que le contenu est véhculé par le texte, on sait que ce n’est pas une production textuelle dans le sens traditionnel du terme en tout cas. En plus, l’MI utilise des animations et des icônes tels que les smileys, dont l’usage n’est pas seulement ludique, comme nous allons le montrer plus bas. La messagerie instantanée n’est donc ni orale ni écrite dans un sens traditionnel et demande une caractérisation spécifique. Nous voyons dans ce mode de communication, l’adaptation de la conversation à un nouveau support médiatisé par ordinateur. Afin de parler de la compétence linguistique, aujourd’hui nous nous concentrons nos efforts sur l’observation des éléments rythmiques et les temporalités de la structure interactionnel qui émergent dans l’échange, c'est-à-dire, une sorte de métadiscours physique et prosodique du langage, et dans ce cas un langage plutôt visuel, et surtout écrit. On remarque que la conversation en IM comme toute conversation, s’adapte à la fois au rythme endogène, c'est-à-dire à l’intérieur de la conversation à l’écran, mais aussi à l’environnement physique, le lieu, le contexte. Et dans cette activité des temporalités émergent qui le distingue d’autres types d’interaction. Une forme hybride d’énoncé textuel dans une interaction quasi-synchrone organisée par des tours d’écriture

    3. Objectifs Situer l’étude & méthodologie Rythme et ces éléments Texte Image Symboles Temporalités: endogènes et exogènes Attente Tours d’écriture Gestion du thème Conclusions Mon intervention se divise en plusieurs parties : Je vais d’abord situer les études sur la messagerie Ensuite je vais parler de la notion du rythme dans la conversation La compétence linguistique passe par l’intégration du rythme afférent au support conversationnel (oral ou écrit/visuel) Nous sommes au début de cette recherche car ce moyen de communication est très riche. Ainsi, je vous présente des premières conclusions d’une petite étude que j’avais menée avec le CELITH à l’EHESS. Et mon objectif aujourd’hui est aussi de trouver d’autres partenaires potentiels qui veulent bien travailler en parallèle sur ces donnés.Mon intervention se divise en plusieurs parties : Je vais d’abord situer les études sur la messagerie Ensuite je vais parler de la notion du rythme dans la conversation La compétence linguistique passe par l’intégration du rythme afférent au support conversationnel (oral ou écrit/visuel) Nous sommes au début de cette recherche car ce moyen de communication est très riche. Ainsi, je vous présente des premières conclusions d’une petite étude que j’avais menée avec le CELITH à l’EHESS. Et mon objectif aujourd’hui est aussi de trouver d’autres partenaires potentiels qui veulent bien travailler en parallèle sur ces donnés.

    4. Première Partie: Situer l’étude & Méthodologie Il existe déjà certaines études sur l’IM dans une utilisation sociale ou professionnel. A part celles qui sont pour un grand publique (par exemple celles qui lamentent que les enfants ne savent plus écrire) ou celles qui sont très techniques (pour établir une interface Chat au sein d’une entreprise), la plupart examine ce qu’on a appelé les traits « oraux et textuels » (comme Jacques Anis a fait pour les Chats), calculant entre autres des détails quantitatifs tels que le nombre de caractères par ligne de texte, le nombre de smileys utilisés, les variations d’orthographe sur certains mots, et encore la variation sociolinguistique du discours hommes / femmes (Baron 2002, etc). Ces études utilisent presque exclusivement l’historique textuel de ces échanges pour examiner ce nouveau mode de communication. Il existe déjà certaines études sur l’IM dans une utilisation sociale ou professionnel. A part celles qui sont pour un grand publique (par exemple celles qui lamentent que les enfants ne savent plus écrire) ou celles qui sont très techniques (pour établir une interface Chat au sein d’une entreprise), la plupart examine ce qu’on a appelé les traits « oraux et textuels » (comme Jacques Anis a fait pour les Chats), calculant entre autres des détails quantitatifs tels que le nombre de caractères par ligne de texte, le nombre de smileys utilisés, les variations d’orthographe sur certains mots, et encore la variation sociolinguistique du discours hommes / femmes (Baron 2002, etc). Ces études utilisent presque exclusivement l’historique textuel de ces échanges pour examiner ce nouveau mode de communication.

    5. Historique / archives Ici on voit le fichier XML. Certes, il faut prendre en compte tous ces facteurs de la communication et le fichier est prêt à l’emploi dès qu’on met les balises. De plus, parfois on rend compte de certains échanges uniquement en relisant l’archive. Mais, cette archive n’est pas ce que les participants voient lorsqu’ils sont entrain d’échanger et ne peut donc pas reproduire l’environnement dans sa globalité et ne représente l’interaction. En outre, les conversations en IM sont dynamiques et si on veut comprendre l’interaction dans son ensemble, il est important, voire primordiale, d’étudier le contexte physique situé en comparant les éléments visuels comme les participants les ont vu AVEC l’historique textuel. Nous nous sommes appuyés sur la méthodologie de la linguistique interactionnelle, qui suppose un enregistrement plus global qui permet d’étudier l’ensemble des comportements des participants (de manière plus naturelle), Ici on voit le fichier XML. Certes, il faut prendre en compte tous ces facteurs de la communication et le fichier est prêt à l’emploi dès qu’on met les balises. De plus, parfois on rend compte de certains échanges uniquement en relisant l’archive. Mais, cette archive n’est pas ce que les participants voient lorsqu’ils sont entrain d’échanger et ne peut donc pas reproduire l’environnement dans sa globalité et ne représente l’interaction. En outre, les conversations en IM sont dynamiques et si on veut comprendre l’interaction dans son ensemble, il est important, voire primordiale, d’étudier le contexte physique situé en comparant les éléments visuels comme les participants les ont vu AVEC l’historique textuel. Nous nous sommes appuyés sur la méthodologie de la linguistique interactionnelle, qui suppose un enregistrement plus global qui permet d’étudier l’ensemble des comportements des participants (de manière plus naturelle),

    6. RyTE: Rythme et Temporalités des conversations électroniques. Projet CNRS PI-TCAN 2006: Maud Verdier, Michel de Fornel, Hillary Bays. Méthode de la linguistique interactionniste Enregistrements vidéo: Subjectif, profil, de face Réactions physiques, gestes, mimiques, regard… C’était le point de départ d’une étude que j’ai menée avec Maud Verdier et Michel de Fornel à l’EHESS, un projet P-TCAN du CNRS intitulé Rythmes et Temporalités des conversations Electroniques. Utilisant une approche in situ (enregistrement vidéo, texte et capture d’écran) comme dans d’autres études en linguistique interactionnelle, nous avons filmé chaqu’un de nos sujets entrain de faire du IM sous plusieurs angles, subjectif et de profil, et dans la mesure du possible, nous avons filmé de face et en plongée avec une troisième caméra de façon à pouvoir examiner l’orientation des regards. Puis, les plans ont été synchronisés pour montrer le même moment (grâce au grand travail de Maud Verdier). Ici, on voit les différents plans et ressources de la même conversation. L’objectif de ces trois plans est de décrire toutes les activités liées à l’envoi et à la réception de messages ainsi que d’observer la gestion des images à l’écran, nous voyons aussi les orientations visuelles (par exemple, la vérification de l’image webcam, regard sur les doigts) et l’activité gestuelle (par exemple, pointer vers une zone de l’écran). Nous avons pu saisir les mouvements du corps et les mimiques faciales (comme les sourires et les rires, ou le fait de secouer la tête, de grimacer, etc.), ainsi que les changements de posture. Plus généralement, nous observons les rapports établis avec l’ordinateur et ses interfaces. Les transcriptions vidéos nous permettent également d’observer l’interaction physique entre participants dans l’environnement extern comme dans l’image en bas à droit où une des deux copines pose la main sur la jambe de l’autre dans le cybercafé. (par manque de temps et de moyens, nous n’avons pas transcrit la plupart de ces données)C’était le point de départ d’une étude que j’ai menée avec Maud Verdier et Michel de Fornel à l’EHESS, un projet P-TCAN du CNRS intitulé Rythmes et Temporalités des conversations Electroniques. Utilisant une approche in situ (enregistrement vidéo, texte et capture d’écran) comme dans d’autres études en linguistique interactionnelle, nous avons filmé chaqu’un de nos sujets entrain de faire du IM sous plusieurs angles, subjectif et de profil, et dans la mesure du possible, nous avons filmé de face et en plongée avec une troisième caméra de façon à pouvoir examiner l’orientation des regards. Puis, les plans ont été synchronisés pour montrer le même moment (grâce au grand travail de Maud Verdier). Ici, on voit les différents plans et ressources de la même conversation. L’objectif de ces trois plans est de décrire toutes les activités liées à l’envoi et à la réception de messages ainsi que d’observer la gestion des images à l’écran, nous voyons aussi les orientations visuelles (par exemple, la vérification de l’image webcam, regard sur les doigts) et l’activité gestuelle (par exemple, pointer vers une zone de l’écran). Nous avons pu saisir les mouvements du corps et les mimiques faciales (comme les sourires et les rires, ou le fait de secouer la tête, de grimacer, etc.), ainsi que les changements de posture. Plus généralement, nous observons les rapports établis avec l’ordinateur et ses interfaces. Les transcriptions vidéos nous permettent également d’observer l’interaction physique entre participants dans l’environnement extern comme dans l’image en bas à droit où une des deux copines pose la main sur la jambe de l’autre dans le cybercafé. (par manque de temps et de moyens, nous n’avons pas transcrit la plupart de ces données)

    7. Capture d’écran Sur ce s’ajoute un enregistrement automatique de l’écran (capture d’écran) et l’historique textuel. Le capture écran a l’avantage de permettre d’identifier aisément la position du curseur, le texte écrit et effacé dans la fenêtre de « composition », le choix des répertoires pour les smileys, les animations, les icônes ou la couleur. On dispose enfin des traces textuelles des échanges avec l’indication du code temporel. Quant à l’aspect temporel, l’enregistrement de l’activité écran n’est cependant utilisé qu’à titre de contrôle par rapport aux images vidéo (d’autant plus que le logiciel enregistre à la vitesse de 15 images/sec ). Ainsi, avec 4 ou 5 sources d’information, on peut analyser l’ensemble d’une séquence et ses éléments composants : la coprésence physique des interlocuteurs, les couleurs et les polices différentes, l’échange de photos, de musique, de smileys, puis l’aspect physique de l’échange et bien sur, le texte, pas forcément pour son contenu mais pour examiner comment les règles de la conversation s’adaptent à l’écrit dynamique. De plus, afin de comparer ces stratégies et techniques a travers plusieurs langues et cultures notre corpus est plurilangue (avec des enregistrements en arabe maroccain, creole de guadaloupe, francais, quebequois). Cette méthodologie nous donne beaucoup de données, mais montre aussi la complexité de la communication électronique, et bien sur (selon moi) son intérêt.Sur ce s’ajoute un enregistrement automatique de l’écran (capture d’écran) et l’historique textuel. Le capture écran a l’avantage de permettre d’identifier aisément la position du curseur, le texte écrit et effacé dans la fenêtre de « composition », le choix des répertoires pour les smileys, les animations, les icônes ou la couleur. On dispose enfin des traces textuelles des échanges avec l’indication du code temporel. Quant à l’aspect temporel, l’enregistrement de l’activité écran n’est cependant utilisé qu’à titre de contrôle par rapport aux images vidéo (d’autant plus que le logiciel enregistre à la vitesse de 15 images/sec ). Ainsi, avec 4 ou 5 sources d’information, on peut analyser l’ensemble d’une séquence et ses éléments composants : la coprésence physique des interlocuteurs, les couleurs et les polices différentes, l’échange de photos, de musique, de smileys, puis l’aspect physique de l’échange et bien sur, le texte, pas forcément pour son contenu mais pour examiner comment les règles de la conversation s’adaptent à l’écrit dynamique. De plus, afin de comparer ces stratégies et techniques a travers plusieurs langues et cultures notre corpus est plurilangue (avec des enregistrements en arabe maroccain, creole de guadaloupe, francais, quebequois). Cette méthodologie nous donne beaucoup de données, mais montre aussi la complexité de la communication électronique, et bien sur (selon moi) son intérêt.

    8. Synchronisation des données: L’environnement du MI Puis, les plans sont synchronisés pour montrer le même moment. Ici, on voit les différents plans et ressources de la même conversation. Ainsi, on peut analyser l’ensemble d’une séquence et ses éléments composants : la coprésence physique des interlocuteurs, les couleurs et les polices différentes, l’échange de photos, de musique, de smileys, puis l’aspect physique de l’échange entre les gestes, la position du corps et les réactions physiques par rapport à la conversation. Et bien sur, nous analysons le texte, pas forcément pour son contenu mais pour examiner comment les règles de la conversation (par exemple, système de tours de parole ou la gestion de thème discursif ou la clôture d’une conversation) s’adaptent à l’écrit dynamique. De plus, afin de comparer ces stratégies et techniques a travers plusieurs langues et cultures notre corpus est plurilangue (avec des enregistrements en anglais, arabe maroccain, creole de guadaloupe, francais, quebequois).Puis, les plans sont synchronisés pour montrer le même moment. Ici, on voit les différents plans et ressources de la même conversation. Ainsi, on peut analyser l’ensemble d’une séquence et ses éléments composants : la coprésence physique des interlocuteurs, les couleurs et les polices différentes, l’échange de photos, de musique, de smileys, puis l’aspect physique de l’échange entre les gestes, la position du corps et les réactions physiques par rapport à la conversation. Et bien sur, nous analysons le texte, pas forcément pour son contenu mais pour examiner comment les règles de la conversation (par exemple, système de tours de parole ou la gestion de thème discursif ou la clôture d’une conversation) s’adaptent à l’écrit dynamique. De plus, afin de comparer ces stratégies et techniques a travers plusieurs langues et cultures notre corpus est plurilangue (avec des enregistrements en anglais, arabe maroccain, creole de guadaloupe, francais, quebequois).

    9. Le cybercafé à Paris Ordinateurs et cabines téléphoniques Le cybercafé, un lieu public Organisation du lieu et exiguïté Notre but était d’enregistrer des données les plus naturelles que possible dans un même type de contexte, cependant notre choix d’enregistrer dans un cybercafé donne un caractère un peu experiemental qu’on a découvert pendant l’étude. Pour nos sujets à Madagascar, ceci était la pratique « normale » alors que pour les français, chatter en cybercafé était inhabituel. Nous avons par la suite enregistré quelques séances à domicile.Notre but était d’enregistrer des données les plus naturelles que possible dans un même type de contexte, cependant notre choix d’enregistrer dans un cybercafé donne un caractère un peu experiemental qu’on a découvert pendant l’étude. Pour nos sujets à Madagascar, ceci était la pratique « normale » alors que pour les français, chatter en cybercafé était inhabituel. Nous avons par la suite enregistré quelques séances à domicile.

    10. Deuxième Partie Rythme La temporalité et le rythme sont des éléments pivots d’une interaction médiatisée, démontrant l’engagement dans un sujet ou avec un interlocuteur, et créant un espace visuel dynamique, iconique, partagé. Commençons par le rythme. La temporalité et le rythme sont des éléments pivots d’une interaction médiatisée, démontrant l’engagement dans un sujet ou avec un interlocuteur, et créant un espace visuel dynamique, iconique, partagé. Commençons par le rythme.

    11. Rythme: Une qualité humaine (Meschonnic) Patterns identifiables dans le temps et l’espace Prosodie: accent tonic, durée du syllabe, intonation, etc. Mètre et Tempo: Alternance syllabes fortes et faibles e.g. Humpty dumpty sat on a wall Synchronisation de tours et sub-division conversationnelle On peut définir le rythme comme des patterns spatiaux ou temporaux idenifiables de et reconnaissables. Le rythme dans le langage est étroitement lie aux traits comme l’accent tonic, la durée du syllable, l’intonation, etc. Le Rythme est divisé en battements qui sont organisés de manière statique, comme dans la poésie, en Mètre, et de manière dynamique, comme dans la musique ou dans le temps, en TEMPO. Souvent, c’est reconnaissable dans l’alternance entre des syllabes fortes et faibles, créant des battements dans la phrase en entière. Le rythme a été aussi identifié comme élément qui aide à la gestion d’une interaction, car l’alternance de la participation doit être synchronisée afin de permettre à chacun d’avoir son tour de parole. Le rythme est une partie du succès d’une interaction. De plus, le rythme peut aider une conversation à plusieurs participants (un polylogue) à se diviser en sous-conversations ou sous-thèmes. Des stratégies comme l’accéloration ou le relentissement du rythme montre un engagement au thème discursif ou un désir de changer le thème. Théorie qui s’applique à la linguistique (regarder dans la thèse et dans visual iconics pour voir quelques exemples) - Tannen qui fait l’analogie d’une conversation avec des danseurs qui doivent connaître non seulement les pas mais aussi s’inserer dans un rythme avec les autres sur la piste. - Auer et son équipe qui parle du rythme comme élément inhérent à la prosodie et qui démarque les TRP, et ainsi assure une conversation fluide. - Les participants d’une conversation finissent souvent par s’adapter au rythme de l’autre afin d’harmoniser leur interaction (mais de manière inconscient). Les inscriptions à l’écran représentent alors une partition visuelle rythmique dans laquelle l’interaction se mue en une « performance » linguistique interactive. La linguistique interactionnnelle considère que le rythme est un élément fondamental de la conversation. De la même façon, les contributions IRC arrivent ligne après ligne, mot à mot, au travers d’échanges courts. Ainsi, faut-il insister sur la nature émergente de ce discours : il est produit non à travers une suite de phonèmes comme dans le face à face, mais par une série de contributions écrites, et par une série d’éléments visuels. Le rythme en IM est d’abord physique et se manifeste dans le son du clavier quand on écrit un message. On peut définir le rythme comme des patterns spatiaux ou temporaux idenifiables de et reconnaissables. Le rythme dans le langage est étroitement lie aux traits comme l’accent tonic, la durée du syllable, l’intonation, etc. Le Rythme est divisé en battements qui sont organisés de manière statique, comme dans la poésie, en Mètre, et de manière dynamique, comme dans la musique ou dans le temps, en TEMPO. Souvent, c’est reconnaissable dans l’alternance entre des syllabes fortes et faibles, créant des battements dans la phrase en entière. Le rythme a été aussi identifié comme élément qui aide à la gestion d’une interaction, car l’alternance de la participation doit être synchronisée afin de permettre à chacun d’avoir son tour de parole. Le rythme est une partie du succès d’une interaction. De plus, le rythme peut aider une conversation à plusieurs participants (un polylogue) à se diviser en sous-conversations ou sous-thèmes. Des stratégies comme l’accéloration ou le relentissement du rythme montre un engagement au thème discursif ou un désir de changer le thème. Théorie qui s’applique à la linguistique (regarder dans la thèse et dans visual iconics pour voir quelques exemples) - Tannen qui fait l’analogie d’une conversation avec des danseurs qui doivent connaître non seulement les pas mais aussi s’inserer dans un rythme avec les autres sur la piste. - Auer et son équipe qui parle du rythme comme élément inhérent à la prosodie et qui démarque les TRP, et ainsi assure une conversation fluide. - Les participants d’une conversation finissent souvent par s’adapter au rythme de l’autre afin d’harmoniser leur interaction (mais de manière inconscient). Les inscriptions à l’écran représentent alors une partition visuelle rythmique dans laquelle l’interaction se mue en une « performance » linguistique interactive. La linguistique interactionnnelle considère que le rythme est un élément fondamental de la conversation. De la même façon, les contributions IRC arrivent ligne après ligne, mot à mot, au travers d’échanges courts. Ainsi, faut-il insister sur la nature émergente de ce discours : il est produit non à travers une suite de phonèmes comme dans le face à face, mais par une série de contributions écrites, et par une série d’éléments visuels. Le rythme en IM est d’abord physique et se manifeste dans le son du clavier quand on écrit un message.

    12. Phases physique de l’activité Observing physical co-production, such as hand movements or gaze, demonstrates different modes of conversation and activity. Each phase of the exchange is accompanied by physical movement: looking down at the keyboard to type, checking the screen for new information, erasing and rewriting, scrolling up the conversation window for topic indicators, resting hands on keyboard or on mouse in a holding pattern, reacting to new message through facial expressions or gestures, etc, and variation exists according to the number of dyadic conversations or activities engaged in. These processes can be measured and associated to the iconic expression on the screen to constitute the overall temporalities of the IM conversation. In our video corpus, we also find a lot of physical movement. The subject has a range of different gestures and expressions reacting to both the screen and the environment (in this case anything in the cyber café, etc). There are also prosodic elements and gesture (e.g. pointing), such as body movements, looking up at the screen, where gaze is directed, body position relative to screen, typing sequences, smiling, laughing, shaking head (etc.), all of which cannot be taken into account simply by recording the typed logs of the conversation but which have been shown to be important elements in face to face conversations. Observing physical co-production, such as hand movements or gaze, demonstrates different modes of conversation and activity. Each phase of the exchange is accompanied by physical movement: looking down at the keyboard to type, checking the screen for new information, erasing and rewriting, scrolling up the conversation window for topic indicators, resting hands on keyboard or on mouse in a holding pattern, reacting to new message through facial expressions or gestures, etc, and variation exists according to the number of dyadic conversations or activities engaged in. These processes can be measured and associated to the iconic expression on the screen to constitute the overall temporalities of the IM conversation. In our video corpus, we also find a lot of physical movement. The subject has a range of different gestures and expressions reacting to both the screen and the environment (in this case anything in the cyber café, etc). There are also prosodic elements and gesture (e.g. pointing), such as body movements, looking up at the screen, where gaze is directed, body position relative to screen, typing sequences, smiling, laughing, shaking head (etc.), all of which cannot be taken into account simply by recording the typed logs of the conversation but which have been shown to be important elements in face to face conversations.

    13. Rythme dans la Messagerie Un jeu ludique avec l’écriture Répétition de caractères, onomatopée, emphase Une réponse écho pour créer un rapport Une repartie d’icônes la fragmentation de syntaxe (Pierozak) Rythme Le rythme est un element pivotal d’une interaction mediatisee, demontrant l’engagement dans un sujet ou avec un interlocuteur, et creant un espace visuel dynamique, iconique. Le rythme dans le langage est etroitement lie aux traits comme l’accent tonic, la duree du syllable, l’intonation, etc., tout ce qui aide a gouverner les strategies conversationnelless notamment dans la synchronisation des tours de parole. Nous avons identifie déjà dans le texte, l’émergence d’indices rythmiques dans les conversations de IM notamment par 1. un jeu ludique avec l’orthographe 2. la fragmentation de syntaxe 3. la gestion des thèmes de discussion, Ces détails ont été étudiés plus en profondeur par Jacques Anis, Baron, Randall et autres.Rythme Le rythme est un element pivotal d’une interaction mediatisee, demontrant l’engagement dans un sujet ou avec un interlocuteur, et creant un espace visuel dynamique, iconique. Le rythme dans le langage est etroitement lie aux traits comme l’accent tonic, la duree du syllable, l’intonation, etc., tout ce qui aide a gouverner les strategies conversationnelless notamment dans la synchronisation des tours de parole. Nous avons identifie déjà dans le texte, l’émergence d’indices rythmiques dans les conversations de IM notamment par 1. un jeu ludique avec l’orthographe 2. la fragmentation de syntaxe 3. la gestion des thèmes de discussion, Ces détails ont été étudiés plus en profondeur par Jacques Anis, Baron, Randall et autres.

    14. Exemples de répétition en Créole Guadaloupien: "4Moua5ha4ha5ha4ha5! waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay zot sé nonm la!!!!!!!!! Voici quelques exemples de la répétition de caractères qu’on trouve souvent en MSN. Ici c’est en Créole de guadaloupe. On peut dire que certains sont comme du bruitage ou “Onomatopea”: ayèèèèèèèèè D’autres sont une prologation du voyelle pour marquer une emphase: waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay, nous avons déjà remarqué que dans le chat par IRC, il y a des éléments rythmique qui sort d’une conversation textuelle: répétition de caractère, répétition de mots Ici, on peut parler soit d’une mimique visuelle de la phonétique (un écrit phonétisant, comme disait Jacques Anis) – durée de la voyelle ou force phatique avec de multiples points d’exclamation –, mais on peut aussi répérer des instances où le texte échangé n’a pas d’équivalent phonétique et cela reste dans le domaine du visuel (mouhouhaha avec chiffres intercallés). La répétition peut être ce qu’on appel un ECHO ou réponse echo qui prend la forme d’un mot, d’une catégorie de mot, d’une phrase ou même une marquer visuel tel qu’un smiley ou animation. C’est une manière de trouver du common ground entre les deux participants, pour montrer qu’ils sont sur le même plan interactionnel. Voici quelques exemples de la répétition de caractères qu’on trouve souvent en MSN. Ici c’est en Créole de guadaloupe. On peut dire que certains sont comme du bruitage ou “Onomatopea”: ayèèèèèèèèè D’autres sont une prologation du voyelle pour marquer une emphase: waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaay, nous avons déjà remarqué que dans le chat par IRC, il y a des éléments rythmique qui sort d’une conversation textuelle: répétition de caractère, répétition de mots Ici, on peut parler soit d’une mimique visuelle de la phonétique (un écrit phonétisant, comme disait Jacques Anis) – durée de la voyelle ou force phatique avec de multiples points d’exclamation –, mais on peut aussi répérer des instances où le texte échangé n’a pas d’équivalent phonétique et cela reste dans le domaine du visuel (mouhouhaha avec chiffres intercallés). La répétition peut être ce qu’on appel un ECHO ou réponse echo qui prend la forme d’un mot, d’une catégorie de mot, d’une phrase ou même une marquer visuel tel qu’un smiley ou animation. C’est une manière de trouver du common ground entre les deux participants, pour montrer qu’ils sont sur le même plan interactionnel.

    15. Echo/rapport : mots & smileys >laila: pourquoi c'est kifkif lessentiel tu comprent >Raf: c kif kif oui >Raf: mais je trouve ça plus fin, je peut yake :) >laila: 8o| >Raf : :'( >laila: :'( Dans cet exemple en Franco-Marocain, on voit la répétition d’un mot à travers deux tours. Notez aussi que les mots en arabe sont bisyllabiques, et donc, le changement codique reprend également le sens du rythme. Ensuite, il y a l’écho des smileys, d’abord dans la catégorie du smileys ensuite le même smiley est répété. Ici on voit la version texte, mais pour les participants les smileys étaient des icônes. Dans cet exemple en Franco-Marocain, on voit la répétition d’un mot à travers deux tours. Notez aussi que les mots en arabe sont bisyllabiques, et donc, le changement codique reprend également le sens du rythme. Ensuite, il y a l’écho des smileys, d’abord dans la catégorie du smileys ensuite le même smiley est répété. Ici on voit la version texte, mais pour les participants les smileys étaient des icônes.

    16. Echo de Smiley : les séquence de clôture Un ou plusieurs à la suite fleur baiser étreinte Smiley, clin d’oeil Moins souvent: lune, arc en ciel, horloge Dans les séquences de clôture, c’est très fréquent d’avoir un ECHO en smileys. Ici, après le message de clôture, notre sujet a reçu un smiley et il prépare d’en renvoyer un. Ces séquences sont souvent sur trois ou quatre tours. On va aborder d’avantage ce type d’échange lorsqu’on parle de la gestion de thème discursif.Dans les séquences de clôture, c’est très fréquent d’avoir un ECHO en smileys. Ici, après le message de clôture, notre sujet a reçu un smiley et il prépare d’en renvoyer un. Ces séquences sont souvent sur trois ou quatre tours. On va aborder d’avantage ce type d’échange lorsqu’on parle de la gestion de thème discursif.

    17. Troisième Partie Temporalités Les éléments rythmiques constituent une couche de l’activité. Tous ces éléments avec l’ensemble des contraintes techniques produisent une (voire des) temporalité(s) qui contribue à orienter les stratégies conversationnelles, notamment la synchronisation des tours de parole et la gestion du thème (topic). Les éléments rythmiques constituent une couche de l’activité. Tous ces éléments avec l’ensemble des contraintes techniques produisent une (voire des) temporalité(s) qui contribue à orienter les stratégies conversationnelles, notamment la synchronisation des tours de parole et la gestion du thème (topic).

    18. Temporalité propre à l’activité La boucle de cognition repose sur les contraintes techniques Forme de dialogue quasi-synchrone Battements entre écriture et attentes Planification de tours plus étendue Marqueurs visuels Nous avons observé que les attentes et les silences sont des éléments importants dans ces échanges par messagerie instantanée. D’abord, les participants sont souvent dans un optique de dialogue, et donc ils attendent la réponse de leur interlocuteur. Ils remplissent les silences par l’ouverture de plusieurs fenêtres de dialogue, ou ils envoient plusieurs messages de suite. Il y a des attentes aussi car le système est assez lourd, chargé en images et peut être ralenti par une puissance insuffisant (ainsi que l’installation de CamStudio). Ainsi, la boucle de compréhension et de réponse est forcement plus large et demande l’attente de l’affichage du prochain message, texte ou animation. En chat, la forme de discussion comprend plusieurs personnes et donc est plus rapide. De plus, il y a moins d’images à l’écran, l’échange est plus textuel. Another preliminary finding of this study has to do with the wait and conversational silence or inaction incurred between turns which is significantly much longer than in face to face conversations. The cognitive loop of sending ? reception ? comprehension ? response[1] is relatively large. We surmise that the wait is longer in Instant Messanging rather than in Chat rooms due mostly to the fact the IM has a dialogue format, while chat is more of a multi-participant activity (and this depends of course on the chat itself). Therefore, the rhythm is partly due to the dialogue structure in which there is no real competition for the floor as there may be in a chat-room conversation or pluri-logue. (hypothesis 3 to verify) **(This wait includes many things that are happening on the screen, like the animated icons and text that can be selected from different repertoires. These icons and animated text do not appear in the transcripts clearly as animated items. Thus, the secondary methods of recording data are essential to the study of visual rhythm in these situations, such as they are in the study of face to face conversation with gestures, gaze and body position playing interactional roles.)** repeated information? [1] Cf. Bays, 2001, 2003, Chen & Gains in Network & Netplay. Nous avons observé que les attentes et les silences sont des éléments importants dans ces échanges par messagerie instantanée. D’abord, les participants sont souvent dans un optique de dialogue, et donc ils attendent la réponse de leur interlocuteur. Ils remplissent les silences par l’ouverture de plusieurs fenêtres de dialogue, ou ils envoient plusieurs messages de suite. Il y a des attentes aussi car le système est assez lourd, chargé en images et peut être ralenti par une puissance insuffisant (ainsi que l’installation de CamStudio). Ainsi, la boucle de compréhension et de réponse est forcement plus large et demande l’attente de l’affichage du prochain message, texte ou animation. En chat, la forme de discussion comprend plusieurs personnes et donc est plus rapide. De plus, il y a moins d’images à l’écran, l’échange est plus textuel. Another preliminary finding of this study has to do with the wait and conversational silence or inaction incurred between turns which is significantly much longer than in face to face conversations. The cognitive loop of sending ? reception ? comprehension ? response[1] is relatively large. We surmise that the wait is longer in Instant Messanging rather than in Chat rooms due mostly to the fact the IM has a dialogue format, while chat is more of a multi-participant activity (and this depends of course on the chat itself). Therefore, the rhythm is partly due to the dialogue structure in which there is no real competition for the floor as there may be in a chat-room conversation or pluri-logue. (hypothesis 3 to verify) **(This wait includes many things that are happening on the screen, like the animated icons and text that can be selected from different repertoires. These icons and animated text do not appear in the transcripts clearly as animated items. Thus, the secondary methods of recording data are essential to the study of visual rhythm in these situations, such as they are in the study of face to face conversation with gestures, gaze and body position playing interactional roles.)** repeated information?

    19. Boucle Cognitive de l’interaction Chen & Gains (1996), « Modeling and Supporting Virtual Cooperative Interaction Through the World Wide Web », dans Sudweeks, Rafaeli (eds.) Network & Netplay

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