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3. La communication Récepteur Notion de complexité de la communication
Emetteur
L’émetteur peut agir en tant qu’informateur, néanmoins il cherche à séduire, à divertir ou à persuader. Pour cette dernière fonction il faut être attentif à ce que l’on transmet en argumentant. La forme que l’on utilise notamment. « A peine 20 % de la population ne trie pas ses déchets » ou « plus de 20 % de la population s’autorise à ne pas trier les déchets ».
Toute communication a deux niveaux
Celui de message
Celui du statut ou du ton de la personne qui émet le message
La communication se sert de sens caché – publicité – « vert » les éléments implicites évoqués
Récepteur
Le sujet n’est pas passif, il filtre les informations.
Attention à la surcharge cognitive, on ne retient que peu de choses à la fois (7 éléments)
On retient mieux ce qui nous touche de près, ce qui fait partie de nos centres d’intérêt, de notre propre culture, de nos références courantes.
On a tendance à réagir en éliminant ou minimisant les informations qui contredisent trop fortement nos systèmes de croyance. On change difficilement d’opinion.
Les difficulté de la transmission, le feed-back et les réajustement
Les différents canaux
Notion de complexité de la communication
Emetteur
L’émetteur peut agir en tant qu’informateur, néanmoins il cherche à séduire, à divertir ou à persuader. Pour cette dernière fonction il faut être attentif à ce que l’on transmet en argumentant. La forme que l’on utilise notamment. « A peine 20 % de la population ne trie pas ses déchets » ou « plus de 20 % de la population s’autorise à ne pas trier les déchets ».
Toute communication a deux niveaux
Celui de message
Celui du statut ou du ton de la personne qui émet le message
La communication se sert de sens caché – publicité – « vert » les éléments implicites évoqués
Récepteur
Le sujet n’est pas passif, il filtre les informations.
Attention à la surcharge cognitive, on ne retient que peu de choses à la fois (7 éléments)
On retient mieux ce qui nous touche de près, ce qui fait partie de nos centres d’intérêt, de notre propre culture, de nos références courantes.
On a tendance à réagir en éliminant ou minimisant les informations qui contredisent trop fortement nos systèmes de croyance. On change difficilement d’opinion.
Les difficulté de la transmission, le feed-back et les réajustement
Les différents canaux
4. Emetteur Le définir, le préciser en fonction :
5. Récepteur MULTIPLICITE DES ACTEURS ET DONC DES RECEPTEURS POSSIBLES
Identifier le ou les publics cibles
6. Schéma traditionnel de la communication Qui ?
Dit quoi ?
A qui ?
Dans quel contexte ?
Par quel moyen ?
Pour quel impact ?
Avec quelle coordination ?
7. Communication environnementale(Projet de norme Iso 14063) Pourquoi ? l’organisme s’engage-t-il dans la communication environnementale et à quelles fins (contexte – impact)
Quoi ? Quels sont les problèmes principaux à traiter, les messages à transmettre
Comment ? et les techniques, méthodes, outils et canaux de communication et de consultation à utiliser ?
Qui ? Et à qui ? Quels acteurs internes ou externes vont participer à la communication environnementale ?
Quand ? A quel moment du processus et la mise en œuvre de la stratégie doit-elle se faire sur le court terme, le moyen terme ou le long terme ?
Quelle coordination ? De quelle manière la stratégie impliquera-t-elle et coordonnera-t-elle les responsables environnementaux, les parties intéressées, les personnes responsables des questions environnementales et les personnes en charge de la communication interne et externe de l’organisme ?
Où ? Quelles sont les frontières locales, nationales et internationales de la stratégie ?
8. Communication en entreprise
10. Les contraintes favorisant une communication environnementale Les contraintes réglementaires
Européennes
Nationales - par exemple, lors de l’implantation d’une activité:
Permis et études d’incidences
Réunions d’information préalable
Réunions de concertation
Enquêtes publiques
Les contraintes économiques
Dimension environnementale dans la gestion des entreprises
Les contraintes sociales
Conscience et pouvoir de la société civile
11. Les principes de la communication environnementale Transparence
Pertinence
Crédibilité
Réactivité
Clarté
12. Les objectifs de la communication environnementale Informer (prendre connaissance)
Sensibiliser (comprendre le principe)
Se mobiliser (fixer sa représentation mentale – être convaincu – donner un sens - adhérer)
Modifier les comportements (s’engager à appliquer – appliquer - intégrer au quotidien)
Agir ensemble (Appliquer – intégrer au quotidien – évaluer – améliorer en donnant un nouveau sens.)
Adapter la communication au niveau d’appropriation souhaité
13. Avantages de la communication environnementale (Projet de norme ISO 14063) Aider les parties intéressées à comprendre les engagements, les politiques dans le domaine de l’environnement
Fournir les commentaires pour améliorer les performances
Mieux comprendre les attentes et favoriser la confiance mutuelle
Promouvoir les réalisations, performances
Ancrage d’une culture de valeurs
Répondre sur les risques environnementaux
Améliorer la perception
Accroître la confiance des partenaires.
14. Hiérarchisation des objectifs Objectifs en cohérence avec la politique environnementale de l’organisme et avec ses objectifs en matière de communication. Tenir compte des avis des parties intéressées internes et externes.
Quelles sont les priorités ?
Quels sont les résultats souhaités ?
Quelle compréhension induite ?
15. Hiérarchisation des objectifs
Définir les priorités par rapport à quoi ?
conformité aux exigences légales et autres exigences ;
influence sur la politique publique concernant les préoccupations environnementales ;
fournir des informations et sensibiliser les parties intéressées aux activités et à la performance
environnementales de l’organisme, répondre à leurs attentes;
établir un dialogue continu sur les questions environnementales ;
réduire les conflits internes et/ou externes ;
améliorer la crédibilité et la réputation de l’organisme ;
enrichir les connaissances du grand public et l’image environnementale des produits et services de l’organisme ;
stimuler l’innovation et la créativité environnementale.
17. Nimby
Définition
Causes
Enjeux
Informer en amont
Faire participer
18. Nouveaux défis
Passer à une logique de réseaux face à la complexité du système de partenaires ou parties prenantes,:
Externes : consommateurs, grand public, publics spécialisés, institutionnels, médias, pouvoirs publics, partis politiques, fonction publique, sous-traitants, marchés financiers, associations
Internes : top management, responsables opérationnels, hiérarchies intermédiaires, personnel, service d’appui et logistiques
Parties à la croisée : syndicats, actionnaires, conseil d’administration.
19. Plan de communication Déroulement dans le temps des actions de communication, les rythmes à destination des différentes cibles
Recherche de cohérence entre les actions et les discours tenus
Exposé des sujets, des actions, des messages pour chacune des cibles.
Prévoir l’évaluation à différents moments
20. Le canal - les messages Les outils de communication
21. Types de communication Interne – externe
Passive – pro-active
Obligatoire – volontaire
Formelle – non formelle
Directe – indirecte
Evénementielle - continue
Spécifique
communication de crise
mécénat
22. Exemples d’outils de communication écrite Charte de l’environnement
Le rapport environnemental
Affiches - panneaux
Tracts
La boîte à idées
Journaux – articles – rubrique environnement
Lettres individualisées
Ajouts à d’autres moyens de circulation interne (notes…)
Notes d’information
Distribution de publications
Messages défilant sur l’ordinateur
Badges – logo – gadgets – affichettes – slogans- étiquettes ….
23. Outils de communication orale Séances d’information, de sensibilisation (collectives ou par secteurs – avec différents publics)
Contacts personnels (parties intéressées)
Groupes de discussion, de concertation
Sondages
Ateliers, conférences, réunions
Entretiens dans les médias
Services assistance
Déjeuners, petit-déjeuners ou dîners d’affaire
Séances thématiques
Utilisation de personnes relais
Messages donnés par des pairs
Gratifications pour les efforts fournis (gestes – paroles)
Informer des progrès réalisés
Discours
Réunions
Lors de réunion sur d’autres thèmes
Communication informelle
Journées à thème, portes ouvertes
Concours et jeux
Coopération
Sponsoring
Représentations théâtrales …
24. Outils multimédias
25. Les médias, outils de communication : caractéristiques (d’après Lebel)
26. Evaluer le choix du média Pour chacune des caractéristiques, noter par exemple :
Très mauvais Mauvais Moyen Bon Très bon
-- - 0 + ++
Télévision : Bonne pour informer un grand nombre, mais mauvais pour le dialogue, il faut lui associer un standard téléphonique. Coût élevé, mais attractive. Elle peut être compréhensible et favoriser la mémorisation, mais son utilisation n’est pas toujours aisée.
Identifier les caractéristiques prioritaires en fonction des objectifs
Hiérarchiser les exigences
Rester réaliste
27. Lois de proximité (d’après Lebel)
28. Le canal - les messages Contenu : caractéristiques
Intérêt
Pertinence – vécu conjoncturel
Originalité
Conviction – basé sur la réflexion
Participation - implication
Cohérence
29. Le canal - les messages Critères de forme
Lisibilité
Intelligibilité
Clarté
Structuration
Répartition
Esthétique
Humour
30. Etapes du plan de communication Contexte - bilan
Objectifs à court, moyen et long termes
Les groupes cibles
Les actions de communication
Les moyens
Le rythme et la durée
Le coût
Les responsabilités
L’agenda
Le budget
L’évaluation et le suivi
31. Activités et d’engagements existant en matière de communication environnementale ;
Identification et la compréhension des sujets de préoccupation des parties intéressées ;
Attentes et perceptions de l’organisme formulées par les parties intéressées ;
Prise de conscience environnementale des parties intéressées, telles que les communautés locales ;
Supports et activités de communication ayant été les plus efficaces dans la communication avec les parties intéressées dans des situations semblables ;
Identification des leaders d’opinion et leur influence sur les questions relatives à la communication environnementale ;
Image publique de l’organisme sur une question spécifique ;
Derniers développements et tendances touchant les questions environnementales liées aux activités, produits et services spécifiques de l’organisme ;
Implications financières.
Le contexte
32. Politique environnementale de l’entreprise CommentairesCommentaires
33. Commentaires
L ’étape de planification est une étape très importante car c ’est dans celle-ci que l ’on va, sur base d ’éléments probants, décider quelles actions environnementales seront mises en place. Commentaires
L ’étape de planification est une étape très importante car c ’est dans celle-ci que l ’on va, sur base d ’éléments probants, décider quelles actions environnementales seront mises en place.
35. Les parties intéressées(Projet de norme ISO 14069) . anciens, actuels et futurs employés et leurs représentants ;
. clients et consommateurs ;
. fournisseurs, sous-traitants, grossistes et distributeurs ;
. concurrents ;
. actionnaires ;
. banques et établissements financiers/d’investissement ;
. compagnies d’assurance ;
. agences de notation ;
. pouvoirs publics ;
. législateurs ;
. autorités de réglementation ;
. politiciens et leaders d’opinion ;
. voisinage et communauté locale ;
. communautés associées aux organismes de la chaîne logistique ;
. établissements scolaires, universités et chercheurs ;
. professionnels impliqués dans les questions environnementales ;
. organismes de médias ; et
. organisations non-gouvernementales….
37. Les groupes cibles Identifier les groupes cibles parmi les parties intéressées,
Les caractéristiques,
les conflits d’intérêts éventuels,
les exigences,
les parties les plus influentes (et notamment négatives)
Générer des feed back et exposer les buts de la communication
38. Adapter les informations en fonction du public cible :
les rendre compréhensibles, claires, utiles, transférables…
Ce travail peut-être fait sous forme d’approche participative, consultation de parties intéressées.
39. Espace Définir le champ géographique à prendre en compte en relation aux différents publics cibles (tenir compte des cultures, des langues, des coutumes…)
Travailler sur plusieurs échelles
40. Informations préparatoires Informations sur les stratégies de l’organisme et leurs implications en matière d’environnement politiques environnementales, pratiques de management et mesures de performance;
Listes des aspects et impacts environnementaux des activités, produits et services ;
Une évaluation du cycle de vie des produits et activités ;
Listes des indicateurs environnementaux ; et données issues des évaluations de performance environnementale ;
Les rapports des installations situées dans une zone sensible, ceux des filiales, les rapports de recherche, les registres de surveillance, de contrôle et de mesurage des données et les rapports d’analyse, etc. ;
Les rapports réglementaires habituels ;
L’enregistrement de conformité aux exigences légales et autres exigences ;
Les plans, enregistrements et lignes directrices sur les réponses en cas d’urgence, en cas d’accident ;
Les manuels et enregistrements de la formation des employés sur la sécurité de la manutention des matériaux ;
Les enregistrements des qualifications professionnelles des employés de l’organisme responsables des questions environnementales (responsables, techniciens, experts) ;
Les données financières et comptables pertinentes ; et
Des informations issues des autres activités de la communauté.
41. Quelques questions à se poser avant de planifier
Cette activité
sera-t-elle cohérente avec les principes et la politique de communication environnementale ?
le cas échéant, améliore-t-elle la communication bidirectionnelle ?
donnera-t-elle l’opportunité d’atteindre son groupe cible, d’interagir avec lui et de traiter potentiellement ses intérêts ?
fournit-elle l’opportunité de traiter plusieurs questions en profondeur ?
se concentre-t-elle sur des questions clés ?
fournit-elle au(x) groupe(s) cible des informations personnalisées ?
est-elle relativement facile à mettre en œuvre ?
assure-t-elle le transfert d’informations à un prix raisonnable ?
est-elle facile à réviser ?
est-elle un bon véhicule pour la sensibilisation ?
crée-t-elle une atmosphère constructive ?
peut-elle promouvoir le consensus avec les parties intéressées ?
Est-elle un moyen efficace d’accroître la prise de conscience du grand public et un moyen efficace de faire de la publicité ?
42. Caractéristiques des résultats pour évaluation Spécifiques
Mesurables
Faisables
Réalistes
Répondent à un calendrier
43. Références AFNOR – ISO 14069 – Avant projet de norme internationale – 2004
Beau D. et Daudel S., Stratégie d’entreprise et de communication. Ed. Dunod. Paris 1992.
Lebel M.F. et P., Organiser la communication interne. Les éditions d’organisation – Paris – 1988.
Libaert T., La communication verte – Ed. Liaisons – Communication/innovation – Paris - 1992
Piette S.A., Sensibilisation et formation environnementales pour le personnel d’entreprise – ULG - Chambre de Commerce de Namur – Notes de cours – 2000
Vigneron J. et Francisco L., La communication environnementale – Ed. Economica – Poche Environnement - Paris – 1996
http://www.iewonline.be/Positions/Participation/NIMBY.pdf
http://www.inem.org
http://www.rise.be