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Les troubles cognitifs et troubles spécifiques des apprentissages ARPAS G. ROUYRE & E. ROME

Les troubles cognitifs et troubles spécifiques des apprentissages ARPAS G. ROUYRE & E. ROME. Association Régionale pour la Promotion des Actions de Santé 19 Avenue Auguste Renoir 06800 Cagnes sur Mer www.arpas.fr infos@arpas.fr 04.93.20.67.01. La neuropsychologie Les fonctions cognitives

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Les troubles cognitifs et troubles spécifiques des apprentissages ARPAS G. ROUYRE & E. ROME

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  1. Les troubles cognitifs et troubles spécifiques des apprentissagesARPASG. ROUYRE & E. ROME Association Régionale pour la Promotion des Actions de Santé 19 Avenue Auguste Renoir 06800 Cagnes sur Mer www.arpas.fr infos@arpas.fr 04.93.20.67.01

  2. La neuropsychologie • Les fonctions cognitives • Les troubles du développement cognitif • Dysphasie • Dyslexie • Dysorthographie • Dyscalculie • Dyspraxie • TDAH SOMMAIRE

  3. LA NEUROPSYCHOLOGIE

  4. Le neuropsychologue est un psychologue • Psychologue= MASTER 2 de psychologie • Spécialité en 4ème et 5ème année parmis 4: Psychopathologie/Neuropsychologie/Développementale/Ressources humaines • Dans la pratique: Neuropsychologue= Psychologue cognitiviste Neuropsychologue?

  5. La neuropsychologie a pour objet l’étude des liens entre les différentes fonctions cognitives et les structures cérébrales Qu’est ce que la neuropsychologie?

  6. Prend un véritable essor dans les années 80 pour deux raisons: • des recherches sur la plasticité cérébrale ont mis en évidence une récupération fonctionnelle après la lésion cérébrale (avant on pensait qu’une partie lésée l’était de façon définitive), • et que d’autres recherches ont montré que l’exposition prolongée et systématique à des stimulations ou à un apprentissage particulier peut modifier l’organisation fonctionnelle de réseaux de neurones (multiplication des connections synaptiques). Neuropsychologie de l’adulte

  7. Ce n’est que par la suite, que la neuropsychologie s’est tournée vers la prise en charge de l’enfant, notamment dans le cas de pathologies acquises, et enfin dans le cas de pathologies développementales. Neuropsychologie de l’enfant

  8. Pathologie acquise: qui fait suite à une lésion cérébrale (épilepsie, TC, hydrocéphalie etc.)→ Etiologie connue → Trouble cognitif électif • Pathologie développementale: « surviennent chez des enfants sans aucun antécédent neurologique, sans aucune atteinte neurologique patente, ni à l’examen clinique, ni lors des examens complémentaires » Mazeau, (2003) → Trouble électif ou non Pathologies acquises vs dvptales

  9. Troubles spécifiques du développement(dysphasie–dyspraxie) • Troubles des apprentissages (dyslexies, dyscalculie) • Retards mentaux • Trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité • Précocités intellectuelles • Troubles envahissants du développement Pathologies dvptales

  10. Fait suite à un examen psychométrique (WISC) • Evalue l’ensemble des différentes fonctions cognitives: →Fonctions instrumentales →Fonctions mnésiques →Fonctions exécutives • Permet d’établir un profil cognitif Le bilan cognitif

  11. LES FONCTIONS COGNITIVES

  12. Processus qui permettent l’acquisition et la restitution d’une connaissance. Les fonctions cognitives sont organisées en modules fonctionnement en réseau.

  13. Langage (Evalué par orthophoniste) • Praxies: Coordination normale des mouvements vers un but donné (Régions pariétales) • Gnosies: Reconnaissance par l’un des sens de la forme d’un objet, de sa représentation et de sa signification (Régions occipitales) Fonctions instrumentales

  14. Les fonctions exécutives correspondent aux capacités nécessaires à une personne pour s’adapter à des situations nouvelles, c’est-à-dire non routinières, pour lesquelles il n’y a pas de solution toute faite. Fonctions exécutives

  15. = Processus qui permettent la programmation et l’exécution d’un programme non automatisé. • Attention : sélective , soutenue , divisée • Anticipation /Planification / Organisation • Flexibilité • Inhibition / impulsivité • Programmation / Exécution / Contrôle de la réalisation • Mémoire de travail Fonctions exécutives

  16. Arrêt / Ajustement 1.Analyse des données initiales 4.Confrontation vérification Fonctions exécutives Attention sélective 2.Élaboration d’un programme 3.Exécution et Coordination Les fonctions exécutives : Quatre phases (Séron et Jeannerod, 94’) Stratégie Planification Inhibition Déclenchement des procédures

  17. =Capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique, à arrêter la production d’une réponse en cours et écarter les stimulations non pertinentes pour l’activité en cours. Ex. Antoine a modifié des rangements dans sa cuisine. Il a changé les couverts de tiroir. Depuis quelques jours, il doit s’empêcher d’aller les chercher à l’ancien endroit. L’inhibition

  18. =Capacité de passer d’un comportement à un autre en fonction des exigences de l’environnement Ex. Pierre est sur la route pour rentrer chez lui et un accident s’est produit sur la route. La route est coupée. Pierre doit emprunter un autre chemin pour rentrer chez lui. La flexibilité mentale

  19. =Capacité à être attentif à deux activités en même temps, ce qui permet de réaliser les deux simultanément Ex. Comme à son habitude, Patrick prépare le repas tout en ayant une discussion avec un de ses enfants. L’attention divisée

  20. = Capacité à organiser une série d’actions en une séquence optimale visant à atteindre un but. Ex. Denis invite 25 personnes à dîner à la maison. Il prévoit une entrée, un plat et un dessert. Son objectif est que les plats arrivent chauds à table. Dans la préparation, il devra tenir compte des temps de cuisson des différents plats, de l’heure d’arrivée des convives, du temps consacré à l’apéritif... La planification

  21. Il existe des MÉMOIRES,en fonction : • du sens sollicité • Mémoire visuelle, auditive, kinesthésique… • de la durée de rétention de l’information • Mémoire à long terme, à court terme… • de la catégorie de l’information • Mémoire sémantique, épisodique, procédurale... Fonctions mnésiques

  22. Mémoire à court terme et mémoire à long terme PERCEPTION attention mémoire à court terme apprentissage mémoire à long terme

  23. La mémoire à long terme

  24. Les mémoires fonctionnent en 3 processus: • l’encodage • le stockage, la consolidation • la récupération

  25. « Il ne retient pas… » Est-ce que, avec un indice, il retrouve l’information ? • Si oui : hypothèse d’un pb de récupération.  renforcer les indices et les astuces mnémotechniques lors de l’encodage • Si non : hypothèse d’un pb d’encodage.  se poser les questions : attention? compréhension?

  26. « Il ne retient pas… » Il restitue des informations, mais « x temps » après il ne s’en souvient plus. • Hypothèse d’un défaut de consolidation.  fiches, révisions fréquentes, apprentissages distribués. • Hypothèse de l’absence de compréhension  Vérifier un éventuel trouble du langage?

  27. LES TROUBLES DU FONCTIONNEMENT COGNITIF Pathologies du développement

  28. Les difficultés sont : • Passagères • Aucun processus cognitif n’est atteint • Les obstacles rencontrés peuvent être dépassés • Retard dans les apprentissages possible, mais ponctuel • Ne nécessite pas de prise en charge spécifique • Les troubles sont : • Permanents • Une ou plusieurs fonctions cognitives sont atteintes: • Attention • Mémoire • Fonctions exécutives (planification, inhibition, flexibilité…) Difficultés vs troubles

  29. = encore très controversées • Hypothèse hormonale (période sensible) • Hypothèse génétique • Hypothèse biochimique et électrique • Hypothèse ‘cérébrale’ : lésions minimes Dans tous les cas : le fonctionnement du réseau neuronal est altéré. Origine des troubles cognitifs dans le cadre des pathologies du développement

  30. enfant adulte adulte dys enfant dys

  31. Diagnostic par exclusion • Consensus à propos de ce qui N’EST PAS un trouble dys… • Pas de retard global de développement • Pas d’antécédent neurologique / physique • Stimulations adéquates et apprentissages standards Comment savoir s’il s’agit d’un trouble?

  32. Déficit durable et significatif des performances verbales, par rapport aux enfants du même âge. DYSPHASIE

  33. Trouble du développement du langage oral • Problème de production et/ou compréhension - Trouble de la programmation  défaut de production (dysphasie expressive) - Trouble du décodage  défaut de compréhension (dysphasie de réception) • Prise en charge en orthophonie DYSPHASIE

  34. Trouble de l’évocation lexicale Dissociation automatico-volontaire Trouble de l’encodage syntaxique Trouble de l’informativité Hypo spontanéité verbale DYSPHASIEMarqueurs de déviances Trouble de la compréhension verbale

  35. Eviter des consignes verbales trop longues. • Utiliser un maximum le support visuel (consignes, résolution des exercices). • Vérifier si l’enfant a compris la consigne, si problèmes de compréhension: • Reformuler en s’aidant du visuel • S’appuyer sur des exemples concrets • Privilégier les questions fermées. • Eviter les ambigüités. • Segmenter l’exercice: découper la consigne de façon chronologique: • … • … • …  Alléger la ressource attentionnelle DYSPHASIEAménagements pédagogiques

  36. Trouble de l’apprentissage du langage écrit. • Le processus d’acquisition de la lecture est plus long et reste définitivement moins efficient. • Problème de déchiffrage (inversion, omission, substitutions…) et/ou de compréhension (partielle ou complète). • Prise en charge en orthophonie DYSLEXIE

  37. Modèle théorique de la dyslexie : • basé sur l’observation de l’effet de certaines lésions cérébrales chez L’ADULTE. • Identification de 2 stratégies de lecture : • ‘l’assemblage’ : permet de lire des mots totalement inconnus. • ‘l’adressage’ : permet de lire les mots irréguliers. L’enveloppe visuelle du mot est directement appariée à sa signification. LA DYSLEXIE

  38. 2 « grands types » de dyslexies : • Les dyslexies visuo-attentionnelles. Voie d’adressage. Erreurs visuelles : confusions entre des mots visuellement proches, régularisations. • Ex : ‘téléqhone’ lu ‘téléphone’. • Ex: ‘tout est bien’ lu ‘tout va bien’. • Les dyslexies phonologique. Voie d’assemblage Confusion des sons et de leur graphies. • Ex : « vole » lu « folle ».

  39. On observe majoritairement des dyslexies ‘mixtes’.  MAIS le plus important est de connaître le processus cognitif atteint • attention visuelle ? • mémoire verbale ? • les 2 ? • autres ? • aucun ?  analyse individuelle

  40. Type d’erreurs à remarquer (selon Estienne, 1982) Confusions visuelles entre graphèmes de formes identiques diversement orientées (p, b, d, q, u, n) ou de formes voisines (m, n, ch, cl) en écriture manuscrite. Confusions auditives entre sourdes et sonores (b-p ; f-v ; a-an…) Omission de consonnes (amire / admire) Omission de syllabes (contre / connaître) Inversions dans la séquence (« ro » pour « or » ; « bel » pour « blé ») Addition de consonnes (« ordeur » pour « odeur ») Transposition de lettres (« chauffeur » au lieu de « faucheur ») Contamination par persévération (« papier » au lieu de « palier  ») Confusion de mots qui se ressemblent (pompe/pomme) Méconnaissance de la ponctuation et intonation ne correspondant pas toujours au sens Absence évidente d’automatisation de l’activité lexique.

  41. Souvent consécutive de la dyslexie, mais on peut l’observer seule. • Difficulté pour acquérir et /ou rechercher l’image orthographique d’un mot. • Intégration perceptive • Attention visuelle • Mémoire … • Programmation DYSORTHOGRAPHIE

  42. Types d’erreurs à remarquer: Confusions auditives Additions de lettres ou de syllabes Inversions de lettres ou de syllabes Fusion de deux mots en un seul ou découpages arbitraires (limage pou l’image) Difficulté d’application des règles d’accord (pluriel, correspondance des temps) Indifférenciation de la nature des mots (noms, adjectifs, verbes…) ou confusion entre les genres et les nombres, entre la nature et la fonction Difficulté marquée à recopier un texte sans erreurs Mise en page souvent très irrégulière Persistance d’erreurs multiples en dépit d’une amélioration de la lecture

  43. Eviter des consignes trop longues. • Utiliser un maximum le support visuel (consignes, résolution des exercices). • Laisser plus de temps • Exercices à trous poir limiter le coût orthographique • Surligner les mots importants • Aéré les supports visuels • Vérifier si l’enfant a compris la consigne, si problèmes de compréhension: • Reformuler en s’aidant du visuel • S’appuyer sur des exemples concrets  Alléger la ressource attentionnelle DYSLEXIE/DYSORTHOGRAPHIEAménagements pédagogiques

  44. Trouble de l’apprentissage des mathématiques ; trouble de la compréhension du nombre. - Les théories sont en cours d’élaboration. - Nombreux débats. - Diagnostic et classification pas clairement établis. DYSCALCULIE

  45. Selon le modèle de Temple, 94’ Le dysfonctionnement semblerait se situer à différents niveaux :  -  Acquisition et compréhension de la chaîne numérique verbale : • L’ordinalité 1,2,3,4,… • La cardinalité: 2= * * -   Maitrise des procédures opératoires - Mémorisation des faits arithmétiques - Représentation spatiale des nombres et des opérations

  46. Illustrer les problèmes, les énoncés: dessins, schémas, démonstrations concrètes • Permettre de visualiser le problème et sa résolution. • Faire des analogies avec d’autres connaissances de la vie quotidienne. • Faire des fiches avec les termes propres aux mathématiques. DYSCALCULIEAménagements pédagogiques

  47. DYSPRAXIE Trouble de la programmation et/ou de la gestion praxique : répercussions sévères dans l’ensemble du développement de l’enfant, dans sa vie quotidienne et dans son parcours scolaire. Mazeau, 2005

  48. Il existe différents types de praxies : • Praxies constructives : réalisation d’un tout signifiant à partir d’éléments individuellement insignifiants ou neutres (légos, écriture…) • L’utilisation d’objets : implique l’apprentissage de praxies complexes (outils, objets quotidiens…) • Les praxies impliquant la sériation temporelle : ce sont les tâches qui nécessitent la succession de plusieurs étapes (allumette, cuisine…) • L’habillage : Cette activité très complexe nécessite un long apprentissage (3 à 6-8 ans) • Prise en charge ergothérapique, psychomotricité, orthoptique

  49. Enfant de 4 à 6-7 ans • Désintéressement pour les jeux de construction • Difficultés sur les activités manuelles • Retard graphique constant • Dissociation entre le « dire » et le « faire » Enfant de 6 - 12 ans • Dysgraphie • Difficultés avec les outils scolaires (règles…) • Difficultés de l’habillage DYSPRAXIESignes cliniques

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