1 / 47

PRISE EN CHARGE D’UN KYSTE ENDOMETRIOSIQUE N. GRENIER 11 octobre 2006 ROUEN

PRISE EN CHARGE D’UN KYSTE ENDOMETRIOSIQUE N. GRENIER 11 octobre 2006 ROUEN. 1- introduction. Définition Présence en position ectopique d’un tissu endométrial fonctionnel 15 % de la population générale 50 % des femmes sont asymptomatiques Endométriose: 1 à 9% de la population générale

dianne
Download Presentation

PRISE EN CHARGE D’UN KYSTE ENDOMETRIOSIQUE N. GRENIER 11 octobre 2006 ROUEN

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. PRISE EN CHARGE D’UN KYSTE ENDOMETRIOSIQUEN. GRENIER11 octobre 2006ROUEN

  2. 1- introduction Définition Présence en position ectopique d’un tissu endométrial fonctionnel 15 % de la population générale 50 % des femmes sont asymptomatiques • Endométriose: • 1 à 9% de la population générale • 10 à 15% des femmes asymptomatiques ont des lésions péritonéales • diagnostic clinique souvent difficile et retardé • symptômes chroniques, non spécifiques

  3. 1- introduction nombreux organes atteints mais localisations préférentielles : • endométriose externe pelvienne intra péritonéale: ovarienne, péritonéale ou tubaire • endométriose externe pelvienne sous péritonéale: cloison rectovaginale, Douglas, ligaments utéro-sacrés, cul de sac vésico-utérin ou atteinte digestive • atteinte utérine: adénomyose (endométriose " interne ")

  4. Formes topographiques Péritoine Ovaire Col Vagin Vulve Rectum Colon Vessie Cicatrice

  5. localisation ovarienne • localisation la plus fréquente de l'endométriose (31à 41%) • 15 à 25 % des douleurs pelviennes chroniques • 20 à 50% des infertilités • endométriomes ovariens: • kystes contenant un liquide hématique et épais • bilatéraux dans > 1/3 des cas • souvent associés à une endométriose péritonéale • rétro utérin parfois • localisation (JENKINS 1986) • ovaire droit: 31,3% • ovaire gauche: 44% • Affecte les femmes de la puberté à la post ménopause tardive

  6. Endométriome et ménopause • 2 % d’endométriose à la ménopause ? • Dans les 2 à 10 ans après l’aménorrhée • Avec ou sans THS • Savoir les rechercher devant des algies pelviennes chroniques (37% pour Netzat)

  7. Endométriome et cancérisation • Prévalence faible ( 0,5 à 1 % ) • Risque plus élevé si long passé d’endométriose • Age moyen 52 – 67 ans • Adénocarcinome endométrioide ou à cellules claires

  8. 2 - Facteurs de risques Antécédents -Antécédent familial 1er degré -Exposition au DES Reflux menstruel accru -Malformations obstructives -Ménarches précoces -Cycles courts -Règles abondantes -Règles douloureuses

  9. 3 - diagnostic Clinique Endométriose en générale → rythmés par les règles • dysménorrhée (64% dans les endométrioses profondes) • dyspareunies profondes (44% dans les endométrioses profondes) • douleurs pelviennes chroniques (37% dans les endométrioses profondes) • signes fonctionnels urinaires ou digestifs

  10. 3 - diagnostic Clinique Endométriome • La douleur : principal motif de consultation • 75% sont douloureux • ½ associés à une dysménorrhée • Hypofertilité associée de 25 % à 75% Examen clinique en période menstruelle: augmente la sensibilité spéculum, TV, TR (diagnostic et évaluation)

  11. 3 - diagnostic Biologique Pas de marqueurs spécifiques en pratique courante (CA 125) • Peu utile dans le diagnostic d’endométriome ovarien • Souvent augmenté ↑ proportionnelle à la gravité de l’endométriose • Peu utile dans la surveillance des récidives: pas de corrélation entre la réapparition d’un endométriome et l’augmentation du CA 125 • ↑ dans le liquide intra kystique # kyste fonctionnel hémorragique

  12. 3 - diagnostic Biologique Essai en cours - Ac dirigés contre les protéines porteuses de l’Ag de Thomsen- Friedenreich(Lang Ga. J autoimmun 2001;16: 151-61) sensibilité: 75 à 80%, spécificité: 80 à 84%(Organ E, Mc Guinness DH. Europ J obstet gynecol reprod biol 2005; 123:S61) - Protéomique (recherche profil protéomique spécifique)

  13. 3 - diagnostic morphologique diagnostic non invasif • localisation et extension des lésions d'endométriose (moins invasive que la cœlioscopie) • connaître les formes habituelles de l'endométriose en imagerie • rechercher des lésions dont le diagnostic est moins aisé,(lésions digestives ou des ligaments utéro-sacrés) • Echographie pelvienne : ex de 1ère intention en cas de suspicion d'endométriose • IRM: examen de choix pour le diagnostic l'endométriose sous péritonéale

  14. 3 - diagnostic Echographie pelvienne sus pubienne / endovaginale • examen de première intention en cas de suspicion d'endométriose • En pratique, l'échographie par voie vaginale est suffisante pour poser le diagnostic de kyste endométriosique • Sensibilité 90% • Spécificité 95%

  15. Echographie pelvienne endovaginale • finement échogène • éléments punctiformes en suspension • homogène • non vascularisé doppler • formation ovalaire de contours réguliers (20 à 60 mm) • - paroi fine lorsque la lésion est jeune • paroi épaissie (> à 3 mm pour les endométriomes anciens) • homogène, vascularisée doppler (60%)

  16. Echographie pelvienne endovaginale • Caillots juxta pariétal intra kystique • parfois aspect pseudo végétant • hémorragie ancienne: ↓ faisceau US • avasculaire au doppler couleur • Cloison interne: aposition de kyste anciens • stroma ovarien normal (si visible) refoulé en périphérie de l'endométriome • Doppler: peu d’intérêt

  17. formes atypiques kyste à paroi épaisse: - contenant des zones hyperéchogènes déclives comparables aux kystes dermoïdes - ou kyste à contenu très peu échogène diagnostic différentiel : kyste fonctionnel, kystes hémorragiques non endométriosiques (échos plus grossiers et regroupés parfois sous forme de caillots) variabilité dans le temps parfois position inhabituelle: rétro-utérine (adhérences associées)

  18. IRM: Recommandations • en seconde intention • étayer le diagnostic • définir la stratégie thérapeutique • Formes atypiques • Bilan exhaustif des lésions si suspicion d’endométriose sévère • Patientes aux antécédents chirurgicaux chargés • hypersignal caractéristique • ≥ au signal de la graisse sous cutanée en pondération T1 • persistant après suppression de graisse • hyper signal en T2 • ou affaissement du signal +/- important en T2 (shading) + + +

  19. IRM, séquence pondérée en T2 2 endométriomes ovariens hyperintense en T2 (flèches) Follicules en périph de l'ovaire Lésions bilatérales ou multiples dans un même ovaire: - coexistence de kystes contenant du sang d'âge différent - aspect variable du signal, très évocateur du diagnostic

  20. IRM Bilan exhaustif - atteinte externe sous péritonéale (endométriose profonde) - atteinte post : Douglas, L. utéro-sacrés et cloison rectovaginale • localisation est fréquemment sous estimée car très difficile à diagnostiquer par l'échographie ou l'hystérographie • Pourtant, elle est fréquente puisque l'atteinte du Douglas est associée aux autres localisations de l'endométriose dans 61% des cas, et celle des ligaments utéro-sacrés dans 35 % des cas - atteinte vésicale

  21. 3 - diagnostic Histologique+ + +: glandes endométriales fonctionnelles en position ectopique (cœlioscopie) • lésions sous péritonéales profondes peuvent être méconnues lors de la cœlioscopie (adhérences péritonéales) • Épith glandulaire et chorion cytogène mais sans prolifération tissulaire (≠ tumeur endométrioïde ovarienne) • Aspect macroscopique: image ronde ou ovalaire, uni ou bilatérale (30%)

  22. 3 - diagnostic Hémorragies dans le foyer: collection en kyste ou évacuation Adhérences : mal expliquées, mises au compte d’une réaction inflammatoire rarement identifiable Participation du tissu sous-péritonéal ? : incorporation de fibrine, prolifération fibreuse Contenu épais chocolat

  23. 4 - TTT endométriome Le choix du traitement dépendra de • L’age de la patiente • De son souhait de procréer ou non • Des circonstances de diagnostic fortuites ou sur signes d’appel

  24. 4 - TTT endométriome Abstention thérapeutique • Pour qui ? • Possible pour les kystes de moins de 3 cm • Pour les kystes récidivés asymptomatiques typiques échographiquement • Pour certains lors de la prise en charge en AMP • Quelle surveillance ? • Pas de consensus • Clinique et échographique • (Annuelle à partir de 40 ans)? • Toute modification du kyste sera d’ indication chirurgicale

  25. 4 - TTT endométriome TTT hormonaux • Efficacité commune par hypooestrogénie • Ne font pas disparaître les kystes • Parfois ↓ taille observée • Pour qui ? • Endométriomes récidivés typiques si douleur associée ou contraception souhaitée • Souhait de la patiente de ne pas être opérée • Patientes à risque chirurgical • Dans le cadre de PMA

  26. 4 - TTT endométriome TTT hormonaux • OP et PROGESTATIFS • Oestro progestatifs minidosés monophasiques • Progestatifs pregnanes ou nor pregnanes (ou norstéroides ) • DIU au levonorgestrel • Avantages : possibles au long cours et sont contraceptifs ↓ douleurs dans 90% des cas (Vercellini)

  27. 4 - TTT endométriome TTT hormonaux • DANAZOL • AGONISTES DE LA LHRH • Traitement de référence • ↓ volume des endométriomes • Indiqué : dans les endométrioses sévères en pré opératoire en association avec un ttt chirurgical comme le propose Donnez avec 3 séquences en post opératoire dans les endométrioses sévères _ Traitement de courte durée 3 à 6 mois

  28. 4 - TTT endométriome TTT hormonaux recommandation afssaps • blocage de la fct gonadotrope avec anovulation chronique • rôle suspensif uniquement • la thérapeutique dépend du contexte dans lequel est posé le diagnostic: syndrome douloureux et/ou infertilité • tenir compte de l’age de la patiente, du désir de grossesse, de la sévérité des symptômes du stade de la maladie et de son retentissement socio professionnel

  29. 4 - TTT endométriome Ponction échoguidée • Geste simple, par voie endovaginale +/- anesthésie • Technique efficace sur les douleurs • Intérêt: décompression de l’ovaire ↑ vascularisation ovarienne ↓ facteurs toxiques sur la maturation ovocytaire • Indications: • Femmes non ménopausées multi opérées ayant une CI à la chirurgie • Dans le cadre d’une FIV

  30. 4 - TTT endométriome Ponction échoguidée • Certains associent pour diminuer les récidives: - une injection de produit cyto toxique (méthotrexate, éthanol, tétracycline) - un ttt par agonistes de la LHRH • 3 complications: • adhérences ++++ (liquide endométriosique adhésiogène) • Abcés tubo ovarien (OR: 2,95) 1% • taux de récidive variant de 28 à 100% (vercellini)

  31. 4 - TTT endométriome Coelioscopique Intérêts - diagnostique (histologie et diagnostique différentiel) - topographique (classification AFS) - thérapeutique - fonctionnel (fertilité) Technique de référence: minimise • le risque d’adhérences post op • le risque de récidive • l’impact sur la fonction ovarienne et la réserve ovarienne

  32. 4 - TTT endométriome Coelioscopique 3 méthodes: • kystectomie • drainage ,ttt médical,vaporisation laser • annexectomie Indications • 1er épisode • Endométriome de grande taille • Endométriome douloureux dont la douleur persiste malgré un ttt médical

  33. 4 - TTT endométriome Kystectomie: excision de la totalité de la paroi du kyste • Associée à une vaporisation laser ou une electro coagulation de la coque si incomplète • Plan de clivage parfois difficile à trouver • Dissection soigneuse au pas à pas et hémostase rigoureuse en particulier au niveau du hile

  34. Traitement en 3 temps (incision, ttt médical ,laser) • Intéressant dans les dans les kystes volumineux et/ ou dissection difficile • permet de préserver du tissu ovarien • fenestration puis destruction secondaire de la paroi du kyste (kystectomie ou vaporisation ou coagulation) après 3 mois de TTT médical (three-step therapy. Donnez) TTT complémentaire: adhésiolyse +/- électrocoagulation de nodule • 2 techniques comparables en terme de récidive (8 à 22 %) et de fertilité (taux cumulés de grossesse 40 à 60 % )

  35. 4 - TTT endométriome Annexectomie • systématique en post ménopause • Situation potentiellement maligne • 25 % d’endométriose chez les patientes traitées pour adénocarcinome endométrioide • Dans les récidives douloureuses • Patientes ne désirant plus de grossesse • Forme localisée

  36. CLASSIFICATION • AFSr (American Fertility Society) révisé en 1985: basée sur la coelioscopie. Stades I et II: étendue des implants endométriaux; stades III et IV: endométriomes ovariens et adhérences. Néglige l’aspect HSG des trompes, les endométriomes vus seulement à l’ETG, les localisations sous-péritonéales, les lésions évolutives ou séquellaires • lésions péritonéales,adhérences et oblitération du douglas

  37. CLASSIFICATION • FOATI (GEE): prend en compte les foyers péritonéaux, ovariens, les adhérences, les lésions tubaires et l’inflammation

  38. Performance de la coelio Examen subjectif opérateur-dépendant • Implants : • jusqu’à 50 % de non confirmation par l’histologie(Walter 2001) • grandes variations selon observateur(Buchweitz 2005) • Endométriomes : 10-15 % d’erreur (kystes hémorragiques) • Lésions profondes non évaluées par la cœlioscopie

  39. Cœlioscopie & endométriose • Bien connaître les localisations • Bien connaître les formes atypiques • Aller à la recherche des lésions • Tenir compte des signes indirects • Utiliser grossissement ou vision en milieu liquide • Biopsier facilement les lésions • Apprécier le caractère inflammatoire et spéculer sur les effets délétères….. • Stadifier les lésions avec une méthode reproductible

  40. 4 - TTT endométriome(image évocatrice persistante) • recommandations AFSSPS décembre 2005

  41. TTT endométriome et infertilité • Incidence : 15 à 25 % • Evaluer l’importance des lésions • Identifier altérations “mécaniques”: • lésions adhérentielles • altérations tubaires & autres lésions • Permet de traiter la cause de l’infertilité • Polymorphisme des lésions à la coelioscopie, ce qui conduit à un diagnostic histologique variant de 12 à 80% [Nalbanski, 1995]

  42. TTT endométriome et infertilité(image évocatrice persistante) • recommandations AFSSPS décembre 2005 • Agonistes de la GnRH en post opératoire pendant au moins 3 mois avant une FIV améliore les taux de grossesse obtenus (grade C)

  43. surveillance recommandations AFSSPS décembre 2005 • Pas de consensus pour la surveillance de l’endométriose traitée • Récidive après chir 20% à 5 ans mais peut aller jusqu’à 50% (Shaw R. 9ème congrés mondial sur l’endométriose 2005 Maastricht)

  44. Conclusion • Echo: Examen de référence • Coelioscopie “gold standard” • Mais : • Examen subjectif opérateur dépendant • Performances variables selon lésions • Risques de moins en moins acceptés • Indications individualisées en fonction du bénéfices/risques selon la situation clinique : • Incontournable si lésions sévères (rôle thérapeutique) • Souvent utile en cas d’infertilité (mais FIV) • Plus sélective en cas de douleurs pelviennes

  45. Conclusion • Facteurs de risque (familial) • Analyse fine de la symptomatologie • Examen clinique rigoureux ++++++ • Imagerie • Bientôt marqueurs fiables • Cœlioscopie : examen de référence • Prise en charge multidisciplinaire: • causes non gynécologiques • facteurs psychologiques • causes associées

More Related