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Jean de La Fontaine en écriture SMS

Jean de La Fontaine en écriture SMS. Le langage SMS devient un standard pour beaucoup. Arriverez-vous à déchiffrer les fables de La Fontaine en écriture SMS ?. la 6'gal' É la fourmi.

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Jean de La Fontaine en écriture SMS

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Presentation Transcript


  1. Jean de La Fontaine en écriture SMS Le langage SMS devient un standard pour beaucoup... Arriverez-vous à déchiffrer les fables de La Fontaine en écriture SMS?

  2. la 6'gal' É la fourmi la 6’gale è’yan chan’T tou l’é’T, se trouva for D’pourvu kan la bize fu venu. pa 1 s’El peti mors’o 2 mouch’ ou 2 v’Rmiso L ala krié famin’ ché la fourmi sa voazin’, la prian 2 l’8 prê’T k’Lke gr’1 pr subsis’T j’us’K la sèzon nouv’L. « J vs pè’yerè, l’8 10-t’L, avan l’out, foa d’animal, 1’T’rè É pr’1’6pal. » la fourmi n’es pa prêt’Eze; c’es la son mo’1dre D’fo. « ke fèzié-vs o tem cho ? 10-t’L a c’7 empr’1t’Eze; - n’8 et jr a tou venan J chantè, ne vs D’plèze - vs chantié ? jen s’8 for èze. é bi’1 ! dan’C m’1tenan. »  La Cigale ayant chanté Tout l'Eté, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. « Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. » La Fourmi n'est pas prêteuse; C'est là son moindre défaut. « Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant. » 

  3. le lièvr' É la tortu  ri’1 ne s’R 2 kourir; il fo partir a po’1 le lièvr’ É la tortu en son 1 T’moagna’J ga’Jon, 10 s’L-6, ke vs n’at’1dré po’1 6’to ke moa ce but. - 6’to ? ête-vs sa’J ? reparti l’animal lé’G. ma kom’R, il vs fo pur’G avek 4 gr’1 2’lébor’. - sa’J ou non, J pari enkor’. 1’6 fu fè : É 2 tou 2 on mi prè du but lê enJ’E : savoar koa, ce n’es pa l’af’R, ni 2 k’L ju’J l’on konv’1 notr’ lièvr’ n’avè ke 4 pa a f’R; j’entan 2 c’E k’il fè lorske prè d’êtr’ at’1 il C’loagne dê chi’1, lê renvoa o K’len’2, É l’Er fè arpen’T lê lan’2. ayan, 10’J, du tan 2 rS’te pr brou’T, pr dormir, É pr ékou’T d’ou vi’1 le ven, il l’S la tortu alé son tr’1 2 C’nat’Er. L par, L C’v’Rtu ; L se ate avek lent’Er. l’8 cependan mépriz 1 t’L viktoar, ti’1 la ga’JEr a p’E 2 gloar’, kroa k’il i va 2 son on’Er  Rien ne sert de courir; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Êtes-vous sage ? Repartit l'animal léger. Ma commère, il vous faut purger Avec quatre grains d'ellébore. - Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait: et de tous deux On mit près du but les enjeux : Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire, Ni de quel juge l'on convint. Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ; J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes, Et leur fait arpenter les landes. Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Pour dormir, et pour écouter D'où vient le vent, il laisse la Tortue Aller son train de Sénateur. Elle part, elle s'évertue ; Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire, Croit qu'il y va de son honneur 

  4. De partir tard. Il broute, il se repose, Il s'amuse à toute autre chose Qu'à la gageure. A la fin quand il vit Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit Furent vains : la Tortue arriva la première. Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? Moi, l'emporter ! et que serait-ce Si vous portiez une maison ?  2 partir tar. il broute, il se repoz, il s’amuz a tout’ otre choz K la ga’JEr. A la f’1 kan il vi ke l’otre touchè pr’Ske o bou 2 la K’ri’R, il parti kom 1 trè; mè lê élan k’il fi fur’ v’1 : la tortu ariva la premi’R. é bi’1 ! l’8 kria-t’L, avè’J pa rèzon ? 2 koa vs s’R votr’ vit’S ? 6 vs portié 1 mèzon

  5. le korbo É le renar mètre korbo, sur 1 arbre p’Rché, tenè en son bek 1 froma’J. mètre renar, par l’od’Er aléché, l’8 t’1 a p’E prè ce langa’J : « é ! bjr, mrs du korbo, ke vs ête joli ! ke vs me 100’blé bô ! 100 mentir, 6 votr’ rama’J se raport’ a votr’ pluma’J, vs ête le fénix dê ote 2 cê boa » a cê mo le korbo ne se 100 pa 2 joa; É pr montré sa b’L voa, il ouvr’ 1 lar’J bek, l’S tom’B sa proa. le renar 100 sèzi, É 10 : « mon bon msr, aprené ke tou flat’Er vi ô D’pan 2 cel’8 ki l’ékout’ : c’7 leson vo bi’1 1 froma’J, 100 dout’ » . le korbo, ont’E É konfu, jura, mè 1 p’E tar, kon ne li prendrè plu.  Maître corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : «Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s'en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute ». Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait

  6. le ch'N É le rozô le ch’N 1 jr 10 Ø rozô vs’za’V bi’1 su’G d’a’Qzé la natur’ 1 roatel’É pr vs es 1 pezan fardô. le –dre ven ki d’aventur’ fè ri’D la fass 2 l’õ vs obli’J a bè’C la têt’ : cependan ke mon fron Ø kØ’Kz’ parè’ye, non kontan d’arê’T lê rè’yon du solè’ye, brav’ l’éfor 2 la tempêt’. tou v’z’es akilon, tou me sembl’ zéfir. enkor’ 6 vs nè’Cyé a l’abri du f’E’yaJ don J kouvr’ le voazina’J, vs n’Ørié pa tan a soufrir : J vs D’fendrè 2 l’ora’J : mè vs nè’C le plu souvan sur lê umi’2 bor dê roa’yØm du ven la natur’ env’R vs me 100bl’ bi’1 1’just’. – votr’ kompa’6on, l’8 répon’10 l’arbust’, par d’1 bon natur’L ; mè ki’T ce sou’6. lê ven me son – K vs redoutabl’. J pli, É ne ron pa. vs a’V juski’6 kontr’ l’Er kou épouvantabl’ rézisT’ 100 kou’B le do ; mè atendon la f’1. kom il 10’zé cê mo du bou 2 l’orizon akour avek furi le plu T’ribl’ dê z’enfan ke le nor U porT’ jusk’-la ds sê flan.  Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du Soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. – Votre compassion, lui répondit l’Arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants 

  7. Que le Nord eût porté jusques-là dans ses flancs. L’arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. ke le nor U porT’ jusk’-la ds sê flan. l’arbr’ ti’1 bon, le rosô se pli. le ven redoubl’ sê éfort, É fè 6 bi’1 k’il D’ra’6ne cel’8 2 ki la têt’ Ø 6’L étè voazin’, É don lê p’yé touchè a l’empir’ dê mor.  Fin de l’exercice… hr. Le 10 12 2007

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