1 / 20

Nathalie Mons, Maître de conférences, Grenoble II Pour le séminaire de JR Cytermann, EHESS

Le libre choix de l’école : fondements théoriques, légitimité empirique et impact sur les performances académiques. Nathalie Mons, Maître de conférences, Grenoble II Pour le séminaire de JR Cytermann, EHESS. La carte scolaire : un concept polysémique. Des sens multiples

elgin
Download Presentation

Nathalie Mons, Maître de conférences, Grenoble II Pour le séminaire de JR Cytermann, EHESS

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Le libre choix de l’école : fondements théoriques, légitimité empirique et impact sur les performances académiques Nathalie Mons, Maître de conférences, Grenoble II Pour le séminaire de JR Cytermann, EHESS

  2. La carte scolaire : un concept polysémique • Des sens multiples • Le fondement de l’organisation scolaire : un instrument de gestion des ressources financières, humaines… Centralisation, planification et modernité • Le fondement de la mixité sociale • La sectorisation et la liberté parentale

  3. Plan • Le développement des politiques de libre choix de l’école dans l’OCDE • Des politiques protéiformes dans le public et le privé • Et la France ? • Libre choix et performances scolaires : • Des fondements théoriques controversés • L’absence de consensus empirique • Une étude originale

  4. Le développement des politiques de libre choix de l’école

  5. Une réforme massive • En 2007, quasiment tous les pays de l’OCDE ont développé des politiques de libre choix • Ces réformes se sont développées prioritairement dans les pays à faible démographie • Développement dans le public et par le privé (vouchers, subventions…)

  6. Des politiques protéiformes

  7. Le libre choix dans le public • 4 catégories de pays auj : • Ceux qui sont restés acquis à une sectorisation stricte : 10% des pays de l’OCDE (pays asiatiques, en cours de mutation) • La carte scolaire à dérogations : 40% (Fr, Portugal, Allemagne, USA…) • Le libre choix total : 25% (UK, Rép Tchèque…). Une famille en évolution • Le libre choix régulé : 25% (pays scandinaves…)

  8. Des formes multiples • Le libre choix : un concept mou. Des politiques de gauche et néo-libérales droite • Plusieurs critères de différenciation : • % parents sollicités pour vœux • Acteur en charge régulation ultime des inscriptions (chefs d’ets vs autorités locales) • Degré de régulation du marché scolaire : quasi-marché scolaire vs flux d’inscription régulé

  9. Le développement du privé subventionné • 1955 : Friedman et les vouchers • Des privés aux visages multiples (croisement de 3 critères : effectifs, niveau du contrôle étatique et des subventions) : • Les « poids lourds » • Les « opposants formels au privé » • Les « réfractaires au privé » • Le « privé sans soutien » • Les « convertis au privé libre » • Les « convertis au privé encadré »

  10. Et la France ?

  11. Un libre choix qui avance sous couvert • Le primaire : Loi Guizot et loi Ferry pour une sectorisation modérée • Le secondaire : loi Fouchet de 1963, massification, planification et démocratisation • Depuis les années 1980 : des assouplissements importants, sans régulation nationale • 2007 : une nouvelle politique ? • Un privé non négligeable, subventionné et encadré • Conclusion : un choix réel en France malgré la rhétorique d’abs de liberté parentale

  12. Les fondements théoriques du libre choix

  13. Les arguments en faveur du libre choix • Historiquement : respect des convictions personnelles, religieuses et de l’autorité parentale (Belg, Irlande…) • Développement des théories néo-libérales (1980’s) : la mise en concurrence des ets sur un quasi-marché scolaire

  14. Les limites des théories libérales • Les acteurs ne jouent pas le jeu de la concurrence : • Côté offre (directions des établissements) : • Pas de développement des effectifs • Pas de spécialisation mais une hiérarchisation des établissements • Côté consommateur (parents/élèves) • Pas d’informations fiables (données brutes, pas VA) • L’entre soi plutôt que le choix d’un établissement efficace

  15. L’absence de consensus empirique

  16. Des recherches multiples • Les études sur le privé : divergences • Les économistes et le concept de concurrence remis en cause • Les sociologues : une ségrégation accrue

  17. Une étude empirique internationale

  18. Le choix dans le public • Mise en relation statistique données PISA et base de données institutionnelle (cf. typologie présentée auparavant) • Peu de lien entre libre choix et efficacité des systèmes éducatifs • Des associations avec indicateurs d’égalité : • Les systèmes les + égalitaires : abs de choix total et choix régulé • Les systèmes les + inégalitaires : choix total et carte scolaire avec dérogations

  19. Le choix par le privé • La typologie précédemment utilisée • Pas de lien statistique entre dév du privé et efficacité • Privé et inégalités scolaires : des associations • Les « convertis au privé libre : des inégalités renforcées » • Les « convertis au privé encadré » et les « poids lourds du privé » : pas d’inégalités renforcées

  20. Conclusion • Les politiques de libre choix se sont fortement développées depuis 80’s • Pas de fondements théoriques et empiriques stables • Davantage en lien avec les inégalités scolaires qu’avec l’efficacité malgré la rhétorique dominante

More Related