L’impact sur l'environnement de l’exploitation de la centrale nucléaire de Cernavodă

1. L’impact sur l'environnement de l’exploitation de la centrale nucléaire de Cernavodă Collège National “Mihai Viteazul” Bucarest

2. L’énergie nucléaire – un problème controverse?

3. Le Collège National “Mihai Viteazul” Bucarest Septembre 2010 • la concrétisation d’un club scientifique de culture radiologique

4. Partenariats établis avec: • L’Association Roumaine “L’énergie nucléaire” • La société “Nuclearelectrica” • Le Forum Atomique Roumain • L’Université Polytechnique Bucarest • ENETRAP II- WP10

5. Participation au projet ENETRAP II - European Network for Education and Training in RAdiological Protection

6. L’énergie nucléaire en Roumanie CNE Cernavodă • la seule centrale nucléaire de Roumanie

7. Le début de nos recherches • L’Eurobaromètre publie en mars 2010 intitule <<Europeans and Nuclear Safety>>

8. Quelle est la perception générale?

9. Cernavodă ► Cernavodăest une ville positionnée à l’Est de Roumanie, à la confluence le fleuve Danube et le Canal Danube-Mer Noire ► Elle est située àenviron 160 km de Bucarest et à60 km de Constanţa (la plus grande ville au bord de la Mer Noire) ► Surface:50km² ►Population: 22.000 habitants

10. L’emplacement de la première Centrale Nucléaire de Roumanie a été choisi à Cernavodă pour certaines raisons, parmi lesquelles: ►le Canal Danube- Mer Noire est une importante source de refroidissement, tout en facilitant l’accès pour les equipaments lourdes et surdimensionnés; ►la seismicité est plus faible par rapport au reste du pays; ►la structure géologique du sol, du calcaire

11. ► La Centrale Nucléaire de Cernavodă a deux tranches en exploitation commerciale (l’Unité 1 depuis décembre 1996 et l’Unité 2 depuis novembre 2007) ► chacune a une puissance de 706.5 MW ► elle fournit 18% de l’énergie électrique dont la Roumanie a besoin

12. La Centrale Nucléaire de Cernavodă: ►est du typeCANDU 600 PHWR (Canadium Deuterium Uranium 600 Pressurized Heavy Water Reactor – réacteur à eau lourde sous pression) d’Europe ►utilise l’uranium naturel comme combustible et l’eau lourde (D2O) comme modérateur et comme réfrigérant

13. Mihaela Stiopol- president de l’Asociation roumaine de l’energie nucléaire” et “Women in nuclear”,Roumanie L’évacuation des eaux potentiellement radioactives se fait dans le canal de l’eau de refroidissement des condenseurs, en assurant une dilution de minimum 1:2900 (généralement la dilution est de 1:7000). Au cours de l'écoulement, les eaux sont surveillées en permanence par le moniteur des effluents liquides radioactifs qui arrête le rejet en cas d'une alarme apparue. Les mesurages de radioactivité effectués sur des échantillons d'eau et d'air potentiellement radioactifs sont utilisés afin d’estimer la dose qu'une personne de la population pourrait la recevoir. Comment on détermine la dose de radiations qu’ une personne de la ville de Cernavoda reçoit en raison de l’exploitation de la centrale nucléaire? Afin d’estimer plus précisément cette dose, la centrale a construit et a équipé son propre laboratoire pour contrôler la radioactivité dans l'environnement et a établi un certain nombre de lieux tout autour de la centrale pour l’échantillonnage. Une série de stations de surveillance continue a été également localisée en différents points situés sur un rayon de 30 km autour de l'usine. On analysé des échantillons d'air, d’eau, de sol, de dépôts atmosphériques ou des échantillons d'aliments. Les échantillons d'aliments sont achetés à des producteurs locaux ou au marché agro-alimentaire de Cernavoda, Seimeni ou Medgidia. Les résultats de la surveillance radiologique de l'environnement sont comparés en permanence aux résultats de suivi du programme pré opérationnel de l'environnement mené au cours de 1984 – 1996. Quelles sont les sources de pollution radioactive, dans le cas de la centrale nucléaire de Cernavoda? Les sources de pollution radioactive d'une centrale nucléaire sont généralement les effluents gazeux et liquides. Dans le cas de la centrale de Cernavoda, tout échappement d'air potentiellement contaminé est dirigé au tuyau d'éhappement, après que les systèmes spéciales de filtration avec lesquelles cette centrale est équipée piègent à un taux de 95-98% des effluents radioactifs gazeux (tritium, carbone, iode radioactif). Jusqu'à présent, aucuns changements saisissables de la radioactivité de l'environnement n'ont pas été détectés dans la zone de la ville de Cernavoda par rapport à la période précédente de la mise en service de la centrale nucléaire.

14. Le Laboratoire de Contrôle de l’Environnement • situéà une distance d’environ 2 km de la centrale • il détient des systèmes modernes et performantes pour l’analyse des déterminations du contenu naturel et artificiel en radionucléides dans des échantillons d’environnement de la région d’influence de CNE

15. Les programmes de surveillance des effluents radioactifs et de l’environnement On collecte et on analyse du point de vue du contenu de la radioactivitédes échantillons: • De l’air (des déposément sur des filtres de particules et iode, vapeurs d’eau dans l’air) • de l’eau (l’eau du Danube, l’eau d’infiltration dans la terre, l’eau de profondeur, l’eau du Canal Danube-Mer Noire, l’eau de pluie, l’eau potable)   • du sol • des dépôts humides de l’atmosphère • de la viande (poisson, poulet, boeuf, porc) • du lait • des légumes (salade, épinards, radis, concombres, tomates, oignons, poivrons, choux, pommes de terre, haricots, aubergines) • des fruits (fraises, cerises, abricots, raisins, pêches) • des céréales • DTL ( dosimètres à mesurer la dose de rayonnement gamma integrée pour 3 mois)

16. Des techniques d’analyse de différents échantillons  Les appareils utilisés: • la spectrométrie gamma qui analyse qualitativement et quantitativement les échantillons par le Système Spectrométrique Gamma • la détection du tritium et du C-14 par la spectrométrie aux scintillateurs liquides • l’analyse beta globale par de faibles énergies alpha/beta globales • dosimétrie à thermoluminescence

17. Nos contributions • le récueillement des échantillons de terre et d’eau potable de Bucarest • l’analyse de ceux au LCM • la comparaison des échantillons de terre et d’eau à ceux récueillis de Cernavoda

18. Plus exactement… • le Système Gamma Spectrométrique aux deux détecteurs au germanium hyperpure (GeHP) modèle CANBERRA et muni de la surveillance computerisée à l’aide du logiciel APEX. • l’introduction de la géométrie avec l’échantillon de terre (ou d’eau potable) • la fermeture du couvercle

19. pendant 16 heures les impulsions de signal generées par l’intéraction du rayonnement incident avec le détecteur du système spectrométrique ont été enrégistrées par le logiciel APEX • un rapport d’analyse pour chaque échantillon a été imprimé.

20. Les résultats du recherchement pour les échantillons de terre

21. Les résultats du recherchement pour les échantillons d’eau potable

22. Nous voilà en action !

24. L’étape suivante? • Etablir à travers les données provenant de différentes sources officielles la dose de rayonnements de 2864 µSv/an, estimée à être reçu par un habitant de Cernavoda en 2009 • apprendre à quel niveau se situe l’influence sur la dose de CNE: elle représente 0,29% alors que 83,82% représente le fond naturel de rayonnements

26. 0,29% de la dose totale – la contribution de la centrale nucléaire 83,82% - le fond naturel de rayonnements