1 / 29

La multifonctionnalité

La multifonctionnalité. Un outil pour une occupation durable du territoire. Pourquoi la multifonctionnalité des territoires?. Parce que de nombreuses fonctions occupent les territoires ruraux, que certaines sont reconnues, d’autres complètement sous-estimées

fatima-dean
Download Presentation

La multifonctionnalité

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La multifonctionnalité Un outil pour une occupation durable du territoire

  2. Pourquoi la multifonctionnalité des territoires? • Parceque de nombreuses fonctions occupent les territoires ruraux, que certaines sont reconnues, d’autres complètement sous-estimées • Parcequeces fonctionsinteragissent entre elles, que cela est parfois positif, parfois négatif.

  3. Qu’est ce qu’une fonction territoriale? • Certaines fonctions sont bien identifiées et ont même un cadre légal et réglementaire. Par exemple, les fonctions: • agricole • industrielle • résidentielle • D’autres exemples vous viennent en tête, lesquels?

  4. Résidentielle De villégiature Touristique Patrimoniale Institutionnelle Commerciale (produits et services) Industrielle Forestière Agroforestière Agricole De conservation de la faune et de la flore Paysagère Récréative (du ski alpin à la randonnée, en passant par la chasse et la pêche) Les fonctions les plus usitées

  5. Leurs différences • Certaines fonctions sont si bien reconnues qu’elles ont même une valeur marchande, comme les fonctions agricoles, industrielles et résidentielles. • Certaines fonctions commencent à prendre de la valeur comme les paysages par exemple. • D’autres sont encore méconnues ou sous-estimées. La préservation des sources d’eau potable ou le renouvellement de l’air sont de celles-là.

  6. Les classes de fonctions HABITER Fonctions sociales PRODUIRE Fonctions économiques Transports Culture Industrie Habitation Commerce de produits et services Production et transformation Vie communautaire Forêt Loisirs Aménités (paysages, eau, air) Tourisme Mines Éducation Agriculture Conservation de la faune et de la flore Fonctions environnementales PROTÉGER

  7. Quels territoires? Il y a plusieurs territoires ruraux: • Chaque secteur d’activité définit des territoires selon ses besoins et leur assigne une fonction. • Chaque collectivité façonne le territoire à son image. • Chaque territoire est le lieu des dynamiques sociales, politiques, culturelles et spatiales propres à chaque fonction ainsi qu’à chaque communauté. • C’est le croisement de ces dynamiques qui détermine les territoires à considérer.

  8. La multifonctionnalité C’est associer plusieurs fonctions à un même territoire pour bénéficier de leur synergie

  9. La multifonctionnalité C’est associer plusieurs fonctions sans qu’elles se nuisent

  10. Des exemples: SARCEL • Ce projet est issu d’un conflit d’usage de terres inondables sur la rive-sud du Lac Saint-Pierre: • lieux de repos des oiseaux migrateurs et de reproduction de certaines espèces de poissons • terres agricoles • Il a concilié des intérêts qui semblaient divergents et entraîné un développement touristique et culturel important

  11. Des exemples: SARCEL 500 hectares où se marient SARCEL a entraîné la création d’activités complémentaires sur l’ensemble du territoire de Baie-du-Febvre comme le théâtre Belcourt, le centre d’interprétation de l’oie, une exposition annuelle d’art animalier, etc.

  12. Après Communauté solidaire Chasse contrôlée et amélioration de l’habitat de plusieurs espèces Terres mieux exploitées et plus productives Avant Conflits au sein de la communauté Chasse non contrôlée Digues autour des terres cultivées Saisies des tracteurs qui pompaient l’eau et retards dans l’exploitation des terres Des exemples: SARCEL

  13. Des exemples: Bleu Lavande • Entreprise privée qui allie : • production agricole et transformation, • mise en marché et développement touristique. • Elle mise sur le soutien de la collectivité (la MRC, le CLD et la SADC), le partenariat et la complémentarité avec les entreprises et organisations touristiques

  14. Des exemples: Bleu Lavande • Elle connaît très rapidement un grand succès dans chacune de ses activités: • L’achalandage touristique est assuré par l’attrait du site, la qualité des produits ainsi que l’offre variée et renouvelée d’événements et activités complémentaires à celles de ses partenaires. • La beauté du paysage soutient l’image de marque des produits et leur demande est devenue si importante que Bleu Lavande a ouvert des boutiques dans plusieurs villes du Québec et a dû récemment relocaliser une partie de sa production pour l’augmenter.

  15. Des exemples: La forêt de l’Aigle • La Coop de solidarité de la Forêt de l’Aigle gère un territoire de 140 km2 selon un concept de forêt habitée: • Gestion multifonctionnelle: • Foresterie • Gestion de la faune • Récréotourisme • Développement social • Dans le respect de la dynamique régionale • Dont les retombées profitent aux communautés locales

  16. Des exemples: La forêt de l’Aigle • Ce territoire a été exploité dès le début du 19e siècle par l’industrie forestière. • Son utilisation à des fins récréotouristiques était alors l’affaire des clubs privés de chasse et pêche. • À la suite à l’abolition successive des clubs privés et des concessions forestières, les intervenants locaux cherchent une nouvelle vocation au territoire de la Forêt de l’Aigle. • Plusieurs organismes tentent d’en prendre le contrôle. • Le concept de gestion partenariale est retenu par le MRN et la CFSA voit le jour en 1995.

  17. Des exemples: La forêt de l’Aigle Selon le principe de Forêt habitée, la CSFA cherche à créer des opportunités durables de quatre types : • Opportunités d'affaires et de partenariat pour que des entreprises voient le jour et progressent avec l’aide de la CSFA (récréotourisme, services forestiers, production à valeur ajoutée, etc.). Ces opportunités permettent le partage du risque et des profits entre les parties impliquées • Opportunités de récréation locale pour la communauté • Opportunités d'emploi: de créationainsi que d’amélioration de l’employabilité de la main-d’œuvre locale et de conservation d’une main d’œuvre qualifiée venant de l’extérieur • Opportunités de cohésion sociale pour créer une synergie entre les différents intervenants de la communauté en misant sur le mutualisme de leurs intérêts

  18. Des exemples: La forêt de l’Aigle Des résultats éloquents: • On a évité la confrontation entre les tenants de l’exploitation forestière et les amateurs pleins airs, que ce soit la chasse, la pêche ou le récréotourisme. • L’exploitation forestière y côtoie cinq parcelles d’expérimentation. • Des emplois ont été créés: 8 permanents, 3 temporaires, 70 travailleurs saisonniers et plus de 8,8 millions de dollars en salaire et immobilisation. • Les chemins d’accès ont été améliorés. • La réussite économique de la CSFA, la mise en place des infrastructures, la visibilité de l’expérience à l’échelle provinciale, ont engendré un sentiment de fierté dans la population, notamment auprès des décideurs locaux. • La CFSA a développé un réseau de partenaires et de partage d'expertise. Elle est devenue un leader dans la gestion multiressources

  19. Des exemples: La politique cadre en développement touristique des Îles de la Madeleine • Depuis les années 70, l’industrie touristique a pris progressivement une place importante dans l’activité économique de l’archipel jusqu’à y occuper la seconde place après la pêche • Facteur de diversification économique, le tourisme est aujourd’hui un important créateur d’emplois et une source de prospérité. Il représente plus de 1200 emplois directs et indirects, des retombées économiques importantes avec 50 000 visiteurs

  20. Des exemples: La politique cadre en développement touristique des Îles de la Madeleine • Par ailleurs, le tourisme suscite des inquiétudes au sein de la population madelinienne: au cœur de l’été celle-ci passe de 13 000 à 20 000 personnes avec les visiteurs et les villégiateurs. Les conséquences ne peuvent être négligées: • Hausse de la valeur des propriétés; • Inconvénients tels qu’embouteillages, attentes indues dans les commerces et au centre hospitalier; • Constructions sur des sites panoramiques; • Entraves au passage sur les terrains traditionnellement accessibles; • Prolifération des campings, etc.

  21. Des exemples: La politique cadre en développement touristique des Îles de la Madeleine • À plus long terme, on pouvait aussi s’inquiéter de la capacité du milieu à supporter la pression additionnelle sur les services municipaux (réseau routier, approvisionnement en eau, traitement des eaux usées, gestion des matières résiduelles) ou les effets d’une trop forte affluence touristique sur la vie sociale de l’archipel, sur la culture et le mode de vie des gens d’ici, sur l’environnement, le paysage, etc. • Enfin, justifiées ou non, ces perceptions négatives auraient pu nuire au développement de l’industrie touristique par un accueil moins chaleureux et un discours négatif.

  22. Des exemples: La politique cadre en développement touristique des Îles de la Madeleine • Cette démarche a rassemblé de nombreux partenaires : Tourisme Îles de la Madeleine, la CRÉ, le CLD, la SADC, le CLSC et la Municipalité. Ils se sont adjoint un comité aviseur, composé d’une quinzaine de représentants des divers secteurs socio-économiques locaux • Plus de 300 personnes ont été entendues, individuellement ou petits groupes. Enfin, quelques 240 personnes ont participé au colloque au cours duquel des pistes d’action ont été identifiées. • Le conseil municipal a par la suite adopté les fondements de la politique qui constitue en quelque sorte une charte de la multifonctionnalité insulaire

  23. Le premier fondement: Le développement touristique doit, par ses retombées économiques, sociales et culturelles, profiter à l’ensemble de la collectivité et contribuer à un accroissement de la qualité de vie des résidents Le second fondement: Le développement touristique doit contribuer à mettre en valeur, tout en les préservant, la diversité, la richesse et la spécificité de notre milieu physique Le troisième fondement: Le développement touristique doit constituer une opportunité de mettre en valeur, tout en les préservant, l’identité, la culture locale, le mode de vie maritime et insulaire, soit le patrimoine madelinot Le quatrième fondement: Le développement touristique doit s’inscrire en complémentarité aux autres activités économiques et particulièrement à celles liées à l’exploitation des ressources de la mer et de la terre Des exemples: La politique cadre en développement touristique des Îles de la Madeleine

  24. Des exemples: L’école communautaire de Saint-Philémon • Logé au pied du Massif du Sud, Saint-Philémon est un village de 900 habitants. • On comptait 39 inscriptions à l’école du village pour l’année 2007-2008. • La communauté se mobilise pour maintenir l’école ouverte en conservant une bonne qualité d’enseignement. • On mise sur la synergie entre les différents éléments présents sur le territoire: • Le dynamisme de développement du milieu • L’accès au programme École en santé offert par la Commission scolaire • La station touristique du Massif du Sud

  25. Des exemples: L’école communautaire de Saint-Philémon L’école des Échos-de-la-Forêt devient • Une école communautaire • autour de laquelle toute la population est engagée • qui attire de nouveaux résidents • Une école en santé • qui offre un développement global • et des activités attrayantes (J’apprends le ski à l’école) • Une école de la Forêt habitée • qui offre une série d’activités pédagogiques • une bibliothèque sur la forêt, la faune et la flore • un laboratoire école, un laboratoire terrain (7 hectares) ainsi qu’un pavillon d’interprétation • des équipements de foresterie, d’orientation, de science et de communication pour les projets des élèves 

  26. Des exemples: L’école communautaire de Saint-Philémon • L’école communautaire des Échos-de-la-Forêt est un projet pilote développé en partenariat avec: • la Municipalité de St-Philémon et sa population • la Commission Scolaire de la Côte-du-Sud • la CRÉ Chaudière Appalaches • le CLD et la MRC de Bellechasse auquel collaborent les responsables du projet de Forêt habitée du Parc régional du Massif du Sud • Pour soutenir le financement de ce projet, des activités créatives sont mises de l’avant telles qu’une campagne de financement Face Book, la vente de cartes de vœux et diverses créations des élèves dans le cadre d’un marché aux puces

  27. Les constats Une démarche de multifonctionnalité permet : • de résoudre des conflits d’usage • d’éviter les problèmes causés par la concentration des activités: • dépendance mono-industrielle • appauvrissement des sols • baisse de la qualité du patrimoine alimentaire • épidémies animales • pollution environnementale • accélération de l’érosion

  28. Les constats Une démarche de multifonctionnalité permet : • de solidariser les collectivités locales • d’améliorer leur qualité de vie • d’augmenter la rentabilité des entreprises locales et leurs retombées économiques dans la collectivités • de favoriser le maintien des jeunes familles • de développer et mettre en valeur de nouvelles connaissances ainsi que des savoir-faire

  29. En conclusion Multifonctionnalité Collectivités territoriales Occupation durable du territoire

More Related