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DIAGNOSTIC PRECOCE ET TRAITEMENT DE L’ENFANT INFECTE PAR LE VIH. M Folquet Amorissani. INTRODUCTION. Introduction. Afrique subsaharienne: VIH Taux élevé de personnes VIH+ Grande vulnérabilité des enfants de moins de 5 ans (surtout < 2 ans) Morbidité et mortalité élevées
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DIAGNOSTIC PRECOCE ET TRAITEMENT DE L’ENFANT INFECTE PAR LE VIH M Folquet Amorissani
INTRODUCTION Introduction Afrique subsaharienne: • VIH • Taux élevé de personnes VIH+ • Grande vulnérabilité des enfants de moins de 5 ans (surtout < 2 ans) • Morbidité et mortalité élevées • Fragilité accrue si VIH+
INTRODUCTION Introduction VIH pédiatrique = urgence qui semble être ignorée • 50% de décès des nourrissons avant leur 2ème anniversaire ( en Afrique) • Moins de 6 % sous ARV • PTME: Problèmes d’accès universel aux soins • Seulement 33 % reçoivent les ARV en PTME • Diagnostic précoce de l’enfant • = Premier défi opérationnel en Afrique • Rétention dans les programmes de soins
Causes de mortalité chez les moins de 5 ans dans les pays à faible revenu OMS; Statistiques sanitaires 2010
Collaboration IeDEA, WADA pédiatrie, NIHAge médian à l’initiation du TAR : 5 ans (EIQ : 2-9) en 2008 %
Projet Pédi-test Objectif= Mesurer et décrire l’acceptabilité sociale de la proposition systématique chez les enfants < 6 mois à Abidjan, • du dépistage familial du VIH à point d’entrée pédiatrique • de prise en charge thérapeutique spécifique.
Graphique 1 : déterminants de l’acceptabilité parentale du dépistage VIH de l’enfant (n=2962) Etude PEDI-TEST ANRS 12165, Abidjan
PEDITEST : Leçons apprises • Principe du dépistage de l’enfant bien accepté par les mères, mais • Acceptabilité meilleure chez les femmes dépistées en prénatal, • Femmes de statut VIH inconnu refusent plus, le dépistage de leur enfant, • Consentement requis du père = principal obstacle au dépistage de l’enfant. 10
Méthodes n= 375 Infection à VIH diagnostiquée avant 12 semaines et %CD4 >25 % Bras 1 Traitementreporté N=125 Bras 2 TARV à court terme (jusqu’à un an) N=125 Bras 3 TARV à long terme(jusqu’àdeuxans) N=125 TART (mise en route ou reprise) lorsque %CD4 <20 %ouévénementclinique TARV = ZDV + 3TC + LPV/r Suivi pendant un minimum de 3,5 ans
Leçons apprises • Etude CHER (Afrique du sud 2007) • Efficacité du TARV précoce avec [AZT-3TC-LPV/r] en 2 prises/j, débuté dès 12 semaines de vie • Réduction significative de: • 76 % de la mortalité infantile • 75 % de la progression de la maladie à 12 mois
Le coût du TARV pédiatrique précoce par rapport au traitement différé en Afrique du Sud A comparative cost analysis of the first year of the Children with HIV Early Antiretroviral Therapy (CHER) trial Gesine Meyer-Rath1,2,3, Avy Violari4, Mark Cotton5, Buyiswa Ndibongo2, Alana Brennan1,2,3, Lawrence Long2,3, Ravindre Panchia4, Ashraf Coovadia6, Diana M Gibb7, Sydney Rosen1,2 1 Center for Global Health and Development, Boston University, US 2 Health Economics and Epidemiology Research Office (HE2RO), Wits Health Consortium, South Africa 3 Faculty of Health Sciences, University of the Witwatersrand, South Africa 4 Perinatal HIV Research Unit, University of the Witwatersrand, South Africa 5Children’s Infectious Diseases Clinical Research Unit, Stellenbosch University, South Africa 6 Department of Paediatrics and Child Health, University of the Witwatersrand, South Africa 7 Medical Research Council Clinical Trials Unit, UK
Results: Cost per child [2009 USD] • Cost difference mostly due to difference in frequency of hospitalisations: • Early therapy: 2 days/ child (max: 68 days) • Deferred therapy: 7 days/ child (max: 84 days) • Routine care: 13 days/ child (max: 121 days)
Diagnostic précoce (SALY 2010) • Impacts positifs • Facilite l’identification des enfants infectés par le VIH • PCR mis à la disposition de tous de façon uniforme • Facilite la prise en charge médicale (PEC plus précoce) • Réduit la morbidité et la mortalité • Plus de patients, mais en meilleur santé : moins de cas graves, donc prise en charge plus simple, avec possibilité de délégation de tâches • Amélioration de la qualité de vie
Diagnostic précoce (SALY 2010) Implications : • Révision de la quantification des ARV • Diffusion des directives • Formation et engagement des prestataires de soins • Renforcement des capacités des prestataires • Renforcement des structures de soins en ressource humaine • Recrutement et formation des agents communautaires • Renforcement du plateau technique des laboratoires
Arguments • Morbidité et mortalité élevées des moins de 24 mois • Accès au diagnostic précoce limité • Etude CHER: • réduction significative de la Mortalité et de la progression de la maladie en cas de diagnostic et de traitement précoce • Marqueurs de pronostic
Synthèse première ligne, pédiatrie Schémas thérapeutiques retenus AZT EFV* 3TC ABC NVP** Choix préférentiel: AZT + 3TC + NVP ou EFV (si âge>3ans et poids>10 à kg) Observations particulières - Si contre-indication AZT, donner ABC => ABC + 3TC + NVP/EFV - FTC peut remplacer 3TC chez les enfants >3 mois si disponible. - Filles pubères : donner de la NVP avec prudence si CD4 >250/mm3 ; éviter EFV pendant le 1er trimestre de grossesse ou en cas de grossesse possible. - **Si Névirapine utilisé en PTME: AZT + 3TC + Lop/r
Arguments • Arrêt progressif de la prescription du d4T • Alternative à l’AZT en cas d’anémie pour une durée limitée • Sinon TDF chez les plus de 12 ans . Dans le cas contraire ABC • INNRT: • Schéma simple, molécules disponibles, efficacité virologique reconnue équivalente aux IPs. • Problème de résistance ( Palumbo P, NEJM 2010)
Bilan biologique pré-ART et sous ART (Saly 2010) En cas d’échec clinique et ou immunologique, CV nécessaire
Examens à ajouter au bilan initial = Recherche d’antigène HBs Arguments : • Prévalence élevée de la coïnfection VIH/HVB • Implication du résultat sur le choix des combinaisons thérapeutiques à utiliser • Voies de contamination identiques chez l’enfant pour les 2 virus • Existence de molécules efficaces sur les deux virus en même temps
Lorsque la CV est supérieure à 1000 copies, faire un renforcement de l’observance et contrôle de la charge virale un mois plus tard. Si diminution d’au moins un log maintien de la première ligne.
NVP ABC/3TC EFV NVP dT/3TC EFV Dans les nouvelles recommandations de l’OMS ABC/3TC est le squelette préférentiel pour la 2e ligne 1ere Ligne (en ordre préférentielle) 2e Ligne (en ordre préférentielle) NVP ABC/3TC+LPV/r* (ABC+ddI alternative) AZT/3TC EFV OU AZT/3TC+LPV/r* (AZT+ddI alternative) OU ABC/3TC+LPV/r* (ABC+ddI alternative) ABC + ddI retiré comme squelette préférentiel de 2e ligne * Les enfants exposés à la NVP lors de la PTME seront sur le LPV/r en 1ere ligne et NVP ou EFV en 2eme ligne
FAQ Peut-on mettre un patient sur 3TC après avoir développé une résistance dans une traitement de première ligne? Oui. La mutation M184V du virus au molécule de lamivudine peut rendre le virus moins réplicatif et plus sensible au ténofovir et à la zidovudine selon les deux études suivantes: Campbell, T.B., et al., Antiviral activity of lamivudine in salvage therapy for multidrug-resistant HIV-1 infection. Clin Infect Dis, 2005. 41(2): p. 236-42. Averbuch, D., et al., Diminished selection for thymidine-analog mutations associated with the presence of M184V in Ethiopian children infected with HIV subtype C receiving lamivudine-containing therapy. Pediatr Infect Dis J, 2006. 25(11): p. 1049-56.
Traitement ARV des cas particuliers * VIH-2 ou VIH-Dual Première intention * Seconde intention: Association de 3 INRT si CD4 ≥ 250/mm3 ou entre 15 % et 25 % chez les moins de 5 ans. • IP/RTV • LPV/RTV • SAQ/RTV** AZT* 3TC AZT + 3TC + ABC • Choix préférentiel: AZT + 3TC/FTC + LPV/RTV • *Si Anémie alternative à l’AZT • = TDF si âge > 12 ans; ABC si âge < 12 ans • ** Si poids > 25 kg
Traitement ARV des cas particuliersCo-infection VIH/VHB (VIH/Ag HbS+) * Si ALAT > 3 N, éviter Efavirenz * Choix préférentiel: AZT + 3TC + LPV/RTV • Enfants de plus 12 ans: • Transaminases < 3N: TDF + 3TC + EFV • Transaminases > 3N: TDF + 3TC + LPV/r ou ABC AZT 3TC LPV/RTV EFV
Determinants de la mortalité et des perdus de vue au cours du traitement ARV
Objectif = Etude de la mortalité et des perdus de vue 18 mois après le début des ARV
Que retenir ? • Risques de mortalité et de perdus de vue à 18 mois diffèrent selon les régions • Déterminants de mortalité identifiés • Des exemples de réduction des perdus de vue existent (Asie) • Nécessité de plaider pour le libre accès à tous les services liés au VIH pour les enfants • Approches novatrices et réalisables pour retenir les enfants dans les programmes ART .
Propositions pour améliorer le taux de rétention dans les cohortes • Dépistage précoce • Révision et renseignement systématiques des fiches d’identification • Promotion du soutien nutritionnel et alimentaire Enfants et mères ( ATPE) • Mise en place d’un journal de RDV • (appel téléphonique systématique)
Propositions pour améliorer le taux de rétention dans les cohortes • Informatisation des structures de PEC avec mise en place d’un logiciel adapté • Prise en compte des conseillers communautaires (intégration, rémunération, fiches de poste) • Définition claire du circuit de la mère et de l’enfant et renforcement des liens entre les services • PEC gratuite des infections opportunistes
Observations concernant les adolescents • Problèmes d’observance du traitement ARV • Groupe de soutien • Début de sexualité • Problèmes idem à ceux des adultes • Problème de l’annonce (Préparation ) • Difficultés pour quitter le groupe pédiatrique • Consultation de transition, avant transfert • + Médecins d’adultes + psychologues ou assistant social. NB. L’enfant doit être informé de son statut
PTME + Diagnostic précoce Traitement Précoce + = Piliers de la réussite de la PEC pédiatrique du VIH/SIDA Appropriation des recommandations par la partie nationale Améliorer la santé des enfants de moins de 5 ans déjà fragilisés par les maladies de l’enfance.