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Week-end à la Lofoï

Week-end à la Lofoï. Philippe, Kamala & les 3 As.

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Week-end à la Lofoï

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Presentation Transcript


  1. Week-end à la Lofoï Philippe, Kamala & les 3 As

  2. Vers 17h30, nous atteignîmes le « camping  », récompense suprême après toute une journée de piste. 221 km parcourus en 11 heures, avec un arrêt pique-nique vers midi et quelques arrêts pipis-photos (l’un ou l’autre, pas les 2 en même temps). Le guide congolais qui courrait pieds nus devant nos véhicules depuis une demie heure, leva la main droite pour indiquer la fin du chemin qu’il était seul à voir tout en balayant l’air de la main gauche sur 360º pour montrer le « camping ». Un bien grand mot pour désigner une savane très boisée de fin de saison des pluies, des hautes herbes, des branches éparses, des plantes sauvages, de splendides orchidées, d’immenses toiles d’araignées tendues entre les arbres, des mini termitières, des dizaines de petits papillons jaunes voletant en tous sens... A part cela, rien ; aucune infrastructure. La brousse dans toute sa splendeur. A perte de vue. Rien ne différenciait cet endroit de la brousse qui nous entourait depuis plus de 200 km. • « Bienvenue au camping du Parc National des Kundelungu » lança le guide, arborant un large sourire empli de satisfaction • profonde et sincère. * *

  3. Après 3 heures et 85 km, on bifurqua donc à droite. Notre vitesse, déjà pas très rapide, diminua de moitié : des ornières énormes nous obligeaient à ne pas dépasser les 10 – 15 km/h. On poursuivit notre route sans encombre jusqu’à l’entrée du parc, aux pieds du plateau des Kundelungu. Constitué dès l'époque coloniale, le parc reçut son statut de parc national en 1970. D'une superficie de 7.600 km², il présente une succession de hauts plateaux et collines de savane échelonnés entre 1.200 et 1.700 mètres d'altitude. Il doit sa renommée aux chutes de la Lofoï, un des affluents de la Lufira. Ces chutes sont en effet les plus hautes d'Afrique et les deuxièmes au monde, avec 384 m de hauteur et un jet continu d’eau de 347 m.

  4. Il n’y a malheureusement presque plus d’animaux dans le parc depuis longtemps. Pourchassés par les braconniers, puis massacrés par les militaires en guerre, la plupart ont été décimés. Il ne reste plus que quelques antilopes et des grues cendrées ; nous avions eu beaucoup de chance de voir les ourébis dans la savane herbeuse.

  5. Une merveille, surtout en cette période d’eau abondante. Plusieurs arcs en ciel se dessinèrent à divers endroits de la paroi. Le fond de la gorge où s’écrasaient les flots en fureur ressemblait à une énorme marmite de pierre bouillonnant d’écume. L’eau chute à cet endroit car elle atteint en fait l’une des extrémités du plateau des Kundelungu. En bas, un chaos de rocs énormes accueille les flots furieux et dirige la rivière dans un inextricabledédale de pierres et de végétation touffue. Curieusement, cette furie naturelle n’est pas bruyante : on se trouve en fait à environ 600 mètres du fond de la gorge.

  6. Le lendemain, on s’aventura vers des cascades de 10 mètres de haut en amont des chuytes. En fait, la rivière Lofoï prend sa source à environ 80 kms et il n’y a aucun village en amont. L’eau est donc pure et propre.

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