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L’APPROCHE CADRE LOGIQUE Gilles Ceralli RT Méthodologie 24/09/2007

L’APPROCHE CADRE LOGIQUE Gilles Ceralli RT Méthodologie 24/09/2007. PROGRAMME DE LA SESSION. 1. Présentation de l’approche cadre logique 2. Étude de cas : correction d’un “mauvais” cadre logique 3. Check-list des erreurs les plus fréquentes 4. Cadre logique et rédaction de proposals

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L’APPROCHE CADRE LOGIQUE Gilles Ceralli RT Méthodologie 24/09/2007

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  1. L’APPROCHE CADRE LOGIQUEGilles CeralliRT Méthodologie24/09/2007

  2. PROGRAMME DE LA SESSION • 1. Présentation de l’approche cadre logique • 2. Étude de cas : correction d’un “mauvais” cadre logique • 3. Check-list des erreurs les plus fréquentes • 4. Cadre logique et rédaction de proposals • 5. Cadre logique, suivi et reporting.

  3. 1.L’APPROCHECADRE LOGIQUE

  4. CADRE LOGIQUE ET CYCLE DE GESTION DE PROJET

  5. Le cadre logique : un outil- qualité de HI Dans les projets de développement de HI, l’assurance qualité est obtenue grâce : • A une approche prenant en compte tous les acteurs et les bénéficiaires (leurs besoins et leurs droits) ; • Un concept et un outil spécifique : le cycle de gestion de projet 3) Des critères-qualités reconnus.

  6. LE CYCLE DE PROJET • 1. Stratégie Pluriannuelle du Programme 2. Identification & Élaboration du projet Cadre logique 3. Élaboration des demandes de financement Cadre logique 11. Capitalisation de l’expérience 10. Evaluation des actions Cadre logique 4. Recherche de fonds 9. Information pour la communication grand-public et donateurs 5. Recrutement des collaborateurs de projets 6. Démarrage effectif du projet Cadre logique 8. Reporting Cadre logique 7. Mise en œuvre et suivi des actions Cadre logique

  7. Qu’est-ce qu’un cadre logique ? La matrice du cadre logique fournit une synthèse des informations suivantes : • Pourquoi le projet est mis en oeuvre • Ce que le projet propose d’atteindre • Comment le projet sera réalisé • Quels facteurs externes sont déterminants pour permettre sa réussite • Où trouver l’information nécessaire pour constater le succès du projet • Quels moyens seront mobilisés • Combien le projet coûtera.

  8. La matrice du cadre logique

  9. Organisations utilisant le cadre logique • Intercooperation, Switzerland • Int. Federation of Red Cross • Ministry of Foreign Affairs, France • Ministry of For. Aff, Luxembourg • NORAD, Norway • SIDA, Sweden • UNDP • UNIDO, Vienna • USAID, USA • WWF • AUSAID, Australia • DANIDA, Denmark • DFID, Great-Britain • DGCD, Belgium • DGCS - Min. of For. Aff., Italy • European Commission • FAO • FINNIDA - Min. of For. Aff., Finland • GTZ, Germany • HELLASCO, Greece • ICAX - Min. of Industry, Spain

  10. Avantages de l’approche cadre logique • L’analyse des problèmes est faite de manière systématique. • Les objectifs sont clairement formulés, logiques et appréciables. • Les risques et conditions de réussite d’un projet sont pris en compte. • Il y a une base objective pour le suivi et l’évaluation. Votre document de projet sera cohérent

  11. ANALYSE DU CONTEXTE ANALYSE DES PROBLÈMES ANALYSE DES OBJECTIFS ANALYSE DE LA STRATÉGIE ÉLABORATION DU CADRE LOGIQUE PLANIFICATION DES ACTIVITÉS PLANIFICATION DES RESSOURCES Les phases de l’approche Phase d ’analyse Phase de planification

  12. Analyse des problèmes • Identifier les principaux problèmes rencontrés par les bénéficiaires • Identifier les acteurs concernés par le projet en question • Construire un arbre à problèmes

  13. Analyse des problèmes Arbre à problèmes EFFETS La plupart des enfants handicapés scolarisables ne sont pas intégrés à l'école primaire ordinaire La plupart des écoles primaires ordinaires n'ont pas les moyens d'accueillir les enfants handicapés La plupart des enfants handicapés ne sont pas orientés vers l'école La majorité des enseignants ne sont pas préparés à la prise en charge éducative d'enfants handicapés Les locaux ne sont pas très accessibles Le matériel éducatif disponible n'est pas adapté à tous les enfants Les enfants handicapés ne sont pas tous connus des structures éducatives Les parents sont souvent réticents à scolariser leurs enfants handicapés CAUSES

  14. Analyse des objectifs Transformer les problèmes en objectifs Objectifs Problèmes La plupart des enfants handicapés scolarisables ne sont pas intégrés à l'école primaire ordinaire La plupart des enfants handicapés scolarisables sont intégrés à l'école primaire ordinaire La plupart des EH ne sont pas orientés vers l'école La plupart des écoles primaires n'ont pas les moyens d'accueillir les EH La plupart des EH sont orientés vers l'école La plupart des écoles primaires ont les moyens d'accueillir les EH Les EH ne sont pas tous connus des structures éducatives La majorité des enseignants ne sont pas préparés à la prise en charge éducative d’EH Les EH sont connus des structures éducatives La majorité des enseignants sont préparés Les parents sont souvent réticents à scolariser leurs EH Les parents inscrivent leurs EH à l’école Les locaux sont accessibles Les locaux ne sont pas très accessibles Le matériel éducatif disponible est adapté à tous les enfants Le matériel éducatif disponible n'est pas adapté à tous les enfants

  15. Analyse des objectifs Arbre d’objectifs BUTS La plupart des enfants handicapés scolarisables sont intégrés à l'école primaire ordinaire La plupart des écoles primaires ont les moyens d'accueillir les EH La plupart des EH sont orientés vers l'école Les EH sont connus des structures éducatives Les parents inscrivent leurs EH à l’école La majorité des enseignants sont préparés Les locaux sont accessibles Le matériel éducatif disponible est adapté à tous les enfants MOYENS

  16. Analyse de la stratégie OBJECTIF GLOBAL La plupart des enfants handicapés scolarisables sont intégrés à l'école primaire ordinaire OBJECTIF SPECIFIQUE La plupart des écoles primaires ont les moyens d'accueillir les EH La plupart des EH sont orientés vers l'école Les EH sont connus des structures éducatives Les parents inscrivent leurs EH à l’école La majorité des enseignants sont préparés Les locaux sont accessibles Le matériel éducatif disponible est adapté à tous les enfants RESULTATS ATTENDUS STRATEGIE CHOISIE

  17. Le cadre logique

  18. Le cadre logique Niveaux d’objectifs Les objectifs plus globaux vers lesquels le projet tend, mais ne parvient pas à réaliser seul Objectif global Objectif spécifique L ’objectif visé par le projet, et qui doit être atteint à la fin des activités Résultats attendus Les « objectifs intermédiaires », dont la réalisation est indispensable pour atteindre l’objectif spécifique Activités Ce qui sera fait pendant le projet pour atteindre les résultats

  19. Hypothèses et risques Logique d’intervention Hypothèses /risques Objectifs globaux Les hypothèses = des éléments externes au projet et à l ’organisation qui porte ce projet. Objectifspécifique + • Elles peuvent être : • des facteurs externes importants pour le succès du projet • des activités en synergie mises en oeuvre par d’autres acteurs Les conditions préalables doivent être • obtenues avant le début même des activités Résultats + Activités + Conditions préalables

  20. Phase de planification Logique d’intervention du projet IN OUT Objectifsgénéraux Objectif spécifique + Hypothèses + Résultats Hypothèses + Activités Hypothèses Si les activités sont réalisées, et si les hypothèses sont valables, alors ... Conditions préalables

  21. Critères / Indicateurs L’indicateur est la traduction chiffrée d’un objectif ou d’un résultat attendu. Il est à la fois qualitatif et quantitatif, donc composé de plusieurs éléments distincts qui sont : - cible - localisation - quantité - qualité - durée ou date.

  22. Indicateurs Exemples: • Cible : il faut définir qui ou quoi aura atteint ce niveau de qualité (population générale, personnes handicapées, professionnels, structures, etc) * La population a accès à de l’eau propre • Localisation : elle est à préciser notamment si la population ou les structures cibles sont différentes de l’intitulé du titre du projet * La populationde la région X a accès à de l’eau propre

  23. Qualité : il faut fixer le degré de qualité que l’on cherche à atteindre (ex, pour des actions de formation : - à assister à la formation - connaît le contenu de la formation - applique les connaissances reçues à la formation - est capable de former à son tour) * La population de la région X a accès à de l’eau qui ne transmet pas de maladie • Quantité :définir le nombre en pourcentage, en valeur absolue, en taux de croissance…..des cibles qui auront atteint ce degré de qualité * Plus de 80% de la population de la région X aura accès à de l’eau qui ne transmet pas de maladie

  24. Délai : il faut définir une date à laquelle les cibles auront atteint le degré de qualité voulu (il est intéressant de donner des dates ou des durées qui permettent de fixer des étapes sur l’ensemble de la durée du projet : ex : année 1, année2, après 6 mois, à la fin du projet…) * Dans les 2 ans, plus de 80% de la population de la région X aura accès à de l’eau qui ne transmet pas de maladie

  25. Un indicateur doit être SMART : Spécifique (au résultat / à l ’objectif auquel il se rapporte) Mesurable (appréciable, défini de manière précise) Accessible et acceptable (par tous les partenaires du projet) Réaliste (qui pourra être vérifié à la fin du projet) défini dans le Temps. Critères / Indicateurs

  26. Sélection des sources de vérification Enquêtes spécialisées Coûts Interviews de bénéficiaires Statistiques de suivi adaptées Statistiques de suivi Rapports de gestion Rapports administratifs Complexité

  27. Planification des activités et du budget Cadre logique Activités Moyens Coûts Chronogramme

  28. Planification des ressources Chronogramme Moyens/Budget

  29. 2.Étude de cas Correction d’un « mauvais » cadre logique

  30. CADRE LOGIQUE 2004 - 200X LOGIQUE D’INTERVENTION SOURCES DE VERIFICATION HYPOTHESES IOV OBJECTIFS GLOBAUX - Un nombre plus important de PH vivent de manière indépendante et mieux intégrées dans leurs communautés. - Des appareillages orthopédiques pour PH sont fournis à Yaoundé. La majorité des PH ont vu leur conditions de vie s’améliorer. Enquête nationale OBJECTIF SPECIFIQUE Amélioration de la réadaptation physique des PH de la région de Yaoundé (Cameroun) . Fournir des services de kinésithérapie aux PH de Yaoundé. Nombre d’appareillages produits Nombre de soins de kinésithérapie fournis Bon accès au centre de réadaptation Statistiques, Base de données patients, Rapports d’activités du centre, Rapport d’évaluation RESULTATS ATTENDUS 1. Formation des techniciens à la production de différents types d’appareillages orthopédiques Formations des techniciens Diversité des appareillages produits Statistiques, base de données patients Curriculum des formations Fiches de productions Le programme de formation développé est adapté aux besoins du pays. Les formateurs sont disponibles. 2. Formation des kinésithérapeutes à diverses formes de soins Formations des techniciens Amélioration de la qualité des soins fournis Statistiques Fiches de suivi des patients Enquête nationale auprès des patients 3. L’équipe de techniciens et de kinés agissent de concert. Les soins sont systématiquement prescrits par une équipe pluridisciplinaire. Bonne collaboration entre techniciens et kinés. Dossier du patient

  31. 4. Améliorer l’accessibilité aux soins du centre pour les patients les plus pauvres. Un système de tarification est en place. La contribution des bénéficiaires est proportionnelle à leurs revenus. Au moins 25% des patients viennent des classes sociales défavorisées. Statistiques sur les consultations au centre Tarifs ACTIVITES a) Formation du personnel Sélection des techniciens 10 ateliers sur l’orthopédie 10 ateliers sur la kinésithérapie Rapports du projet Disponibilité des formateurs Disponibilité du matériel Implication des partenaires Le partenaire paie régulièrement les salaires des techniciens et des kinés. Les plus pauvres patients ont les ressources (matérielles et financières) pour se déplacer vers le centre. b) production des appareillages orthopédiques Production mensuelle de 55 appareillages orthopédiques majeurs en moyenne (prothèses tibiales et fémorales, petites et grandes orthèses) et 1000 sessions mensuelles de kinésithérapie Rapports du projet c) Mise en place d’un système de tarification Administrateur Rapports du projet d) travail d’amélioration de la sensibilité à la pluridisciplinarité et introduction de procédures adaptées Activités de sensibilisation Rapports du projet e) Coordination et suivi du projet et relations avec les partenaires et les autorités locales. Directeur de programme et administrateur Rapports du projet CONDITIONS PREALABLES :

  32. CADRE LOGIQUE 2004 - 200X LOGIQUE D’INTERVENTION SOURCES DE VERIFICATION HYPOTHESES IOV Non SMART OBJECTIFS GLOBAUX - Un nombre plus important de PH vivent de manière indépendante et mieux intégrées dans leurs communautés. - Des appareillages orthopédiques pour PH sont fournis à Yaoundé. La majorité des PH ont vu leur conditions de vie s’améliorer. Enquête nationale Trop chère et pas mentionnée dans les activités. OBJECTIF SPECIFIQUE Amélioration de la réadaptation physique des PH de la région de Yaoundé (Cameroun) . Un seul objectif autorisé ! Fournir des services de kinésithérapie aux PH de Yaoundé. Nombre d’appareillages produits Nombre de soins de kinésithérapie fournis Bon accès au centre de réadaptation (s’apparente à un objectif) Statistiques, Base de données patients, Rapports d’activités du centre, Rapport d’évaluation RESULTATS ATTENDUS 1. Formation des techniciens à la production de différents types d’appareillages orthopédiques Formulé comme une activité Formations des techniciens Pas un IOV mais une activité Diversité des appareillages produits Statistiques, base de données patients Curriculum des formations Fiches de productions Le programme de formation développé est adapté aux besoins du pays. Les formateurs sont disponibles. 2. Formation des kinésithérapeutes à diverses formes de soins Formations des techniciens Amélioration de la qualité des soins fournis Statistiques Fiches de suivi des patients Enquête nationale auprès des patients Trop chère et pas mentionnée dans les activités. 3. L’équipe de techniciens et de kinés agissent de concert. Les soins sont systématiquement prescrits par une équipe pluridisciplinaire. Bonne collaboration entre techniciens et kinés. Dossier du patient

  33. 4. Améliorer l’accessibilité aux soins du centre pour les patients les plus pauvres. Un système de tarification est en place. La contribution des bénéficiaires est proportionnelle à leurs revenus. Au moins 25% des patients viennent des classes sociales défavorisées. Statistiques sur les consultations au centre Tarifs ACTIVITES Pas reliées aux résultats a) Formation du personnel Sélection des techniciens 10 ateliers sur l’orthopédie 10 ateliers sur la kinésithérapie Rapports du projet Moyens Disponibilité des formateurs Disponibilité du matériel Implication des partenaires Le partenaire paie régulièrement les salaires des techniciens et des kinés. Les plus pauvres patients ont les ressources (matérielles et financières) pour se déplacer vers le centre. Coûts b) production des appareillages orthopédiques Production mensuelle de 55 appareillages orthopédiques majeurs en moyenne (prothèses tibiales et fémorales, petites et grandes orthèses) et 1000 sessions mensuelles de kinésithérapie Rapports du projet c) Mise en place d’un système de tarification Administrateur Rapports du projet d) travail d’amélioration de la sensibilité à la pluridisciplinarité et introduction de procédures adaptées Activités de sensibilisation Rapports du projet e) Coordination et suivi du projet et relations avec les partenaires et les autorités locales. Directeur de programme et administrateur Rapports du projet CONDITIONS PREALABLES : Absentes

  34. 3.CHECKLIST Top 23 des erreurs les plus fréquentes

  35. Top 23 des erreurs les plus fréquentes Logique d’intervention : • Veillez à n’avoir qu’un seul objectif spécifique. • Bien s’assurer de la cohérence dans la hiérarchie entre les objectifs et les résultats. • Ne pas confondre les objectifs et les moyens ou les activités à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs. • Attention à formuler les objectifs et les résultats sous forme de phrases complètes et comme s’ils étaient déjà atteints. • Limitez-vous à 6/7 résultats maximum. • Déclinez les activités par résultat ou regroupez-les par thématique transversale

  36. Top 23 des erreurs les plus fréquentes • Ne pas ajouter d’activités qui ne correspondent à aucun résultat attendu. • Ne pas exprimer d’activités par des verbes du type « soutenir », trop vagues. Indicateurs: • Veillez à définir des indicateurs “SMART” (Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, définis dans le Temps) • Ne pas reproduire les IOV des résultats comme IOV d’objectifs • Évitez de transposer les activités comme indicateurs de résultats. • Identifier des indicateurs au niveau des objectifs globaux. Les acteurs et bailleurs sont de plus en plus attachés à mesurer les effets et l’impact produits par le projet • Définir un nombre raisonnable d’indicateurs qui peuvent être suivis.

  37. Top 23 des erreurs les plus fréquentes Sources de vérification: • Ne pas indiquer de sources de vérification trop coûteuses ou difficiles à obtenir. Dans tous les cas, si vous mentionnez une source de vérification qui est chère à obtenir, faites en sorte de l’intégrer en tant qu’activité dans le budget de manière à la faire apparaître dans le budget. • Ne pas fournir de source uniquement interne à HI. • Ne pas mentionner des sources trop générales (ex : « statistiques ») sans fournir l’origine (ex : « stats du ministère X).

  38. Top 23 des erreurs les plus fréquentes Hypothèses et risques : • Ne pas négliger les hypothèses et indiquer des éléments trop généraux (vu l’obligation de résultats désormais imposée par certains bailleurs) • Ne pas définir d’hypothèses endogènes aux activités que vous devez mettre en œuvre. • Les hypothèses de résultats doivent être différentes de celles des objectifs. • N’oubliez pas les pré-conditions • Ne pas confondre hypothèse et condition préalable. Moyens et coûts : • En face des activités, mentionnez bien les moyens et les coûts • Les coûts doivent être présentés par famille d’activités et non pour chaque activité.

  39. 4. CADRE LOGIQUE ET ECRITURE DE DOCUMENTS DE PROJETS

  40. Structure commune d’un document de projet • Résumé • Présentation de l’organisation • Historique du projet • Localisation • Bénéficiaires et partenaires • Énoncé de la situation et du problème • Solutions proposées (objectifs, activités, ressources) • Perspectives de pérennité • Modalités de suivi et évaluation • Budget • Annexes

  41. Liens entre le cadre logique et le narratif de projet • Il est recommandé de commencer par le cadre logique > ainsi tout le monde sera d’accord sur le contenu du projet avant de commencer la rédaction du narratif. • Le document narratif explique les liens et la cohérence entre les activités mises en oeuvre, les résultats attendus et les objectifs. • Le document narratif permet de mieux expliquer les activités listées dans le cadre logique.

  42. Écriture de projet • L’écriture de projet n’est pas le moment de sa définition et de sa conception ! • Un document de projet est un document important : les bailleurs décideront s’ils financent ou non votre projet sur la base de ce que vous avez écrit. • Il est nécessaire de bien connaître les critères de financement des bailleurs.

  43. Cadres logiques en cascade

  44. Pourquoi découper un document de projet ? • Même s’il est habituellement plus pratique de présenter votre document de projet complet au bailleur, une telle stratégie est de moins en moins productive de nos jours : • Un budget trop important peut effrayer le bailleur • Un projet trop large et trop général ne sera peut-être pas adapté aux priorités du bailleur. • Il y a donc un intérêt à réduire le document de projet en raison : • des règles de cofinancement, • de la compétition grandissante entre ONGs et de la nécessité de présenter un projet qui corresponde parfaitement aux priorités des bailleurs • des demandes de visibilité des bailleurs, qui ne sont pas toujours en rapport avec vos activités réelles.

  45. Comment découper un projet ? • Sur une base géographique : limiter le document de projet à un site d’activités • Par rapport à la durée du projet : présenter une seule période d’un projet pluri-annuel • Au niveau des résultats attendus et des activités mises en oeuvre : méthode du cadre logique en cascade.

  46. Niveau d’intervention : d’un programme à sa composante Programme Projet Composante Objectif global Objectif spécifique Objectif global Résultats attendus Objectif global Objectif spécifique Objectif spécifique Activités Résultats attendus Résultats attendus Activités Activités

  47. Exemple d’un cadre logique en cascade Programme Projet Composante OG: La plupart des EH scolarisables sont intégrés à l'école ordinaire OG. La plupart des écoles primaires ont les moyens d'accueillir les EH OS. La plupart des écoles primaires ont les moyens d'accueillir les EH RA.1. La majorité des enseignants sont préparés. RA.2. etc OG. La majorité des enseignants sont préparés. OS. La majorité des enseignants sont préparés. Activités RA.1. 1. Sessions de formations à la surdité 2. Sessions de formations à la cécité RA 1. Les enseignants sont formés à travailler avec les enfants sourds OS. Les enseignants sont formés à travailler avec les enfants sourds Activités RA.1. 1. Formations à la LDS 2. Formations à la psychologie de l’enfant sourd. RA 1. Les enseignants sont formés à la LDS Activités RA.1. 1. Cours de LDS 2. Pédagogie de la LDS

  48. 5. Cadre logique, suivi et reporting

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