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INFECTIONS à CLOSTRIDIUM difficile Point de vue du clinicien

INFECTIONS à CLOSTRIDIUM difficile Point de vue du clinicien. Dr Philippe SAUVAGE Unité de SSRG 2 Hôpital J. Rebeyrol. Présentation clinique des cas.

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INFECTIONS à CLOSTRIDIUM difficile Point de vue du clinicien

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Presentation Transcript


  1. INFECTIONS à CLOSTRIDIUM difficilePoint de vue du clinicien Dr Philippe SAUVAGE Unité de SSRG 2 Hôpital J. Rebeyrol 13 ème Rencontre Régionale des Correspondants en Hygiène - 22/11/07

  2. Présentation clinique des cas Cas 1 – Mme D. 71 ans venant d’orthopédie où elle était hospitalisée pour fractures multiples (AVP). Infection à CD en orthopédie traitée mais reprise de la diarrhée dans le service nécessitant après confirmation biologique un nouveau traitement. Cas 2 – Mr T. 89 ans transféré de Med G. pour soins palliatifs d’une néoplasie pulmonaire avec métastases , état général très altéré avec dénutrition, diarrhée à CD traitée par Flagyl à l’entrée. Cas 3 – Mme M. 87 ans, insuffisance cardiaque, surinfection broncho-pulmonaire sous antibiothérapie, diarrhée à CD survenue dans le service d’évolution favorable Cas 4 – Mme M. 90 ans, hospitalisée pour chutes dans contexte de démence, Parkinson, insuffisance cardiaque, déshydratation; diarrhée à CD survenue dans le service d’évolution favorable

  3. Infections à C. difficile : incidence habituelle (Olson MM et al, ICHE 1994 Alfa MJ et al, J Clin Microbiol 1998) • À l’hôpital : 1 à 10 p. 1000 admissions – type de services – pression antibiotique – mesures d’isolement en place – prescriptions de recherche de C. difficile • Nosocomiales dans >70% des cas (Svenugsson B et al, J Clin Microbiol 2003) – souvent épidémiques – réanimation, maladies infectieuses, hématologie, gériatrie – favorisées par méconnaissance, diagnostic tardif, difficulté à reconnaître un clone épidémique – CD est responsable de plus de 10% des diarrhées nosocomiales • Portage asymptomatique encore plus fréquent (McFarland LV et al, N Engl J Med 1989) (Clabots CR et al, J infect Dis 1992) – 8 à 21% des patients acquièrent C. difficile – restent asymptomatiques dans 2/3 cas

  4. Taux d’hospitalisation avec diagnostic de C. difficile,par classe d’âge et année, Etats-Unis, 1996 – 2003(C. McDonald LC et al, Emerg Infect Dis 2006)

  5. Pouvoir pathogène pour l’Homme Le CD est à l’origine de • 30 % des diarrhées post antibiotique • 50 à 80% des colites associées aux Atb • 95% des colites pseudomembraneuses (CPM) • Clinique très variée : - asymptomatique à CPM - forme gravissime (rechutes fréquentes) - formes extra-digestives (articulaire)

  6. Infections à C. difficile : clinique • diarrhées simples post-antibiotiques – une diarrhée bénigne survenant après antibiothérapie est associée dans 30 % des cas à CD - Elle peut apparaître après 3 à 10 jours de traitement mais dans 30 % des cas après l’arrêt du traitement - Diarrhées modérées, signes généraux absents – endoscopie : muqueuse normale ou érosive – amélioration clinique en 2-3 jours après arrêt des antibiotiques (25%) - Rechutes : – 20% après un premier épisode – 60% après une première rechute

  7. • colites pseudomembraneuses – diarrhée liquide abondante (>7 selles / jour) – fièvre (75%), hyperleucocytose – déshydratation extracellulaire, entéropathie exsudative – endoscopie : lésions aphtoïdes jaunâtres éparses ou confluentes – complications : choc septique, mégacôlon toxique, perforation, décès

  8. Epithélium superficiel détruit (Source : Université Libre de Bruxelles Endoscopie (Source : Hôpital Saint-Antoine, Paris) Colite pseudo-membraneuse

  9. Ectasie colique - Iléus

  10. TRAITEMENT • Prévention et correction des pertes hydro-électrolytiques En cas de diarrhée modérée: apports hydro-sodés par voie orale En cas de déshydratation faire boire 200 ml par selle liquide avec du sodium et du potassium (sachet de SRO); plutôt que du Coca pauvre en Na et K. Apports le 1er jour de 1 à 2 litres (10 sachets) En cas de colite grave: diète stricte avec réhydratation et alimentation parentérale En cas de vomissements: traitement anti-émétique per os Les ralentisseurs du transit ne doivent pas être prescrits au-delà de 48 h (risque d’iléus ou de colectasie)

  11. Traitement • Arrêt des antibiotiques • Métronidazole (Flagyl*) 250 à 500 mg per os: 3 à 4 fois /J • Vancomycine per os 125 à 500 mg: 4 fois /j (à réserver aux colites pseudo-membraneuses sévères) • Prévention des rechutes par Ultralevure* pendant un mois ? • Mise en place des mesures d’hygiène

  12. Conclusion • L’infection à CD est à rechercher systématiquement devant une diarrhée • Elle peut-être grave chez des sujets âgés fragiles (déshydratation) • Elle nécessite une prise en charge rapide pour réduire les conséquences pour le malade et éviter la contamination • Les mesures d’hygiène sont obligatoires

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