1 / 30

Dr Beauplet Bérengère Caen le 14 mars 2008

Dr Beauplet Bérengère Caen le 14 mars 2008. Plongée scaphandre autonome et seniors de 60 ans et plus. PLAN. Introduction et épidémiologie 1ère partie: Augmentation des risques en plongée liés au vieillissement physiologique

gur
Download Presentation

Dr Beauplet Bérengère Caen le 14 mars 2008

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Dr Beauplet BérengèreCaen le 14 mars 2008 Plongée scaphandre autonome et seniors de 60 ans et plus

  2. PLAN • Introduction et épidémiologie • 1ère partie: Augmentation des risques en plongée liés au vieillissement physiologique • 2ème partie: Augmentation des pathologies avec l’âge pouvant contre-indiquer la plongée • 3ème partie: Etude nationale rétrospective des accidents chez les plongeurs de 60 ans et plus. • Conclusion et perspectives

  3. Introduction ( Ph. TAILLIEZ 1905-2002) Cofondateur avec Jacques-Yves Cousteau, et premier commandant du GERS de la Marine Nationale de 1945 à 1948, puis à nouveau commandant du GERS de 1953 à 1955.

  4. LIMITES ACTUELLES EN FRANCE • MINISTERE DU TRAVAIL (travaux sous marins) : Inférieure (18 à 40 ans) Supérieure selon aptitude et retraite • MINISTERE DES ARMEES (Marine Nationale) : Inférieure (18 ans) Supérieure selon aptitude et avancement (en pratique 50 ans) • MINISTERE DE l’ INTERIEUR (Sécurité Civile) : Inférieure (18 à 40 ans) Supérieure selon aptitude et retraite • MINISTERE JEUNESSE ET DES SPORTS (loisirs) : Inférieure (8 ans) Supérieure selon non contre-indication

  5. DEMOGRAPHIE des plongeurs de 60 ans et + Licenciés FFESSM +60 ans : 1,7% des licenciés en 2000, 2,8% en 2005, 4,6% en 2007 (n=6746)

  6. Activité des plongeurs FFESSM de 60 ans et + (Enquête 2004 Dr Roussel) • 2 populations sont identifiées: • Nouveaux vieux plongeurs ou néoséniors(1/3): début après 50 ans, avec un objectif de loisir, et destination mers chaudes • Anciens vieux plongeurs ou séniors confirmés (2/3): 30 années d’expérience, poursuivent l’encadrement et n’envisagent pas d’arrêter la plongée • Activité: 30 plongées par an contre 8 à 10 en moyenne chez les plongeurs

  7. 1ère partie: Vieillissement physiologique L’âge supérieur à 40 ans est un facteur de risqued’ADD dans les statistiques de la Marine Nationale. • Modifications de la composition corporelle • augmentation relative de la masse grasse donc de la saturation des tissus en azote (effet contré par un entraînement physique régulier) • Diminution relative de l’eau corporelle totale, la deshydratation relative ralentit l’élimination des bulles d’azote lors de la désaturation (effet contré par une hyperhydratation hydrique après émersion).

  8. 1ère partie: Vieillissement physiologique

  9. 1ère partie: Vieillissement physiologique • Les modifications et les altérations éventuelles de la fonction cardiaque majorent le risque de décompensation • la diminution des performances ventilatoires modifie les échanges alvéolo-capillaires et influe sur la désaturation • La réduction de la capacité aérobie limite l’adaptation à l’effort

  10. 2ème partie: Augmentation de l’incidence et prévalence de pathologies contre-indiquant la plongée • Cardio-vasculaires: prévalence des facteurs de risque, des troubles du rythme et coronaropathies • Pulmonaire: effets à long terme du tabagisme • ORL: presbyacousie bilatérale à un stade évolué atteignant les fréquences conversationnelles • Opthalmo: acuité minimale corrigée nécessaire pour l’encadrement • Rhumato: risque de tassement ostéoporotique et port de charge lourde

  11. 3ème partie: Etude nationale rétrospective des accidents de 1996 à 2005 chez les plongeurs de 60 ans et plus(en scaphandre autonome ) Dr Bérengère Beauplet, gériatre, médecin du sport et fédéral FFESSM Pr Joël Belmin, gériatre, Hôpital Charles Foix Ivry/Seine

  12. METHODOLOGIE • Consultation des déclarations d’accidents archivées par Dr Grandjean (déclarations spontanées) • Enquête auprès des centres hyperbares de France métropolitaine et DOM-TOM, pour recueil statistique et questionnaire individuel pour chaque cas adressé par mail au printemps 2006 aux responsables des caissons, par courrier aux DOM-TOM. Relance par contact téléphonique. Total =49 cas déclarés, 42 dossiers individuels exploités.

  13. Part des plus de 60 ans chez les accidentés SUR LA DECENNIE: 49 cas sur 3451 accidents répertoriés = 1,4% En 2005= 2,75% (=proportion des licenciés de +60 ans)

  14. Répartition géographique des accidents selon le lieu de traitement

  15. Prévalence des accidentés chez les plongeurs licenciés • Accidents en club 96-2005: 76% pour +60 ans 61% tous âges confondus statistiques nationales. (41,6% en 2005) • Prévalence en 2004: 1/665 plongeurs de 60 ans et plus 1/630 plongeurs moins de 60 ans Ce chiffre brut qui n’intègre pas l’importance et le profil de l’activité.

  16. L’âge supérieur à 60 ans est-il un facteur de risque? Incidence= nombre d’accidents survenus au cours d’un certain nombre de plongées réalisées par un groupe Risque relatif d’accident lié à l’âge =incidence d’accidents chez +60 ans /incidence chez -60 ans Ne peut pas être calculé en plongée loisir

  17. Odds Ratio en 2000OR =1pas d’association âge supérieur à 60 ans et accident de plongée

  18. en 2004 OR=0,95pas d’association âge et accident de plongéeen 2005OR= 1,87Indique une association entre âge et accidents de plongée de force moyenne (1,8 à 3)Mais année exceptionnelle avec très peu d’accidents en club, alors que le nombre d’accidentés total est stable

  19. Caractéristiques accidents +60 ans Profil plongeurs • Age moyen : 63 ans (Age le plus élevé : 70 ans) • Sexe : les femmes sont sous-représentées: 4, 3% des accidentés alors qu’elles sont 12% des licenciés de 60 ans et +. De Même: 20% des accidentés tous âges alors qu’elles sont 30% des licenciés. • Profil de plongée moins risqué? elles « bullent » moins. • Expérience: ancienneté moyenne 28 ans: séniors confirmés

  20. Caractéristiques accidents +60 ans Profil technique Survenus au-delà de 40 mètres de profondeur: 43% chez les seniors contre 34% Erreur de procédure de décompression en plongées d’exploration: 45% chez les seniors contre 36% Accidents mérités

  21. Caractéristiques accidents +60 ans

  22. Caractéristiques accidents +60 ans • Les accidents de décompression représentent 69% des plongeurs caissonnés contre 83,5%. • Par contre dans les accidents de décompression :plus de formes cochléovestibulaires, et moins d’ accidents neurologiques centraux.

  23. Caractéristiques accidents +60 ans

  24. DISCUSSION

  25. Quel risque d’accident pour les plongeurs de plus de 60 ans? Malgré le risque théorique supérieur d’accident de désaturation (significatif après 40 ans), en pratique il n’y a pas d’association entre âge supérieur à 60 ans et accidents de plongée en club, et la prévalence est identique. • Plongent moins profonds? • Accidents à l’étranger dans les mers chaudes? Statistiques françaises non exhaustives. • Plus de décès en mer? d’après les statistiques du bureau de sauvetage maritime , moy âge 55 ans, en 2004 : 1 senior/8 DC. • Facteur compensateur =Expérience ou « sagesse » avec pratique d’une remontée plus lente? • Ou plutôt la pratique régulière de la plongée.

  26. Conclusions • Pas d’argument suffisant pour restreindre l’accès des nouveaux seniors à la pratique de la plongée sous-marine en scaphandre autonome du fait de l’âge. • Vigilance sur les décès en mer en plongée en coopération avec bureau de sauvetage maritime du Ministère de la Mer. • Répertorier les accidents de plongeurs français à l’étranger, coopération difficile avec les responsables de caissons. L’ÉTABLISSEMENT DE NORMES SPÉCIFIQUES LIMITATIVES ET CONTRAIGNANTES N’EST PAS LA SOLUTION SEULE UNE PRISE DE CONSCIENCE PERSONNELLE PEUT GARANTIR UNE LIMITATION DES RISQUES • Recommandations de sécurité pour les plongeurs seniors expérimentés (profondeur)= conseils de la CMPN • Importance de la visite médicale initiale: contrôler si possible les facteurs cardiovasculaires, aussi facteurs favorisants d’ ADD = conseils de la CMPN

More Related