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MADAGASCAR

MADAGASCAR. Małgorzata Manugiewicz IIIe anné e 2006/07. La République de Madagascar est un État insulaire, situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, au large de l'Afrique de l'est dont il est séparé par le canal du Mozambique, large de 400 km.

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MADAGASCAR

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Presentation Transcript


  1. MADAGASCAR Małgorzata Manugiewicz IIIe année 2006/07

  2. La République de Madagascar est un État insulaire, situé dans la partie occidentale de l'océan Indien, au large de l'Afrique de l'est dont il estséparé par le canal duMozambique, large de 400 km.

  3. Madagascar est la quatrième plus grande île au monde - après le Groenland, la Nouvelle Guinée et Bornéo - avec une superficie de 587 000 km²(superficie de la France et du Benelux réunis).

  4. Sa capitale c’est AntananarivoSa population totale (en 2005) - 18 040 341 hab.

  5. La devise nationale de la République de Madagascar : Tanindrazana, Fahafahana, Fandrosoana(Patrie, liberté, progrès)

  6. Drapeau

  7. Langues officielles: • français • malgache (art.4 de Constitution 2007)

  8. La langue malgache est originaire d'Indonésie. Plus précisément, elle appartient au groupe dit "barito" de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Les autres langues de ce groupe sont parlées dans la province de Kalimantan Sud dans l'île de Bornéo. • La langue française est venue avec l'invasion coloniale française.

  9. La politique linguistique malgache A l’heure actuelle, il n'existe qu’une disposition linguistique dans la Constitution de 1992, l'article 4, qui proclame: «Le malgache est la langue nationale». Les seules autres dispositions juridiques à caractère linguistique n’apparaissent que dans les lois scolaires portant sur la langue de l'enseignement. Si le français ne bénéficie plus juridiquement du statut de langue officielle, il est encore utilisé dans les faits avec le malgache dans les débats du PARLEMENT ainsi que dans les réunions du Conseil des ministres; les lois continuent d'être rédigées et promulguées dans les deux langues; qui plus est, en cas de conflit d'interprétation, c'est la version française qui prévaut. Dans les TRIBUNAUX, le malgache et le français sont les deux langues autorisées. Mais le malgache demeure la langue la plus courante entre le tribunal, les témoins et les accusés; néanmoins, certains juges ont encore tendance à rédiger leurs sentences en français. Les hautes cours de justice privilégient nettement l'usage du français.

  10. L'ADMINISTRATION publique s'est malgachisée au plan des communications verbales avec les citoyens, mais la langue de travail reste le français et les communications écrites se font dans cette langue. Tous les documents administratifs sont rédigés en français et seul le ministère des Finances envoie des formulaires bilingues aux citoyens. C'est la concession que les autorités ont dû faire pour calmer les populations côtières. Les lois scolaires réglementent l'emploi des langues en matière d'ENSEIGNEMENT. Le primaire et le premier cycle du secondaire sont entièrement malgachisés. Le français est introduit comme langue seconde dès la deuxième année du primaire et, par la suite, jusqu'au second cycle du secondaire où il devient une langue d'enseignement, alors que le malgache reste une matière d'enseignement. Le français est parfois toléré comme langue d'enseignement au premier cycle lorsque les professeurs étrangers ne connaissent pas suffisamment le malgache. De plus, une seconde langue étrangère, ordinairement l'anglais, est obligatoire à partir de la sixième année du primaire. Ala fin des études secondaires, un enfant malgache doit normalement être bilingue (malgache-français), car les études universitaires se font presque exclusivement en français. Pourtant, là aussi, la malgachisation paraît irréversible à long terme et les commissions terminologiques préparent la relève.

  11. Dans le domaine de l'INFORMATION, le résultat de la malgachisation est plus modeste: la presse écrite nationale ne paraît qu'en malgache, mais la presse privée peut être rédigée en français: Midi Madagasikara, Madagascar Tribune, L'Express, Maresaka, Basy-Vava, Imongo Vaovao. Les hebdomadaires (Dans les médias demain, Revue de l'océan Indien, Mada Eco, Lakroa, Feon'ny Merina, Marturia Vavolombelona, Telonohorefy, Jureco, Demokraty, Zoko) et les périodiques paraissent soit en français soit en malgache. La radio nationale ne diffuse en français que quelques heures par jour, le reste se fait en malgache, mais de nombreuses stations radiophoniques locales diffusent leurs émissions en malgache, en français et même en anglais. En revanche, la télévision et le cinéma recourent massivement au français parce que Madagascar n'a pas les moyens de réaliser ses propres émissions et ses films en langue malgache; on achète, dans une proportion de 95 %, des productions venantde France, de Belgique, de Suisse ou du Canada (Québec). Seules les élites du pays peuvent prétendre à la culture française, soit en lisant la presse soit en suivant les quatre ou six heures de retransmission des émissions télévisées parisiennes. Dans l'affichage, tout est demeuré en français dans les publicités et la signalisation routière, avec un affichage minoritaire en malgache.

  12. Président - Marc Ravalomanana

  13. Madagascar est découpé en 6 provinces: 1) Antananarivo la capitale 2) Antsiranana 3) Toamasina 4) Fianarantsoa 5) Tuléar 6) Mahajanga En plus, il est partagé en: - 111 préfectures - 1.252 cantons - 13.476 villages

  14. DONNEES ADMINISTRATIVES ET POLITIQUES • Type de gouvernement : République • Constitution : Avril 1998 par voie référendaire • Système juridique : basé sur le système du droit civil français et le droit coutumier malgache ; Madagascar ne reconnaît pas la compétence obligatoire de la Cour Internationale de Justice . • Suffrage : universel • Droit de vote : plus de 18 ans • Pouvoir exécutif : Chef d’Etat : le Président Marc RAVALOMANANA ( depuis le 6 mai 2002) Chef de Gouvernement : le Premier Ministre Charles RABEMANANJARA (depuis 25 janvier 2007) Cabinet : Conseil des Ministres nommés par le Premier Ministre Elections :  Président élu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans, dernière élection le 16 décembre 2001 Premier Ministre : nommé par le Président

  15. Pouvoir législatif : Parlement bicaméral composé de : Sénat : les deux tiers des sièges au Sénat sont attribués à des assemblées régionales dont les élus par vote populaire ; le tiers des Sénateurs sont nommés par le Président ; Le mandat des Sénateurs est de quatre ans . Assemblée Nationale : 160 sièges ; membres directement élus par vote populaire pour quatre ans . • Dernières élections : 15 décembre 2002 • Pouvoir judiciaire :Cour Suprême ; Haute Cour Constitutionnelle • Parties politiques : J’aime Madagascar ( TIM ) ; Union Nationale ( FP ) ; Renouveau du Parti Social Démocrate (RPSD ) ; Association pour la Renaissance de Madagascar (AREMA), Libéralisme Economique et Action Démocratique pour la Reconstruction Nationale ( LEADER/FANILO) • Participation aux organisations internationales : ONU, UA, MPNA, OIF, ACP, G-77, AIEA, FMI, Banque Mondiale, BIRD, IDA, OIT, CNUCED, UNESCO, HCR, UPU, OMC, ONUDI, OMS, FAO, ISO etc.

  16. Peuplement Le peuple malgache est issu d'immigrations successives aux origines diverses. Deux chronologies déterminent la période des premiers peuplements de l'île. La tradition orale place les "Vazimba" comme les premiers habitants de l'île. Ils furent  combattues par des vagues plus récentes d'immigrants Indonésiens qui occupèrent les plateaux centraux. Après les Indonésiens et les Malayo-polynésiens, c'est au tour des Sémites et Arabes islamisés de s'installer sur les pourtours de Madagascar. Ils installent de nombreux comptoirs sur la côte nord-ouest et nord-est de Madagascar qui seront pour la plupart détruits par les navigateurs portugais dès le XVIe siècle. Certaines populations du sud-est se réclament encore de ces immigrations arabes aux traditions islamiques. (Antemoro, Antambahoaka…). Des témoignages sur l'existence de peuplements africains, originaires du Mozambique sont également révélés dès le XVIe siècle. La traite d'esclaves en provenance de l'Afrique de l'Est a été à l'origine de cette immigration. Certains de ces descendants que l'on appelle "Makoa" sont installés le long de la côte nord-ouest.

  17. Données démolinguistiques • Malgré la proximité géographique des côtes africaines à 400 km de Madagascar, les habitants du pays ne se reconnaissent pas comme des Africains. Depuis vingt siècles, Madagascar a été façonnée par des peuples afro-asiatiques venant d'horizons divers: Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, Inde, Europe, etc., pour créer la société pluriculturelle malgache. Ce pays de 14,6 millions d’habitants compte plusieurs communautés ethniques: • 1)la communauté malgache d’origine afro-asiatique représentant 98 % de la population, comprenant elle-męme 18 ethnies et parlant des langues austronésiennes; • 2)la communauté comorienne (0,3 %) qui se fond totalement dans la société malgache; • 3) la communauté européenne (0,4 %), à grande majorité française, formée par des coopérants techniques et de plus en plus d'hommes d'affaires et d'investisseurs; • 4)la communauté indienne (0,2 %) d'origine pakistanaise, immigrée à la fin du sičcle dernier; • 5) la communauté chinoise (0,1 %) d'origine cantonaise qui est surtout installée dans les villes et sur la côte oů elle s'occupe du commerce de détail.

  18. Découverte Le premier européen à découvrir la Grande Ile sera le Portugais Diego Dias en 1500. Madagascar devient alors une escale sur la route des Indes et fait l'objet de nombreuses tentatives d'implantations européennes. Après les Portugais (XVIe siècle), c'est au tour des Hollandais (fin du XVIe siècle) et des Anglais (XVIIe siècle) d'essayer d'y établir des colonies. Les Français entreprirent la seule véritable tentative de colonisation et s'installèrent durant trente années (1642-1672) sur le site de Fort-Dauphin. Plus tard et jusqu'au XIXe siècle, grâce à de nombreux comptoirs installés le long de côte orientale, il y aura un commerce florissant entre Madagascar et l'Ile Bourbon (Ile de la Réunion) ainsi qu'avec l'Ile de France (Ile Maurice).

  19. Colonisation et indépendance Les apports extérieurs, pendant la même période, ont aussi agit dans le même sens (1885 : guerre franco britannique à Madagascar avec tentative d'invasion). Au terme de cette guerre, Madagascar devient protectorat français.      En 1896 : Madagascar devient une colonie française.      En 1947, un soulèvement général s'opère pour l'indépendance, il est réprimé violemment par la puissance coloniale.      En 1960, c'est l'indépendance avec la constitution de la première république malgache, avec Philibert Tsiranana comme président.      En 1972, à la suite de la maladie de Philibert Tsiranana, et d'un contexte politique particulièrement instable, Didier Ratsiraka, en dualité avec le colonel Ratsimandrava, arrive au pouvoir, et c'est l'avènement de la deuxième république.       Après une période de " transition ", en 1975, un régime "se voulant progressiste" s'instaure jusqu'en 1985, ou, l'état de pauvreté du pays conduit les dirigeants, sous la pression des bailleurs de fonds occidentaux, à changer de politique.       En 1992, après différents échauffourées, le président Albert Zay est élu.      En 1997, réélection de Didier Ratsiraka à la présidence de la République.En 1998, réforme constitutionnelle.

  20. Quelques dates importantes dans l’histoire politique de Madagascar: • 1895 : Colonisation française. • 1946 : Madagascar devient territoire d'outre-mer. • 1958 : La république malgache est proclamée. • 1960 : Indépendance après 65 ans de domination française (26 juin)

  21. Climat Madagascar est découpé en cinq zones climatiques : • Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37°C. • Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclonesdévastateurs entre les mois de janvier et mars. • La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes étendues à perte de vue. Les températures y varient de 10 à 37°C. • Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 mètres. Le climat peut-être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20°C. • L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de 6°C à 40°C. Le climat est de type subdésertique.

  22. La nature

  23. L'isolement superbe de Madagascar y a favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémique.

  24. Madagascar est reconnue comme étant un véritable musée vivant. Sa nature se caractérise par un ensemble d'écosystèmes variés abritant des espèces très particulières, dont le degré d'endémisme est de 80 % pour la faune et de 90 % pour la flore. Orchidées, baobabs, papillons, lémuriens, caméléons, etc.

  25. Economie • Croissance : 9,6% (2003) • Taux d'inflation : -1,1% (2003) • Taux de chômage : 5,9% (1998) • PIB - PPA (milliards de $) : 13.1 (2003) • PIB par habitant à parité de pouvoir d'achat ($) : 778 (2003) au 192ème rang mondial. • Monnaie : Ariary (1 euro = 2 500 Ariary) • Importation (en million de $) : 921 (2003) • Exportation (en million de $) : 1 039 (2003) • Principaux fournisseurs : France, Hong-Kong, Japon, Chine, Singapour • Principaux clients : France, Etats-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni.

  26. Industries : transformation de la viande, savonnerie, tannerie, brasseries, industrie sucrière, textiles, verrerie, cimenterie, usine de montage automobiles, papeterie, raffinerie, tourisme . • Produits agricoles : café, vanille, canne à sucre, poivre, cacao, riz, manioc (tapioca), haricots, bananes, produits de volailles

  27. LA TRADITION • Le kabary Les kabary, discours traditionnels, tiennent une place particulière dans la vie des malgaches. Il n'y a pas un événement important ( mariage, funérailles, retournement des morts, réunions politiques…) qui ne soit précédé d'un ou de plusieurs kabary, véritables joutes oratoires entre différents intervenants. Les plus importants sont ceux prononcés par les monarques et ceux des demandes en mariage qui peuvent durer des heures.Les kabary sont nés avant l'arrivée de l'écriture à Madagascar, d'où l'importance du lovantsofina (tradition orale) dans sa transmission. Il est utilisé pour expliquer, pour persuader et pour condenser des idées. Pour permettre leur mémorisation, le mpikabary (orateur) fait appel à des expressions ou citations qui ne se confondent pas avec le langage commun mais restent toutefois assez accessibles. La qualité d'un discours se juge par la pertinence et la quantité des expressions choisies par l'orateur et c'est généralement au cours du rituel de purification, le fialan-tsiny, qu'il doit faire preuve de son habileté. Il doit se montrer à la fois enjoué, ironique et plein d'humour afin d'emporter l'adhésion de son auditoire. Ces expressions verbales sont généralement les proverbes, les adages, les dictons. Le Malgache ne faisant pas la distinction, toutes ces expressions entrent dans la catégorie des ohabolana ou proverbes.Quelques orateurs expérimentés font parfois appel aux hain-teny (science de la parole, art du dialogue poétique) dans les kabary de demande en mariage. Art de l'éloquence par excellence, sa pratique était jusqu'ici réservée aux hommes. Aujourd'hui, de plus en plus de femmes et de jeunes se passionnent pour le kabary….

  28. Le Hira Gasy Le hira gasy est un vrai spectacle comprenant :-Le Sasitehaka : c'est un prélude d'environ 10mn , au son des tambours, et des battements de mains à l'entrée des chanteurs, des musiciens et des danseurs ;-le Kabary : c'est le discours annonçant le début du spectacle, invitant les dames à prendre place sur la scène et introduisant le thème. Le discours dure 15 mn ;-le Renihira : c'est le chant principal qui développe le thème du spectacle (amour, délinquance juvénile, vie en société…) ;-le Dihy : c'est la danse. Pendant que les danseurs se déploient sur la scène, le reste de la troupe s'accroupit sur l'herbe. La danse dure 20 mn et est suivie du discours final ;-Le Zanakira : est un spectacle de 15 mn avant que la troupe ne quitte la scène. Nés sur les hautes terres, les " hira gasy " ou chants folkloriques se sont développés au temps du roi Andrianampoinimerina. Lors des grands travaux d'irrigation, le roi offrait un spectacle royal animé essentiellement par les chanteurs ou " Mpihira gasy ", appelés à l'époque " mpihiran'Andriana " (chanteurs du Roi). Ces " mpihira gasy ", généralement originaires d'un même village, étaient des artistes célèbres mais démunis. Ils étaient alors mal vus par les colonisateurs et l'Eglise à cause de leurs chants patriotiques. Les spectacles de " hira gasy " attirent des foules immenses et animent les grands événements de la communauté tels la Fête nationale, les cérémonies de retournement des morts, la fête de la moisson. Les textes des " hira gasy " racontent la vie quotidienne et contiennent toujours des messages et de sages enseignements.Les chants sont plutôt humoristiques, parfois même comiques, et sont accompagnés par les instruments de musique tels que le lokanga (instrument à corde en bambou), les instruments à vent - trompettes, flûtes, saxophones-, l'accordéon, les tambours variés.

  29. LE SAMBATRA • Le Sambatra (circoncision groupée) est une cérémonie rituelle célébrée en hiver, de juillet à septembre selon la tradition mais aussi pour des raisons d'hygiène. Il demeure une fête importante dans les régions rurales, en particulier dans le Sud-Est de Madagascar, où il est célébré durant un mois tous les sept ans.Tous les enfants non circoncis, pendant les sept dernières années, sont réunis et amenés auprès du " Rain-jaza" (guérisseur traditionnel). Le premier Vendredi de la pleine lune. Aidés par la famille et les amis, les parents commencent à construire le " lapa " (hutte aménagée pour la circonstance). • Plusieurs jours durant, des chansons traditionnelles sont chantées et la population se livre à des danses frénétiques accompagnées d'instruments tels que l'accordéon, le " valiha " et les tambours. Des jeux et des compétitions sportives sont organisés.Le jour " J ", tôt le matin, au premier chant du coq, les jeunes gens " velondray aman-dreny " (non orphelins de père et de mère) vont aller chercher le " rano mahery " (eau sacrée) à la source sacrée. Au retour, des attaques sont simulées comme pour les empêcher de ramener l'eau sacrée dans le lapa. Si par malheur, le récipient tombe, ils seront ainsi obligés de retourner à la source. Ils doivent alors faire preuve de ruse pour pouvoir accomplir leur mission.L'eau sacrée est accueillie au lapa par les familles qui clament en chœur " Zanaboromahery , manatody vato ". Alors le Rain-jaza commence son travail de circoncision en suivant scrupuleusement un rituel. Les chants et les cris des femmes masquent les pleurs et les gémissements des enfants circoncis.La circoncision terminée, les pères ou les grands-pères avalent les prépuces de leurs enfants circoncis enveloppés dans une banane ou un blanc d'œuf.La cérémonie se termine toujours par un grand festin accompagné de boissons fortes.

  30. L'ART FUNERAIRE CHEZ LES MAHAFALY • Dans le Grand Sud Malgache, parfois, entre les épineux, ou tout simplement au bord des routes, une construction isolée s'élève. Seules apparaissent d'abord des hampes ou des planches de bois, creusées de figures géométriques et surmontées de petites sculptures représentant un animal, un couple, un militaire en képi ou… un avion. Elles se dressent sur une amas rectangulaire de pierres dont la hauteur atteint parfois 1 mètre et qui sont couvertes de crânes et de cornes de bœuf.Il s'agit de l'un des fameux tombeaux Mahafaly dont les voyageurs sans scrupules ont souvent emporté les bois sculptés - appelé aloalo - pour en garnir quelque musée personnel. Les bucranes proviennent des bœufs du défunt dont le troupeau entier a été abattu lors de sa mort, pour nourrir les invités et pour l'accompagner dans l'au-delà. En effet, on croit ici que la vie sur terre n'est qu'un bref passage : la vraie vie est celle des morts qui doivent se présenter avec tout ce qu'ils ont acquis durant leur vie terrestre, devant leurs nouveaux pairs, les ancêtres et devant le Zanahary (le créateur). Cette croyance explique l'art et l'amour avec lequel les tombeaux, demeures définitives, sont construits. Le pays Mahafaly lui-même est du reste un des creusets de la culture ancestrale malgache.

  31. Quelques données statistiques • Superficie : 587 040 km² • Population : 18 040 341 habitants. 0-14 ans: 44,8%; 15-64 ans: 52,1 %; + 65 ans: 3 % • Densité : 30 hab./km² • Frontières terrestres : 0 km • Littoral : 4 828 km • Extrémités d'altitude : 0 m > + 2876 m • Espérance de vie des hommes : 54,57 ans • Espérance de vie des femmes : 59,4 ans • Taux d'accroissement naturel : 3,03 % • Taux de natalité : 41,66 ‰ • Taux de mortalité : 11,35 ‰ • Taux de mortalité infantile : 76,83 ‰ • Taux de fécondité : 5,7 enfants/femme

  32. Indépendance : 26 juin 1960 • Lignes de téléphone : 59 600 • Téléphones portables : 279 500 • Postes de radio : 3,05 millions • Postes de télévision : 325 000 • Utilisateurs d'Internet : 55 000 • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 2 • Routes : 50 000 km (dont 5000 bitumées) • Voies ferrées : 893 km • Nombre d'aéroports : 130 (dont 29 avec des pistes bitumées)

  33. MERCI

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