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Les chimioth rapies orales

Chimio orale : pourquoi. SimplificationPas de circuit complexe (pr

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    1. Les chimiothérapies orales Pourquoi ? Comment ? Eléments de réflexion pour une dispensation de qualité L’apparition des formes orales de médicaments cytotoxiques depuis ces dernières années constitue un changement majeur dans la prise en charge des sujets atteints de pathologies malignes. Le but de cet exposé est de développer les différents aspects de ce sujet complexe, mêlant des données scientifiques, économiques et politiques. L’objectif final est bien évidemment de permettre une dispensation de qualité de ces médicaments de chimiothérapie orale.L’apparition des formes orales de médicaments cytotoxiques depuis ces dernières années constitue un changement majeur dans la prise en charge des sujets atteints de pathologies malignes.Le but de cet exposé est de développer les différents aspects de ce sujet complexe, mêlant des données scientifiques, économiques et politiques. L’objectif final est bien évidemment de permettre une dispensation de qualité de ces médicaments de chimiothérapie orale.

    2. Chimio orale : pourquoi Simplification Pas de circuit complexe (préparation-transport-administration-gestion des déchets) Plan cancer - Domicile - Qualité de vie - Demande des patients Libération de ressources hospitalières Risques limités Moindre toxicité (en principe) Le développement des formes orales de chimiothérapie anticancéreuse vise indéniablement à une simplification de la prise en charge thérapeutique : le circuit est beaucoup plus simple pusiqu’il rejoint celui des médicaments utilisés de façon courante, notamment avec la dispensation officinale. Ces formes orales apparaissent dans un environnement politique favorable : plan cancer, prise en charge ambulatoire, à domicile. De plus, les enquêtes auprès des patients font apparaître une très nette préférence pour les formes orales de traitement, considérées comme porteuses d’une meilleure qualité de vie. Le contexte économique et organisationnel est lui aussi favorable. En effet, les services hospitaliers en charge de l’administration des médicaments anti-cancéreux font difficilement face à l’augmentation de la « demande » consécutive à l’épidémiologie des cancers en France. Le caractère coûteux du fonctionnement de ces unités fait considérer avec intérêt toute alternative efficace et ambulatoire, surtout si elle limite les manipulations d’agents cytotoxiques. Enfin, puisque c’est le souhait de tous, que c’est moins cher et aussi efficace, et qu’en plus, il n’y a que de bonnes raisons au développement de ces médicaments. La notion de moindre toxicité est tout à fait relative, nous y reviendrons. Le développement des formes orales de chimiothérapie anticancéreuse vise indéniablement à une simplification de la prise en charge thérapeutique : le circuit est beaucoup plus simple pusiqu’il rejoint celui des médicaments utilisés de façon courante, notamment avec la dispensation officinale. Ces formes orales apparaissent dans un environnement politique favorable : plan cancer, prise en charge ambulatoire, à domicile. De plus, les enquêtes auprès des patients font apparaître une très nette préférence pour les formes orales de traitement, considérées comme porteuses d’une meilleure qualité de vie. Le contexte économique et organisationnel est lui aussi favorable. En effet, les services hospitaliers en charge de l’administration des médicaments anti-cancéreux font difficilement face à l’augmentation de la « demande » consécutive à l’épidémiologie des cancers en France. Le caractère coûteux du fonctionnement de ces unités fait considérer avec intérêt toute alternative efficace et ambulatoire, surtout si elle limite les manipulations d’agents cytotoxiques. Enfin, puisque c’est le souhait de tous, que c’est moins cher et aussi efficace, et qu’en plus, il n’y a que de bonnes raisons au développement de ces médicaments. La notion de moindre toxicité est tout à fait relative, nous y reviendrons.

    3. Chimios orales : concepts Médicaments « historiques » Methotrexate ° Bio-équivalence Navelbine ° orale/injectable - Zavedos « Améliorer » l’injectable Xeloda °, UFT ° « héritiers » du 5-FU Principes actifs originaux Glivec ° Tarceva ° Sprycel ° … Héritiers des connaissances actuelles en matière de biologie des cancers Historiquement, des médicaments cytotoxiques par voir orale existent depuis assez longtemps, essentiellement dans des indications hématologiques : citons le methotrexte, le chloraminophène, l’endoxan, l’alkeran, le myleran, le purinethol… Au-delà de ces médicaments anciens, les chimiothérapies orales se sont développées en suivants 3 voies : La bio-équivalence : le but est de mettre au point une forme orale d’un médicament existant sous forme injectable afin d’opérer une substitution somme toute assez simple. C’est le cas de la navelbine orale qui complète la forme injectable dans son indication dans le cancer bronchique. Dans d’autres cas, on est bien parti des connaissances sur un médicament injectable – par exemple le 5FU médicament de base du traitement du cancer colo-rectal- pour développer une forme orale performante. Ainsi sont nés l’UFT et le Xeloda héritiers du 5FU du point de vue conceptuel mais surtout pro-drogues du 5FU au niveau pharmacologique. Plus récemment, l’enrichissement de la connaissance de la biologie des tumeurs a permis de concevoir des médicaments directement conçus pour une administration orale. Ainsi sont nés le Glivec, le Tarceva, le Sprycel et d’autres sont en phase clinique de développement. Le plus souvent, ces médicaments sont porteurs d’espoir dans la mesure où ils ont un mécanisme d’action différent des médicaments déjà commercialisés et un potentiel d’efficacité souvent important. La notion de tolérance est bien évidemment essentielle en cancérologie et cet aspect de ces médicaments sera systématiquement développé dans la suite de cette présentation.Historiquement, des médicaments cytotoxiques par voir orale existent depuis assez longtemps, essentiellement dans des indications hématologiques : citons le methotrexte, le chloraminophène, l’endoxan, l’alkeran, le myleran, le purinethol… Au-delà de ces médicaments anciens, les chimiothérapies orales se sont développées en suivants 3 voies : La bio-équivalence : le but est de mettre au point une forme orale d’un médicament existant sous forme injectable afin d’opérer une substitution somme toute assez simple. C’est le cas de la navelbine orale qui complète la forme injectable dans son indication dans le cancer bronchique. Dans d’autres cas, on est bien parti des connaissances sur un médicament injectable – par exemple le 5FU médicament de base du traitement du cancer colo-rectal- pour développer une forme orale performante. Ainsi sont nés l’UFT et le Xeloda héritiers du 5FU du point de vue conceptuel mais surtout pro-drogues du 5FU au niveau pharmacologique. Plus récemment, l’enrichissement de la connaissance de la biologie des tumeurs a permis de concevoir des médicaments directement conçus pour une administration orale. Ainsi sont nés le Glivec, le Tarceva, le Sprycel et d’autres sont en phase clinique de développement. Le plus souvent, ces médicaments sont porteurs d’espoir dans la mesure où ils ont un mécanisme d’action différent des médicaments déjà commercialisés et un potentiel d’efficacité souvent important. La notion de tolérance est bien évidemment essentielle en cancérologie et cet aspect de ces médicaments sera systématiquement développé dans la suite de cette présentation.

    4. Chimios orales : avantages réels Traitement ambulatoire Circuit simple S ’appuyant sur le réseau officinal Coût Economie de ressources hospitalières et IDE ville Risque septique/professionel limité Pas de voie d’abord parentérale Pas de manipulation préparation/administration Dans le monde réel, voici les avantages qu’on peut reconnaître aux formes orales de médicaments cytotoxiques : Le traitement ambulatoire bénéficie d’un circuit simple s’appuyant sur le réseau officinal, élément de maillage essentiel du territoire. En termes de coût, la sortie en ville de ces médicaments permet l’économie de ressources hospitalières voire d’infrimières libérales dans le cadre de réseaux ville-hôpital. L’abandon de la voie injectable limite bien évidemment le risque septique. L’absence de manipulations pour la préparation et l’administration des perfusions limite également el risque professionnel. Il apparaît inutile de disposer d’une voie d’abord parentérale –chambre implantable ou cathéter tunnelisé- ce qui limite à la fois coût, risques et contraintes pour le patient.Dans le monde réel, voici les avantages qu’on peut reconnaître aux formes orales de médicaments cytotoxiques : Le traitement ambulatoire bénéficie d’un circuit simple s’appuyant sur le réseau officinal, élément de maillage essentiel du territoire. En termes de coût, la sortie en ville de ces médicaments permet l’économie de ressources hospitalières voire d’infrimières libérales dans le cadre de réseaux ville-hôpital. L’abandon de la voie injectable limite bien évidemment le risque septique. L’absence de manipulations pour la préparation et l’administration des perfusions limite également el risque professionnel. Il apparaît inutile de disposer d’une voie d’abord parentérale –chambre implantable ou cathéter tunnelisé- ce qui limite à la fois coût, risques et contraintes pour le patient.

    5. Chimios orales : inconvénients Principes actifs cytotoxiques Effets indésirables Classiques : grade plus faible Nouveaux : syndrôme main-pied, diarrhées, troubles dermato Précautions de manipulation Circuit de décision moins formalisé Feu vert Suivi clinique et biologique Observance Coût : impact sur l’enveloppe « ville » important Ces médicaments ont bien sûr des inconvénients. Tout d’abord, la plupart d’entre eux restent des agents cytotoxiques avec toutes les difficultés qui en découlent : effets indésirables et précautions de manipulation notamment. On retrouve les effets indésirables classiquement rattachés aux produits cytotoxiques : troubles hématologiques, nausées, vomissements, alopécie mais le plus souvent avec une intensité –on dit un grade- inférieur aux formes injectables. A noter que la meilleure prise en charge de ces effets indésirables (facteurs de croissance hématopoïétiques, anti-émétiques) vient souvent compléter l’ordonnance. En revanche, ces médicaments sont à l’origine d’effets indésirables moins souvent associés au médicaments cytotoxiques : citons le syndrome main-pied lié au xeloda par exemple, nous en reparlerons. La manipulation de ces spécialités demeure prudente : on n’ouvre pas les gélules, on ne manipule pas les comprimés. On se lave les mains après la prise etc. Le circuit de décision pourrait –j’insiste sur le conditionnel- être moins formalisé avec ces produits, notamment en matière de feu vert, d’alerte relative à un effet indésirable, de suivi etc. Dans les faits, cette crainte reste théorique. La vigilance reste de rigueur afin que le suivi et la surveillance de ces traitements demeurent aussi performants que dans la cadre d’un suivi hospitalier. Le rôle du pharmacien dans ce contexte est évidemment essentiel. L’observance est un problème émergeant avec ces médicaments. On manque encore de données sur ce sujet mais il est certain que l’administration par voie orale est sujette au défaut d’observance alors que la voie injectable ne l’est pas. Enfin, insistons sur le caractère innovant et coûteux de ces médicaments. Ils sont remboursés à 100% dans le cadre de l’ALD bien sûr et impactent de façon significative sur les comptes de notre chère sécu. Ces médicaments ont bien sûr des inconvénients. Tout d’abord, la plupart d’entre eux restent des agents cytotoxiques avec toutes les difficultés qui en découlent : effets indésirables et précautions de manipulation notamment. On retrouve les effets indésirables classiquement rattachés aux produits cytotoxiques : troubles hématologiques, nausées, vomissements, alopécie mais le plus souvent avec une intensité –on dit un grade- inférieur aux formes injectables. A noter que la meilleure prise en charge de ces effets indésirables (facteurs de croissance hématopoïétiques, anti-émétiques) vient souvent compléter l’ordonnance. En revanche, ces médicaments sont à l’origine d’effets indésirables moins souvent associés au médicaments cytotoxiques : citons le syndrome main-pied lié au xeloda par exemple, nous en reparlerons. La manipulation de ces spécialités demeure prudente : on n’ouvre pas les gélules, on ne manipule pas les comprimés. On se lave les mains après la prise etc. Le circuit de décision pourrait –j’insiste sur le conditionnel- être moins formalisé avec ces produits, notamment en matière de feu vert, d’alerte relative à un effet indésirable, de suivi etc. Dans les faits, cette crainte reste théorique. La vigilance reste de rigueur afin que le suivi et la surveillance de ces traitements demeurent aussi performants que dans la cadre d’un suivi hospitalier. Le rôle du pharmacien dans ce contexte est évidemment essentiel. L’observance est un problème émergeant avec ces médicaments. On manque encore de données sur ce sujet mais il est certain que l’administration par voie orale est sujette au défaut d’observance alors que la voie injectable ne l’est pas. Enfin, insistons sur le caractère innovant et coûteux de ces médicaments. Ils sont remboursés à 100% dans le cadre de l’ALD bien sûr et impactent de façon significative sur les comptes de notre chère sécu.

    6. En pratique : les points communs Liste I Prescription initiale hospitalière Renouvellement réservé aux spécialistes (hématologistes, oncologues, spécialistes d’organes) Surveillance particulière pendant le traitement Coût élevé Remboursement 100% En pratique, ces médicaments ont bien des points communs cités ici : Inscription sur la Liste I des substances vénéneuses Prescription initiale hospitalière Renouvellement réservé aux spécialistes (hématologistes, oncologues, spécialistes d’organes) Surveillance particulière pendant le traitement Coût élevé Remboursement 100%En pratique, ces médicaments ont bien des points communs cités ici : Inscription sur la Liste I des substances vénéneuses Prescription initiale hospitalière Renouvellement réservé aux spécialistes (hématologistes, oncologues, spécialistes d’organes) Surveillance particulière pendant le traitement Coût élevé Remboursement 100%

    7. En pratique : la liste Fludara ° Glivec ° Myleran ° Navelbine ° Nexavar ° Sprycel ° Sutent ° Tarceva ° UFT ° Xagrid ° Xeloda ° Zavedos ° Toujours en pratique, voici la liste exhaustive des médicaments cytotoxiques administrés par voie orale et sortis de la réserve hospitalière récemment : Fludara ° Glivec ° Myleran ° Navelbine ° Nexavar °Sprycel ° Sutent ° Tarceva ° UFT ° Xagrid ° Xeloda ° Zavedos ° Cette liste ne demande qu’à s’allonger et chaque médicament a des caractéristiques propres. Pour nous y retrouver, je vous propose une classification par indications.Toujours en pratique, voici la liste exhaustive des médicaments cytotoxiques administrés par voie orale et sortis de la réserve hospitalière récemment : Fludara ° Glivec ° Myleran ° Navelbine ° Nexavar °Sprycel ° Sutent ° Tarceva ° UFT ° Xagrid ° Xeloda ° Zavedos ° Cette liste ne demande qu’à s’allonger et chaque médicament a des caractéristiques propres. Pour nous y retrouver, je vous propose une classification par indications.

    8. Les indications onco (tumeurs solides) Glivec ° : tumeurs gastro-intestinales Navelbine ° : poumon, sein Nexavar ° : rein Sutent ° : rein, tumeurs gastro-intestinales Tarceva ° : poumon UFT ° : colo-rectal Xeloda ° : colo-rectal, sein Tout d’abord, les indications en oncologie. Cette diapo récapitule les indications des chimiothérapies orales dans les tumeurs solides Glivec ° : tumeurs gastro-intestinales Navelbine ° : poumon, sein Nexavar ° : rein Sutent ° : rein, tumeurs gastro-intestinales Tarceva ° : poumon UFT ° : colo-rectal Xeloda ° : colo-rectal, sein Les médicaments en gras et soulignés indiqués dans des pathologies malheureusement fréquentes feront l’objet d’un développement ultérieur. Tout d’abord, les indications en oncologie. Cette diapo récapitule les indications des chimiothérapies orales dans les tumeurs solides Glivec ° : tumeurs gastro-intestinales Navelbine ° : poumon, sein Nexavar ° : rein Sutent ° : rein, tumeurs gastro-intestinales Tarceva ° : poumon UFT ° : colo-rectal Xeloda ° : colo-rectal, sein Les médicaments en gras et soulignés indiqués dans des pathologies malheureusement fréquentes feront l’objet d’un développement ultérieur.

    9. Les indications hémato (tumeurs liquides) Médicaments concernés - indications Glivec ° - Myleran ° - Sprycel ° leucémie myéloïde chronique Fludara ° leucémie lymphoïde chronique cellules B Xagrid thrombocytopénie essentielle Zavedos ° Leucémie aiguë myéloïde De même pour les indications en hématologie, cette diapo reprend les indications des chimiothérapies orales : Glivec ° - Myleran ° - Sprycel ? leucémie myéloïde chronique Fludara °? leucémie lymphoïde chronique cellules B Xagrid ? thrombocytopénie essentielle Zavedos °? Leucémie aiguë myéloïde Seul le Glivec fera l’objet d’un développemnt complet.De même pour les indications en hématologie, cette diapo reprend les indications des chimiothérapies orales : Glivec ° - Myleran ° - Sprycel ? leucémie myéloïde chronique Fludara °? leucémie lymphoïde chronique cellules B Xagrid ? thrombocytopénie essentielle Zavedos °? Leucémie aiguë myéloïde Seul le Glivec fera l’objet d’un développemnt complet.

    10. Les effets indésirables Ceux qu’on connaissait bien Alopécie Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie Nausées-vomissements … Ceux qui émergent Syndrome main-pied ou Erythrodysesthésie palmoplantaire Diarrhée Troubles dermatologiques Les spécialités anti cancéreuses administrées par voie orale présentent des effets comparables aux médicaments injectables : Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie, Nausées-vomissements. La prise en charge de ces effets indésirables se fait de la même façon, faisant recours le plus souvent à des médicaments dont certains, erythropoïétiqnes et facteurs de croissance des lignées blanches, seront l’objet d’une autre partie du stage. De façon générale, on s’accorde à penser que ces effets sont d’intensité plus faible, qu’ils sont la plupart du temps gérables. Ils peuvent être à l’origine de diminutions de posologie ou d’espacement des doses mais plus rarement d’arrêt définitf du traitement. Ce qui est plus étonnant, c’est l’émergence d’effets indésirables moins souvent associés aux chimiothérapies. La diarrhée est un effet indésirable qui peut devenir redoutable, par exemple sous UFT ou Xeloda. Le syndrome main-pied, s’il avait déjà été décrit pour des produits de chimiothérapie classique, prend toute son importance chez les sujets sous Xeloda. Enfin, les troubles dermatologiques observés sous Tarceva sont la conséquence directe du mécanisme d’action novateur du principe acif.Les spécialités anti cancéreuses administrées par voie orale présentent des effets comparables aux médicaments injectables : Troubles hématologiques : anémie, neutropénie, thrombopénie, Nausées-vomissements. La prise en charge de ces effets indésirables se fait de la même façon, faisant recours le plus souvent à des médicaments dont certains, erythropoïétiqnes et facteurs de croissance des lignées blanches, seront l’objet d’une autre partie du stage. De façon générale, on s’accorde à penser que ces effets sont d’intensité plus faible, qu’ils sont la plupart du temps gérables. Ils peuvent être à l’origine de diminutions de posologie ou d’espacement des doses mais plus rarement d’arrêt définitf du traitement. Ce qui est plus étonnant, c’est l’émergence d’effets indésirables moins souvent associés aux chimiothérapies. La diarrhée est un effet indésirable qui peut devenir redoutable, par exemple sous UFT ou Xeloda. Le syndrome main-pied, s’il avait déjà été décrit pour des produits de chimiothérapie classique, prend toute son importance chez les sujets sous Xeloda. Enfin, les troubles dermatologiques observés sous Tarceva sont la conséquence directe du mécanisme d’action novateur du principe acif.

    11. Schéma thérapeutique : plan de prise De façon générale, ils sont complexes Cycles Posologies exprimées en mg/m² mg/j Réductions exprimées en % de dose pédiatrie Prise en compte de la fonction rénale clairance créatinine Les schémas d’administrations sont le plus souvent relativement complexes. Par cela, ils se rapprochent de schémas de chimiothérapie classique : Expression des posologies par rapport à la surface corporelle. Un outil de calcul (abaque, réglette, calculette, ordinateur) de calcul de la surface corporelle est nécessaire à l’exercice quotidien du pharmacien qui valide une prescription d’agent cytotoxique. Parfois en mg/j (pour les doses maximales par exemple) Les réductions de dose, souvent rendues nécessaires par l’apparition d’un ou plusieurs effets indésirables, s’expriment en% de la dose habituelle Les posologies sont modifiées dans les populatons particulières, enfants et insuffisants rénaux notamment, mais on rejoint là le régime général des médicaments. Les schémas d’administrations sont le plus souvent relativement complexes. Par cela, ils se rapprochent de schémas de chimiothérapie classique : Expression des posologies par rapport à la surface corporelle. Un outil de calcul (abaque, réglette, calculette, ordinateur) de calcul de la surface corporelle est nécessaire à l’exercice quotidien du pharmacien qui valide une prescription d’agent cytotoxique. Parfois en mg/j (pour les doses maximales par exemple) Les réductions de dose, souvent rendues nécessaires par l’apparition d’un ou plusieurs effets indésirables, s’expriment en% de la dose habituelle Les posologies sont modifiées dans les populatons particulières, enfants et insuffisants rénaux notamment, mais on rejoint là le régime général des médicaments.

    12. Les schémas – les conseils Pour chaque produit, détaillons Le schéma thérapeutique Les conseils relatifs à la prise du médicament Les conseils relatifs à la prise en charge des effets indésirables On ne peut détailler tous les produits Concentrons-nous sur les produits de plus forte diffusion Glivec °, Tarceva °, UFT °, Xeloda ° Pour chaque produit, détaillons - Le schéma thérapeutique : quel est le plan de prise ? administrations par cycles, périodes sans traitement. - Les conseils relatifs à la prise du médicament : par rapport aux reps, ouverture des gélules, dilution etc. - Les conseils relatifs à la prise en charge des effets indésirables On ne peut détailler tous les produits car il y en a beaucoup. Vous pouvez vous référer à votre documentation pour en savoir plus. Concentrons-nous sur les produits de plus forte diffusion: Glivec °, Tarceva °, UFT °, Xeloda ° Pour chaque produit, détaillons - Le schéma thérapeutique : quel est le plan de prise ? administrations par cycles, périodes sans traitement. - Les conseils relatifs à la prise du médicament : par rapport aux reps, ouverture des gélules, dilution etc. - Les conseils relatifs à la prise en charge des effets indésirables On ne peut détailler tous les produits car il y en a beaucoup. Vous pouvez vous référer à votre documentation pour en savoir plus. Concentrons-nous sur les produits de plus forte diffusion: Glivec °, Tarceva °, UFT °, Xeloda °

    13. Glivec ° Imatinib Une révolution en hématologie maligne Commençons par le glivec, un médicament qui a une indication dans la leucémie myéloïde chronique mais également dans certaines tumeurs intestinales rares.Commençons par le glivec, un médicament qui a une indication dans la leucémie myéloïde chronique mais également dans certaines tumeurs intestinales rares.

    14. Glivec ° : les schémas LMC phase chronique usuelle 400 mg/j, maxi 600 mg/j. LMC phase accélérée ou crise blastique usuelle 600 mg/j, max 800 mg/j (2 x 400 mg). LMC de l’enfant 260 mg/m² phase chronique - max 400 mg/j 340 mg/m² en phase avancée - max 600 mg/j Tumeurs stromales gastro-intestinales 400 mg/j Traitement poursuivi jusqu’à progression Le schéma thérapeutique dépend de l’indication : Dans la LMC en phase chronique, la poslogie usuelle est de 400 mg/j, avec un maximum de 600 mg/j. Dans la LMC en phase accélérée ou en crise blastique, la posologie usuelle est de 600 mg/j, avec un maximum de 800 mg/j (2 x 400 mg). Chez l’enfant, la posologie est de 260 mg/m² en phase chronique sans dépasser 400 mg/j et 340 mg/m² en phase avancée sans dépasser 600 mg/j. Dans les tumeurs stromales gastro-intestinales (maladie rare), la posologie est de 400 mg/j Le traitement est poursuivi jusqu’à progression.Le schéma thérapeutique dépend de l’indication : Dans la LMC en phase chronique, la poslogie usuelle est de 400 mg/j, avec un maximum de 600 mg/j. Dans la LMC en phase accélérée ou en crise blastique, la posologie usuelle est de 600 mg/j, avec un maximum de 800 mg/j (2 x 400 mg). Chez l’enfant, la posologie est de 260 mg/m² en phase chronique sans dépasser 400 mg/j et 340 mg/m² en phase avancée sans dépasser 600 mg/j. Dans les tumeurs stromales gastro-intestinales (maladie rare), la posologie est de 400 mg/j Le traitement est poursuivi jusqu’à progression.

    15. Glivec ° : les conseils administration Prise en 1 ou 2 fois avec un repas et un verre d’eau. Dispersion possible des cp (eau, jus de pomme) Eviter tout contact avec la peau de cette solution Lavage des mains Eau + savon Les conseils au patient relatifs à l’administration sont les suivants : • Indiquer au patient que la prise de Glivec s’effectue en une ou deux fois par jour au moment d’un repas, avec un verre d’eau. • Indiquer au patient que les comprimés peuvent être dispersés avec de l’eau ou du jus de pomme, mais que durant cette opération il doit éviter tout contact avec la peau, puis procéder à un lavage des mains à l’eau et au savon .Les conseils au patient relatifs à l’administration sont les suivants : • Indiquer au patient que la prise de Glivec s’effectue en une ou deux fois par jour au moment d’un repas, avec un verre d’eau. • Indiquer au patient que les comprimés peuvent être dispersés avec de l’eau ou du jus de pomme, mais que durant cette opération il doit éviter tout contact avec la peau, puis procéder à un lavage des mains à l’eau et au savon .

    16. Glivec ° : les effets indésirables Troubles hématologiques : contrôles numération Signaler toute variation importante du poids. Vertiges - troubles visuels : éviter les activités qui exigent de la vigilance (conduite) jusqu’à exclusion de cet effet indésirable Nausées – vomissements traitement antiémétique • Expliquer au patient que les troubles hématologiques sont la conséquence naturelle du traitement, et qu’ils justifient le contrôle régulier de la numération formule sanguine. • Indiquer au patient de se peser régulièrement, et de signaler à son médecin ou à son pharmacien toute variation importante de son poids. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer des sensations de vertiges ou des troubles visuels. Lui conseiller de ne pas conduire et d’éviter les activités qui exigent sa vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que le médicament n’entraîne pas ces effets chez lui. • Indiquer au patient de prévenir son médecin en cas de nausées ou de vomissements, s’il ne lui est pas prescrit de traitement antiémétique.• Expliquer au patient que les troubles hématologiques sont la conséquence naturelle du traitement, et qu’ils justifient le contrôle régulier de la numération formule sanguine. • Indiquer au patient de se peser régulièrement, et de signaler à son médecin ou à son pharmacien toute variation importante de son poids. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer des sensations de vertiges ou des troubles visuels. Lui conseiller de ne pas conduire et d’éviter les activités qui exigent sa vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que le médicament n’entraîne pas ces effets chez lui. • Indiquer au patient de prévenir son médecin en cas de nausées ou de vomissements, s’il ne lui est pas prescrit de traitement antiémétique.

    17. Sprycel ° Dasatinib En deuxième ligne dans la LMC chronique et dans la LAL Ph+ Le Sprycel est un médicament juste sorti de la réserve hospitalière suivant le chemin du Glivec dont il est l’héritier. Il est indiqué dans la LMC résistante au Glivec et dans la LAL avec chromosome Philadelphie en 2è ligneLe Sprycel est un médicament juste sorti de la réserve hospitalière suivant le chemin du Glivec dont il est l’héritier. Il est indiqué dans la LMC résistante au Glivec et dans la LAL avec chromosome Philadelphie en 2è ligne

    18. Sprycel ° : les schémas LMC phase chronique Usuelle 100 mg en une fois Anciennement 70 mg x 2 Max 90 à 100 mg x 2 LAL Ph + 90 à 100 mg x 2 Règles posologiques à respecter en fonction du Taux de PNN Taux de plaquettes Traitement poursuivi jusqu’à progression ou intolérance Présenté sous forme de cp à 20, 50 et 70mg, il est administré à raison de 1 cp de 70 mg x 2 /j jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Des règles posologiques complexes sont appliquées en fonction d’une neutropénie ou d’une thrombopénie.Présenté sous forme de cp à 20, 50 et 70mg, il est administré à raison de 1 cp de 70 mg x 2 /j jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Des règles posologiques complexes sont appliquées en fonction d’une neutropénie ou d’une thrombopénie.

    19. Sprycel ° : les conseils administration Prise en 2 fois avec un verre d’eau. Pendant ou en dehors des repas Les comprimés ne doivent pas être écrasés ni coupés, mais doivent être avalés tels quels Présenté sous forme de cp à 20, 50 et 70mg, il est administré à raison de 1 cp de 70 mg/j jusqu’à progression de la maladie. Les cp à 20 et 50 mg sont utilisés en cas de troubles hématologiques notamment neutropénie et thrombopénie. D’autres effets indésirables sont décrits : anémie, accidents hémorragiques et rétention hydrique. .Présenté sous forme de cp à 20, 50 et 70mg, il est administré à raison de 1 cp de 70 mg/j jusqu’à progression de la maladie. Les cp à 20 et 50 mg sont utilisés en cas de troubles hématologiques notamment neutropénie et thrombopénie. D’autres effets indésirables sont décrits : anémie, accidents hémorragiques et rétention hydrique. .

    20. Sprycel ° : les effets indésirables Aplasie médullaire : contrôles numération Risque hémorragique si thrombopénie profonde Neutropénie fébrile possible Rétention hydrique Parfois intense Traitement symptomatique : diurétiques, corticoïdes forte dose en milieu hospitalier Troubles de l’ECG Surveillance particulière Risque en cas d’hypokaliémie (à corriger avant instauration) D’autres effets indésirables sont décrits : anémie, accidents hémorragiques et rétention hydrique. Une toux d’apparition brutale ou une dyspnée peuvent être le signe d’un épanchement pleural dont le traitement est symptomatique et simple (diurétiques, corticoïdes à forte dose) mais doit être mis en œuvre rapidement et en milieu hospitalier. L’ECG peut être perturbé sous Sprycel. C’est pourquoi une éventuelle hypokaliémie doit être corrigée avant l’instauration du traitement.D’autres effets indésirables sont décrits : anémie, accidents hémorragiques et rétention hydrique. Une toux d’apparition brutale ou une dyspnée peuvent être le signe d’un épanchement pleural dont le traitement est symptomatique et simple (diurétiques, corticoïdes à forte dose) mais doit être mis en œuvre rapidement et en milieu hospitalier. L’ECG peut être perturbé sous Sprycel. C’est pourquoi une éventuelle hypokaliémie doit être corrigée avant l’instauration du traitement.

    21. Tarceva ° Erlotinib Bloqueur EGFR : récepteur du facteur de croissance épidermique Effets indésirables dermato à prévoir Le Tarceva ° est un médicament indiqué dans le cancer bronchique non à petites cellules. Il bloque le fonctionnement du récepteur du facteur de croissance épidermique qui est exprimé au niveau de la tumeur. Etant donné ce mécanisme d’action, on ne doit pas s’étonner de constater des effets indésirables dermatologiques.Le Tarceva ° est un médicament indiqué dans le cancer bronchique non à petites cellules. Il bloque le fonctionnement du récepteur du facteur de croissance épidermique qui est exprimé au niveau de la tumeur.Etant donné ce mécanisme d’action, on ne doit pas s’étonner de constater des effets indésirables dermatologiques.

    22. Tarceva ° : schéma Posologie usuelle : 150 mg en prise unique journalière Si une réduction de dose s'avère nécessaire, celle-ci se pratiquera par palier de 50 mg Arrêt du tabac très recommandé Indication dans cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) Le tabac diminue l’efficacité du traitement La posologie classiquement recommandée est de 150 mg en prise unique journalière. Si une réduction de dose s'avère nécessaire, celle-ci se pratiquera par palier de 50 mg. L’arrêt du tabac est très recommandé car : Indication dans cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) Le tabac diminue l’efficacité du traitementLa posologie classiquement recommandée est de 150 mg en prise unique journalière. Si une réduction de dose s'avère nécessaire, celle-ci se pratiquera par palier de 50 mg. L’arrêt du tabac est très recommandé car : Indication dans cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) Le tabac diminue l’efficacité du traitement

    23. Tarceva ° : conseils administration Prise avec un verre d’eau, au moins 1 à 2 heures avant un repas Bonne hydratation pendant le traitement surtout si diarrhées Interactions médicamenteuses AINS - aspirine : risque d’hémorragies. Préférer le paracétamol Interaction avec les AVK : surveillance accrue Automédication : les anti-acides peuvent abaisser l'efficacité du traitement. Indiquer au patient que la prise de Tarceva s’effectue avec un verre d’eau, au moins 1 à 2 heures avant un repas. • Insister sur le fait qu'une bonne hydratation est indispensable pendant toute la durée du traitement surtout si le patient est sujet aux diarrhées. Expliquer au patient que la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d'aspirine peut induire des hémorragies. Préconiser la prise de paracétamol. La surveillance d’un traitement par AVK doit être accrue • Expliquer au patient que la prise de médicaments anti-acides en automédication peut abaisser l'efficacité de son traitement. Faire le point avec lui sur ses habitudes d'automédication. Indiquer au patient que la prise de Tarceva s’effectue avec un verre d’eau, au moins 1 à 2 heures avant un repas. • Insister sur le fait qu'une bonne hydratation est indispensable pendant toute la durée du traitement surtout si le patient est sujet aux diarrhées. Expliquer au patient que la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d'aspirine peut induire des hémorragies. Préconiser la prise de paracétamol. La surveillance d’un traitement par AVK doit être accrue • Expliquer au patient que la prise de médicaments anti-acides en automédication peut abaisser l'efficacité de son traitement. Faire le point avec lui sur ses habitudes d'automédication.

    24. Tarceva ° : conseils effets indésirables Eruptions cutanées liée au mécanisme d'action du médicament (75%). Ne doit en aucun cas être un frein à l'observance. Diarrhées (54%) – vomissements (33%) : traitement symptomatique Signaler toux, fièvre ou troubles respiratoires nouveaux risque infectieux et/ou progression de la maladie Expliquer au patient que ce traitement peut occasionner la survenue d'éruptions cutanées. Ceci est du au mécanisme d'action du médicament, et ne doit en aucun cas être un frein à l'observance. • Recommander au patient de prévenir son médecin ou son pharmacien s’il note une toux, de la fièvre ou l'apparition de troubles respiratoires nouveaux. Ces signes peuvent signer une infection ou une progression de la maldie cancéreuse. • Indiquer au patient de prévenir son médecin en cas de diarrhées ou de vomissements, afin qu'un traitement symptomatique puisse lui être prescrit.Expliquer au patient que ce traitement peut occasionner la survenue d'éruptions cutanées. Ceci est du au mécanisme d'action du médicament, et ne doit en aucun cas être un frein à l'observance. • Recommander au patient de prévenir son médecin ou son pharmacien s’il note une toux, de la fièvre ou l'apparition de troubles respiratoires nouveaux. Ces signes peuvent signer une infection ou une progression de la maldie cancéreuse. • Indiquer au patient de prévenir son médecin en cas de diarrhées ou de vomissements, afin qu'un traitement symptomatique puisse lui être prescrit.

    25. UFT ° Tegafur-uracile = prodrogue du 5-FU TOUJOURS ASSOCIE A L’ACIDE FOLINIQUE L’UFT est une association de tegafur, prodrogue du 5- fluoro-uracile et d’uracile dont la fonction est de diminuer la dégradation du 5FU. Par analogie avec les 5FU, l’UFT est toujours associé avec de l’acide folinique.L’UFT est une association de tegafur, prodrogue du 5- fluoro-uracile et d’uracile dont la fonction est de diminuer la dégradation du 5FU.Par analogie avec les 5FU, l’UFT est toujours associé avec de l’acide folinique.

    26. UFT ° : schéma 300 mg/m²/j de tégafur, en trois prises, durant 28 jours. 7 jours sans traitement soit un cycle de 35 jours. Réduction de dose en cas d’effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. La posologie recommandée est de 300 mg/m²/j de tégafur, en trois prises, durant 28 jours. Vient ensuite une période sans traitement de 7 jours, soit un cycle de 35 jours. Une réduction de dose sera appliquée en cas d’apparition d’effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. Il est aussi possible d'utiliser le tableau figurant au RCP du produit. J’attire votre attention sur les calculs complexes nécessaires liés : à la posologie en mg/m², au schéma discontinu et à la répartition en 3 fois.La posologie recommandée est de 300 mg/m²/j de tégafur, en trois prises, durant 28 jours. Vient ensuite une période sans traitement de 7 jours, soit un cycle de 35 jours. Une réduction de dose sera appliquée en cas d’apparition d’effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. Il est aussi possible d'utiliser le tableau figurant au RCP du produit. J’attire votre attention sur les calculs complexes nécessaires liés : à la posologie en mg/m², au schéma discontinu et à la répartition en 3 fois.

    27. UFT ° : conseils administration Prise toutes les 8h, avec un verre d’eau, au moins une heure avant ou après un repas. acide folinique (Folinoral °, Osfolate °, Lederfoline° - non cytotoxique) associé à chaque prise les gélules doivent être avalées intactes en cas d’oubli, ne pas prendre ses gélules ni doubler la dose à la prise suivante retourner à la pharmacie les gélules non utilisées Conseils relatifs à la prise Prendre le temps d’expliquer correctement au patient le schéma thérapeutique avec 28j de traitement puis 7j d’arrêt puis reprise….Attirer son attention sur le nombre d’unités de prises afin d’éviter toute erreur de posologie. • Indiquer au patient que la prise d'UFT s’effectue toutes les 8h, avec un verre d’eau, au moins une heure avant ou après un repas. • Indiquer au patient que la prise d'acide folinique s'effectue en même temps que la prise d'UFT. • Insister sur le fait que les gélules doivent être avalées intactes. • Expliquer au patient qu’en cas d’oubli, il ne doit pas prendre ses gélules ni doubler la dose à la prise suivante. • Indiquer au patient qu’il doit absolument retourner à la pharmacie les unités de prise non utilisées.Conseils relatifs à la prise Prendre le temps d’expliquer correctement au patient le schéma thérapeutique avec 28j de traitement puis 7j d’arrêt puis reprise….Attirer son attention sur le nombre d’unités de prises afin d’éviter toute erreur de posologie. • Indiquer au patient que la prise d'UFT s’effectue toutes les 8h, avec un verre d’eau, au moins une heure avant ou après un repas. • Indiquer au patient que la prise d'acide folinique s'effectue en même temps que la prise d'UFT. • Insister sur le fait que les gélules doivent être avalées intactes. • Expliquer au patient qu’en cas d’oubli, il ne doit pas prendre ses gélules ni doubler la dose à la prise suivante. • Indiquer au patient qu’il doit absolument retourner à la pharmacie les unités de prise non utilisées.

    28. UFT ° : conseils effets indésirables Diarrhées +++: à signaler systématiquement toute diarrhée de plus de 4 selles par jour Traitement adapté +/- réhydratation. Si diarrhée même légère : boire régulièrement Signaler les signes d’atteinte hépatique : douleurs dans le bas ventre côté droit, teint jaunâtre Fatigue / confusion mentale. Conseiller la vigilance dans la vie quotidienne Conseils relatifs aux effets indésirables • Expliquer au patient que ce traitement peut lui occasionner des diarrhées. Lui indiquer de signaler systématiquement à son médecin ou à son pharmacien toute diarrhée de plus de 4 selles par jour afin que lui soit prescrit un traitement antidiarrhéique adapté et éventuellement une réhydratation. • Indiquer au patient présentant une diarrhée même légère de boire régulièrement dans la journée. • Indiquer au patient de signaler systématiquement à son médecin l'apparition de douleurs dans le bas ventre côté droit, ou l'apparition d'un teint jaunâtre. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer une fatigue ou une confusion mentale. Lui conseiller d'être vigilant dans ses activités de vie quotidienne.Conseils relatifs aux effets indésirables • Expliquer au patient que ce traitement peut lui occasionner des diarrhées. Lui indiquer de signaler systématiquement à son médecin ou à son pharmacien toute diarrhée de plus de 4 selles par jour afin que lui soit prescrit un traitement antidiarrhéique adapté et éventuellement une réhydratation. • Indiquer au patient présentant une diarrhée même légère de boire régulièrement dans la journée. • Indiquer au patient de signaler systématiquement à son médecin l'apparition de douleurs dans le bas ventre côté droit, ou l'apparition d'un teint jaunâtre. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer une fatigue ou une confusion mentale. Lui conseiller d'être vigilant dans ses activités de vie quotidienne.

    29. Xeloda ° Capecitabine = prodrogue du 5-FU NON ASSOCIE A L’ACIDE FOLINIQUE Le Xeloda ou capecitabine est également une pro-drogue du 5FU associée sans acide folinique cette fois-ci.Le Xeloda ou capecitabine est également une pro-drogue du 5FU associée sans acide folinique cette fois-ci.

    30. Xeloda ° : schéma 1250 mg/m² 2x/j durant 14 j, en monothérapie. 800-1000 mg/m² 2x/j pdt 14 j, en association. 7 jours sans traitement soit un cycle de 21 jours. Réduction de dose 25% si insuffisance rénale modérée 25 à 50% si effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. La posologie recommandée est de 1250 mg/m² deux fois par jour durant 14 jours. Vient ensuite une période sans traitement de 7 jours, soit un cycle de 21 jours. Une réduction de dose de 25% sera appliquée en cas d’insuffisance rénale modérée (30 < Cl. Créat < 50 ml/mn), et une réduction de dose de 25 à 50% sera pratiquée en cas d’apparition d’effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. Il est possible d’en faire la demande auprès du service d’information pharmaceutique du laboratoire.La posologie recommandée est de 1250 mg/m² deux fois par jour durant 14 jours. Vient ensuite une période sans traitement de 7 jours, soit un cycle de 21 jours. Une réduction de dose de 25% sera appliquée en cas d’insuffisance rénale modérée (30 < Cl. Créat < 50 ml/mn), et une réduction de dose de 25 à 50% sera pratiquée en cas d’apparition d’effets indésirables. Toute validation de posologie nécessite la reprise intégrale des calculs incluant le calcul de surface corporelle. Pour cela, l’utilisation d’une règle de calcul de surface corporelle est nécessaire. Il est possible d’en faire la demande auprès du service d’information pharmaceutique du laboratoire.

    31. Xeloda ° : schéma Schéma thérapeutique complexe avec : 14 j de traitement puis 7 j d’arrêt puis reprise Différents dosages et nombre d’unités de prises risque d’erreur de posologie. Xeloda ° : CP à 150 mg BT 60 Xeloda ° : CP à 500 mg BT 120 Le schéma thérapeutique est complexe : posologie en mg/m², traitement discontinu en 2 prises par jour. Différents dosages et nombre d’unités de prises risque d’erreur de posologie. Xeloda ° : CP à 150 mg BT 60 Xeloda ° : CP à 500 mg BT 120 Le schéma thérapeutique est complexe : posologie en mg/m², traitement discontinu en 2 prises par jour. Différents dosages et nombre d’unités de prises risque d’erreur de posologie. Xeloda ° : CP à 150 mg BT 60 Xeloda ° : CP à 500 mg BT 120

    32. Xeloda ° : conseils administration Prise matin et soir 30 minutes après le repas, avec un verre d’eau les comprimés ne doivent pas être croqués ni mâchés en cas d’oubli, ne pas prendre ses comprimés ni doubler la dose à la prise suivante retourner à la pharmacie les unités de prise non utilisées Conseils relatifs à la prise • Prendre le temps d’expliquer correctement au patient le schéma thérapeutique avec 14j de traitement puis 7j d’arrêt puis reprise….Attirer son attention sur les différents dosages et nombre d’unités de prises afin d’éviter toute erreur de posologie. • Indiquer au patient que la prise de Xéloda s’effectue matin et soir 30 minutes après le repas, avec un verre d’eau. • Insister sur le fait que les comprimés ne doivent pas être croqués ni mâchés. • Expliquer au patient qu’en cas d’oubli, il ne doit pas prendre ses comprimés ni doubler la dose à la prise suivante. • Expliquer au patient que ce médicament n’est pas cytotoxique est qu’il peut donc le manipuler avec ses doigts. • Indiquer au patient qu’il doit absolument retourner à la pharmacie les unités de prise non utilisées. Conseils relatifs à la prise • Prendre le temps d’expliquer correctement au patient le schéma thérapeutique avec 14j de traitement puis 7j d’arrêt puis reprise….Attirer son attention sur les différents dosages et nombre d’unités de prises afin d’éviter toute erreur de posologie. • Indiquer au patient que la prise de Xéloda s’effectue matin et soir 30 minutes après le repas, avec un verre d’eau. • Insister sur le fait que les comprimés ne doivent pas être croqués ni mâchés. • Expliquer au patient qu’en cas d’oubli, il ne doit pas prendre ses comprimés ni doubler la dose à la prise suivante. • Expliquer au patient que ce médicament n’est pas cytotoxique est qu’il peut donc le manipuler avec ses doigts. • Indiquer au patient qu’il doit absolument retourner à la pharmacie les unités de prise non utilisées.

    33. Xeloda ° : conseils effets indésirables Diarrhées +++: à signaler systématiquement toute diarrhée de plus de 4 selles par jour Traitement adapté +/- réhydratation. Si diarrhée même légère : boire régulièrement Fatigue / confusion mentale. Conseiller la vigilance dans la vie quotidienne ET SURTOUT LE SYNDROME MAIN-PIED Conseils relatifs aux effets indésirables Expliquer au patient que ce traitement peut lui occasionner des diarrhées. Lui indiquer de signaler systématiquement à son médecin ou à son pharmacien toute diarrhée de plus de 4 selles par jour afin que lui soit prescrit un traitement antidiarrhéique adapté et éventuellement une réhydratation. • Indiquer au patient présentant une diarrhée même légère de boire régulièrement dans la journée. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer une fatigue ou des sensations de vertiges. Lui conseiller de ne pas conduire et d’éviter les activités qui exigent sa vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que le médicament n’entraîne pas ces effets chez lui. • Indiquer au patient que ce traitement peut occasionner un “ syndrome main-pied ”. A ce titre, lui déconseiller les douches et bains très chauds, l’exposition à la chaleur, le port de gants, de chaussettes et de chaussures serrées, les activités à l’origine d’un frottement intensif (marche, vaisselle…) ou l’utilisation de pansements adhésifs et bandages. On lui conseillera en revanche des bains et douches tièdes, les endroits frais et ombragés, ainsi que le séchage complet des mains et des pieds après la toilette, mais sans frotter. Enfin, on lui conseillera en cas d’apparition de fourmillements, de paresthésies ou d’engourdissements au niveau des mains ou des pieds de les tremper dans une eau froide avec de la glace, de rester pieds et mains découverts si possible, et d’avertir son prescripteur de l’apparition de ces symptômes. • Indiquer au patient que l’utilisation d’une crème émolliente sur les pieds et les mains permet d’atténuer l’intensité des symptômes du syndrome main-pieds.Conseils relatifs aux effets indésirables Expliquer au patient que ce traitement peut lui occasionner des diarrhées. Lui indiquer de signaler systématiquement à son médecin ou à son pharmacien toute diarrhée de plus de 4 selles par jour afin que lui soit prescrit un traitement antidiarrhéique adapté et éventuellement une réhydratation. • Indiquer au patient présentant une diarrhée même légère de boire régulièrement dans la journée. • Prévenir le patient que ce médicament peut provoquer une fatigue ou des sensations de vertiges. Lui conseiller de ne pas conduire et d’éviter les activités qui exigent sa vigilance jusqu’à ce qu’on ait la certitude que le médicament n’entraîne pas ces effets chez lui. • Indiquer au patient que ce traitement peut occasionner un “ syndrome main-pied ”. A ce titre, lui déconseiller les douches et bains très chauds, l’exposition à la chaleur, le port de gants, de chaussettes et de chaussures serrées, les activités à l’origine d’un frottement intensif (marche, vaisselle…) ou l’utilisation de pansements adhésifs et bandages. On lui conseillera en revanche des bains et douches tièdes, les endroits frais et ombragés, ainsi que le séchage complet des mains et des pieds après la toilette, mais sans frotter. Enfin, on lui conseillera en cas d’apparition de fourmillements, de paresthésies ou d’engourdissements au niveau des mains ou des pieds de les tremper dans une eau froide avec de la glace, de rester pieds et mains découverts si possible, et d’avertir son prescripteur de l’apparition de ces symptômes. • Indiquer au patient que l’utilisation d’une crème émolliente sur les pieds et les mains permet d’atténuer l’intensité des symptômes du syndrome main-pieds.

    34. Syndrome main-pied Rougeurs et sensibilité et, parfois, desquamation des paumes de la main et de la plante des pieds. Les régions touchées peuvent s’assécher et peler alors que des engourdissements et des fourmillements peuvent se produire. Le syndrome main - pied est très désagréable et influer sur l’aptitude à effectuer des activités normales. Il peut nécessiter de suspendre le traitement, de réduire les doses, d’espacer les cycles voire d’arrêter le traitement Le syndrome main-pied se carctérise par des rougeurs et une sensibilité et, parfois, une desquamation des paumes de la main et de la plante des pieds. Les régions touchées peuvent s’assécher et peler alors que des engourdissements et des fourmillements peuvent se produire. Le syndrome main - pied est très désagréable et influer sur l’aptitude à effectuer des activités normales. Il impacte très fortement sur la qualité de vie et peut nécessiter de suspendre le traitement, de réduire les doses, d’espacer les cycles voire d’arrêter le traitement. Le syndrome main-pied se carctérise par des rougeurs et une sensibilité et, parfois, une desquamation des paumes de la main et de la plante des pieds. Les régions touchées peuvent s’assécher et peler alors que des engourdissements et des fourmillements peuvent se produire. Le syndrome main - pied est très désagréable et influer sur l’aptitude à effectuer des activités normales. Il impacte très fortement sur la qualité de vie et peut nécessiter de suspendre le traitement, de réduire les doses, d’espacer les cycles voire d’arrêter le traitement.

    35. Syndrome main-pied Voici 2 illustrations du syndrome main-pied. Notez la desquamation des mains.Voici 2 illustrations du syndrome main-pied. Notez la desquamation des mains.

    36. Prévention du Syndrome main-pied Crème hydratante sur les mains et pieds Éviter l’exposition à une source de chaleur tremper mains-pieds dans une bassine d’eau froide 3 ou 4 fois par jour. Vêtements et chaussures amples Pyjama pour éviter le frottement des jambes pendant le sommeil Pas de chaussettes serrées, gants etc. La prévention du syndrome main-pied repose sur : l’utilisation d’une crème hydratante sur les mains et pieds Éviter l’exposition directe et prolongée à une source de chaleur tremper les mains et les pieds dans une bassine d’eau froide 3 ou 4 fois par jour. Se vêtir de vêtements et de chaussures amples La nuit, porter un pyjama pour éviter le frottement des jambes pendant le sommeil Éviter le port de chaussettes serrées, gants etc. La prévention du syndrome main-pied repose sur : l’utilisation d’une crème hydratante sur les mains et pieds Éviter l’exposition directe et prolongée à une source de chaleur tremper les mains et les pieds dans une bassine d’eau froide 3 ou 4 fois par jour. Se vêtir de vêtements et de chaussures amples La nuit, porter un pyjama pour éviter le frottement des jambes pendant le sommeil Éviter le port de chaussettes serrées, gants etc.

    37. Prévention du Syndrome main-pied Séchage complet après lavage mais sans frotter Éviter les activités qui entraînent des frottements Exercice physique, bricolage, jardinage… Eviter les pansements adhésifs On recommande également: Le séchage complet après lavage mais sans frotter Éviter les activités qui entraînent des frottements comme certains exercices physiques, le bricolage, le jardinage… Éviter les pansements adhésifsOn recommande également: Le séchage complet après lavage mais sans frotter Éviter les activités qui entraînent des frottements comme certains exercices physiques, le bricolage, le jardinage… Éviter les pansements adhésifs

    38. Traitement du syndrome main-pied Application de froid Emollients doux : crèmes hydratantes (ne pas frotter vigoureusement) Antalgique palier 1 (paracétamol) Vitamine B6 Corticoïde sur prescription Le traitement repose sur : L’application de froid Les émollients doux : crèmes hydratantes (sans frotter vigoureusement) Les Antalgiques palier 1 comme le paracétamol La Vitamine B6 Les Corticoïdes sur prescription Le traitement repose sur : L’application de froid Les émollients doux : crèmes hydratantes (sans frotter vigoureusement) Les Antalgiques palier 1 comme le paracétamol La Vitamine B6 Les Corticoïdes sur prescription

    39. Indications : retenir Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les indications des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés.Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les indications des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés.

    40. Effets indésirables : retenir Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les effets indésirables des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés. Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les effets indésirables des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés.

    41. En pratique : retenir Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les conseils pratiques essentiels des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés. Le tableau présenté sur cette diapo représente de façon ultra-synthétique les conseils pratiques essentiels des 4 produits de chimiothérapie orale les plus fréquemment utilisés.

    42. Synthèse rapide : Navelbine orale Indications : sein, poumon Poso : 60 mg/m² une fois/semaine les 3 premières fois (prise unique) Si tolérance hémato OK ? 80 mg/m² Ce sont des capsules molles Prendre avec de l’eau sans croquer Effets indésirables classiques Hémoto, nausées, alopécie Quelques mots sur la navelbine orale : Indiquée dans les cancers du sein et du poumon, la navelbine est administrée à la posologie de 60 mg/m² une fois par semaine puis 80 mg/m² si la tolérance hématologique le permet. Ce médicament est présenté sous forme de capsules molles. Héritier de la navelbine inj, qui est un médicament ancien et très bien connu, il en partage les effets indésirables hématologiques, digestifs et l’alopécie.Quelques mots sur la navelbine orale : Indiquée dans les cancers du sein et du poumon, la navelbine est administrée à la posologie de 60 mg/m² une fois par semaine puis 80 mg/m² si la tolérance hématologique le permet. Ce médicament est présenté sous forme de capsules molles. Héritier de la navelbine inj, qui est un médicament ancien et très bien connu, il en partage les effets indésirables hématologiques, digestifs et l’alopécie.

    43. Les chimiothérapies orales sont le fruit : de la volonté politique Aspect économique Aspect politique Demande des patients Gestion des hôpitaux Implication des professionnels de ville Notamment les pharmaciens officinaux des progrès dans la connaissance de la biologie des cancers Les chimiothérapies orales sont le fruit de la volonté politique avec le Plan cancer. L’aspect économique de la question est important à la fois en vielle mais aussi à l’hôpital. Le développement de cette voie d’administration pour les médicaments anti-cancéreux correspond également à une forte demande des patients puisqu’elle est vécue comme améliorant la qualité de vie si on la compare à la chimiothérapie traditionnelle par voie injectable. L’implication des professionnels de ville, notamment les pharmaciens, est essentielle pour garantir le bon usage de ces médicaments en termes de surveillance, de conseils, de prévention des effets indésirables et d’observance. Les progrès dans la connaissance de la biologie des cancers se poursuivent actuellement et d’autres médicaments devraient certainement voir le jour pour compléter l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge des sujets cancéreux. Les chimiothérapies orales sont le fruit de la volonté politique avec le Plan cancer. L’aspect économique de la question est important à la fois en vielle mais aussi à l’hôpital. Le développement de cette voie d’administration pour les médicaments anti-cancéreux correspond également à une forte demande des patients puisqu’elle est vécue comme améliorant la qualité de vie si on la compare à la chimiothérapie traditionnelle par voie injectable. L’implication des professionnels de ville, notamment les pharmaciens, est essentielle pour garantir le bon usage de ces médicaments en termes de surveillance, de conseils, de prévention des effets indésirables et d’observance. Les progrès dans la connaissance de la biologie des cancers se poursuivent actuellement et d’autres médicaments devraient certainement voir le jour pour compléter l’arsenal thérapeutique dans la prise en charge des sujets cancéreux.

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