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Littérature & Société

Mythe, Utopie & Contre-Utopie. Littérature & Société. Sujets. Utopies & Contre-utopies célèbres dans la littérature, les films et la peinture. Quelles sont les fonctions des films et romans d’anticipation ? Mystification ou Réflexion sur le Monde ?

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Littérature & Société

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Presentation Transcript


  1. Mythe, Utopie & Contre-Utopie Littérature & Société

  2. Sujets • Utopies & Contre-utopies célèbres dans la littérature, les films et la peinture. • Quelles sont les fonctions des films et romans d’anticipation ? Mystification ou Réflexion sur le Monde ? • Métropolis, le célèbre film d’anticipation de Fritz Lang (1927) • De l’utopie à la dystopie à travers les romans d’anticipation du XXème siècle (définitions des termes et illustrations) • Le Mythe de l’âge d’or dans la littérature cantique : Hésiode, Ovide, Tybulle (rappel mythologique).

  3. Bibliographie • Les plus grands romans d’anticipation • Le Meilleur des Mondes, (1932) Aldous Huxley • Fahrenheit 451, (1955) Ray Bradbury • La Route, (2008) Cormac McCarthy (livre et film) • Ravage (1943) & La Nuit des Temps (1968), R. Barjavel • La Ferme des Animaux (1945 ) & 1984 (1949) de G.Orwell • La Guerre des Mondes, (1898), H.G. Wells (film 2005 de Spielberg)

  4. Utopies & Contre-utopies célèbres dans la littérature la peinture et le cinéma Par : Timothée Déon & Arthur Bongrain, S4

  5. Introduction De grands écrivains, ont présenté des sociétés idéales, du début de l'Antiquité (Hésiode à travers le mythe de l'âge d'or: Les Travaux et les jours) jusqu'à nos jours, avec notamment les auteurs célèbres d'anticipation du XXème et XXI ème siècle, qui nous font découvrir par leurs écrits des mondes utopiques ou au contraire dystopiques. Leurs oeuvres ont souvent une portée moralisatrice, ces-dernières exploitent les vices de notre société et nous mettent en garde vis à vis de ces défauts. Le thème de l'utopie et de la dystopie est également présent dans la cinématographie ainsi que dans l'art pictural. Nous allons donc étudier en quoi la veine d'inspiration que sont les utopies et les dystopies est présente à travers la littérature, le septième art et la peinture.

  6. Qu’est ce qu’une utopie ? • Dans le langage courant, "utopique" veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée. • Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d'élargir le champ du possible. • L'utopie se caractérise par un recours à la fiction qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire. L'épanouissement du genre utopique correspond à une période où l'on pense que, plutôt que d'attendre un monde meilleur dans un au-delà providentiel, les hommes devraient construire autrement leur système politique et social pour venir à bout des vices, des guerres et des misères, on peut citer Candide de Voltaire . • Les descriptions que ces ouvrages proposent, font voir des cités heureuses bien gouvernées, visant à suggérer à leurs lecteurs que d'autres modes de vie sont possibles.

  7. Du nom propre « Utopia » au nom commun … Thomas More invente le mot latin : Utopia (construit à partir du grec ou, "non, ne … pas", et de topos, "région, lieu") c’est le nom d'une île située "en aucun lieu". Cette négation est ambiguë. Faut-il entendre que cette île, dont le gouvernement idéal règne sur un peuple heureux, est imaginaire, inédite, ou encore impossible ? • Alors que le terme suggère qu’elle est sans-lieu, la société imaginée par thomas More serait située aux confins du Nouveau Monde. • Bientôt, le genre littéraire inauguré par More se diversifiera et l'on verra apparaître des eutopies (du grec eu, "bien"), des dystopies (du grec dus, exprimant une idée de difficulté, de trouble), des utopies satiriques ou critiques, des anti-utopies, des contre-utopies… Dès le XVIIIème dans l’Eldorado, épisode célèbre de Candide, l’utopie présente en fait la critiques des institutions de l’époque. • Ce n'est qu'au milieu du XIXe siècle que le sens courant actuel s'impose et que l'utopie en vient à désigner un projet politique ou social qui ne tient pas compte de la réalité (irréel donc). En témoignent les synonymes donnés par le Petit Robert à l'article "utopie" : chimère, illusion, mirage, rêve, rêverie…

  8. À travers la littérature… Les grands romans d’anticipations décrivent une société utopique, comme La Nuit des Temps , de Barjavel mais à l’inverse certains décrivent un monde dystopique, tel qu’il l’est représenté dans 1984, de Orwell. Dans Le Meilleurs des Mondes, le passage de l’utopie à la Dystopie est fortement marqué, c’est pourquoi nous étudierons brièvement les thèmes de ce roman exceptionnel. D’autres ouvrages célèbres existent tels que Fahrenheit 451 ou Ravage de Barjavel, mais afin de garder un esprit de synthèse nous ne développerons pas les enjeux de ces livres. Nous faisons donc confiance à votre curiosité pour les découvrir par vous-même si ce n’est pas déjà le cas.

  9. La Nuit des Temps, R. Barjavel • Pour mieux comprendre cette brève étude, voici un court résumé vous présentant les principaux enjeux du livre : • En Terre Adélie, une mission scientifique capte une improbable émission qui émane du fond des glaces, par un émetteur placé il y a 900 000 ans. Des fouilles sont entreprises par des nations qui fraternisent aux conditions polaires. On y découvre une sphère, dans laquelle reposent en hibernation deux individus, un homme et une femme, masqués. • La femme réanimée en premier se nomme Éléa, elle explique la guerre totale qui a conduit un scientifique de son époque, Coban, à l'enfermer avec lui dans un abri, ceci en dépit de sa volonté, elle aurait préféré mourir aux côtés de son amant : Païkan. Elle consent à aider les chercheurs à réanimer Coban, détenteur d'une connaissance intéressant les scientifiques, et attisant les convoitises des grandes puissances. L'opération est surveillée par Simon (médecin « ami » d’Éléa) qui va observer les rêves de Coban alors qu'il revient à la vie. C'est ainsi qu'il comprend au fur et à mesure que se dessinent les derniers instants de la vie de Coban qu'il s'agit en fait de Païkan, qui, alors qu'Éléa était déjà endormie dans l'abri, s'est querellé avec Coban, et a pris sa place au dernier moment. Il voulut en avertir Éléa, mais il s'aperçoitt que celle-ci se meurt, et tue par son sang empoisonné Païkan. Simon ne dit rien, pour ne pas révéler la vérité à la femme condamnée. Au dehors, un chercheur en essayant de garder les découvertes à des fins personnelles, détruit les documents. Il échouera à faire sortir les copies. • Il ne reste rien des deux amants venus de la nuit des temps apportant une nouvelle technologie, sauf le regret amer de l'humanité qui n'a rien appris depuis la civilisation d'Éléa et Païkan, dont elle descend sans l'avoir su suite à une guerre atomique.

  10. Quelques éléments utopiques du récit… L’Humanité décrite par Barjavel rêve d’une société d‘harmonie. La découverte qu’ils font, une sphère en or nous fait immédiatement penser au mythe de l’Eldorado. De plus, en choisissant Simon (Français) comme « héros », l’auteur a choisi l’humanité tout entière plutôt qu’une seule personne, car chez ce personnage c'est son cœur qui est le plus mis en avant et le cœur est le même chez tous les hommes. Barjavel utilise comme fil conducteur de cette histoire une romance, telle Romeo et Juliette. Eléa et Paikan sont au centre de cette histoire, par cette histoire d'amour, l’écrivain nous décrit cette fabuleuse civilisation perdue, elle devient donc thème central dans la nuit des temps, il s'agit donc de l'amour. En outre, le fait que toutes les nations soient rassemblées pour l’expédition polaire n’est pas non plus le fruit du hasard. Ces-dernières s’entend toutes ensemble, cela même constitue une utopie.

  11. Pour conclure sur cet ouvrage, • Ce livre a une valeur moralisatrice, c’est un apologue. • On peut en effet relever au cœur de l’ouvrage cet exemple frappant : Les Gondawas avaient trouvé une solution pour avoir une économie suffisante, grâce à leur bague, ils avaient un système de crédits autorisés, selon le nombre de personne dans leur famille, ils avaient plus ou moins de crédits. Ces crédits étaient calculés de manière à ce qu'un Gondawa puisse vivre dignement durant une année dans sa tribu. Cette façon de faire n'est pas connue dans le monde de Simon qui est le nôtre. Nous vivons avec le pouvoir de l'argent, sans cet argent nous ne sommes rien et nous ne pouvons pas vivre dignement comme dans le monde d'Eléa. Ici l'argent ne nous est pas donné chaque début d'année mais nous sommes dans l'obligation de travailler pour gagner une paye qui nous permettra de vivre. L'économie dans ces deux mondes est totalement différente, comme toutes les autres manières de procéder, cela nous laisse réfléchir et imaginer comment rendre notre monde meilleur, avec moins de disparités.

  12. 1984, Orwell : La dystopie à l’état pur… Agbngr Efhlhvkq Gsjkqovjqpm= Bqljopqk:v Vslkbop= Rkhs:l

  13. Le Contexte du livre… • L’intrigue se déroule, à Londres, capitale de l’Océania, puissance mondiale avec l’Eurasia et l’Estasia. Ces trois empires sont constamment en guerre. • Océania  vit sous une dictature : celle du Parti unique, parti commandé par un chef invisible dont les portraits sont partout : Big Brother. Ce dernier nous surveillerait constamment d'où le slogan « Big Brother is watching you !» • Trois autres slogans régissent cet univers : " La guerre c’est la paix ", " La liberté c’est l’esclavage ", " L’ignorance c’est la force " ; quatre ministères l’organisent – Vérité, Paix, Amour, Abondance -, et la population est répartie en trois classes – le Parti intérieur (les dirigeants), le Parti extérieur (les subalternes), les prolétaires (les ouvriers). • Winston Smith, le personnage principal, travaille au ministère de la Vérité. Il a pour tâche de retoucher les journaux déjà parus pour corriger les erreurs du Parti. Une fois l'Histoire réécrite, les erreurs ayant été gommées, on a donc la certitude qu’elles n’ont jamais existées. • Le roman se déroule en trois temps: Winston devient "criminel par la pensée » et "rebelle aux politiques du Parti", son aventure amoureuse avec une jeune femme, Julia. Winston Smith et Julia tentent de s'aimer, mais cette forme de résistance se heurte à l'énigmatique O'Brien, l’un des espions du régime.   • Finalement Winston est arrêté et torturé avant d’être remis en liberté, totalement brisé.  Dans cette contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l’homme par la confiscation de la pensée.

  14. Qu'est-ce-que la contre-utopie ou la dystopie ? En bref, c’est une forme de récit de fiction se déroulant dans une société imaginaire dont les défauts sont dénoncés. Le meilleur exemple reste 1984 de G. Orwell (1948), nous allons d’ailleurs voir en quoi cet ouvrage est dystopique. La contre-utopie prend le pied de la dystopie sans pour en être pour autant l’antonyme. Le lieu imaginaire, topos est conservé, seule la vision de la société change. Elle devient plus pessimiste et sombre.

  15. Ce qui constitue la dystopie… • Contrôle total de la pensée via les télécrans espionnant constamment les habitants dans leur vie « privée ». • La supervision de la mémoire via la modification de l’Histoire (falsification constante des écrits). • L’imposition d’une nouvelle langue appelée le « novlangue », nettement moins riche, empêchant tout crime par la pensée, puisqu’ impossible à décrire. • Tous ces éléments font déjà de 1984, une véritable dystopie de la communication. • Le Parti a la main mise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé. C’est la principe de la mutabilité du passé car qui détient le passé, détient l’avenir.

  16. Avec toujours une part de réel… • Tout indique ici que le projet d’Orwell était de lancer un avertissement contre les totalitarismes, particulièrement à une gauche britannique (dont il faisait partie) qu'il soupçonnait de complaisance envers Staline. • De nombreux éléments sont puisés dans la réalité de la fin des années 1940 qui a inspiré Orwell de manière flagrante : la description d'un Londres décrépit, avec ses cratères dus à des « bombes fusées », ses files d'attente devant les magasins, ses maisons victoriennes en ruine, ses privations de toutes sortes. Tout cela évoque fortement le Londres de l'immédiat après-guerre et ses pénuries (les tickets de rationnement ont été une réalité jusqu'en 1953) sans compter les effets encore visibles des bombardements allemands.

  17. Big Brother, indissociable duroman. • Impossible de parler de 1984 sans citer Big Brother, chef du parti unique, dont les portraits figurent partout. • Il contrôle tout, c’est la figure de cette société de 2050, de cette dystopie.

  18. Que penser de ce grand roman d’anticipation mêlant audacieusement utopie et dystopie ? • Dans ce livre visionnaire écrit dès 1932, Aldous Huxley imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle des individus. • Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de population. De la plus intelligente à la plus stupide: les Alpha (l'élite), les Bétas (les exécutants), les Gammas (les employés subalternes), les Deltas et les Epsilons (destinés aux travaux pénibles).

  19. De l’Utopie à la Dystopie La société nouvelle et idéale est une société hiérarchisée dont les membres sont créés artificiellement, conditionnés, drogués au soma. Afin d'obtenir le bonheur de ces membres, cette société prône la consommation, le loisir, le futile, le confort. Elle cherche en effet la stabilité et l'absence de trouble en faisant disparaître les passions. Avant d'être une contre-utopie, le "meilleur des mondes" est une utopie, celle des progrès humains qu'offrirait la science. L'excès de ce monde et son absence d'humanité frappe le lecteur. Le contraste qu'il offre ensuite avec le regard libre de John le Sauvage renforce la sensation de malaise. Il est le personnage le plus proche du lecteur et il est le plus naturel en ayant échappé au conditionnement, et c'est  surtout un des personnage qui apporte le plus un regard critique sur ce monde parfait. Mais John n'est pas non plus exempt d'excès il ne met des mots sur ses émotions que par l'intermédiaire de sa lecture de Shakespeare.

  20. Si loin de la réalité ? L'ensemble est une belle et intelligente réflexion sur le bonheur. Le bonheur est-ce l'ataraxie, l'absence de toute douleur au dépend de notre humanité ou est-ce la réalisation de soi-même au dépend d'une stabilité de la société? C'est aussi un bel essai sur les limites des utopies quelles qu'elles soient. La fécondation in-vitro est apparue il y a près de 30 ans, et le premier clonage réussie a été réalisée il y a 16 ans, en 1996 notre année de naissance pour la majorité d’entre-nous. Terriblement visionnaire, ce roman de 1932 nous fait douter des fameux « progrès » de la science. Doit-on parler de progrès ou de cauchemar, voilà la question que nous sommes en droit de nous poser actuellement.

  21. Le "meilleur des mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude"... Ce livre nous offre donc une réfexion intéressante sur le monde qui nous entoure et les pratiques et progrès de la science.

  22. ...Pour Conclure... L'anticipation nous donne donc à voir différentes visions de la société (utopique, dystopique ou les deux). Ces romans nous donnent à réfléchir sur la façon dont nous vivons et nou

  23. … À travers le cinéma… La plupart des films utopiques ou dystopiques sont des adaptations d’ouvrages littéraires comme La Route ou Fahrenheit 451 réalisés respectivement par John Hillcoat et François Truffaut. Le septième art a permis d’amplifier la portée utopique ou dystopique des œuvres. De plus ces sujets sont d’actualités et comme le cinéma est un art très récent comparé à la peinture ou à la littérature, il renforce l’intemporalité de l’utopie. Enfin, le cinéma atteint un public plus large, ainsi il élargit le champ de personnes touchées par l’anticipation.

  24. La Route Fghjk:

  25. L’intrigue Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire des
rencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.

  26. La Fin Du Monde… • Ce film a une portée dystopique marquée car il met en scène la fin de notre monde. Les survivants reviennent à l’état animal, ils ont perdu toute dignité et se battent pour leur survie. Cette dystopie de perte de toute humanité se situe au cœur même d’une autre dystopie, celle de la fin du monde. • On rejoint ici la thèse de Thomas More puisque cette dystopie est soigneusement focalisée (Le synopsis se déroule sur Terre). • Malgré, les horreurs qui rythment le film, les spectateurs ressentent un espoir, mis en relief par l’amour paternel.

  27. Métropolis, Fritz Lang • Nous, en tant que spectateurs, sommes frappés d’emblée par : • Le clivage entre les forces du bien et du mal • La chronologie qui s’écoule différemment par rapport à notre monde. • La distance vis à vis du public, qui ne s’imaginerait pas vivre dans une ville pareille (oppressante avec un travail démeuré) • La révolution n’aboutit pas, elle est impossible ; elle se transformera en conspiration qui rendra la vie invivable.

  28. Pour Conclure… On peut dire que Métropolis mêle audacieusement utopie et contre-utopie. Les films et romans d’anticipation prédisent une société sombre dans laquelle l’Homme n’aura plus aucun pouvoir face aux robots. Parmi les problématiques posées par le film, figure celle de l’exploitation de l’homme par l’homme. De nombreux films s’en sont inspirés comme le Cinquième élément Luc Besson ou La planète des singes de Tim Burton

  29. À travers la peinture Ce mouvement utopique a pris pour source la représentation du mythe de l'âge d’or décrit par Hésiode dans Les Travaux et les Jours. La recherche permanente de la perfection est à la base même de l'Art. Aujourd’hui, les images de synthèse sont massivement utilisées dans les films d’anticipation. De grands artistes, comme Le Corbusier ont cherché eux aussi cette perfection mais dans l’architecture.

  30. Jacopo Zucchi L’âge d’or 1575

  31. La Tour de Babel, Bruegel (1563)

  32. Références Bibliques • L'épisode de Babel prend place dans la Genèse (11). Dans la plaine de Shinéar, au sud de l'Irak, le roi Nemrod et son peuple avaient entrepris la construction d'une tour qui devait atteindre les cieux. L'unité des hommes, qui parlaient tous la même langue, semblait rendre le projet possible. Pour punir l'orgueil humain, Dieu décide alors de "confondre" les langages (Babel vient de l'hébreu bâlal, qui signifie confondre). • Il crée alors la diversité des langues et disperse les hommes sur la terre, ce qui empêche ces derniers de s'entendre et de poursuivre leur entreprise.

  33. En outre… Cette toile, est utopique par le fait que ce projet insensé puisse être imaginé et conçu (en partie). La référence à la Bible donne beaucoup de force au tableau. De plus, si l’on en croit la Bible, nous aurions tous parlé la même langue, n’est-ce pas une utopie au sein même d’une autre ?

  34. Mixité dès le XVIème siècle À travers cette étonnante symétrie se cache des architectures différentes et qui sont à la fois en pleine confrontation (face à face) mais aussi en harmonie. Ce n’est pas sans nous faire penser à l’harmonie entre nos différentes cultures qui se sont parfois affrontées dans le passé. De plus, on constate une évolution (du plus ancien au plus récent) comme si cette toile retraçait notre histoire… à travers des bâtiments.

  35. La dystopie de Bosch… Toujours inspiré de la Bible, Bosch décrit avec ses pinceaux le Jugement Dernier. Dans ses tableaux, se confrontent enfer et paradis.

  36. Mais plus récemment…

  37. Pour Conclure… Les artistes (écrivains, cinéastes ou peintres) rivalisent d’ingéniosité afin de nous montré certain des vices de notre société…

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