D chets radioactifs : Bient t pr s de chez vous

1. D�chets radioactifs : Bient�t pr�s de chez vous ?

2. QU�EST-CE QUE LA RADIOACTIVIT� ? Introduction

3. La structure des atomes - Le nombre de protons d�termine la nature de l�atome : un atome d�hydrog�ne contient un proton, un atome d�h�lium en contient deux etc. - Deux atomes avec le m�me nombre de protons mais un nombre de neutrons diff�rent, sont des isotopes. - Le nombre de protons d�termine la nature de l�atome : un atome d�hydrog�ne contient un proton, un atome d�h�lium en contient deux etc. - Deux atomes avec le m�me nombre de protons mais un nombre de neutrons diff�rent, sont des isotopes.

4. La radioactivit� La plupart des atomes sont stables, mais certains sont radioactifs. Ceci est d� � un exc�s de protons ou de neutrons dans leur noyau. - Certaines particules du noyau vont �tre �ject�es jusqu�� ce que l�atome devienne stable : c�est la d�sint�gration. Elle s�accompagne de l��mission de rayonnements : la radioactivit�. La plupart des atomes sont stables, mais certains sont radioactifs. Ceci est d� � un exc�s de protons ou de neutrons dans leur noyau. - Certaines particules du noyau vont �tre �ject�es jusqu�� ce que l�atome devienne stable : c�est la d�sint�gration. Elle s�accompagne de l��mission de rayonnements : la radioactivit�.

5. Les modes d�exposition Les diff�rents types de rayonnement : Rayonnement alpha�(a): Ne peut parcourir que quelques centim�tres dans l'air, arr�t� par une feuille de papier ou par la partie externe de la peau Si la source est inhal�e ou ing�r�e, ce rayonnement constitue la forme de radiation la plus dangereuse� Rayonnement B�ta�(�): De deux sortes�: B�ta moins (�-) et B�ta plus (�+) Peut traverser les couches sup�rieures de la peau mais est arr�t� par feuille d'aluminium de quelques mm d��paisseur, quelques cm d'eau, de bois, de verre ou de plexiglas, ou encore quelques m�tres d'air Rayonnement Gamma�(?): Cons�cutif � un rayonnement alpha ou b�ta Le plus p�n�trant�: parcourt plusieurs centaines de m�tres dans l'air, et des �crans �pais de plomb ou de b�ton sont n�cessaires pour l'arr�ter Les diff�rents types de rayonnement : Rayonnement alpha�(a): Ne peut parcourir que quelques centim�tres dans l'air, arr�t� par une feuille de papier ou par la partie externe de la peau Si la source est inhal�e ou ing�r�e, ce rayonnement constitue la forme de radiation la plus dangereuse� Rayonnement B�ta�(�): De deux sortes�: B�ta moins (�-) et B�ta plus (�+) Peut traverser les couches sup�rieures de la peau mais est arr�t� par feuille d'aluminium de quelques mm d��paisseur, quelques cm d'eau, de bois, de verre ou de plexiglas, ou encore quelques m�tres d'air Rayonnement Gamma�(?): Cons�cutif � un rayonnement alpha ou b�ta Le plus p�n�trant�: parcourt plusieurs centaines de m�tres dans l'air, et des �crans �pais de plomb ou de b�ton sont n�cessaires pour l'arr�ter

6. La p�riode de quelques radio�l�ments Pour le plutonium, on estime que la radioactivit� a quasiment disparu au bout de 10 p�riodes, soit 241 000 ans. La p�riode (ou demi-vie) est le temps n�cessaire pour que 50 % des atomes d'un �l�ment se soient d�sint�gr�s. La p�riode (ou demi-vie) est le temps n�cessaire pour que 50 % des atomes d'un �l�ment se soient d�sint�gr�s.

7. D�O� PROVIENNENT LES D�CHETS NUCL�AIRES ? Partie I

8. La situation fran�aise Principale source de d�chets�: la production d��lectricit� nucl�aire. 58 r�acteurs en activit� sont diss�min�s sur le sol fran�ais, et plusieurs ont �t� arr�t�s et pas encore d�mantel�s. Seconde source de d�chets�: les d�chets militaires. De nombreuses interrogations subsistent concernant ces d�chets en raison du statut ��secret d�fense��. Une faible part provient de l'irradiation m�dicale et industrielle, et de la recherche. Extrait du code de l�environnement : Les d�chets radioactifs sont des substances radioactives pour lesquelles aucune utilisation ult�rieure n'est pr�vue ou envisag�e. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006834544&dateTexte=&categorieLien=cid Extrait du code de l�environnement : Les d�chets radioactifs sont des substances radioactives pour lesquelles aucune utilisation ult�rieure n'est pr�vue ou envisag�e. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000006834544&dateTexte=&categorieLien=cid

9. U enrichi 1080t Comb irradi� 1080t Retraitement 800t Plutonium 8t D�chets ultimes 32t Urt 760t Comb non retrait�s 286t Mox us� 120t Mox 120t Uapp pour mox 112t U enrichi 1080t Comb irradi� 1080t Retraitement 800t Plutonium 8t D�chets ultimes 32t Urt 760t Comb non retrait�s 286t Mox us� 120t Mox 120t Uapp pour mox 112t

10. Des d�chets radioactifs sur tout le territoire

11. L�APPEL DE L�ANDRA Partie II

12. Une nouvelle poubelle nucl�aire qui bafoue l�engagement du Pr�sident Sarkozy Depuis le 5 juin 2008, l�ANDRA (Agence nationale pour la gestion des d�chets radioactifs) cherche un nouveau site pour y enfouir des d�chets nucl�aires dits FA-VL Le futur site sera class� comme ��installation nucl�aire de base��, il constituera donc un nouveau site nucl�aire au m�me titre que les centrales nucl�aires, les usines de fabrication de combustible etc. Pourtant, dans le cadre du ��Grenelle de l�environnement��, M. Sarkozy s��tait engag� � ��ne pas cr�er de nouveau site nucl�aire�� La d�marche de l�ANDRA constitue donc une nouvelle et �ni�me violation des engagements du ��Grenelle de l�environnement��

13. 20 d�partements menac�s

14. Des d�marches qui interrogent� L�ANDRA, sur mission commandit�e par l�Etat, a d�march� 3115 communes, cens�ment sur la base de donn�es g�ologiques favorables � l�enfouissement. Or l�ANDRA a d�march� des communes du parc naturel des Causses, dont le sous-sol karstique est, selon le directeur du parc, absolument inadapt� � un tel projet, puisque parsem� de failles o� l�eau circule sans difficult�. L�Etat, l�ASN et l�ANDRA revendiquent ��une concertation approfondie avec les collectivit�s territoriales et les populations locales concern�es�� et ��la plus grande transparence�� : Or l�ANDRA refuse depuis le d�but de juin de rendre publique la liste des 3115 communes concern�es.

15. ��Faible activit頻� mais toxicit� �lev�e�! Deux cat�gories de d�chets sont annonc�es par l�ANDRA�: les d�chets radif�res, qui produisent du radon 222, un gaz radioactif volatil et tr�s nocif, que l�on retrouverait immanquablement dans nos poumons, et ceux des salari�s du site d�enfouissement. les d�chets de graphite, fortement contamin�s en plutonium 239. L'inhalation d�une dose de plutonium inf�rieure � 1 millioni�me de gramme peut suffire � provoquer un cancer. Ils contiennent aussi du chlore 36, p�riode physique 302 000 ans� Certains �l�ments radioactifs contenus dans ces d�chets ont aussi une forte toxicit� chimique, car ce sont des m�taux lourds : ils s�accumulent dans les organismes vivants (au m�me titre que le plomb ou l�arsenic)

16. Des d�chets radioactifs pendant des milliers d�ann�es ! Parmi les d�chets qu�on cherche � nous mettre sous les pieds, on trouvera�: �

17. Des d�chets radioactifs pendant des milliers d�ann�es !

18. LES D�CHETS ��FA-VL�� Partie IV

19. Les d�chets radif�res Ces d�chets sont issus de l�exploitation des mines d�uranium fran�aises, aujourd�hui abandonn�es. La CNE (Commission nationale d��valuation des recherches et �tudes relatives � la gestion des mati�res et des d�chets radioactifs), estiment leur quantit� � 60 000 tonnes � sous r�serve d�un inventaire plus pr�cis � Ces d�chets contiennent du radium 226, de tr�s forte toxicit� (radioactivit� alpha), qui est class� dans la m�me cat�gorie que le plutonium. Cette tr�s forte toxicit� n�est pas mentionn�e par l�ANDRA, qui met l�accent sur la � faible activit� �. Pourtant l�ASN (Autorit� de s�ret� nucl�aire) ne s�y trompe pas : elle �crit en mai 2008, dans un dossier consacr� aux d�chets FA-VL, que � cette nocivit�, notamment le potentiel radiotoxique des d�chets stock�s, est �lev�e �.

20. L�uranium : descendants toxiques !

21. Les d�chets de graphite : l�escroquerie de la ��faible activit頻 Ce graphite a �t� irradi� au c�ur m�me des r�acteurs. Il a �t� contamin� fortement et durablement en �metteurs de type alpha qui sont constitu�s � plus de 50% par du plutonium-239 (p�riode radioactive de 24 390 ans). D�apr�s la classification de l�Office parlementaire, certains de ces d�chets ne devraient pas se retrouver dans le futur stockage de � Faible Activit� � (FA) mais dans un stockage de d�chets de � Moyenne Activit� � (MA). Le nickel-63, pr�sent dans ces d�chets, d�passe m�me le seuil MA� Les chiffres pr�sent�s par l�ANDRA dans son dossier comme la dur�e de vie de ces d�chets correspondent en r�alit� � la p�riode radioactive appel�e �galement � demi-vie � ! Surprenante incomp�tence ou malhonn�tet� ?

22. Les autres types de d�chets Le dossier de l�ANDRA envisage le stockage d�autres types de d�chets, tels que : anciens d�tecteurs d�incendie (am�ricium 241 � 30 000 Bq par d�tecteur) anciens types de paratonnerre (pointes contenant de l�am�ricium ou du radium) � des boues contenant des radionucl�ides [�] enrob�es intimement dans du bitume � (40 000 f�ts ��environ��). Or un rapport de 2006 de l�ANDRA pr�sentait les f�ts bitum�s soit comme des d�chets de Faible et Moyenne Activit� � Vie Courte soit comme des d�chets Moyenne Activit� � Vie Longue (classification retenue par le CEA) Il y a donc contradiction entre ce classement et celui du projet de stockage FA-VL, pour les m�mes d�chets !

23. Les paradoxes du stockage Selon l�ANDRA, � Pour garantir la s�ret� d�un stockage, il convient d�adapter la solution de stockage � la nature des d�chets stock�s.�� Or : L�ennemi des d�chets de graphite est l�eau, qui risque d�entra�ner le chlore qu�ils contiennent dans les nappes phr�atiques Les d�chets radif�res, au contraire, doivent �tre stock�s sous une couverture suffisamment satur�e en eau affin que celle-ci ralentisse la remont�e du radon en surface au travers de la couverture d�argile du stockage. Comment l�ANDRA peut-elle envisager de stocker au m�me endroit des types de d�chets si diff�rents ?

24. Des d�chets radioactifs pendant des milliers d�ann�es ! Le stockage envisag� sera irr�versible : si des fuites apparaissent, on ne pourra qu�assister, passifs, � la contamination de l�environnement et de la population. Or de l�aveu m�me de l�IRSN, les radionucl�ides seront in�vitablement relargu�s Ectrait document irsn Stocker les d�chets en formation g�ologique profonde ? La s�ret� d'un confinement g�ologique repose sur la mise en oeuvre successive de fonctions : � Pendant quelques centaines d'ann�es, les colis restent int�gres et les radionucl�ides sont confin�s � l'int�rieur de ces colis. � Ensuite, l'eau pr�sente dans la formation g�ologique finira par corroder les colis, qui rel�cheront lentement des radionucl�ides. La couche g�ologique doit poss�der des qualit�s de r�tention qui retardent et �talent dans le temps la migration des radionucl�ides. � Apr�s quelques dizaines de milliers d'ann�es, ces radionucl�ides, dont la radioactivit� aura consid�rablement d�cru, pourraient alors atteindre la biosph�re. Leur dispersion et leur dilution dans les eaux souterraines et les eaux de surface r�duiraient leurs concentrations et limiteraient la contamination des cha�nes alimentaires.Ectrait document irsn Stocker les d�chets en formation g�ologique profonde ? La s�ret� d'un confinement g�ologique repose sur la mise en oeuvre successive de fonctions : � Pendant quelques centaines d'ann�es, les colis restent int�gres et les radionucl�ides sont confin�s � l'int�rieur de ces colis. � Ensuite, l'eau pr�sente dans la formation g�ologique finira par corroder les colis, qui rel�cheront lentement des radionucl�ides. La couche g�ologique doit poss�der des qualit�s de r�tention qui retardent et �talent dans le temps la migration des radionucl�ides. � Apr�s quelques dizaines de milliers d'ann�es, ces radionucl�ides, dont la radioactivit� aura consid�rablement d�cru, pourraient alors atteindre la biosph�re. Leur dispersion et leur dilution dans les eaux souterraines et les eaux de surface r�duiraient leurs concentrations et limiteraient la contamination des cha�nes alimentaires.

25. La r�alit� du stockage�: scandale national en Allemagne Entre 1967 et 1979, des d�chets � � faible et moyenne activit頻 ont �t� enfuis dans l�ancienne mine de sel d�Asse II, en Allemagne. Quelque 126 000 f�ts contenant ces d�chets (qui plus est pollu�s par 11 kg de plutonium), y ont �t� entrepos�s � plus de 700 m de profondeur. � R�sultat: Des milliers de litres d�eau p�n�trent dans la mine en plusieurs endroits. Le gestionnaire du site a fait pomper ces derni�res ann�es 70 000 litres d�eau contamin�e, sans aucune autorisation l�gale de l�autorit� de s�ret� nucl�aire allemande.� 1988�: le stockage devait ��garantir la s�ret頻 pendant 1 000 000 d�ann�es 2008�: la stabilit� du stockage ne serait pas assur�e au-del� de� 2014�! Sylvia Kotting-Uhl, d�put� �cologiste allemande�: ��L�Autorit� de S�ret� Nucl�aire allemande n�exclut pas que d�ici 150 ans, du c�sium-137 se retrouve dans la nappe d�eau��

26. Que faire des d�chets FA-VL ? En 1990, la Commission Internationale de Radioprotection (CIPR) d�clare que "Toute dose de rayonnement comporte un risque canc�rig�ne et g�n�tique". Or, la suret� g�ologique d�un site de stockage ne peut se concevoir et t�t o� tard la radioactivit� rejoindra la biosph�re. En cons�quence : Le stockage des d�chets sur les sites de production est de loin pr�f�rable, dans le respect des normes actuelles de s�ret�. Ce stockage doit se faire dans un b�timent r�cent, surveill� par du personnel qualifi�, construit sur un site sous haute surveillance et� d�j� contamin�, comme l�environnement de la plupart des sites nucl�aires. N�acceptons plus de contaminer d�autres sites !

27. Quelles options pour l�avenir ? Conclusion

28. Quelles options pour l�avenir ? Consid�rant que : - la fili�re nucl�aire produit � toutes ses �tapes des d�chets et des rejets radioactifs, qui sont dangereux pour la sant� et l�environnement pendant des mill�naires. - les d�chets radioactifs sont en r�alit� notoirement ing�rables. - les d�cideurs, industriels et politiques, nient cette r�alit�, ne respectent pas ou contournent les lois et les normes applicables, et sont juges et parties, faute de contre-expertises ind�pendantes financ�es sur des budgets publics. �Il faut imp�rativement :

29. Quelles options pour l�avenir ? Arr�ter de produire des d�chets radioactifs Arr�ter d'extraire le plutonium des combustibles irradi�s Ne cr�er aucun nouveau site de stockage de d�chets Exclure tout enfouissement de d�chets en grande profondeur Entreposer les d�chets sur site pour limiter les transports de mati�res radioactives Placer la fili�re nucl�aire sous le contr�le d�organismes r�ellement ind�pendants Subordonner la strat�gie globale de d�mant�lement des installations nucl�aires aux conclusions d�un d�bat public national pr�alable, d�mocratique et �quitable envers toutes les parties prenantes Inclure les mines d�uranium, pour la plupart laiss�es � l�abandon, dans la strat�gie globale de d�mant�lement des installations nucl�aires Point 7 : Cela ne doit pas dispenser ensuite d�un d�bat public pour chaque site, avant toute enqu�te publique, afin d�associer les populations locales aux d�cisions. Point 7 : Cela ne doit pas dispenser ensuite d�un d�bat public pour chaque site, avant toute enqu�te publique, afin d�associer les populations locales aux d�cisions.

30. Des �lus montent au cr�neau�! Dominique Orliac, d�put�e du Lot (46) : � Introduire des d�chets radioactifs dans notre sol ternirait durablement voire irr�versiblement, l'image de notre territoire. � La D�p�che du Midi - 19 juin 2008 Jean-Pierre Masserat, pr�sident du Conseil r�gional de Lorraine : � Nous n'avons pas vocation � �tre une poubelle ou un pot de chambre. Les Lorrains vivraient mal qu'on leur propose de compenser le d�part des militaires par l'arriv�e de d�chets radioactifs. � Le Monde - 17 ao�t 2008 G�rard Agan, maire de Saint-Antonin (82) : � J'y suis totalement hostile. Il faudra monter au cr�neau. C'est n'importe quoi ! Tous nos efforts de mise en valeur du patrimoine naturel de notre territoire seraient ni�s. �La D�p�che du Midi - 16 juin 2008

31. Des �lus montent au cr�neau�! L�opold Vigui�, conseiller g�n�ral du canton de Caylus (82) : � Il faut croire que l'on voit notre territoire comme une zone d�sh�rit�e dont il pourrait �tre fait une r�serve. D�j� en perte de vitesse, ce serait la fin du tourisme, la d�sertification... Le canton serait ray� de la carte. On nous dira qu'il n'y a aucun risque et que cela cr�era des emplois, mais ce serait une catastrophe. � La D�p�che du Midi - 16 juin 2008 Michel Valette, maire de Saint-Sauveur La Vall�e (46) : � Je suis clairement oppos� � l'implantation d'un tel centre sur mon territoire. Nous devons tout faire pour pr�server nos terres et notre environnement. [...] Je suis pr�t � mener des actions de protestation si les choses devaient �voluer dans le mauvais sens. Je consid�re cette offre comme un cadeau empoisonn�. � La D�p�che du Midi - 14 juin 2008

32. Des �lus montent au cr�neau�! Fran�ois Grosdidier, d�put� de la Moselle (57) : � Les communes touch�es par les restructurations militaires doivent d'abord d�velopper leur attractivit� dans le secteur marchand. Or le stockage de d�chets radioactifs n'est pas de nature � rendre attractive une zone sinistr�e, ni pour les entreprises ni pour les populations. � Le Monde - 17 ao�t 2008 Adrien Zeller, pr�sident du Conseil r�gional d�Alsace : � Les Alsaciens ont plut�t une sensibilit� favorable � l'environnement. Il ne suffit pas pour un maire de prendre un ch�que et de se taire dans son coin. Je n'ai pas � intervenir dans leur choix. Je n'ai pas de position de principe. Mais j'esp�re que le d�bat sera ouvert localement et que chacun pourra s'exprimer sur des enjeux aussi importants. � Le Monde - 17 ao�t 2008

33. Des �lus montent au cr�neau�! Gilbert Vallot, maire de Briaucourt (52) : � On essaye de d�velopper le tourisme : il y a ici des lieux de chasse, de p�che, de randonn�e, une vraie qualit� de vie. On a des atouts, il ne faut pas les d�truire. Quelle image un d�p�t de d�chets nucl�aires nous donnerait-il ? Est-ce que vous ach�teriez une maison dans une commune o� se trouve un stock de d�chets nucl�aires, vous ? [�] J'ai un petit-fils, je ne me vois pas engager ma commune, engager les g�n�rations futures, dans quelque chose qui durera 300 000 ans. Qui peut garantir que l'on retiendra la radioactivit� pendant une telle p�riode ? Je n'y crois pas. On a re�u le dossier, et juste apr�s, il y avait les incidents radioactifs au Tricastin. L'homme fait toujours des erreurs. � Le Monde - 27 ao�t 2008 Et bien d�autres encore�