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Pierre-André Tremblay Ph.D . Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES)

La recherche partenariale: une façon innovante et difficile de faire de la recherche avec le milieu. Pierre-André Tremblay Ph.D . Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) Université du Québec à Chicoutimi.

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Pierre-André Tremblay Ph.D . Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES)

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  1. La recherche partenariale:une façon innovante et difficile de faire de la recherche avec le milieu Pierre-André Tremblay Ph.D. Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) Université du Québec à Chicoutimi

  2. Objectif et plan • Objectif • Présenter la recherche partenariale, son intérêt et ses difficultés • Plan: • Pourquoi en parler? • La recherche partenariale, parmi les autres • La mise en commun des ressources • Les exigences, possibilités et opportunités • Conclusion en deux points: sociologique et épistémologique PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  3. Pourquoi parler de recherche partenariale? • L’économie du savoir : la connaissance comme facteur de production • La société des savoirs: face au risque, importance de la réflexivité des sociétés • Articuler science et société • La montée des technosciences, des controverses et la perte de légitimité des sciences • La science comme activité sociale et non comme magie purement intellectuelle PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  4. Recherche-action, mobilisante, participative, partenariale... • Recherche-action: connaître en intervenant sur le système à connaître • Les enquêtes conscientisantes: chercher à connaître pour mobiliser • Le croisement des savoirs selon ATD-Quart-monde PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  5. Qu’ont en commun ces façons de faire? • Connaître est un résultat (un « produit ») • Connaître est un processus (une « démarche ») • L’acte intellectuel ne se déroule pas seulement dans la tête: il met en jeu des rapports sociaux, des rôles, des identités • Tout acteur social a – et peut produire – un savoir sur sa situation: il peut être un « expert » • Il n’y a pas que le savoir académique qui soit légitime PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  6. La recherche partenariale • Produire des connaissances • Une reconnaissance des expertises socialement situées • Ces expertises sont mises à contribution dans un processus de recherche qui les combine • Des identités distinctes: acteurs-terrain et acteurs universitaires (ou chercheurs, ou acteurs académiques) • Une co-construction des connaissances PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  7. Des ressources partagées PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  8. Un dialogue qui se poursuit tout au long de la recherche • Ces étapes sont les mêmes que pour toute recherche • La particularité de la recherche partenariale tient donc à l’organisation sociale de la recherche (les rapports entre rôles) plus que dans son déroulement. PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  9. Des exigences évidentes • Des dispositifs externes qui puissent fournir les $$ nécessaires à ce genre de recherche • Des dispositifs internes: réunions, comité de suivi, modalités de prise de décision • Du temps pour mener à bien les discussions • Une ouverture à la discussion (plutôt que passer une commande, ou juger que l’autre n’y connait rien) • Une admission que le savoir académique n’est pas le seul valide PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  10. La rencontre de mondes sociaux distincts • Les « identités de recherche » en présence sont institutionnellement définies: acteurs-terrain, universitaires • Pas de moyen terme? On ne peut être chercheur qu’à l’université? • Des rôles plutôt que des identités • Pas seulement des ressources (expertises, etc.) différentes, mais aussi • Des préoccupations différentes • Des contraintes différentes • Des intérêts différents • Des temporalités différentes • Mais une rencontre à partir de valeurs compatibles ou semblables PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  11. Synthèse PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  12. Conclusion en deux points: 1) conclusion sociologique • le partenariat s’incarne/se manifeste/s’organise dans un comité de suivi qui chapeaute la démarche. • Cela ne signifie que chaque étape de la recherche soit nécessairement partenariale au même degré (division des tâches) • Le but est de créer une communauté épistémique, non de confondre les rôles, identités et expertises PATremblay - recherche partenariale - CRDT

  13. 2) Conclusion épistémologique • La reconnaissance de la légitimité des « savoirs indigènes » remet en question le positivisme et la domination scientiste – bien que ça ne soit pas toujours aussi clair... • Mais la motivation des acteurs-terrain pour avoir recours à la recherche académique (même partenariale) est d’avoir des « vraies données » et de profiter de l’autorité universitaire – bref: est positiviste. • Comment réconcilier l’anti-positivisme académique et le positivisme terrain? PATremblay - recherche partenariale - CRDT

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