L’univers zombifié de Calixthe Beyala

1. L’univers zombifié de Calixthe Beyala Par Ambroise Kom Présenté par Katie Grant

2. La littérature de Calixthe Beyala • Kom commence son article en discutant la littérature de Beyla. Il dit que le grand public africain et le monde universitaire du continent noir ignorent Beyala - même le Cameroun, où Beyala est née. • Il suggère que cette attitude envers Beyala pourrait être le résultat du fait qu’elle a montré l’Afrique, et en particulier les femmes africaines, comme ils sont vraiment.

3. Une femme « zombifiée » • Beyala décrit une femme africaine totalement « zombifée » parce qu’elles sont méprisées, humiliées, dégradées, et réduites à leur sexe. • Elle parle du despotisme possessif des mâles dans une société patriarcale, et cette société opprime la femme sans pitié. • Kom pense que ces avis prouvent que Beyala veut être « la voix africaine d’une internationale féminine naissante ».

4. La femme dans des récits de Beyala • Chacun des récits de Beyala montre des femmes dans une voie différente en ayant les caractères femelles de tous les âges et professions (mais ces professions sont généralement modestes, comme une maîtresse d’école ou une femme au foyer). • Beyala se donne l’objectif de transformer la femme afin qu’elle ne soit plus un objet. • Cependant, aucun de ses personnages féminins n’a réussi; par exemple, il n’y a pas de femme avocat, femme ingénieur, ou personnalité politique. • Au lieu de cela, les femmes de Beyala « se distinguent par leurs aptitudes à faire marcher les hommes. »

5. L’homme, agent d’aliénation • Pour Beyala, dans s’œuvre, l’homme est l’agent d’aliénation par excellence. • Kom précise que l’œuvre de la romancière camerounaise suggère que si la femme est la victime de lois répressives, c’est la faute de l’homme, parce que c’est l’homme qui fait les lois. • Dans les récits de Beyala, comme dans la société camerounaise où elle a grandi, l’homme n’hésite pas à abuser de sa position ou à se transformer en monstre cruel.

6. Conclusions de Kom • Kom conclut son article en disant que l’écriture de Beyala est essentiellement fonctionnelle. Il dit que le but de son écriture est de savoir et dénoncer « l’ordre patriarcal qui gouverne les relations entre l’homme et la femme dans les sociétés contemporaines. »

7. Questions pour la classe • Où voyez-vous des exemples d’une société patriarcale dans La Petite Fille du Réverbère? • Comment Beyala dépeint les femmes dans La Petite Fille du Réverbère? Est-ce que Kom a raison qu’elle ne montre pas « vraiment » des femmes réussies? • Voyez-vous des exemples des hommes qui abusent de leur position ou « transformer en monstre cruel » dans La Petite Fille du Réverbère? • Quelles sont les problèmes dans une société patriarcale? Pensez-vous que ces problèmes sont seulement un problème au Cameroun, ou un problème à travers l’Afrique aussi? • Pensez-vous qu’il est possible de résoudre ces problèmes? Comment?

8. Merci de votre attention!