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Les amphibiens et reptiles des milieux humides et des milieux riverains forestiers: valuation des connaissances et reco

Plan de l'expos. Rles cologiquesLes espces du Qubec nordiques et terrestrestudes de cas : habitatsLes tortues en gnral et la tortue des boisEffets de la probabilit de dtection sur l'estimation d'abondance et la probabilit de prsenceLa taille des habitats principauxConservation stratifieRecommandations d'amnagement.

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Les amphibiens et reptiles des milieux humides et des milieux riverains forestiers: valuation des connaissances et reco

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Presentation Transcript


    1. Les amphibiens et reptiles des milieux humides et des milieux riverains forestiers: évaluation des connaissances et recommandations présenté par Étienne Paradis Marc J. Mazerolle au 75ème Congrès de l’ACFAS

    2. Plan de l’exposé Rôles écologiques Les espèces du Québec nordiques et terrestres Études de cas : habitats Les tortues en général et la tortue des bois Effets de la probabilité de détection sur l’estimation d’abondance et la probabilité de présence La taille des habitats principaux Conservation stratifiée Recommandations d’aménagement

    3. Rôles écologiques composantes régulatrices des chaînes alimentaires = lien trophique entre les populations d’insectes et les petits mammifères, poissons et oiseaux bonne source d’énergie contrôle biotique résilience-résistance de l’écosystème connexion entre milieu aquatique et milieu terrestre dynamique du sol

    4. Patron provincial en terme de diversité spécifique et la protection des populations Répartition semblable au patron de répartition des arbres (n=37) Beaucoup plus forte diversité spécifique dans le Sud-Ouest du Québec (Outaouais, Montérégiennes, Adirondack, Lac Champlain) Les espèces nordiques ne sont pas les espèces les plus préoccupantes au niveau des espèces menacées ou vulnérables (sauf la tortue des bois) La plupart des espèces menacées au Québec sont à leur limite Nord de leur aire de répartition. Pour beaucoup d’espèces à très grandes aires de répartitions, on ne craint pas nécessairement la disparition des espèces, mais plutôt la disparition de certaines populations particulièrement adaptées à certaines conditions locales du milieu Exemples de différences dans la diversité génétique des populations : tailles différentes, nombre d’œufs, durée d’hibernation, résistance au pH

    5. Espèces les plus nordiques Anoures (Grenouilles et crapauds) de la limite des arbres = 5 Crapaud d’amérique, Rainette crucifère, Grenouille des bois, léopard, du Nord Espèces allant un peu moins au Nord : Grenouille des marais, Ouaouaron, Rainette versicolore   Salamandres de la limite des arbres = 5 Triton vert, Salamandre maculée, à points bleus, à deux lignes, cendrée Tortues allant le plus au Nord = 3 Tortue serpentine, peinte, des bois Une seule couleuvre importante pour les forestiers du Nord Couleuvre rayée Espèces allant un peu au nord de Montréal (Lanaudière, Laurentides, Ouataouais) = Couleuvre à collier, Couleuvre verte, Couleuvre à ventre rouge

    6. Espèces les plus terrestres Anoures Crapaud, rainette versicolore et grenouille des bois   Salamandres Les salamandres utilisent beaucoup le milieu terrestre (sauf necture) hibernation reproduction terrestre (P. cinereus) Plusieurs espèces sont retrouvées en bordure de ruisseaux Couleuvre Pondent toutes en milieu terrestre Tortues – déplacements pour ponte Serpentine (aquatique) = max 1 km de rive Peinte = + de 600 m de rive Des bois = max 500m de rive

    7. Johnson et Semlitsch (2003) Définition de l’habitat de la rainette versicolore à partir des sites d’oviposition Mesure des taux de colonisation par création d’étangs artificiels à différentes distances des étangs naturels de reproduction Les rainettes peuvent voyager jusqu’à 200 m dans une saison de reproduction Plusieurs étangs connectés peuvent donc constituer une seule population Bandes tampons d’au moins 60 m sont nécessaires pour protéger cette espèce.

    8. Homan et al. (2003) Seuils critiques associés à la perte d’habitats dans les étangs temporaires Probabilité de présence VS Couvert forestier (rayon de 30 m, 100 m, 300 m, 500 m et 1000 m à partir de la rive de l’étang) pour deux espèces de forêts à faible capacités de dispersion Seuils de populations identifiés à 100 m pour la salamandre maculée et à 300 m pour la grenouille des bois Pour salamandre maculée : 30% de couvert forestier à échelle de 100 m et moins 41% à 500 m 51% à 1000 m Pour grenouille des bois : 88% de couvert forestier à 30 m 44% à 1000 m Patrons diffèrent selon les espèces à cause de leur stratégie de vie (ex.: dispersion hivernale)

    9. Les tortues : le groupe de vertébrés le plus en péril

    10. La tortue des bois (Glyptemys insculpta) désignée "préoccupante" par COSEPAC susceptible d'être désignée « menacée ou vulnérable » par la Société de la Faune et des Parcs du Québec. Présentement, 6 petites populations isolées réparties sur les 2 rives du St-Laurent séparées en trois groupes très différents génétiquement : Population de la Forêt-de-L’Aigle (N=350) Population de Shawinigan (N=150) 4 Populations de la rive-sud (Sutton, Missisquoi, Tomifobia, Du Chêne) (N=inconnu) Étude génétique : environ 5000 ans d’évolution pour l’adaptation aux différents milieux (ex. : rive-sud du saint-laurent = 2 mois de couvert de neige de moins par année) Protection de ces trois groupes de populations aussi importantes que protection d’espèces distinctes à cause des fortes distances génétiques

    11. Habitats de la tortue des bois    Arvisais et al., (2002, 2003 et 2004) Domaine vital d’environ 28.3 ha. Plus grand territoire vers le nord (comparé aux études aux USA). Individus fidèles à leur site Associée aux milieux aquatiques et aux aulnaies (Alnus rugosa) au cours des périodes de sortie d’hibernation et de préhibernation, alors qu’on la retrouve dans tous les types de milieux au cours des périodes de ponte et de l’été. Choisit des peuplements mixtes relativement jeunes (16 ans), de faible hauteur (1–4 m), à faible recouvrement arborescent (25 %), à couvert arbustif supérieur modéré (35 %) et à recouvrement total réduit (0 % – 50 %) Dubois, Thomas et collaborateurs (Biodôme de Montréal) Études sur l’importance de la thermorégulation pour la sélection d'habitats. Tous les reptiles étudiés à ce jour recherchent une plage de températures cible qui optimise le rapport entre l'assimilation et les dépenses d'énergie, maximisant ainsi la croissance et la reproduction.

    12. Effets de la probabilité de détection sur l’estimation d’abondance et la probabilité de présence Impossible de recenser tous les individus lors d'une étude (pièges-fosses, suivi de chants, recherche dans des quadrats): aucune méthode parfaite. Lors de l'échantillonnage on ne peut observer qu’une fraction de la population

    13. Exemple : quadrats forestiers pour des salamandres cendrées Conclusion: Si on ne connaît pas p, on ne peut pas trouver N, car il existe un nombre infini de combinaisons qui donnent N x p = 125

    14. Effets de la probabilité de détection sur l’estimation d’abondance et la probabilité de présence

    15. Sélection d’articles publiés dans revues arbitrées traitant directement de traitements sylvicoles et d’amphibiens ou reptiles

    16. Bandes riveraines / tampons VS Habitat principal : « core habitat » Bandes riveraines au sens traditionnel (30-60 m) = surtout protection du milieux aquatique. On protège le milieux aquatique en tamponnant les effets de l’utilisation du bassin versant. Les rôles et fonctions des milieux humides et riverains ne sont pas réellement protégés. Il leur faut des bandes tampons de différentes tailles selon la taille des « habitats principaux » des différentes espèces. Définition d’habitat principal : combinaison des habitats aquatiques et terrestres nécessaires à toutes les fonctions associées aux différents stades de vie des espèces.

    17. La taille des habitats principaux (mesurée directement à partir de la rive) Semlitsch et Bodie (2003) : revue de littérature Pour les amphibiens : entre 159 et 290 m Milieux aquatiques : majeure partie du cycle de vie et reproduction Milieux terrestres : alimentation, refuge et hibernation Très grande variation selon les familles (ex. : salamandres Plethodontidae : toujours à moins de 20-30 m du ruisseau tout au long de leur vie; Grenouilles, crapauds et elfes de tritons parcourent jusqu’à 1000-1600 m dans les terres)   Pour les reptiles : entre 127 et 289 m Milieux aquatiques : tortues = beaucoup; couleuvres = moins Milieux terrestres : alimentation, estivation (pendant les canicules), thermorégulation, hibernation ou pondaison  Le temps passé en milieu terrestre peut varier de moins d’une heure par année à plus de 88% de l’année

    18. Conservation stratifiée (zonage de la Triade) Les bandes tampons actuelles de 15-60 m de largeur ne sont pas suffisantes pour la plupart des espèces. Noyau central à conservation prioritaire et diminution de l’importance de conservation totale en périphérie La conservation des espèces les plus terrestres comprend automatiquement les espèces plus riveraines. Les pratiques de conservations devraient dépendre des espèces concernées (taille de l’habitat principal, statut de l’espèce).

    19. Recommandations d’aménagement Laisser les vieux troncs au sol. Ceux-ci servent d’abris aux couleuvres, salamandres et petits mammifères. Empiler les roches qui ont été enlevées ou déplacées. Ces amoncellements servent d’abris aux couleuvres, salamandres et petits mammifères ou encore de perchoirs pour certaines espèces d’oiseaux. Augmenter la largeur des bandes riveraines Préférer une coupe sélective à une coupe totale Éviter l’introduction d’espèces exotiques de poissons dans les étangs ou lacs car elles peuvent entraîner des extinctions locales de plusieurs espèces d’amphibiens qui se développent en milieu aquatique.

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