1 / 46

La d ficience intellectuelle

2. Et si on commen?ait par parler de. intelligence. 3. Quelques consid?rations pr?alables . . L'intelligence est un concept abstrait, complexe, toujours en ?volution.Plusieurs d?finitions ont ?t? propos?es pour la cerner.. Ordre des psychologues du Qu?bec, oct. 2007Lignes directrices pour l'?valuation du retard mental .

kohana
Download Presentation

La d ficience intellectuelle

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


    1. La déficience intellectuelle

    2. 2 Et si on commençait par parler de

    3. 3 Quelques considérations préalables

    4. 4 Perspective globale

    5. 5 Les intelligences multiples Dr. Howard Gardner

    6. 6 Selon l’American Association for Mental Retardation (AAMR)

    7. 7 « Souffrir de », « être atteint de », « être frappé de » sont des expressions à éviter. La déficience intellectuelle est, en soi, un état. Il ne s’agit pas d’une maladie !

    8. 8 La maladie mentale: une réalité différente Elle désigne l'ensemble des problèmes affectant l'esprit. Il s'agit de manifestations d'un dysfonctionnement psychologique et souvent biologique provoquant différentes sensations de malaises, des bouleversements émotifs et/ou intellectuels, de même que des difficultés de comportement. Ses causes: une interaction complexe de facteurs génétiques, biologiques, environnementaux, de traits de personnalité. Ses formes: dépression, maladie bipolaire, anxiété généralisée, trouble panique, phobies, stress post-traumatique, Alzheimer, troubles de l’alimentation, schizophrénie, trouble obsessionnel-compulsif. 20 % de la population souffrira d’une maladie mentale au cours de leur vie, et 80% sera affectée par une maladie mentale chez un membre de la famille, un ami ou un collègue. (Santé Canada, 2006)

    9. 9

    10. 10

    11. 11 Certains syndromes impliquent la présence d’un retard mental

    12. 12 Lexique professionnel

    13. 13 Ils traduisent des façons de voir, de comprendre et de définir le monde qui nous entoure. Apprivoisés, ils sensibilisent à des conceptions, des pratiques et des valeurs qui peuvent témoigner d’humanité. Difficiles lorsque le diagnostic tombe, ils peuvent ouvrir ou fermer les yeux et le coeur sur la vie et l’espoir.

    14. 14 Le diagnostic: déterminant et nécessaire pour la famille

    15. 15 Définitions et systèmes de classification Diagnostic : RETARD MENTAL

    16. 16

    17. 17 Le retard mental est une incapacité caractérisée par des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif qui se manifeste dans les habiletés conceptuelles, sociales et pratiques. Cette incapacité survient avant l'âge de 18 ans.

    18. 18 5 postulats essentiels à l’utilisation de cette définition Les limitations dans le fonctionnement actuel doivent tenir compte des environnements communautaires typiques du groupe d'âge de la personne et de son milieu culturel; Une évaluation valide tient compte à la fois de la diversité culturelle et linguistique de la personne ainsi que des différences sur les plans sensorimoteurs, comportementaux et de la communication; Chez une même personne, les limitations coexistent souvent avec des forces; La description des limitations est importante notamment pour déterminer le profil de soutien requis; Si la personne présentant un retard mental reçoit un soutien adéquat et personnalisé sur une période soutenue, son fonctionnement devrait s'améliorer.

    19. 19 Ce que les définitions ont en commun. Qu’ils s’agissent de la définition du DSM-IV, de la CIM-10 ou de l’AAIDD (AAMR), elles ont ces 3 critères en commun:

    20. 20 L’évaluation du fonctionnement intellectuel  Ne doit pas être confondue avec l’évaluation de l’intelligence à proprement parler. Les seuls tests de Q.I. ne permettent pas de se prononcer sur l’intelligence de quelqu’un. La mesure du Q.I. doit s’effectuer en milieu standardisé. Il s’agit de l’évaluation de la performance optimale. Le score de Q.I. revêt parfois une importance pouvant être démesurée. Dix personnes avec le même Q.I. ont des capacités et des limites très différentes les unes des autres. Une personne de 30 ans ne peut être comparée à un enfant de 4 ans. Elle possède des expériences variées, accumulées sur trente années de vie ainsi que des forces et des difficultés qui lui sont propres. Attention aux références rapides à l’âge mental.

    21. 21 ÉVALUATION raisonnement, planification, résolution de problèmes, pensée abstraite, compréhension d’idées complexes et capacité d’apprentissage à partir d’expériences. Outils utilisés les tests permettant d’établir le quotient intellectuel (Q.I. avec 2 écarts-types de la moyenne du groupe de référence) des échelles de développement (quotient de développement Q.D.) des répertoires d’acquisition Limitations significatives du fonctionnement intellectuel

    22. 22 Connaissance Vocabulaire Raisonnement arithmétique Similitudes et analogies Substitution Dessin avec blocs Mémoire Images à assembler Habiletés dites verbales Habiletés dites non-verbales Vitesse d’exécution

    23. 23 Autres précisions sur les tests de Q.I. Les scores de Q.I. doivent servir à établir un diagnostic et non à classer les personnes. Il ne faut pas confondre les résultats d’un test de Q.I. et l’intelligence en soi. Ces tests ne mesurent pas tous les aspects significatifs du fonctionnement d’un enfant. Des variables peuvent interférer: disposition du sujet à ce moment précis, dans ce contexte, motivation à répondre qui diminue durant l’épreuve, la peur de l’échec qui entraîne une diminution de l’effort fourni, etc.

    24. 24 Le comportement adaptatif Concept potentiellement très large. La notion d’adaptation se retrouve en biologie, en psychologie, en santé et en réadaptation. Dans un contexte social et communautaire, le comportement adaptatif permet à un individu de s’insérer dans son environnement communautaire et d’y prospérer de façon autonome et interdépendante, comme la plupart des membres de cette communauté. Dans le domaine de la santé mentale et du handicap, c’est souvent le premier indice, celui d’un fonctionnement global affecté, réduit ou atypique qui constitue le symptôme manifeste, une anomalie dans les comportements observables en milieu naturel.

    25. 25 La fonction du comportement adaptatif dans le diagnostic . L’évaluation du comportement adaptatif a une fonction de contrepoids à la mesure du Q.I. pour en moduler l’effet sur le diagnostic et la prévalence en réduisant le nombre de faux-positifs, c’est-à-dire le diagnostic de retard mental chez des personnes ayant un score mesuré de Q.I. faible mais n’ayant pas de limitations significatives découlant de ce Q.I. faible dans leur vie courante.

    26. 26 conceptuelles: résoudre des problèmes abstraits, comprendre et utiliser des processus symboliques: langage, écriture, lecture, autonomie « self-direction », concept d’argent; sociales: comprendre et interagir efficacement avec des objets, des événements sociaux, respect des normes, utilisation adéquates de ses habiletés sociales, être empathique, réfléchi et capable d’atteindre ses objectifs: relations interpersonnelles, suivre les directives, les lois, les règlements, crédulité, naïveté, éviter d’être une victime, estime de soi; pratiques: composer avec les aspects physiques et mécaniques de la vie quotidienne, ce qui inclut prendre soin de soi sur le plan domestique et socioprofessionnel: gestion de son argent, préparation des repas, entretien ménager, manger, se laver, assurer sa sécurité, veiller à sa santé, travailler, utiliser des transports; avant l’âge de 18 ans.

    27. 27 Les troubles envahissants du développement (TED) le trouble autistique le syndrome d’Asperger le trouble envahissant du développement non spécifié le trouble désintégratif de l’enfance le syndrome de Rett

    28. 28 Quelques précisions…

    29. 29 Concernant les caractéristiques Chaque personne se développe différemment. Chacune est unique et possède des habiletés différentes. Les difficultés peuvent être très légères chez l’une et très graves chez l’autre. Les dimensions du développement qui sont touchées concernent le langage, les capacités motrices, cognitives et sociales.

    30. 30 Définition des diagnostics

    31. 31 Définition des diagnostics …

    32. 32 Définition des diagnostics

    33. 33 Ce qui cause les TED

    34. 34 La santé: aller au-delà de la déficience

    35. 35 Recherche québécoise auprès de 81 adultes âgés de 40 ans et plus ayant une déficience intellectuelle Les problèmes de santé les plus fréquents étaient: l’hypertension (24%), diabète (19%) les troubles cardiaques (17%) Pour celles âgées de 40 à 54 ans, l’épilepsie était le problème le plus fréquent. 57 personnes (70%) étaient édentées partiellement ou complètement. Uniquement 35 de ces personnes portaient une prothèse dentaire.

    36. 36 Enquête québécoise sur les limitations d’activités* Institut de la statistique du Québec, Levasseur M. (1998) 0-14 ans : 62 % des enfants ayant une incapacité ont au moins un problème de santé de longue durée comparativement à 24 % chez les enfants n’ayant pas d’incapacité. Asthme, troubles mentaux, allergies, maux de tête, troubles digestifs fonctionnels et problèmes divers. 14-34 ans : ils sont plus nombreux à avoir un ou des problèmes de santé. Maux de dos ou de la colonne, allergies autres que l’asthme, maux de tête, accidents avec blessures, arthrite et rhumatisme, affections cutanées, asthme, périodes de grande nervosité, troubles mentaux, affections respiratoires, troubles digestifs fonctionnels, grippe, malaise ou fatigue. 35 à 64 ans : à part la rhinite allergique, tous les problèmes de santé présentent une prévalence plus élevée. 65 ans et + : près de (81%) ayant une incapacité ont plus d’un problème de santé de longue durée, en comparaison à (51%) chez les personnes sans incapacité.

    37. 37 Données australiennes et américaines Causes communes de décès: troubles respiratoires, cancer, accidents, blessures, maladies cardiaques et hémorragies cérébrales. Problèmes reliés au style de vie: surplus de poids et obésité plus élevés. Risques d’hospitalisation et de blessures graves 2 fois plus élevés BEANGE, H. (1999) Intellectual disability and health care : the size of the problem, Centre for developmental disability studies University of Sydney, Les problèmes de santé mentale (dépression, stress post-traumatique…) ont une prévalence qui s’élève jusqu’à 40% selon diverses études. Rojahn &Tassé (1996) Psychopathology int mental retardation. In Jacobson, J.W., & Mulick, J.A. (Eds): Manual of diagnosis and professional practice in mental retardation, p. 147-156. Washington D.C. : American Psychological Association

    38. 38 «Closing the Gap: A National Blueprint to Improve the Health of Persons with Mental Retardation» (2002) Vaste étude américaine sur la santé des personnes vivant avec une déficience intellectuelle. Consultation de professionnels de la santé, de personnes ayant une déficience intellectuelle et de leur famille.

    39. 39 La santé globale repose sur des visites et des suivis Santé buccodentaire Santé visuelle et auditive Bilan de santé annuel réalisé par l’omnipraticien Références aux spécialistes concernés La prévention, l’accès à des soins de santé proactif et notre vigilance font parties de la solution.

    40. 40 « [...] si la vie humaine n'a pas de prix, nous agissons toujours comme si quelque chose dépassait, en valeur, la vie humaine... Mais quoi ? » (Antoine de Saint-Exupéry, Vol de nuit, p.128, Livre de Poche n°3) L’eugénisme: un enjeu qui nous concerne tous !

    41. 41 « Les personnes ayant une déficience intellectuelle tiennent un rôle social important, elles nous révèlent nos dons ». Entrer en relation avec une personne ayant une déficience intellectuelle, implique souvent d’accepter de faire face à nos propres limites: peur de ne pas comprendre, de ne pas être adéquat(e), difficultés à nous adapter à d’autres rythmes, d’autres modes d’expression, etc. Par conséquent, elles nous invitent à découvrir nos capacités cachées et ainsi, à nous révéler avec tous nos potentiels.

    42. 42 «La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. «Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible» Antoine De Saint-Exupéry

    43. 43 Documentation en ligne

    44. 44 Lexiques : syndromes, maladies rares, termes médicaux

    45. 45 Bibliographie Association américaine sur le retard mental, Retard mental : Définition, classification et systèmes de soutien, 10e édition, Edisem, 2004, 274 pages. American Association for Intellectual and Developmental Disabilities (2007), The Renaming of Mental Retardation: Understanding the Change to the Term Intellectual Disability, volume 45, no.2:116-124, april 2007 Association du Québec pour l’intégration sociale, Étude de besoins, Accès Santé 2005 , Montréal, 75 pages Association du Québec pour l’intégration sociale, Accès Santé Un passeport pour la prévention et le bien-être, Montréal, 2008, 34 pages

    46. 46 Bibliographie AAIDD (2007) The renaming of Mental Retardation: Understanding the change to the term of Intellectual disability, Perspective, vol.45, no. 2, 116-124 Dubois, S. (2004) Analyse des enjeux et réalités liés aux définitions de la déficience intellectuelle, Montréal, 60 pages Ministère de la Santé et des services sociaux (2006), L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées, Québec, Éditeur officiel du Québec, 34 pages Ordre des psychologues du Québec (2007) Lignes directrices pour l’évaluation du retard mental, 34 pages Prasher, Vee P., Janicki, M.J. (2002) Physical health of adults with intellectual disabilities, Blackwell Publishing Great Britain, 286 pages

    47. Recueil de textes Lectures préparatoires

More Related