1 / 17

COMPTINES ET TONTINES

COMPTINES ET TONTINES. Diaporama de Jacky Questel. QUE NOUS FAUT-IL ?. Il nous faudrait Une terre de soleil De soleil Resplendissant, Et une terre D’eaux parfumées, Où le crépuscule Est un léger foulard d’indienne rose et or, et non cette terre où la vie est toute froide…

koleyna
Download Presentation

COMPTINES ET TONTINES

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. COMPTINES ET TONTINES Diaporama de Jacky Questel

  2. QUE NOUS FAUT-IL ? Il nous faudrait Une terre de soleil De soleil Resplendissant, Et une terre D’eaux parfumées, Où le crépuscule Est un léger foulard d’indienne rose et or, et non cette terre où la vie est toute froide… Lang-Ton Hugues

  3. PETIT CHAT Je vais vous raconter ma vie Sans lacunes ni feintes. Je suis né petit chat, Petit chat… Petit chat… Flûte ! me voilà devenu Un gros matou tout blanc ! Anonyme

  4. L’ENFANT à L’HARMONICA Et l’on est si comblé de joie Que l’on a envie, malgré soi, De remercier les cieux où l’on dirait que Dieu Lui-même est venu s’accouder Pour écouter l’enfant jouer. MAURICE CAREME Un enfant joue un air D’harmonica dans la lumière. L’air est si doux que l’on voudrait, Sur le seuil de la porte, Etre sa mère qui paraît Et lui sourit, accorte. Des gens passent, surpris, Et regardent l’enfant assis.

  5. BERCEUSE Le soleil meurt dans tes cheveux, Le soir allume ses abeilles. Je n’ose plus toucher tes yeux ; Dors, mon amour, ma merveille ! la lune court, moi je veille. Maurice Carême

  6. JOIE DE VIVRE Une étroite fenêtre ouverte Sur un jardin aux lignes pures. Sous l’arceau d’une plante verte, Une fillette qui adjure Sa poupée de rester couverte. Le jour qui vient de s’éveiller ne cesse de s’émerveiller, et c’est toute la joie de vivre que le vent, de son crayon bleu, note sur le livre des cieux. Maurice Carême

  7. LA PETITE SŒUR Elle marchait toute fière, Précédant sa grande sœur. Les longs doits de la lumière La tenaient comme une fleur. Elle allait, laissant son ombre La suivre en cabriolant, S’imaginant seule au monde Sous le soleil éblouissant. Comment aurait-elle eu peur Des abois des chiens errants ; Du vent qui montrait les dents, Des cris brusques de sa sœur ? Elle serrait sur son cœur, Ingénue, son lapin blanc. Maurice Carême

  8. POISSON VOLANT Sur les ailes du vent volait un oiseau bleu le soir il faseyait comme une immense voile le sommeil arrivait pour lui clore les yeux et l’oiseau s’endormait dans un cocon d’étoiles. Il rêvait à la mer comme on rêve à l’amour, Voulant la posséder et plonger dans son antre, Voguer entre ses vagues sur un lit de velours, Se rouler dans ses draps de varech, d’algues tendres. Comme un ange déchu filerait loin du ciel, Il suivit le réel, l’irrésistible appel, Poussé par sa passion pour les blanches écumes. Dans les ailes d’argent du cœur de l’océan Il s’envole le soir, quand s’élève la brume, Puis retrouve la mer : c’est un poisson volant. Monique Mérabet

  9. L’AUTOMNE Sois le bienvenu, rouge automne ! Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. Père, tu remplirais la tonne Qui nous verse le doux sommeil. Sois le bienvenu, rouge automne, Accours dans ton riche appareil. Déjà la nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque à l’orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. Sois le bienvenu, rouge automne !!! Théodore de Banville

  10. MERVEILLES, MERVEILLES Ah ! que de merveilles scintillent Lorsque, dans une goutte d’eau, Un ange parfois joue aux billles, Une étoile tombe en morceaux… On ne sait jamais quel manteau De fée courant dans les jonquilles On peut coudre avec une aiguille En rêvant derrière un carreau… Maurice Carême

  11. LE CAVALIER Sur un cheval noir à la crinière rousse Il galope sur la mousse. En toque de velours avec des plumes blanches Il passe sous les branches. Au galop, au galop ! Il passe sous les branches avec ses plumes blanches, Au trot ! Au trot ! Au trot ! Et son grand lévrier saute près de l’étrier. Il va pour épouser la fille de la reine, La reine sa marraine. Sur un grand cheval noir à la crinière rousse Il galope sur la mousse. Jean Moréas

  12. UN POETE A qui rêve d’être poète Dieu donne un tranquille visage, Des mains patientes et sages, Une pensée si inquiète, Si humble en son repli sur soi, Qu’elle comprend l’âme des bêtes, Et un cœur sans bornes, sans âge, Où, comme en des grottes profondes, Toutes les douleurs se répondent. Maurice Carême

  13. A FORCE DE TOUT PARTAGER A force de tout partager, Même le meilleur de mon cœur, D’avoir une âme de verger Débordant d’oiseaux et de fleurs, De dessiner autour de moi Un immense horizon de joie, D’aimer la vie comme une sœur, Je suis comme un ciel étonné De se trouer, le soir, d’étoiles Qu’il n’avait jamais soupçonnées. Maurice Carême

  14. POUR MA MERE Il y a plus de fleurs Pour ma mère, en mon cœur, Que dans tous les vergers. Plus de merles rieurs, Pour ma mère, en mon cœur, Que dans le monde entier. Et bien plus de baisers, Pour ma mère, en mon cœur, Qu’on en pourrait donner. MAURICE CARËME

  15. SOUS LA LAMPE Moi, j’aime bien la lampe qui dessine un grand rond sur la table, où j’invente des animaux sans nom. Autour de l’ombre noir Que je fais sur le mur Rampent, tels des lézards, De grands monstres obscurs. Mais je n’en ai pas peur. Si je lève le bras, Ils fuient, tels des voleurs Surpris au coin du bois. D’ailleurs, ma mère est là : Le loup ne viendra pas. MAURICE CARËME

  16. La mer berce ses voiles, Les horloges, le temps, Et la nuit, ses étoiles. Et moi, le cœur content, je berce mon enfant. Les blés bercent le vent, Les allées leurs bouleaux, Et le nid, les oiseaux. Et moi, pluie ou beau temps, Je berce mon enfant. Le pré berce les sources,* le val berce l’étang ; la forêt bleue, ses mousses ; et moi, tranquille et douce, je berce mon enfant. Endormez-vous, oiseaux, Étang, sources et vent , Étoiles et bouleaux. Regardez : mon enfant dort aussi, maintenant ! Maurice Carême

  17. Textes et images de diverses sources Musique : La dernière rose de l’été – orchestre Rieu Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/

More Related