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TÉMOIGNAGES LITTÉRAIRES:

LA MÈRICA de MARIA MESSINA. TÉMOIGNAGES LITTÉRAIRES:. Le monument aux familles des émigrés à Capracorta.

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  1. LA MÈRICA de MARIA MESSINA TÉMOIGNAGES LITTÉRAIRES: Le monumentauxfamillesdesémigrés à Capracorta

  2. Le mythe de la Mèrica,( comme on appelle en dialectesicilien l'Amérique) il attira beaucoup d'hommessiciliensirrésistiblement . Au début du XXe siècle, ilss'éloignèrent de leursfamilles pour poursuivre le rêve du Nouveau Monde. • Le conte de Maria Messine représente le drame de l'abandondesfemmes qui payaient à l'émigration la rançon la plus grande. • La protagoniste de ce conte c’est la jeune Catena, une femme mariéeetrestée à la maison avec un petit fils, qui nourrit l'espoir en vain de se réunir à son mari lointain. • Mariano, jeuneouvrier agricole sicilien de Mistretta, communique à sa familleet à sa femme Catena, mariéedèsqu'un an, son intention de partir pour la Mèrica, commenombreux d’autresjeuneshommesdupaysavaient déjà fait.

  3. LE PANORAMA DE MISTRETTA ET SES RUELLES. C’est le drame qui se répète dans toutes les familles pauvres: le jeune mâle ne résiste pas à l'agitation de partir en quête de chance. La gna Maria, (gna c’est l’appellatif populaire pour les dames pauvres), maître Antonino, la Varvarissa, Maruzza la petite blonde, Ciccio Spiga, ils criaient leur peine en vain devant la porte pour ces départs, qu'ils craignaient sans retour, des fils jeunes, des époux, attirés de la Mèrica comme d'une mauvaise fille.

  4. Lesplaintes de Maman Vita et lesprières de la jeune Catena, qui implore Mariano de la laisser partir avec lui, ne valent à rien • "Tu voisdonc s'il est possiblequ'une femme comme Catena doive partir..", s’exclame Mariano • "Ou je viensavectoiou je me jettedu Château" lui répond Catena. • Lesdeuxjeunes ne firentque se disputer, pendant plusieursjours. • Catena resta dans son intention d'affronter la longueur et lesdangersduvoyage , avec son petit enfant à la poitrine. LE CHÂTEAU DE MISTRETTA

  5. Mais, au moment dudépart, étourdie de l'enferdesvoiesetduvacarme de la grande ville, Catena est refuséeauxcontrôlesmédicauxobligatoires, aprèsquetousceux qui l'avaientprécédéeavaientétéacceptés. • Elle les a vusmontertousdans la locomotive à vapeur, un à un, et elle est restée à terre, parcequesesyeuxsontmalades. • Il ne sert à rienque pendant plusieursmois Don Graziano le pharmacien la soigne: sesyeuxsemblentpiqués par cent épingles. Panebianco non plus, le médecindespauvres, réussit à guérir Catena qui maintenantprotègesesyeux de la lumière avec un mouchoir.

  6. Entre temps une lettre de Mariano arrive. Il apparaît heureux de tout ce qu'il a trouvé là-bas en Amérique. • La lettre c’est une gifle pour Catena qui, dèsormais découragée, prie Sainte Lucia de lui guérir les yeux malades. • L'enfant grandit mal lui aussi, en passant des bras de sa grand-mère, à celles de sa mère qui devient sauvage et qui refuse la compagnie de ses voisines , en attendant les lettres de Mariano, de plus en plus rares.

  7. L'attente vaine de nouvelles qui n’arrivent plus et le manque d'espoir ont le dessus sur l'esprit fragile de Catena, qui commence à délirer. Elle lui reste maintenant seulement la répétition triste des cantilènes pour son enfant et l'illusion de pouvoir poursuivre encore son rêve perdu.

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