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OSTEOPOROSES QUE DIRE AUX PATIENTES ?

OSTEOPOROSES QUE DIRE AUX PATIENTES ?. Sylvie Miconnet Didier Clerc. Vaux De Cernay; 25.03.2010. DEFINITION DE L ’OSTEOPOROSE. L’ostéoporose est définie comme une maladie générale du squelette caractérisée par une résistance osseuse diminuée prédisposant à un risque élevé de fractures.

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OSTEOPOROSES QUE DIRE AUX PATIENTES ?

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Presentation Transcript


  1. OSTEOPOROSESQUE DIRE AUX PATIENTES ? Sylvie Miconnet Didier Clerc Vaux De Cernay; 25.03.2010

  2. DEFINITION DE L ’OSTEOPOROSE L’ostéoporose est définie comme une maladie générale du squelette caractérisée par une résistance osseuse diminuée prédisposant à un risque élevé de fractures Os normal Ostéoporose NIH Consensus Development Panel on Osteoporosis JAMA 285:785-95; 2001

  3. Les fractures ostéoporotiques sont très fréquentes Sites de fracture Femmes % Hommes % Fémur proximal 10 5 Vertèbre (clinique) 16 5 Avant bras, partie distale 16 2 Tous sites confondus 39 13 Melton et al. J Bone Miner Res 1992

  4. Type de fracture Hommes Femmes Avant-bras 4,6 20,8 Hanche 10,7 22,9 Rachis 8,3 15,1 Humérus proximal 4,1 12,9 Autres 22,4 46,4 Risque fracturaire durant la vie restante Population caucasienne à l'âge de 50 ans Johnell et al. Osteoporos Int 2005

  5. Les fractures sont surtout fréquentes après 65 ans 40 30 20 10 Wasnich RD, 1999 Incidence annuellepour 1000 femmes Vertèbre Fémur Poignet 50 60 70 80 ans

  6. Le pronostic des fractures ostéoporotiques est mauvais Après une fracture de l‘ESF 20% des patients décèdent dans l'année (contre 7% des témoins même âge) 50 % des « survivants » ne retrouvent pas leur autonomie Dargent-Molina P. Rev Med Interne. 2004

  7. Toutes les fractures ostéoporotiques augmentent la mortalité Risque majeur de surmortalité dans les 5 années suivant la fracture, pouvant rester élevé jusqu’à 10 ans Bliuc D et al. JAMA 2009;301(5):513-521

  8. Le taux de récidive est très élevé A partir de 75 ans, le taux de récidive, après une première fracture ostéoporotique est, dans un délai de 5 ans, de : - 36.4 % chez les hommes - 92.4% chez les femmes Une récidive sur 5 survient dans l’année qui suit la première fracture

  9. La récidive fracturaire est précoce Cohorte de Maastricht 4140 femmes ménopausées de 50 à 90 ans avec fracture Près d’1/4 des fractures incidentes surviennent dans l’année et plus d’1/2 dans les 5 ans Van Geel et al. Ann Rheum Dis 2009, 68: 99-102

  10. L’ostéoporose coûte très cher Hospitalisations due à l’ostéoporose fracturaire Lippuner et al. Osteoporosis Int 1997

  11. L’ostéoporose est insuffisamment prise en charge !

  12. Le point de vue des patients

  13. L’ostéoporose n’est pas considérée comme une pathologie grave Enquête TNS Healthcare en mai 2007 Interview par internet : 4016 personnes de 50 à 65 ans

  14. Faibles prise de conscience et connaissance de l’ostéoporose chez les patients atteints de fracture 385 patients avec des fractures de fragilité « Avez-vous déjà entendu parler de l’ostéoporose ? » NON : 20 % OUI : 80 % « Pensez-vous que votre fracture peut être due à la fragilité de vos os ? » NON : 73 % OUI : 27 % Chevalley et al. Osteoporos Int 2002

  15. Mauvaise perception du risque de fracture L’étude GLOW • Étude observationnelle prospective, multi-centrique pour le suivi des femmes de > 55 ans recrutées en médecine générale. • Menée dans 10 pays d’Amérique du Nord, Europe et Australie • Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Espagne, France, Hollande, Italie, Royaume-Uni, et USA • 60393 patientes (âge moyen 68 ans) ont été recrutées par 706 médecins généralistes. Hooven FH et al. Osteoporosis Int 2009 (in press)

  16. Mauvaise perception du risque de fracture • La majeure partie des femmes qui ont des facteurs de risque de fracture ne perçoivent pas leur risque comme accru • 64 % des femmes ayant un ATCD de fracture considèrent que leur risque d’avoir une autre fracture est plus faible que celui des femmes du même âge. • Parmi les femmes diagnostiquées comme ostéoporotiques, 55 % croient qu’elles n’ont pas un risque accru de fracture • Seulement 25 % des 17938 femmes ayant un index de fracture élevé (index de Black  5) sont conscientes d’avoir un risque accru de fracture Hooven FH et al. Osteoporosis Int 2009 (in press)

  17. Le point de vue des médecins

  18. Les médecins ratent-ils l’occasion ? • Parmi 1.162 femmes avec fractures du radius distal, à 6 mois • 23 % prennent des médicaments contre l’ostéoporose • 2,8 % ont eu une DXA • 1,7 % ont eu une DXA et prennent un traitement contre l’OP 883 (76 %) ne bénéficient ni de DXA ni de traitement contre l’OP • Parmi 1.654 patients (âge>50 ans) admis à l’hôpital pour une fracture résultant d’une chute (50 % FESF), à 1 an • 247 (15 %) prennent des médicaments contre l’ostéoporose • Femmes : 3 fois plus de chance de recevoir un traitement que les hommes (19 % contre 5 %) Freedman et al. J Bone Joint Surg 2000, Panneman et al. Osteoporos Int. 2004

  19. 2ème RAISON : Les patientes ostéoporotiques ne prennent pas leur traitement !

  20. Pourcentage de patients non-observants L’ostéoporose est une maladie chronique comme une autre… Tuck-Sherman C, Eye for Pharma Patient Compliance Conference Feb 2005

  21. Pourcentage de patients arrêtant le traitement à un an Herings RMC, Chronic pharmacotherapy forever 2002. Data drom Dutch PHARMO Database

  22. Quelle situation en France ? • Deux cohortes • 1363 femmes avec bisphosphonates quotidiens (69,7 ans) • 3969 femmes avec bisphosphonates hebdomadaires (69,7 ans) • Une observance > 80 % n’est obtenue que chez • 29,0 % pour le traitement quotidien • 37,4 % pour le traitement hebdomadaire • La persistance à 2 ans • 31,5 % des patientes suivant le traitement quotidien • 41,1 % des patientes suivant le traitement hebdomadaire Fardellone et al, J Bone Miner Res. 2005

  23. Les conséquences néfastes de ce défaut d’observance sont parfaitement démontrées n = 35.537 femmes de plus de 45 ans sous bisphosphonates Observance < 80 % 25 % d’efficacité Observance < 50 % Perte de l’efficacité Siris ES et al,Mayo Clin Proc. 2006

  24. Faible persistance… réduction moindre du risque de fracture Siris ES et al. Mayo Clin Proc 2006;81:1013-22

  25. Les raisons susceptibles d’expliquer ce défaut d’observance thérapeutique sont très nombreuses Maladie asymptomatique Risques mal perçus Objectifs mal compris Résultats DMO inconnus % 30 24% 20% 20 17% 14% 10% 10% 10 0 Oubli Peur d’effets indésirables Prix (USA) Pas intérêt Pharmacie Autres Boston consulting group 2003

  26. Quelles solutions pour améliorer l’observance au cours de l’ostéoporose ?

  27. La réponse de l’industrie : changement de la galénique…

  28. 100 80 60 40 20 0 100 80 60 40 20 0 Daily Weekly 15% increase 11% increase IHCIS3 IMS Mediplus2 Studies Persistance sous traitement à administration hebdomadaire ou quotidienne 100 80 60 40 20 0 13% increase Patients achieving MPR 80% at 1 year (%) NDC Health1 1Recker RR, et al. Mayo Clin Proc 2005;80:856–61 2Bartl R, et al. Osteoporos Int 2005;16(Suppl. 3):S45 (Abstract P195) 3Cramer JA, et al. J Bone Miner Res 2004;19(Suppl. 1):S448 (Abstract M434)

  29. Une des réponses des soignants : l’information comme solution pour améliorer l’observance au cours de l’ostéoporose ?

  30. Amélioration de l’observance par la délivrance d’une brochure 745 femmes allant débuter un traitement contre l’ostéoporose Brochure éducative OUI NON A un an, pas de différence sur l’adhésion au traitement entre les 2 groupes de femmes Guillera M et al. The OPTIMA study. Osteoporos Int 2006

  31. Plaidoyer pour une éducation thérapeutique dans l’ostéoporose ! « Il est plus important de connaître les personnes atteintes d’une maladie que les maladies même de la personne » Hippocrate

  32. Amélioration de l’observance La solution par l’infirmière ! 75 femmes allant débuter un traitement par raloxifène A = soins usuels 25 patientes Visite M6 B = infirmières 25 patientes Visite M3, M6, M9 C = biologie 25 patientes Bio M3, M6, M9 Critère : taux d’observance à 1 an Clowes JA et al. J Clin Endocrinol Metab 2004

  33. Un suivi régulier par une infirmière permet d’améliorer de 57% l’adhésion au traitement Adhérence  75 % Persistance 0 Clowes JA et al. J Clin Endocrinol Metab 2004

  34. Mieux que le simple dialogue… l’éducation thérapeutique • Avantages • Efficacité démontrée • Faible coût • Paramédical • Inconvénients • Protocoles pas clairs • Quels acteurs ? Des progrès à venir avec une standardisation de l’éducation des patientes ostéoporotiques …

  35. L’éducation thérapeutique doit faire partie intégrante de la prise en charge de l’ostéoporose

  36. Observation • Une femme âgée de 69 ans consulte devant un tassement vertébral mis en évidence de façon fortuite à l’occasion d’ un ASP effectué pour douleurs abdominales. Elle s’étonne de n’avoir aucune douleur. • Son ostéodensitométrie montre un T-score lombaire à - 2DS, fémoral à -2.7 • ATCD : asthme traité par corticoïde, mère ayant présent une fracture du col fémoral • Alcool = 0, fume 15 cigarettes/jour depuis l’âge de 20 ans • 1 à 2 laitages quotidiens, pas d’activité physique en dehors du yoga, ne sort pas tous les jours du fait d ’une gonarthrose QUE LUI DIRE, QUE FAIRE ?

  37. ATTENTION !!!TOUTE OSTEOPOROSE N’EST PAS PRIMITIVE OU BENIGNE

  38. QUE DIRE A UNE PATIENTEATTEINTE D ’OSTEOPOROSE ? Améliorer les connaissances de la patiente

  39. Améliorer les connaissances de la patiente Expliquer la maladie avec des mots simples Fragilité osseuse, fractures spontanées, réduction de taille sont plus facile à comprendre que ostéoporose, densité minérale osseuse, capital osseux… Donner le résultat de la densitométrie à la patiente avec un compte-rendu lisible pour le profane… et s’assurer qu’elle a compris le résultat ! Etablir le lien entre densité osseuse basse et les ATCD de fracture

  40. Améliorer les connaissances de la patiente • Affirmer que le traitement, prévu pour une période de 4 à 5 ans, améliore la solidité osseuse et réduit le risque de fracture • Informer les patientes dès le début du traitement • la durée envisagée de traitement • les modalités de prise • les objectifs thérapeutiques • les effets indésirables attendus… mais bénins • les conseils hygiéno-diététiques en favorisant la prise en charge personnelle • les moyens de suivi (douleurs, taille +++)

  41. QUE DIRE A UNE PATIENTEATTEINTE D’OSTEOPOROSE ? Apports calciques

  42. Apports calciques • Effet du calcium en fonction de l’âge • Apports nutritionnels conseillés (cf diapo)

  43. Apports calciques Comment évaluer les apports calciques ? - questionnaire de Fardellone (en ligne GRIO, cf photocopie) - consommation de laitage (cf vitamine D)

  44. Apports calciques

  45. Apports calciques

  46. Apports calciques • Comment évaluer les apports calciques ? - questionnaire de Fardellone (en ligne GRIO, cf photocopie) - consommation de laitage (cf vitamine D) • Eaux minérales (cf photocopie) • Aliments allègés en graisse • Régime végétarien, lait de soja • Pas de risque cardio-vasculaire démontré • Comment supplémenter (cf vit D)

  47. Apports calciques LE CALCIUM NE FAIT PAS GROSSIR

  48. QUE DIRE A UNE PATIENTEATTEINTE D’OSTEOPOROSE ? Vitamine D

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