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INTRODUCTION:

APPORT DE LA TDM DANS LE DIAGNOSTIC DU TORUS PALATIN S.Yahyaoui , S.Jerbi Ommezinne , M.Amor , A.Ben abdallah , HA.Hamza -Service d’imagerie médicale; CHU Taher Sfar ; Mahdia; Tunisie. INTRODUCTION:.

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INTRODUCTION:

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Presentation Transcript


  1. APPORT DE LA TDM DANS LE DIAGNOSTIC DU TORUS PALATINS.Yahyaoui, S.JerbiOmmezinne, M.Amor, A.Benabdallah, HA.Hamza-Service d’imagerie médicale; CHU TaherSfar; Mahdia; Tunisie

  2. INTRODUCTION:

  3. Le torus est une tumeur ostéo-ou cémentoformatriceconstituant une élévation de la ligne médiane du palais. C’est une tumeur bénigne du massif facial constituée d’os mature, le plus souvent compact ; avec plus rarement de l’os spongieux. La localisation palatine est la plus fréquente et présente un aspect TDM caractéristique.

  4. OBJECTIF:

  5. Le but de ce travailest d’illustrer l’aspect tomodensitométrique du torus palatin.

  6. MATERIELS ET METHODES:

  7. - Il s’agit de l’adolescent L.A âgé de 15ans, sans antécédents pathologiques notables, qui consulte pour une tuméfaction palatine évoluant depuis quelques mois ; indolore. L’examen clinique a montré la présence d’une masse dure palatine de 2 cm de diamètre. Un complément TDM est réalisé.

  8. RESULTATS:

  9. La TDM a montré la présence de deux masses osseuses pédiculées, appendues à la face inférieure de la voute palatine mesurant chacune 1 cm de hauteur. Ces masses sont séparées par un interstice de 1 mm. Elles comportent une corticale dense et une spongieuse centrale.

  10. Fig1: TDM du massif facial; coupe axiale Fig2: TDM du massif facial; reconstruction coronale Présence de deux masses osseuses pédiculées, appendues à la face inférieure de la voute palatine mesurant chacune 1 cm de hauteur comportant une corticale dense et une spongieuse centrale.

  11. DISCUSSION:

  12. I-Rappel : • Le palais forme la paroi supérieure de la cavité buccale. • Il est constitué de deux parties. Dans les deux tiers antérieurs, le palais est dur car osseux alors que dans le tiers postérieur il est dit mou car constitué d'une aponévrose et de muscles.

  13. Le palais osseux est formé par la réunion des lames horizontales (processus palatins) des deux os maxillaires et de la réunion des lames horizontales des os palatins.

  14. II-DEFINITION • Le torus palatin est une tumeur osseuse bénigne qui fait partie des tumeurs odontogéniques du maxillaire . • Il constitue une élévation de la ligne médiane du palais, sur la suture cruciforme qui unit les os palatins et maxillaires.

  15. Thoma propose une description à la fois simple et complète du torus palatin, et classe toutes les formes prises par le torus palatin selon quatre types : le torus plat, le torus fusiforme, le torus nodulaire et le torus lobulaire . Cette classification fait actuellement consensus puisqu’elle permet de regrouper simplement les différentes formes cliniques pouvant être prises par cette exostose.

  16. Torus palatin plat Torus palatin fusiforme

  17. Torus palatin lobulaire Torus palatin nodulaire

  18. III-HISTOLOGIE L’histologie des différents types de torus montre que cette excroissance osseuse est composée d’os spongieux à sa partie centrale, entouré d’un os cortical dense.

  19. IV- ETIOPATHOGENIE • L’étiologie du torus palatin n’est pas encore clairement définie. De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer la formation et le développement des torus. Bon nombre d’entre elles, associant les torus à l’extension d’une pathologie générale, sont abandonnées, laissant place à des théories mettant en jeu des facteurs environnementaux.

  20. En effet, les théories génétiques et environnementales (climat, alimentation riche en vitamine D et acides gras gamma-3 polyinsaturés) sont aujourd'hui privilégiées par les auteurs. • Il est maintenant bien établi que l’apparition du torus palatin résulte d’une action combinée de facteurs génétiques et environnementaux .

  21. V- EPIDEMIOLOGIE • Déterminer l’incidence au sein des différentes populations et entre les populations de cette exostose palatine a été l’objectif de la plupart des auteurs, d’où le très grand nombre d’études épidémiologiques sur le sujet. • Les résultats de ces études épidémiologiques, réalisées pour certaines depuis plus d’un siècle, révèlent de grandes disparités selon les populations et les auteurs.

  22. Dans leur traité de pathologies buccales et maxillo-faciales, Piette et Reychler réalisent une synthèse de ces résultats. Pour eux, le torus palatin présente une prévalence de 1 à 7 % dans les populations de type caucasien contre 35 à 80 % pour les populations inuites.

  23. Cette exostose du maxillaire peut apparaître durant les stades précoces du développement. Sa présence a été signalée sur des fœtus, des nouveau-nés et des enfants . • Le torus palatin est rare avant l’âge de dix ans, et il croît jusqu’à l’âge de trente ou quarante ans pour atteindre un plateau , généralement suivi par une phase légère de décroissance.

  24. Selon les différentes études, le torus palatin s’exprimerait environ deux fois plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes.

  25. VI-CLINIQUE • Le torus palatin est le plus souvent asymptomatique. Dans la plupart des cas, il est découvert lors d’un examen clinique de la cavité bucco-dentaire pour un autre motif. Plus rarement, les patients peuvent présenter des troubles phonatoires, ulcération des muqueuses…

  26. Il peut poser des problèmes prothétiques chez l’adulte édenté lorsqu’on doit réaliser les prothèses amovibles. • A l’examen clinique, le torus palatin réalise une tuméfaction dure et ovalaire en verre de montre, recouverte d’une muqueuse lisse ( ).

  27. VII- IMAGERIE • Bien que les gonflements d’origine infectieuse soient diagnostiqués facilement par la clinique, ce n’est pas le cas des autres tuméfactions palatines qui sont généralement indolores. • Des examens complémentaires sont souvent nécessaires pour arriver à un diagnostic précis.

  28. Les exostoses sont des formations nodulaires bénignes constituées d’os mature, le plus souvent compact, avec plus rarement de l’os spongieux. Leur aspect, en fonction de leur localisation, est tout à fait caractéristique.

  29. Ainsi, le torus palatin se présente en TDM comme une lésion dense, bien limitée siégeant sur la ligne médiane palatine. • Limité par une corticale dense, il peut présenter de l’os spongieux sous-jacent plus hypodense, avec souvent présence de septa.

  30. La TDM permet aussi d’exclure les troubles de développement et d’évolution des dents notamment les canines et les dents surnuméraires incluses dans le palais.

  31. VIII- TRAITEMENT • Le traitement chirurgical consistant à une excision osseuse n’est pas toujours nécessaire. • Il est le plus souvent indiqué chez les patients édentés nécessitant la mise de matériel prothétique . • Certains effets indésirables du traitement chirurgical ont été notés: perforation des cavités nasales, anesthésie du palais suite à une atteinte nerveuse, nécrose osseuse, saignement, fracture de l’os palatin…

  32. CONCLUSION:

  33. Le torus palatin est une tumeur osseuse bénigne assez fréquente qui est le plus souvent asymptomatique. Le diagnostic est évoqué par l’examen clinique et confirmé par l’imagerie notamment la TDM du faite de son aspect caractéristique.

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