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Étude de cas 2 e partie : Comment augmenter la production agricole en Égypte?

Étude de cas 2 e partie : Comment augmenter la production agricole en Égypte?. Un paysage agricole traditionnel dans la banlieue d’une ville du delta: Décrire le paysage. S’agit-il d’une agriculture intensive ou extensive? (aide p 84)

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Étude de cas 2 e partie : Comment augmenter la production agricole en Égypte?

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Presentation Transcript


  1. Étude de cas 2e partie : Comment augmenter la production agricole en Égypte? • Un paysage agricole traditionnel dans la banlieue d’une ville du delta: • Décrire le paysage. • S’agit-il d’une agriculture intensive ou extensive? (aide p 84) • Comment le couple d’agriculteurs présents sur la photographie pourraient-ils augmenter leur production ? • D’après le texte ci-dessous, comment l’Égypte accroît-elle sa production agricole? Corrigé Document 3 : L'intensification de l'agriculture passe par "l'expansion verticale" des terres anciennes : une même terre porte facilement deux, trois ou même quatre récoltes par an : la mesure de la surface cultivée est différente de la surface récoltée Mais l'accroissement des productions passe aussi par "l'expansion horizontale", la mise en culture de nouvelles terres colonisées sur le désert et bonifiées pour être irriguées. Les projets en cours sont "pharaoniques" comme celui de la" Nouvelle Vallée" ou du canal du Sinaï.http://www2.ac-toulouse.fr/mesoe/sommaire/projet/present/projet1/France/obj2.htm Source : http://www.isiimm.agropolis.org/ Photo Gallery Thierry Ruf, avril 2004. Localisation : Damanhour, delta du Nil, sud-est d’Alexandrie.

  2. Marraz Abd Hammad Canal d’Ismailiya Image satellite (fausses couleurs naturelles) d’une région rurale, au sud-est du delta.5. Compléter le croquis d’interprétation de l’image. Source : Nasa, World Wind.

  3. Irrigation par pivot à Behera (Égypte): Arrivée d’eau sous pression dans le pivot. Aspersion par rampe pivotante, d’où les champs circulaires, visibles par satellite. Source : http://www.isiimm.agropolis.org/ Photo Gallery

  4. A l’arrière-plan, des maisons, dont certaines sont en construction, espace urbain dynamique, qui conquiert des terres aux dépends de l’agriculture. Deux personnes travaillent dans une parcelle, le travail est manuel : repiquage ou ramassage. Agriculture intensive Augmentation des rendements : mécanisation, utilisation d’intrants (engrais, pesticides…) Les aménagements hydrauliques occupent une grande partie de l’image : roue à godet pour remonter l’eau dans les canaux d’irrigation. Les parcelles visibles sur la photographie sont petites, portent des cultures diversifiées : maraîchage? La mécanisation ne semble pas développée. Texte : « une même terre porte facilement deux, trois ou même quatre récoltes par an » « la mise en culture de nouvelles terres colonisées sur le désert et bonifiées pour être irriguées. »

  5. Irrigation traditionnelle : petites parcelles, jardins, plantations. Irrigation moderne, par pivot, champs circulaires. Blé, coton. Irrigation moderne, parcelles rectangulaires de grande taille. Canaux Aérodrome Désert Front pionnier : extension des cultures sur le désert Croquis d’interprétation de l’image satellite.

  6. La mécanisation de l’agriculture en Égypte : en 2002, 89700 tracteurs sont en utilisation (Source : FAOstats) – Pour comparaison, France : 1 264 000 tracteurs en utilisation en 2002. Les petites parcelles traditionnelles ne se prêtent pas facilement à la mécanisation, et les paysans n’ont pas les moyens d’investir dans du matériel perfectionné Source : http://www.isiimm.agropolis.org/ Photo Gallery

  7. Document 5: D’après « Toshka, la pyramide de Moubarak », 17/11/2002, Islam Onlines, News, www.islamonline.net , Francesca De Chatel. Traduction C. De Joie. C’est le projet le plus ambitieux depuis le barrage d’Assouan; le gouvernement promet « une seconde Egypte », la « nouvelle vallée » qui bientôt s’étendra le long de l’ancienne. Au terme de 20 ans de travaux et pour un coût total de 66 milliards de $ US, le « South Valley Developpment Project » va irriguer 1,5 millions de feddans (1,4 millions d’cares) de terres désertiques, utilisant l’eau de trois provenances : le lac Nasser, les oueds près du Nil et les eaux souterraines. Ce « mega projet national » va doubler la surface de terres arables de la région, créant 2,8 millions d’emplois et attirant 16,2 millions de personnes dans les villes nouvelles du désert qui vont surgir ici. Avec sa station de pompage géante (voir photo), les 50 km du canal Sheik Zayed et ses nombreuses branches qui emmèneront l’eau du Lac Nasser aux nouvelles terres cultivées, le projet Toshka est sans doute la partie la plus impressionnante de cet aménagement. Financé par le gouvernement (qui assure 25% de dépenses totales) et de gros investisseurs internationaux comme le prince saoudien Al Waleed ibn Tala et plusieurs groupes agro-industriels internationaux, ce projet d’agriculture high-tech prévoit, grâce aux conditions climatiques locales, des récoltes de fraises, d’asperges et raisins pendant les mois d’hiver, qui seront ensuite exportées vers les pays du nord, avec de larges bénéfices. Un des principaux objectifs cependant est d’attirer des populations des régions surpeuplées de la vallée du Nil. Le Dr. Dia El Din El Qosy,, un conseiller du Ministre des Ressources en Eau et de l’Irrigation dit que le projet va apporter une nouvelle vie à cette région, jusqu’ici inhabitée. El Qosy explique que le développement se fera en plusieurs étapes : « D’abord nous nous concentrerons sur l’agriculture, puis sur l’industrie agro-alimentaire, puis sur l’industrie, le tourisme et ainsi de suite, jusqu’à la création d’une communauté active et dynamique. » Debout, au milieu du désert, c’est assez difficile à imaginer. Alors que le soleil se couche sur les ouvriers, c’est difficile d’imaginer que les Égyptiens préféreront les étendues carbonisées de Toshka au paysage verdoyant de la vallée du Nil. Comme l’explique un officiel au Caire, « les Egyptiens ont un lien très fort avec la vallée du Nil. Dans notre esprit, le désert est associé à la mort et aux cimetières ». Mais de plus hauts salaires compenseront les difficultés locales et les autorités sont persuadées que cela incitera les personnes à venir à Toshka. 6. Carte 4 page 27 : Dans quelles régions d’Égypte se développent les nouvelles superficies agricoles irriguées? 7. D’après le document 5 et le texte 2 page 26 : En quoi consiste le projet Touchka? Pourquoi les aménagements hydrauliques sont-ils critiquables? Corrigé http://www.aic.com.eg/gallery-toshka.htm

  8. Texte 2 page 26 : Les inconvénients du barrage d'Assouan. Le barrage piège la plus grande partie des matières en suspension, freinant la réalimentation de l'aquifère. Le delta, faute d'apports sédimentaires, recule fortement dans certains secteurs, si bien qu'il a fallu entreprendre de coûteux et difficiles travaux de protection. La suppression de la crue annuelle et de ses eaux chargées en nutriments a appauvri les eaux du delta et entraîné une diminution importante de la richesse en poissons, qui n'est que partiellement compensée par le développement de la pêche sur le lac Nasser. La disparition de la période saisonnière d'assèchement et de curage des canaux d'irrigation a amené le développement des eaux stagnantes et la prolifération de la jacinthe d'eau, mais aussi des progrès foudroyants de la bilharziose et du paludisme. Parallèlement, on assiste à la salinisation des terres. L'emploi systématique et souvent excessif d'engrais, de pesticides et de fongicides, des rejets domestiques ou industriels de toutes sortes, entraînent une pollution considérable. D'après P. SANLAVILLE, Le Moyen-Orient arabe, A. Colin, 2000. Le projet Toshka consiste à gagner des superficies considérables sur le désert, au sud de l’Égypte. Ce projet utilise l’eau de trois provenances : le Lac Nasser (lac de barrage, les eaux souterraines, les oueds temporaires). Il est financé par l’Etat et par des aides étrangères. Il doit attirer une population nombreuse, et permettre des productions de fruits et légumes destinés à l’exportation = agriculture spéculative. Ces aménagements posent divers problèmes : la population va-t-elle accepter de venir? Quelles seront les conditions de vie (chaleur, maladies)? Quelle sera la durée d’utilisation des terres qui risquent de se détériorer rapidement (salinisation)? La ressource en eau sera-t-elle suffisante? Les nouvelles superficies agricoles irriguées se développent en dehors de la vallée du Nil : oasis naturelles aménagées, ou créées de toute pièce, comme pour le projet Toshka.

  9. Les lacs Toshka et leurs aménagements De nouveaux lacs dans le sud de l’Égypte ont été observés par les astronautes depuis 1998. L’animation est constituée de différentes images de la région prises par les astronautes pour montrer la succession d’inondations dans la dépression de Toshka. L’inondation a été observée la première fois en novembre 1998. Par la suite, trois lacs additionnels ont été créés par le débordement du lac Nasser, comme le montre l’image réalisée en décembre 1999. Les estimations des superficies des lacs ont été réalisées après que les images aient été confrontées à une même image de référence. Cette région va accueillir un projet agricole et de développement égyptien, pour plusieurs millions de personnes. http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/NewImages/images.php3?img_id=4495 http://www.water-technology.net/projects/mubarak/mubarak2.html

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