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L e s C h e m i n s

L e s C h e m i n s. Les P oètes ont dit. Cliquez pour continuer. “ Ils s’y prirent tous trois par des routes diverses, Tous chemins vont à Rome ; ainsi nos concurrents Crurent pouvoir choisir des sentiers différents.”. La Fontaine.

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Presentation Transcript


  1. L e s C h e m i n s Les Poètes ont dit . . . Cliquez pour continuer.

  2. “ Ils s’y prirent tous trois par des routes diverses,Tous chemins vont à Rome ; ainsi nos concurrentsCrurent pouvoir choisir des sentiers différents.” La Fontaine

  3. “ On rencontre sa destinéeSouvent par des chemins qu’on prend pour l’éviter.” La Fontaine

  4. Chemin pierreux est grande rêverie. La Fontaine

  5. Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. La Fontaine

  6. Un enfant, au bout d’une route, Trouva tout à coup deux chemins. Il s’arrêta, rempli de doute, Roulant son chapeau dans ses mains. Fallait-il prendre à gauche, à droite, Ou bien rester là jusqu’au soir? Sur un arbre, une planche étroite Portait un avis peint en noir. Mais l’enfant ne savait pas lire, Il eut beau se gratter le nez, La planchette ne put lui dire « C’est par ici, petit, venez! » Par bonheur une paysanne Vint et le tira d’embarras. Elle lui dit : « Suis bien mon âne, Et jamais tu ne te perdras. » Le jeune enfant baissa la tête, Et contre lui-même il boudait D’être conduit par une bête Et d’être plus sot qu’un baudet. Si tu veux connaître la route, Mon petit, quand tu seras grand, Instruis-toi bien, car il en coûte De passer pour un ignorant. O. Aubert

  7. Les chemins de chez nous ont tous, pour nous, leur voix. Ils redisent des noms qu ’en nos cœurs rien n’efface. Ils conservent, chacun, à jamais une trace, La trace de quelqu’un que notre âme revoit. MaïaPhilip

  8. L’enfant marche joyeux, sans songer au chemin; Il le croit infini, n’en voyant pas la fin. A. de Musset

  9. Les chemins d’antant plus précieux qu’ils furent toujours menacés. Leurs moyens étaient faibles, les forces hostiles nombreuses. Leur vie ne fut jamais facile, même à la campagne où ils auraient pu pré- tendre à l’oubli. Les riverains gagnaient sur eux, dix, vingt centimètres avec une ténacité désarmante. Certains d’entre eux ont succombé … Pierre Sansot

  10. Il porte à ciel ouvert les blessures du temps et la marque du labeur des hommes. Pierre Sansot

  11. Parmi tous les chemins possibles, le sentier possède le plus de charme. Il a conservé la forme de la terre, ses racines, ses roches presque affleurantes. Il est souvent tracé par le passage des souliers et la force des pieds. Pierre Sansot

  12. Point d’ambition pour éviter les variations du plus ou moins large. Il met sa gloire à parvenir, seulement à faire parvenir. Le vrai chemin tient toujours du bricolage, des chemins de fortune. Pierre Sansot

  13. Jamais un péage n’en limitera l’accès, il est ouvert à tous : aux jarrets d’acier et aux souffles courts, aux égarés et aux méthodiques, aux enfants et aux vieux. Pierre Sansot

  14. Nul ne les inaugurera et n’apposera sur son front le nom d’un illustre général ou d’un président de la République. Pierre Sansot

  15. Il n’aspire pas à être doté d’un mobilier préten-tieux sponsorisé par l’industrie ou le commerce. Un banc lui suffit s’il permet au voyageur de reprendre souffle. Pierre Sansot

  16. Un chemin de terre, vulnérable, exige qu’on veille sur lui, qu’on le répare, qu’on l’entretienne.Comment résister aux retours offensifs de la forêt, à l’envahissement de la friche, au gel et aux crues? Pierre Sansot

  17. Le cantonnier n’entend pas refaire le chemin, il n’en a pas les moyens : sa pelle, une pioche, une brouette, ce n’est pas grand-chose. Il le rapièce ici ou là. Il en expulse quelques pierres blessantes. Il comble un trou. Je l’aperçois très sou-vent appuyé sur son outil de travail et non en train d’œuvrer. Il avait pour mission essentielle, non point d ’entretenir mais de considérer affectueusement le chemin, de nous saluer quand l’un d’entre nous l’empruntait, de nous dire qu’il était passé par là avant nous. Pierre Sansot

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