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PHARMACOGENETIQUE Dani le Bentu -Ferrer 2005-2006

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PHARMACOGENETIQUE Dani le Bentu -Ferrer 2005-2006

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Presentation Transcript


    1. PHARMACOGENETIQUE Danièle Bentué-Ferrer 2005-2006 ? Introduction - Définitions ? Les moyens d’investigation ? Les cytochromes P450 ? Un exemple de polymorphisme génétique du métabolisme d ’oxydation ? Un exemple de polymorphisme génétique du métabolisme de méthylation ? Intérêt et place de la pharmacogénétique

    2. PHARMACOGENETIQUE - PHARMACOGENOMIQUE ? La pharmacogénétique permet d’établir un lien entre le polymorphisme de la structure génique et la variabilité de la réponse à l’effet d’un médicament (ou plus généralement de l’effet des xénobiotiques) Variabilité interindividuelle de la réponse à un médicament ? Objectifs => Améliorer la maîtrise de la variabilité interindividuelle Individualiser le traitement médicamenteux : choix de la molécule mais aussi posologie et rythme d’administration Médecine prédictive

    4. CONSÉQUENCES DE LA VARIABILITÉ GÉNÉTIQUE

    6. EXEMPLES DE POLYMORPHISME GENETIQUE ? Modifiant des paramètres pharmacocinétiques ? Polymorphisme des enzymes de métabolisation des médicaments +++ Phase I (modification des groupements fonctionnels, métabolisme oxydatif) cytochromes P450 +++ alcool et aldéhyde déshydrogénases Phase II (conjugaison) Uridine 5’-diphosphate glucuronosyl transférase (UGT) N-acétyl transférase (NAT) Thiopurine méthyltransférase (TPMT) Glutathion S transférase (Par exemple)

    7. EXEMPLES DE POLYMORPHISME GENETIQUE ? Modifiant des caractéristiques pharmacodynamiques Encore peu d’exemples, mais en développement rapide ? cible enzyme déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (crise hémolytique en présence d’un xénobiotique oxydant, nombreux médicaments concernés) déficit en pseudocholinestérases (prolonge l'effet des curarisants) enzyme de conversion de l’angiotensine et inhibiteurs ? cible récepteur ou transporteur récepteurs à la ryanodine (régulation du [Ca++] intracellulaire) et hyperthermie maligne après anesthésie générale polymorphisme du récepteur ?2 et réponse aux ?-stimulants (asthme) polymorphisme du transporteur de la sérotonine et réponse aux antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine

    9. CONSEQUENCES NEGATIVES DE LA VARIABILITE INTERINDIVIDUELLE ? Absence de réponse au traitement ? Polymorphisme génétique => modification de la cible => modification du métabolisme notion de non répondeur ? Apparition d’effets indésirables Deux mécanismes principaux ? Conséquence directe, prévisible, des propriétés pharmacologiques du médicament, inhérent ou non à l’effet thérapeutique recherché ? « Sensibilité anormale » => non prévisible, idiosyncrasie polymorphisme génétique par ex. ? Compréhension des mécanismes biologiques sous-jacents => Prédiction => Prévention

    10. MOYENS D’INVESTIGATION ? Phénotypage Test fonctionnel in vivo Pour tester une voie métabolique d’un patient administration d’une substance de référence dosage de la molécule mère et éventuellement de son métabolite analyse de la cinétique ou calcul du rapport ? indice de métabolisation résultat valable pour tous les médicaments métabolisés par cette voie Test fonctionnel in vitro sur prélèvement sanguin ou biopsie mesure d’activité enzymatique (enzymologie) moins d’applications Inconvénients : présente un (faible) risque (administration d’une molécule exogène) résultat influençable par une variabilité d’origine non génétique

    11. MOYENS D’INVESTIGATION ? Génotypage Recherche de mutations, SNPs, délétion, duplication Sur prélèvement sanguin (simple) Différentes techniques de génétique moléculaire (Polymerase Chain Reaction + Restriction Fragment Lenght Polymorphisme, PCR + hybridation d’oligonucléotides) “Puces à ADN” Inconvénient : ne renseigne pas sur les conséquences fonctionnelles corrélation approximative avec le phénotype («vérité statistique»)

    12. LES CYTOCHROMES P450 Fonctions Hémoprotéines enzymatiques impliquées dans le métabolisme oxydatif (mono-oxygénases), localisées majoritairement au niveau hépatique, mais aussi au niveau intestinal

    13. Mécanisme d’action

    14. Nomenclature Plusieurs centaines de protéines ? 4 familles 1 à 4 ? 6 sous-familles A à F ? 20 groupes 1 à 20 ? allèle variant * un numéro (éventuellement une capitale) CYP 2D6*4 Super famille génique Famille Sous-famille Isoenzyme Variant allèlique

    15. ? La voie débrisoquine/spartéine/dextrométhorphan interroge le CYP2D6, concerne ? 40 médicaments pas de substrats endogènes connus ? Détermination du phénotype administration d’une molécule test, posologie standardisée Exemple : la débrisoquine (antihypertenseur, jamais commercialisé en France, induisant une réponse sur la tension très variable) recueil urinaire pendant une période définie selon protocole validé dosage de la débrisoquine et de son métabolite hydroxylé calcul d’un indice de métabolisation

    16. Distribution fréquences variables selon les populations LE POLYMORPHISME GENETIQUE DU METABOLISME

    17. Distribution de fréquence d’allure grossièrement trimodale 3 phénotypes ? métaboliseurs lents (PM) : indice de métabolisation (MR) > 12,6 - 5 % population “caucasienne” ? intermédiaires (EM) : 0,2 < MR < 12,6 ? ultrarapides (UM) : MR < 0,2

    19. ? Conséquences cliniques Dépendent de la voie métabolique, éventuellement complexes - Métaboliseurs lents accumulation de la molécule, plus sujets aux effets indésirables pas d’effet thérapeutique des prodrogues exemple : absence d’effet analgésique de la codéine codéine ? morphine CYP2D6 7-10 % de la population - Métaboliseurs ultra rapides : absence de réponse thérapeutique Ou intoxication par accumulation d’un métabolite actif

    21. Cas clinique (1) Femme 59 ans imipramine dépression démarrage du traitement posologie : 75 mg/j puis augmentation 150 mg/j après 7 semaines : résultat clinique non satisfaisant, suspicion de toxicité dosage : imipramine (métabolisée par le CYP2C19) : 125 ng/ml, normal désipramine, métabolite actif (substrat du CYP2D6) 1730 ng/ml, seuil de toxicité 1000 ng/ml risque létal arrêt du traitement 4 semaines, reprise 25 mg/j amélioration thérapeutique sans signe de toxicité dosage imipramine 25 ng/ml, désipramine 135 ng/ml imipramine + désipramine = 160 ng/ml fourchette 180-350 ng/ml Phénotype PM ? 3 mois de traitement inadéquat ? exposition à un risque toxique grave Posologie adaptée : 3 à 6 fois plus faible que la posologie standard

    22. Cas clinique (2) Femme 41 ans nortriptyline dépression 3 - 5 fois la posologie standard ? mais pas d’amélioration clinique dépression résistante ? dosage métabolite hydroxylé (inactif) : concentration très élevée phénotypage UM génotypage duplication CYP2D6 changement de traitement antidépresseur, administration d’une molécule qui suit une autre voie métabolique

    23. Thiopurine méthyltransférase (TPMT) --> S méthylation Médicaments concernés : thiopurines (immunosuppresseurs, antileucémiques) Applications en cancérologie et transplantation d'organes Pas de substrats endogènes connus Métabolisme simplifié de l’azathioprine et de la 6-mercaptopurine (prodrogues --> molécules actives : TGN)

    24. ? Conséquences cliniques du polymorphisme de la TPMT déficit en TPMT : TGN ?? myélotoxicité +++ ? posologie standard divisée par 15 hyperactivité : TGN ?? résistance au traitement ? Phénotypage test fonctionnel sur globules rouges, mesure de l'activité enzymatique in vitro de la TPMT ou dosage sanguin des TGN ? Génotypage

    25. GÉNOTYPAGE DE LA TPMT

    26. Distribution 1 gène, 2 allèles (? 10 variants décrits), distribution trimodale 1/300 déficitaire

    28. PLACE DE LA PHARMACOGENETIQUE LE DÉVELOPPEMENT DU MÉDICAMENT Recherche in vitro tissu humain enzymes humaines recombinantes risque d’interactions médicamenteuses Essais cliniques recherche des effets cliniques de l’administration d’une molécule chez des sujets porteurs d’un polymorphisme génétique connu Evolution conceptuelle ? Essais cliniques : médicaments efficaces et sûrs pour le plus grand nombre ? Pharmacogénomique : développement de molécules dédiées à des sous groupes génétiquement définis

    29. PLACE DE LA PHARMACOGENETIQUE ? En clinique Mise à disposition du médecin de tests de dépistage du polymorphisme génétique, réalisables au laboratoire en routine, permettant de prédire la réponse ou de cerner le risque d’accident médicamenteux exemple tumeur du sein surexpression du gène HER2 et réponse aux anticorps monoclonaux (Herceptine)

    30. PLACE DE LA PHARMACOGENETIQUE Prévention des effets indésirables

    31. Diagnostic pharmacogénomique appliqué aux leucémies lymphoblastiques aiguës (exemple fictif)

    32. PLACE DE LA PHARMACOGENETIQUE ? La susceptibilité à certaines pathologies Liée à des différences de métabolisation ou de susceptibilité à différents polluants de l’environnement ? activation de procarcinogènes ? maladies neurodégénératives ? La susceptibilité à l’addiction

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