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Microfinance et investissement rural : l’expérience du crédit bail des CECAM à Madagascar

An International Conference on Rural Finance Research: Moving Results into Policies and Practice FAO Headquarters Rome, Italy 19-21 March 2007. Microfinance et investissement rural : l’expérience du crédit bail des CECAM à Madagascar B.Wampfler – E.Bouquet – E.Ralison Cirad - Fofifa.

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Microfinance et investissement rural : l’expérience du crédit bail des CECAM à Madagascar

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  1. An International Conference on Rural Finance Research: Moving Results into Policies and PracticeFAO HeadquartersRome, Italy19-21 March 2007 Microfinance et investissement rural : l’expérience du crédit bail des CECAM à Madagascar B.Wampfler – E.Bouquet – E.Ralison Cirad - Fofifa

  2. Le financement du moyen terme, point d’achoppement de la microfinance • Le crédit moyen terme, un enjeu majeur pour le développement agricole et rural • Un crédit encore fortement rationné par la microfinance • concentration sur le court terme • manque de ressources longues • Peur du risque MT • Les CECAM de Madagascar : 15 ans d’expérimentation du crédit bail : la location vente mutualiste (LVM)

  3. Une étude d’impact en cours (2003- 2007) • Les questions posées : • Conditions de mise en œuvre du LVM et conditions d’accès • Perception des utilisateurs • Impact sur différentes catégories de ménages • Enseignements pour la MF, et les politiques publiques • Un dispositif d’étude alliant quantitatif et qualitatif • Analyse du SIG ( 1993- 2006) • suivi de panel de 500 ménages (2003-2006- 2007) • Enquêtes qualitatives (2003 : 100 ménages ; 2005 : 50 ménages • Enquetes Gouvernance et impact

  4. Les conditions de mise en œuvre du LVM • Les CECAM, un réseau mutualiste agricole et rural, créé en 1993 • En 2005 , 179 caisses , 9 régions, 83 000 sociétaires • Encours crédit 15 milliards d’Ariary • Encours d’épargne 5 milliards d’Ariary

  5. Une gamme de crédits diversifiée adaptée au rural et à l’agricole

  6. Le LVM, une adaptation du crédit bail au monde rural malgache

  7. Le LVM, une adaptation du crédit bail au monde rural malgache • Apport personnel : 10 – 30 % selon le bien • Garantie : 50% - 150% de la valeur du bien • Taux d’intérèt : 2,5 à 3,5% /mois • Durée : 6 – 36 mois • Originalité : une grande diversité de biens ruraux est acceptée en garantie

  8. Le LVM, un produit déterminant dans le portefeuille et la stratégie CECAM • En 2005, LVM = 5 milliards Ar • = 30% de l’encours de crédit en volume • et 22% en nombre de crédit • Des taux de croissance annuels significatifs • Un taux de remboursement (93%) satisfaisant • Un produit en qui tous les acteurs du réseau ont confiance

  9. Le LVM, un produit reconnu et apprécié par les utilisateurs • comme une des rares opportunités d’accéder au financement de l’investissement rural • Permet le financement de l’investissement • agricole (39% ) • non agricole (33%) • équipement ménager (28%) • Seul 1 projet sur 5 aurait pu être financé en l’absence de LVM • Inséré dans les stratégies de développement des ménages : apprentissage, utilisation d’une gamme variée de crédits

  10. Le LVM, un produit bien perçu, mais qui reste difficile d’accès • 58% des utilisateurs de LVM sont satisfaits • Mais deux problèmes majeurs : • Autofinancement trop élevé • Cout du crédit trop élevé Conduisant à la réputation « LVM, un crédit pour ceux qui ont déjà des biens»

  11. Un accès différencié au LVM selon les catégories de ménages

  12. Un impact différencié selon les catégories de ménages

  13. Ménages aisés/moyens + : LVM accélérateur projet • Patrimoine (terres, cheptel, équipement, ..) important • Combinaison d’activités AG + EL + Entrepreneur rural • qui donne plusieurs sources de revenus • Profil « entrepreneur », travaillent beaucoup, gèrent, programment, sont informés • Utilisent toujours combinaison de crédits CECAM • Pas de problème d’accès au LVM : garantie et autofinancement propres • LVM avec peu d’incidents : bonne gestion, résilience forte du fait plusieurs activités • LVM permet investir de manière plus rapide et importante qu’avec seuls revenus activités + épargne • Mais trouvent le LVM cher et estiment qu’ils sont risques limités donc devraient pouvoir négocier taux plus avantageux • Cecam est pour eux partenaire précieux qu’ils ménagent

  14. Un impact différencié selon les catégories de ménages

  15. Ménages moyens dont LVM est moteur d’accumulation primaire • Ménages en cours d’accumulation • Avec plusieurs activités, mais n’exigeant pas capital trop élevé • Utilisent GCV + PRO pendant plusieurs années, puis un LVM • Accès LVM plus difficile (garantie + apport perso ) • Objets financés : BT, charrette, VL • Le remboursement pèse plus lourd dans les trésoreries mais la combinaison d’activités le sécurise • LVM permet créer activités qui ne pourraient pas se faire sans CECAM – clé de l’accumulation primaire • Pas d’alternative d’accès au financement, capacité d’épargne plus précaire que groupe aisé

  16. Un impact différencié selon les catégories de ménages

  17. Groupe Moyens – et pauvres avec LVM difficile • Ménages en situation précaire : • soit d’origine • soit dégradée après choc • Activités réduite AG + (El) + travail agri • LVM est « nouvelle chance » • Mais accès difficile : • Garantie = un bien ancien ou plu souvent caution tierce personne • Apport perso = une opportunité de revenu ou un emprunt • Remboursement difficile car activités à faible revenus et précaires • Grande vulnérabilité / faible résilience • Souvent en dessous du seuil de valorisation LVM : ex VL achetée = génisse • L’impact du LVM dépend du risque • Pas d’alternative de financement autre que projet ou subvention

  18. Enseignements pour la MF et les politiques publiques • Le crédit bail, un produit apte à financer investissement agricole et rural à une échelle significative • Moyennant rigueur, un produit sécurisé compatible avec exigences de pérénnisation de la MF • Un produit « accélérateur de développement des moyens et aisés mais accessibles aussi aux ménages pauvres • Un produit dont l’efficacité repose sur • L’adaptation aux spécificités rurales • L’insertion dans une gamme large de crédits répondant aux différents besoins des ménages

  19. Un appui des politiques publiques nécessaire pour • Cadre juridique favorable au crédit bail • Conditions favorables à mobilisation de ressources longues • Favoriser la connaissance de la diversité des besoins de financement et diversification des portefeuilles de crédit • Favoriser l’accès et l’utilisation du LVM par les ménages vulnérables : • Assurance • Bonification ? Le gouvernement malgache et l’UE expérimentent

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