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LA PÉDAGOGIE-Volet 2

LA PÉDAGOGIE-Volet 2. Présentation par PATRICK JJ DAGANAUD Novembre 2002 Tous droits réservés. LA PÉDAGOGIE- Volet 2. Ses concepteurs à travers les siècles. LES PÉDAGOGUES DE L’ANTIQUITÉ SOCRATE (470---99 avant JC) philosophe grec qui n’a rien écrit.

michel
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LA PÉDAGOGIE-Volet 2

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Presentation Transcript


  1. LA PÉDAGOGIE-Volet 2 Présentation par PATRICK JJ DAGANAUD Novembre 2002 Tous droits réservés

  2. LA PÉDAGOGIE- Volet 2 Ses concepteurs à travers les siècles.

  3. LES PÉDAGOGUES DE L’ANTIQUITÉ SOCRATE (470---99 avant JC) philosophe grec qui n’a rien écrit. L’image qu’en donne Platon est celle d’un homme qui enseigne à son interlocuteur en le questionnant, lui fait découvrir ainsi ce que ce dernier croyait ignorer ( c’est la maïeutique ou l’art d’accoucher les esprits) et qui le fait cheminer vers la vérité. (c’est la dialectique). PLATON (427-347 avant JC) philosophe grec, disciple de Socrate. Pédagogue à double titre : fondateur de l’Académie et de théorie de l’enseignement et enseignant lui-même : il procède par dialogues et comparaisons. ARISTOTE (384-322 avant JC) philosophe grec A fait des analyses admirables de la rhétorique, a accordé une place mineure à la dialectique. Parle du rôle de la nature et de la “relativité de l’état d’enfance” avec une précision que lui envieraient les psychologues cognitivistes du début du XXe. Son éducation ressemble par bien des points à celle de Platon dont il fut le disciple. Mais plus que son maître, Aristote admet les droits de l’individu et de la famille. Celle-ci est la base de l’État. Comme Platon, Aristote veut une culture désintéressée’ ‘,l’exercice de l’esprit et la jouissance esthétique. Il est raisonnable d’empêcher les enfants jusqu’à sept ans de ne rien voir ou d’entendre quoi que ce soit de grossier et qui soit indigne de la condition des hommes libres”...; Le but de l‘art et de l’éducation en général, c’est de suppléer à la nature, ou de compléter ce qu’elle n’ a que commencé”...’ Personne assurément ne contestera que l’éducation des enfants ne soit un des objets qui mérite le plus d’attention du législateur, puisque, dans la cité où l’on néglige ce point, l’on en éprouve toujours quelque dommage”... Concepteur de la logique formelle (théorie du syllogisme) et fondateur à Athènes du Lycée. “Inspirateur” de l’école péripatéticienne (parce qu’ Aristote enseignait en marchant). REVUE CHRONOLOGIQUE

  4. REVUE CHRONOLOGIQUE UN PETIT SAUT AU MOYEN ÂGE CAROLINGIEN ALCUIN (735-804) Théologien anglo-saxon, il est l’un des maîtres et des concepteurs de l’école palatine fondée par Charlemagne. UN AUTRE SAUT AUX XVE ET XVIE SIÈCLE ERASME (1469-1536) humaniste hollandais Il dénonce le pédantisme et la brutalité des maîtres ainsi que la pratique des châtiments corporels. Il y oppose une conception éducative fondée sur les différentes formes de la relation. Les relations entre le maître et l’élève reposent sur la raison et l’amour. L’intérêt pour l’étude découle de l’affection pour le maître et de la mise en oeuvre d’une pédagogie attrayante, fondée sur les jeux et les récompenses. Un émetteur doit se faire aimer.” RABELAIS (François) (1494-1553) écrivain français. Modèle des humanistes de la Renaissance Confiance en l’homme. Une tête bien faite vaut plus qu’une tête bien pleine. La pensée pédagogique de Rabelais est celle d’un humaniste et c’est aussi pensée encyclopédique, visant à un savoir universel. Rabelais dénonce dans le portrait de Gargantua les excès des méthodes scolastiques, les abus de l’autorité et des exercices de mémoire. MONTAIGNE (Michel Eyquem) (1533-1592) écrivain français. Le but de l’éducation est de se former autant le caractère que de s’instruire, la fin de notre étude, c’est d’ être devenu meilleur et plus sage”; il recommande l’expérience de la vie, l’observation et la connaissance des hommes, la pratique des voyages et blâme l’instruction purement livresque. En humaniste, il est l’adversaire des pédants et faux éducateurs. Il faut développer l’initiative et se faire un jugement personnel.

  5. REVUE CHRONOLOGIQUE LE XVIIE SIÈCLE COMENIUS (Jan Amos KOMENSKY) (1592-1670) humaniste tchèque. Précurseur de la pédagogie active. Il a parlé le premier des sciences de l’éducation. Le monde est construit sur l’éducation. Ses conceptions humanistes tendant à l’insertion des hommes dans une fraternité universelle veulent aboutir à une fédération des peuples et ont fait de lui un précurseur de la pensée moderne et l’un des fondateurs de la pédagogie. Il est aussi un des promoteurs des écoles pour les sexes. LOCKE (John) (-1 632-1704) philosophe anglais. “L’enfant est un être à part entière mais il faut le traiter en tant qu’ “ être immature.” Pour Locke, philosophe et pédagogue empiriste, l’esprit est une table rase et la sensation est le point de départ de toute notion. L’expérience est donc le point de départ de toute étude, l’éducation doit s’appuyer sur la curiosité. Pour lui, l’éducation doit favoriser la formation de bonnes habitudes, tout en développant le caractère et l’intelligence, sans négliger l’éducation physique.

  6. REVUE CHRONOLOGIQUE LE SIÈCLE DES LUMIÈRES (XVIIIE SIÈCLE) ROUSSEAU (Jean Jacques) (1712-1778) écrivain et philosophe français. Recherche d’une harmonie entre hommes qui s ’exprime par une critique des fondations d’une société corruptrice. Il faut partir des besoins réels et profonds de l’enfant et créer des situations dans lesquelles les apprentissages apparaissent comme des moyens propres à satisfaire ces besoins. Rousseau présente dans son “Émile”, un Robinson pédagogique, et réfute tout raisonnement avec l’enfant : “ Puisqu’il nous faut absolument des livres, il en existe un qui fournit, à mon gré, le plus heureux traité d’éducation naturelle. Il servira d’épreuve et de progrès à l’état de notre jugement ; et tant que notre goût ne sera pas gâté, sa lecture nous plaira toujours.Quel est donc ce merveilleux livre? Est-ce Ans ? Non: C’est Robinson Crusoë ! Raisonner avec les enfants était la grande mission de Locke ; c’est la plus en vogue aujourd’hui, mais son succès ne me paraît pourtant pas fort propre à lui donner crédit, et, pour moi, je ne vois rien de plus triste que ces enfants avec qui l’on a tant raisonné. Traitez votre élève selon l’âge. Mettez-le à sa place, et tenez l’y bien qu’il ne tente plus sortir. Ne lui commandez jamais rien, quoi que ce soit au monde, absolument rien. Qu’il sache seul qu’il est faible et que vous êtes fort” “ Pour Rousseau, l’éducation du sens de l’observation de l’intelligence et du sens moral s’opère à même la nature et occasionnellement.

  7. REVUE CHRONOLOGIQUE LE SIÈCLE DES LUMIÈRES (XVIIIE SIÈCLE) DIDEROT (Denis) (1713-I 784) écrivain et philosophe français. Animateur de l’Encyclopédie de 1751 Diderot se distingue de Rousseau par une croyance enthousiaste en l’efficacité morale et politique de l’institution éducative. La condition que l’institution éducative, cessant d’être dépositaire d’une tradition littéraire absurde, s’oriente résolument vers le bien public, est inséparable du progrès scientifique. Esprit vif, Diderot essaie de retenir en même temps les vérités pédagogiques. Celles-ci sont éparses son roman: “Le Neveu de Rameau”. L’essentiel de ses idées est que l’école doit être ouverte à tous. “ L’ignorance est le partage de l’esclave et du sauvage. Il est absurde de condamner à l ’ignorance les subalternes de la Société....” La portée commune de l’esprit humain est celle d’une éducation publique. Tous les spectacles, les connaissances, ont un attrait naturel pour les enfants dont la curiosité est la première qualité. Exaltation de la nature conçue comme “force divine et bonne”, même si elle est surtout secouée de manifestations frénétiques.

  8. LE SIÈCLE DES LUMIÈRES (XVIIIE SIÈCLE) BASEDOW ou BASEDAU (Johann Bernard) (1723-1790) Fervent lecteur de J.J. Rousseau. Son ‘manuel élémentaire d’éducation” (1774) formule les principes d’une réforme de l’enseignement qui s’inspire en partie de l’“Émile” (rendre l’étude vivante pour l’enfant, graduer les difficultés). PESTALOZZI (Johann Heinrich)(1746- ? ? ? )pédagogue suisse. Disciple de J.J. Rousseau. Pour Pestalozzi, l’éducation est un acte de charité envers l’enfant a qui il faut donner une formation humaine. Essentiellement affective, l’éducation qu’il préconise doit comme dans la famille pour continuer à l’école. Il élève le métier d’éducateur ou ré-éducateur à la dignité du service de Dieu en la personne de l’enfant. “ Des enfants imbéciles qui, élevés à la dure, auraient fini dans une maison d’aliénés, peuvent, avec des soins affectueux appropriés à leur faiblesse, être sauvés de cette misère, acquérir un modeste gagne pain et se suffire à eux-mêmes...” FOURIER (Chartes) (1772-1837) philosophe et économiste français. Notion d’ éducation intégrale qui implique à la fois une pédagogie libérale et unevalorisation de certaines disciplines (arts. éducation physique, travail manuel). Ily a recherche à la fois du développement harmonieux de toutes les capacités humaines et la préparation de I ‘individu aux tâches proposées par une société en plein essor. ESQUIROL (Jean Etienne Dominique) (1772-1840) médecin français. Un des fondateurs de la nosographie psychiatrique. A l’origine de la mise en place en France des institutions psychiatriques, il est considéré comme un des fondateurs de la psychiatrie moderne. REVUE CHRONOLOGIQUE

  9. LE SIÈCLE DES LUMIÈRES (XVIIIE SIÈCLE) ITARD (Jean Marc Gaspard) (1775-1838n ) médecin et pédagogue français. D’abord chirurgien au Val de Grâce, Itard devient en 1800, médecin de l’Institut des sourds-muets. On lui doit de grands perfectionnements dans les méthodes de l’exploration de l’oreille et du nasopharynx. (Académie de Médecine 1821). Au début, Itard, n’avait sur les sourds-muets, que des notions vulgaires. Il voulut les connaître à fond et pour les observer de plus prés, il vécut avec eux. C’estalorsque “Le Sauvage de l’Aveyron” (l’Enfant Sauvage), fut déposé à l ’institution des sourds-muets, et remis entre les mains du Dr. Itard. Loin d’être surpris à la vue du “Sauvage de l’Aveyron”, Itard se pencha sur le problème suivant : “Déterminer quel serait le degré d’intelligence et la nature des idées d’un adolescent qui, privé dès son enfance de toute éducation ’aurait vécu entièrement séparé des individus de son espèce. Formé à l’école de Locke, Itard s’attache d’abord à exercer le sens de son élève: “ Ce qui rend la plupart des sourds-muets si inférieurs aux autres hommes, c’est moins leur infirmité que l’isolement auquel cette infirmité les condamne...” Les recherches lies faites par Itard, ont servi par la suite d’abord à Seguin , puis ensuite au Dr. Montessori, dont toute oeuvre s’appuie entièrement sur les bases des méthodes créées et employées pour les enfants handicapés. HERBART (Jolian Friedrich) (1776-1841) philosophe et pédagogue allemand. Kantien, élève de Pestalozzi, il pense que l’éducation doit constituer un ensemble de valeurs qu’il faut transmettre. Promoteur d’une psychologie scientifique, il a tenté d’appliquer à l’éducation les théories de Kant. REVUE CHRONOLOGIQUE

  10. REVUE CHRONOLOGIQUE FIN DU XVIIE SIÈCLE-DÉBUT DU XIXE FRÔBEL (Friedrich) (1782-1852) pédagogue allemand. Influencé par Pestalozzi. Promoteur de lieux spécifiquement enfantins: les ‘Kindergarten”. Enfant: réalité originale et autonome. Il fonda le premier jardin d’enfants et mit au point un des premiers systèmes de jeux éducatifs: il faut avoir du matériel pour apprendre. Il a exposé les principes d’une pédagogie insistant sur la nécessité de réaliser un équilibre harmonieux des facultés psychologiques de l’enfant auquel il faut laisser une grande spontanéité. Dans son oeuvre essentielle ‘L’Éducation de l’homme”, Fröbel distingue deux grandes périodes dans la vie de l’enfant : d’une part une “première enfance” capitale pour le développement ultérieur et, où se produit l’éclaircissement du brouillard qui enveloppe toute chose”. C’est le moment où l’enfant, par l’intermédiaire de ses sens, rend extérieur l’intérieur. et l’intérieur extérieur”. Le jeu occupe une grande partie de la vie enfantine: ‘Les jeux de l’enfant, sont le cœur de la plante qui s’épanouira la vie entière”. D’autre part, une “enfance” caractérisée par l’acquisition complète du langage. L’enfant apprend, rendant, cette fois intérieur le monde extérieur. Pour Fröbel, l’enfant devient écolier, quand s’affirme en lui la conscience de la vie et de la volonté. Fröbel est un des représentants de la théorie de l’autonomie éducative.

  11. REVUE CHRONOLOGIQUE FIN DU XVIIE SIÈCLE-DÉBUT DU XIXE SEGUIN (Édouard) (1812-I 880)médecin américain. Élève d’Itardet d’Esquirol, il s’intéresse à l’éducation des enfants déficients mentaux.Il travaille sur la différence entre idiotie et démence. SPENCER ( Herbert) (1820-1903 ) philosophe et sociologue britannique. Auteur d’une philosophie qui met en avant le passage de l’homogène à l’hétérogène comme fonction principale de l’évolution. Tout en affirmant le caractère inconnaissable de la nature de l’univers, il a voulu donner une explication globale de l’évolution des êtres à partir des lois de la mécanique. TOLSTOÏ (Léon Nikolevitch) (1828-1910) écrivain russe. Léon Tolstoï ouvre dans sa propriété, à Iasnaïa Poliana, en 1849, une école à l’intention des enfants de paysans, où les enfants viennent et partent quand ils veulent. Partisan de la pédagogie de la spontanéité, il fut un disciple fervent dePestalozzi. Ouvrage : Pédagogie de la spontanéité.

  12. MILIEU DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET AVÈNEMENT DE L’ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE KEY (Ellen) (1849-1926) pédagogue suédoise. Pionnière de l’Éducation Nouvelle se réclamant de J.J. Rousseau. Partisane d’une pédagogie libertaire, elle veut “laisser tranquillement et sans inquiétude la nature faire son oeuvre toute seule en veillant simplement à ce que des conditions entraînantes soutiennent son travail’ ‘.(de l’enfant) PAVLOV (Ivan P.) (1849-1936) psychologue russe Il conduit des recherches sur le conditionnement classique ou le réflexe conditionné. Des stimuli a priori inefficaces pour déclencher un réflexe (réponse inconditionnelle) peuvent déclencher une réponse semblable (réponse conditionnelle) s’ils sont associés avec le déclencheur naturel (stimulus inconditionnel) du réflexe. KERSHENSTEINER (Georg) (1854-1932) pédagogue allemand. Kerschensteiner se caractérise par son idéalisme social, son culte du travail et de l’état. Pour lui toute véritable éducation doit conduire à l’autonomie, mais on ne peut y accéder qu’à travers la discipline que constitue le travail manuel en équipe. Il considère que le processus éducatif doit partir du besoin d’activité et d’expression de l’être humain.. L’intérêt, lié au besoin, est la base de l’action éducative les dernières racines des intérêts sont toujours les besoins ou les fonctions physiques, psychiques ou spirituelles”... DURKHEIM (Émile) (1858-1917) sociologue Il ramène les faits moraux aux faits qu’il regarde comme indépendants des conditions individuelles. Il introduit le concept de con collective (règles, morale, culture, ...), c’est qui sert de cadre à la pensée, aux sentiments ( l’individu et des individus. REVUE CHRONOLOGIQUE

  13. MILIEU DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET AVÈNEMENT DE L’ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE DEWEY (John) (1859-1952) Psychologue, philosophe et pédagogue américain. Inventeur de la classification décimale utilisée dans les bibliothèques. Il a introduit en pédagogie les méthodes occupationnelles. Il introduit une philosophie instrumentaliste (l’intelligence et les théories sont des outils pour l’action) et fonctionnaliste (la société est un système dont l’équilibre dépend de l’intégration de ses diverses composantes)... Les expériences réalisées dans un milieu éducatif approprié doivent permettre à l’enfant d’acquérir les qualités fondamentales dont il aura besoin pour s’adapter à la vie sociale et professionnelle. Dewey est l’un des promoteurs de la pédagogie génétique, de la pédagogie fondée essentiellement sur le pragmatisme, celle queClaparèdeappellera “Fonctionnelle” , quitend àdévelopper l’éducation mentale en fonction de son adaptation àl’existence concrète et non pour ses propres fins. Il pose en principe que l’enfant ne se développe que du dedans. L’éducateur doit se guider sur les intérêts et les besoins de ses élèves ces intérêts et besoins changent avec l’âge et s’orientent librement. Pour Dewey, la pédagogie génétique a le constant souci de la satisfaction des besoins et intérêts des enfants. La ‘méthode des projets” de Dewey se rapproche de la méthode des “centres d’intérêts” de Decroly. ‘Méthode des projets” : l’apprentissage par la pratiquene se fait pas artificiellement, sans tenir compte de lapsychologie de l’enfant. STEINER (Rudolf) (1861 - 1925) pédagogue autrichien. Pédagogie fondée sur des “périodes” de travail par thèmes décloisonnant les matières traditionnelles, sur l’expérience et sur des activités artisanales et professionnelles étroitement intégrées à l’environnement. Si l’enfant est avant tout autonome, le maître constitue cependant la référence morale déterminante et l’autorité. Fondateur de l’anthroposophie:doctrine ésotérique chrétienne d’inspiration rosicrucienne et manichéenne, gnose chrétienne de source théosophique. REVUE CHRONOLOGIQUE

  14. REVUE CHRONOLOGIQUE MILIEU DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET AVÈNEMENT DE L’ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE ALAIN (Émile Chartier dit) (1868-1951) essayiste français. Spiritualisme humaniste. “Le but de l’éducation est de tirer l’homme de la barbarie primitive, de lui faire connaître son pouvoir sur lui-même et sur le monde”. “L’éducation est pour tous et pas seulement pour une élite. Elle doit s’adresser aux esprits ordinaires, à ceux qui sont lents. Les génies peuvent s’en passer, car ils s’instruisent eux-mêmes.” Alain croit fermement au pouvoir de l’éducation.Il faut, pense-t-il prendre l’enfant au sérieux pour l’obliger à penser, à prendre conscience de sa pensée et à affermir celle-ci par l’exercice. MONTESSORI (Maria) (1870-1952) médecin psychiatre et pédagogue italienne. Auteur d’une méthode destinée à favoriser le développement naturel de l’enfant en le mettant dans une nouvelle ambiance sur mesure, adaptée à ses besoins psychologiques. La manipulation d’objets, de matériels; le jeu et la maîtrise de soi contribuent également au développement. Aux étapes successives de l’évolution de la personnalité doivent correspondre des plans d’éducation gradués (on ne peut apporter des connaissances à n’importe quel moment). Elle insiste sur l’existence de “périodes sensibles” jalonnant le développement de l’enfant, sur l’importance du respect (les rythmes personnels, sur la liberté des enfants au sein des activités qui leur sont proposées. Enfant : réalité originale et autonome. Elle est un promoteur de lieux spécifiquement enfantins:” La casa di bambini “(1907).

  15. FIN DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE DECROLY (Ovide) (1871 - 1932) médecin psychiatre et pédagogue beige Ovide Decroly a fondé sa pédagogie sur la fonction de globalisation et sur le jeu. Il recommande d’éduquer et d’instruire en faisant appel à une activité mentale que l’enfant manifeste naturellement dans des comportements dominés par les tendances, l’affectivité et l’intérêt, et où il saisit globalement les êtres et les choses, aussi bien dans la perception, l’expression et l’acte, que dans le souvenir, la pensée et le raisonnement. L’ordre psychologique pour l’acquisition d’une connaissance est représenté par une première étape d’observation directe des objets et des faits ; une seconde d’association dans le temps et l’espace, une troisième d’expression concrète ou abstraite”...Pour Decroly, tout centre d’intérêt comprend trois aspects : l’observation, l’association, l’expression. Decroly a été médecin, psychologue et éducateur. Ses études sur les retardés mentaux l’ont conduit par la voie psychologique aux problèmes pratiques de pédagogie normale. A l’instar deMontessoriet Dewey, l’idée centrale de la pédagogie decrolyenne c’est de rapprocher l’école de la vie. CLAPAREDE (Édouard) ( I873-1960) psychologue et pédagogue suisse. Fondateur de la psychologie fonctionnelle et promoteur de la pédagogie expérimentale, il fut le partisan d’une école active et d’une pédagogie tenant compte des besoins et des intérêts des enfants. Le premier problème de la pédagogie, ce n’est ni la méthode, ni le programme, mais l’enfant”... Les méthodes et les programmes gravitant autour de l’enfant, et non plus l’enfant tournant tant bien que maI autour d’un programme arrêté en dehors de lui, telle est la révolution copernicienne à laquelle la psychologie convie l’éducateur”. Claparède fut un propagandiste de l’orientation professionnelle, un psychologue de l’enfance, un pédagogue expérimental et cofondateur de l’institutJ.J.Rousseauà Genève. Les travaux de Claparède, ont montre aux maîtres qu’ils avaient beaucoup à apprendre des enfants eux-mêmes, c’est-à-dire de leur observation. A ce titre, Claparède avec son attitude pédocentrique doit être regardé comme l’un des pères de l’école nouvelle. REVUE CHRONOLOGIQUE

  16. FIN DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE THORNDIKE (Edward Lee) (1874-1949) Apprentissage par essais et erreurs. Il y a association référentielle entre un stimulus et une réponse particulière par la satisfaction induite par la réponse. Dans “Educational Psychology” paru en 1903, il étudie la mesure dès différences individuelles, l’influence de la famille, de l’environnement, les types d’intelligences et de caractère. WATSON (John B.) (1878-1958) psychologue britannique, père du béhaviorisme. Phrase clef:” Donnez-moi une douzaine d’enfants bien portants, bien conformés, et mon propre milieu spécifique pour les élèves, et je garantis de prendre chacun au hasard et d’en faire n’importe quel type de spécialiste existant : docteur, juriste, artiste, commerçant et même mendiant et voleur, sans tenir compte de ses talents, penchants, tendances, capacités, de sa vocation ni de la race de ses ancêtres.” FERRIERE (Adolphe) (1879-1960) pédagogue suisse. Le nom de Ferrière peut s’identifier à celui de l’École Active”. Ce grand pédagogue est en effet celui qui s’est donné pour tâche de définir l’esprit général et le programme d’ensemble de l’école active, face aux diverses conceptions et aux diverses méthodes qui prétendent l’incarner. Ferrière, affirme la nécessité d ‘une pédagogie génétique et fonctionnelle basée sur le développement psychique de l’enfant et de l’adolescent. Sa préoccupation majeure est de sauver l’autonomie et la liberté des écoliers. Ferrière a participé aux activités de l’Institut J.J Rousseau, comme représentant autorisé de l’École Active. La pédagogie des Centres d’Intérêts de Decroly s’inspire des principes et des grandes étapes de Ferrière. ...“ L’intérêt est la pierre d’angle de l’École Active a-t-on dit ; elle supporte tout WALLON (Henri) (1879-19624) psychologue français. Travaux sur le développement de l’enfant et projet de réforme de l’enseignement avec Langevin. Le développement de l’enfant, influencé par la maturation biologique et le milieu social, n’est pas continu, mais parsemé de “crises”, qui entraînent, chaque fois, une réorganisation des structures psychobiologiques “Parler c’est bien, faire c’est mieux.” REVUE CHRONOLOGIQUE

  17. FIN DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE WERTHEIMER (Max) (1880-1943) psychologue Un des fondateurs de la psychologie de la forme qui affirme la primauté de la structure des faits psychiques par rapport aux éléments qui la composent. Il promeut la pensée créatrice. GESELL (1880-1961) psychologue américain. Travaux sur la psychologie de l’enfant etnotamment sur la maturation neuropsychologique. Contribution importante à l’étude et à la mesure de l’intelligence des enfants d’âge préscolaire ( méthodes transversales (même âge) et longitudinales (stades différents d’évolution). COUSINET (Roger) (1881-1973) travail en groupe (1908) Ancien instituteur et inspecteur de l’éducation nationale française, R. Cousinet a pratiqué un système de travaux libre par groupes librement constitués. Il en appelle l’affectivité, au compagnonnage. Pour Cousinet, les groupes spontanés d’enfants forment une arène naturelle où égoïsme et altruiste s’affrontent. Si bien qu’ils représentent l’unique terrain d’une éducation morale concrète adaptée à la vie l’enfant, à l’éclosion du sens de la solidarité et de la justice. Les groupes ont une valeur corrective par la confrontation des conceptions qui s’y effectuent, partant, une valeur intellectuelle.Cousinet postule que le groupe de travail n’est presque jamais déviant par rapport aux objectifs de la classe en définitive celle du maître. Il s’agit bien, comme chezDurkheim, d’utiliser les vertus du groupe. A bien des égards, Cousinet fait figure de précurseur. Il est un des premiers à poser aux enseignants des questions de fond, relatives à attitudes, au-delà des méthodes ou destechniques.C’est précisément la notion de l’attitude, relation qui va devenir prépondérante dans l’élaboration de la pédagogie ‘psychosociologique”. REVUE CHRONOLOGIQUE

  18. FIN DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE NEILL (Alexander Sutherland) (1883-1973) pédagogue britannique. Fondateur d’une école dans laquelle il mit en pratique l’idée que les enfants sont capables de s’éduquer avec le minimum d’intervention des adultes. Conception libertaire et refus de l’aliénation et du conditionnement engendré par toute institution pédagogique : il ne faut rien imposer aux enfants, la loi est établie par les enfants. Rendu célèbre par son livre ‘’Libres enfants de Summerhill”, Neill, psychologue et psychanalyste, a fait une expérience, véritable aventure pédagogique, dans une École en Angleterre.En effet, voyant dans le but de l’école traditionnelle uniquement un enseignement au détriment de l’éducation et des besoins de l ’enfant , Neill, dans son école de Summerhill vise au contraire à servir ses besoins. Son principe est la liberté totale: tout y est facultatif à commencer par les cours, qui n’ occupent d’ailleurs qu’une petite partie de l’emploi du temps, à côté d’activités de plein air, de travaux manuels et de théâtre. C’est le seul bon vouloir des élèves qui compte. Neill estime que l’instruction scolaire n’est pas essentielle pour “réussir dans la vie”, car la réussite “c’est la capacité de travailler joyeusement et de vivre positivement”. Bien entendu, la liberté est limitée par certaines lois. Ces lois sont débattues et établies au cours de réunions tenus régulièrement et auxquelles assistent tous ceux - enfants et membres du personnel- qui désirent y participer, sous la présidence d’un enfant. Même des propositions présentées par le directeur peuvent être rejetées, car tous les votes ont le même poids. MAKARENKO (Anton Sevenovitch) (1888-1939) pédagogue soviétique. Éducation et réadaptation des adolescents par le travail en commun. Idées fortes : valeur du travail productif collectif et acceptation d’une “discipline consciente” fortement hiérarchisée où autorité et obéissance sont réciproques.“L’homme ne peut vivre sur terre, s’il n’aperçoit pas devant lui quelque chose de réjouissant... Élever l’homme, c’est faire naître en lui des lignes perspectives d’après lesquelles s’organiseront ses joies de demain.” REVUE CHRONOLOGIQUE

  19. FIN DU XIXE SIÉCLE : INDUSTRIALISATION ET ÉCOLE PUBLIQUE OBLIGATOIRE LEWIN ( Kurt ) (1890-1947) Psychologue et sociologue américain d’origine allemande, Il a était le promoteur de la dynamique des groupes, K. Lewin instaure en pédagogie un catalyseur qui tantôt provoque, facilite et utilise les conflits, tantôt les laisse jouer pour les corriger ou les neutraliser. Il essaie d’accorder phénoménologie et psychanalyse en dépit de leurs divergences. PARKHURST (Helen) (1890-?) institutrice américaine. Initiatrice du plan Dalton, Miss Parkhurst est fondamentalement une praticienne, une organisatrice et une réformatrice. Ayant commencé dans une classe campagnarde comme institutrice, le mélange des âges des élèves l’oblige à faire appel au travail individuel. Elle s’est donc très tôt rendue compte que tous les enfants - à cause des différences individuelles ne travaillent pas au même rythme, n’ont pas forcément les mêmes intérêts et que, dès lors, c’est un non-sens que de les soumettre au même régime, au même horaire, à la même matière, au même programme. C’est seulement dans la mesure où un enfant peut dominer la matière que son intérêt reste vivant”... MORENO (Jacob Lévy) (1892-1974) psychosociologue américain. Inventeur du psychodrame, pionnier en psychothérapie des groupes, fondateur de la sociométrie. Il s’intéresse aux relations interpersonnelles au sein du groupe et étudie la dynamique groupale. Le groupe n utilise pas seulement un matériel abstrait, niais un espace concret dans lequel les interactions entre les individus peuvent jouer librement. La spontanéité individuelle joue un rôle libérateur. VIGOTSKY (Lev Semionovitch) (1896-1934) psychologue russe Contemporain dePiaget, il a aussi élaboré une théorie interactionnjste de l’apprentissage mais qui insiste sur sa composante sociale. “La vraie direction de la pensée ne va pas de l’individuel au social mais du social à l’individuel”. Selon lui, la pensée et la conscience sont déterminées par les activitésréalisées avec des congénères dans un environnement social déterminé. Il a développé deux concepts importants: le conflit sociocognitif’ et la zone proximale de développement. Un des pères du socioconstructivisme. REVUE CHRONOLOGIQUE

  20. FIN DU XIXE SIÉCLE –LE XXE EST DÉJÀ AMORCÉ : EMPRISE PROGRESSIVE DE LA PSYCHOLOGIE FREINET (Célestin) (1896-1966) pédagogue français. L’école dans la rue, l’école par la vie ,c’est la clé du vrai savoir. Pédagogie fondée sur les groupes coopératifs au service de l’expression libre des enfants et de la formation de la personnalité. Il conçoit une école centrée sur l’enfant; le maître peut aider, mais n’est pas là pour donner l’exemple. Il prône l’utilisation du visuel dans l’école. Il défend une idée de démocratisation: le peuple créera sa propre école. Refus de l’autoritarisme comme du laisser-faire. Freinet est avant tout un “praticien” de l’enseignement primaire. Il a essayé de construire une pédagogie active capable de concilier les exigences de l’école dite nouvelle avec celles de l’ajustement de l’enfant aux nécessités des apprentissages qu’impose le monde contemporain. Il réussit ainsi à faire vivre, au sein des institutions scolaires elles-mêmes, un mouvement d’éducateurs qui définit en commun le sens et les techniques de leur métier. Le mysticisme pédagogique coexiste parfaitement chez lui avec le réalisme d’exécution le plus rationnel et le plus vigoureux. Mais Freinet a surtout été un ingénieux praticien c’est en effet, l’auteur de “l’imprimerie àl’école” technique qui en remettant à l’honneur le travail manuel et le besoin d’expression et de communication des élèves, a remporté un très vif succès. Pour Freinet, l’imprimerie à l’école, le fichier coopératif et la correspondance interscolaire peuvent remplacer avantageusement les cahiers d’enseignement. PIAGET (Jean) (1896-1980) psychologue suisse Psychologie génétique. Principes d’une construction orientée dans le sens d’une conceptualisation toujours plus abstraite et plus générale. Il met en lumière les stades du développement intellectuel.. Ses travaux ont permis de penser l’être comme un individu ayant son propre rythme dévolu. Les différents stades de l’évolution mentale s’articulent dans un ordre précis à partir des échecs qu’il développe avec le monde extérieur ; échec d’adaptation selon les deux processus inverses, complémentaires, d’assimilation et d’accommodation grâce auxquels il construit son psychisme. REVUE CHRONOLOGIQUE

  21. LE XXE DE “L’ENTRE-DEUX-GUERRES” : EMPRISE DE LA PSYCHOLOGIE ET DES U.S.A MEAD (Margaret) (1901-1978) anthropologue américaine. Elle a étudié les techniques d’éducation et les systèmes de valeurs qui président à la socialisation des enfants, les problèmes de l’adolescence et les changements culturels. Théories culturalistes, mise en valeur de la variété des réponses que chaque culture accorde à des problèmes tels que les relations familiales, les rôles impartis à chaque sexe, les normes et les valeurs qui règlent le comportement. LACAN (Jacques) (1901-1981) médecin et psychanalyste français. Psychiatre et psychanalyste français, il a ouvert des voies nouvelles à l’étude des psychoses infantiles. Il fait l’apologie de l’oeuvre de Freudtout en la confrontant à des sciences telles que la linguistique et l’épistémologie. Pour lui, la linguistique et la psychanalyse ont comme objet commun le mot, la langue. ROGERS (Carl Ransom) (1902-1987) psychopédagogue américain. Méthode psychothérapique sans distanciation médicale entre le thérapeute et le malade et sans intervention de directivité). Le développement de la reformulation a généré des pédagogies dans lesquelles il faut trouver la solution plutôt que de la dire.Les principaux postulats de la théorie de Rogers sont 1)-la notion clé de la psychothérapie Rogers est la capacité de l’individu à se prendre en charge c’est-à-dire que tout “être humain” à la capacité latente sinon manifeste de se comprendre lui-même (de résoudre ses problèmes avec suffisance de satisfaction et avec l’efficacité nécessaire à son fonctionnement adéquat. 2)-Il y a, en plus, chez l’homme, une tendance à actualiser cette capacité de se comprendre, de résoudre ses problèmes, tendance qui n’est pas le produit d’une éducation spécialisée, mais le patrimoine de l’espèce humaine. Néanmoins, l’exercice de cette potentialité ne se fait pas d’une façon automatique. L’exercice, ou actualisation, de capacité requiert un climat adéquat, c’est-à-dire un contexte de relations humaines positives, favorable à la conservation et au rehaussement autrement dit, elle requiert des relations dépourvues de menace ou de défi à la conception que le sujet a de lui-même. Ces deux propositions sont à la base de toute psychothérapie rogérienne. Le véritable élément thérapeutique est la relation empathique et authentique entre deux personnes, relation qui exclut toute sorte de dépendance et qui crée les conditions indispensables de processus thérapeutique. REVUE CHRONOLOGIQUE

  22. LE XXE DE “L’ENTRE-DEUX-GUERRES” : EMPRISE DE LA PSYCHOLOGIE ET DES U.S.A BETTELHEIM (Bruno) (1903-1990) psychanalyste américain Il s’est consacré aux traitement des psychoses infantiles (notamment l’autisme). Américain d’origine autrichienne, professeur en psychologie de l’éducation, de formation psychanalytique, B. Bettelheim est des pionniers du mouvement thérapeutique et orthogénique actuel. B. Bettelheim a été le premier à prouver que des autistes convenablement soignés pouvaient être guéri ainsi qu’avoir accès à une insertion sociale. SKINNER (Burrhus Frederic) ( 1904-1990) psychologue américain Auteur de travaux sur l’apprentissage et les conditionnements opérants. Forme particulière du béhaviorisme. Il étudie les processus d’apprentissage et le fonctionnement de la mémoire. Il rejette les explications mentalistes et toute spéculation sur les relations qui pourraient exister entre le comportement et le système nerveux. Il ne limite pas le comportement au modèle, ce n’est pas tel ou tel stimulus qui déclenche une réponse. Au début est le comportement et ce sont les contingences de l’environnement qui permettent de sélectionner telle ou telle conduite. Il souligne l’importance des renforcements et notamment de leur régularité. BRUNER (Jérôme) (1909(1 5)-) psychologue américain de tradition expérimentaliste. Étude des relations entre le développement mental d’un sujet et sa capacité à construire des comportements intentionnels. Il a notamment étudié l’acquisition du langage et le développement cognitif chez l’enfant. Selon lui, l’apprenant assure son développement cognitif par le recours à trois modes de représentation: - le mode enactif ou sensorimoteur lié aux perceptions de mouvements, d’actions; -.le mode iconique, lié aux perceptions visuelles, à la représentation mentale, à la mémoire des images ; -.le mode symbolique, lié au langage, aux opérations logiques, au maniement des symboles. REVUE CHRONOLOGIQUE

  23. LE XXE DE “L’APRÈS-GUERRE” : PSYCHOLOGIE ET PSEUDO-INTERNATIONALISATION OURY (Fernand) (1920) pédagogue français. Pionnier de la psychopédagogie psychanalytique à l’école qu’il désigna comme pédagogie institutionnelle. L’apport original de la pédagogie de Oury tient à l’attention particulière portée à la psychologie des groupes et au phénomène du leadership. F. Oury veut mettre en place une pédagogie fondée sur le groupe, sans écraser l’individualité de chacun, sans s’immobiliser dans des structures rigides. FREIRE (Paulo) (1921 -) pédagogue brésilien Auteur d’une méthode d’alphabétisation qui repose sur la prise de conscience de sa condition sociale par celui qui apprend. “Inventeur” du concept de conscientisation. La conscientisation est une méthode pédagogique de libération des paysans analphabètes.Elle permet à l’élève d’identifier le contenu des apprentissages avec le processus même de l’apprentissage. MANNONI (Maud) (1923-) psychanalyste française, disciple de Lacan. Prône le modèle de l’institution éclatée (contact aussi large que les jeunes le désirent avec le monde extérieur).Pour Mannoni, tout espoir d’ amélioration ou de guérison partielle de la débilité passe par la remise en question du rôle de la mère dans la structuration psychique de son enfant. Le rôle de la psychothérapie est de redonner la parole du débile et lui rendre sa dimension de sujet. BANDURA (Albert) (1925-) psychologue canadien. Théoricien de l’apprentissage social qui concerne les acquisitions de conduites consécutives àl ’observation du comportement d ‘autrui. “La théorie de l’apprentissage social ou sociocognitivisme tente d’expliquer lecomportement humain en termes d’interactions continues entre les déterminants cognitifs, comportementaux, et environnementaux”. REVUE CHRONOLOGIQUE

  24. LE XXE DE “L’APRÈS-GUERRE” : PSYCHOLOGIE ET PSEUDO-INTERNATIONALISATION ILLICH (Yvan) (1926-) essayiste autrichien. Pour lui, toutes les institutions contribuent à accentuer l’aliénation des hommes qui en bénéficient et à accroître le fossé culturel entre eux et le Tiers Monde. Pour lui, l’école est à la fois inefficace, puisqu’en étant obligatoire elle dégoûte les gens d’apprendre, et nocive puisque, si elle échoue massivement à instruire les pauvres, elle réussit pourtant à les endoctriner en leur inculquant les schèmes irrémédiables de leur infériorité et de leur culturalité . On apprend à l’école une syntaxe”, c’est-à-dire un système de règles contraignantes et vides, alors que, dans la vie, on acquiert une sémantique”, c’est-à-dire une masse d’expériences riches (de sens et de connotations.) FEUIERSTEIN (19?- 19?) Pédagogue israélien Les professeurs israéliens Feuierstein, Reud et Hoffman ont mis au point pour des adolescents traumatisés par la guerre de 39-45 et considérés comme “dépravés culturels” un programme expérimental visant à réactiver le fonctionnement intellectuel, à restaurer l’image de soi, à favoriser les apprentissages futurs. Le principe de la démarche est le suivant: les déficiences cognitives d’un individu ne sont pas irréversibles. Pour pallier à cesdéficiences. un apprenti placé dans de bonnes conditions de médiation pourra combler ses lacunes. LA GARANDERIE (Antoine de) (19..-19..) pédagogue français. Ses recherches se sont surtout portées sur les mécanismes de gestion mentale et notamment sur les profils pédagogiques des apprenants classés en auditifs et visuels. BOURDIE U (Pierre) (1930..) sociologue français Sociologie de l’éducation et de la culture. Pierre Bourdieu, coauteur avecR. Passerondes ouvrages – clefs ”Les héritiers” (1964), et ‘la reproduction, éléments pour une théorie du système d’enseignement” (1970) s’élève contre l’idéologie de l’innéité du don et est partisan d’un système scolaire et social totalement différent de celui que nous connaissons, qui reproduit et perpétue les inégalités. REVUE CHRONOLOGIQUE

  25. REVUE CHRONOLOGIQUE LE XXIE SIÈCLE…CELUI DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET DE… SES ESPOIRS ET DE SES… ARTIFICES… QUELQUES PISTES PARMI DE NOMBREUSES AUTRES… ABRAMI. C., Philip et coll. L’apprentissage coopératif : théories, méthodes, activités. Éditions de la Chenelière, 1996, 233 p. ARMSTRONG, Thomas. Les intelligences multiples dans votre classe, Chenelière/McGraw-Hill, 1999, 183 p. GARDNER, Howard. Les intelligences multiples, Retz, 1993, 236 p. MEIRIEU Philippe. "Convaincre et tenir parole" et "Comment parler pédagogie à l'École?", La Revue des Échanges, No 4, vol. 6, décembre 1989 et No 1, vol. 7, mars 1990. Divers articles et conférences. NOISEUX, Gilles. Les compétences du médiateur comme expert de la cognition. MST Éditeur, 1998. 552 p. PERRENOUD, Philippe. Construire des compétences dès l’école, Coll. Pratiques et enjeux pédagogiques, 1997, 194 p. PRZESMYCKI, Halina. Pédagogie différenciée, Hachette éducation, 1991, 159 p. TARDIF, Jacques. Le transfert des apprentissages, Éditions Logiques, 1999, 222 p.

  26. LES GRANDS COURANTS PÉDAGOGIQUES D’APRÈS GAUTHIER, C et TARDIF, M. (1996) LA PÉDAGOGIE, Théories et pratique de l’Antiquité à nos jours Boucherville : Gaétan Morin Éditeur

  27. XlX~XXE siècles Passage de la pédagogie traditionnelle... à la pédagogie nouvelle Pédagogie traditionnelle : pratique de savoir-faire conservatrice, prescriptive et ritualisée,formule qui respecte et perpétue la méthode d’enseignement du XVIIe siècle. Cette tradition, basée sur l’ordre, se voit poussée à l’extrême au XIXe siècle, dans la période dite “ d’enseignement mutuel ” qui correspond à la révolution industrielle. Caractérisée par unsouci d’efficacité emprunté au modèle économique dominant,et par ledéveloppement de l’éducation populaire,c’est-à-dire l’apparition d’énormes groupes-classes exigeant uneorganisation globale extrêmement détaillée.

  28. XlX~XXE siècles Passage de la pédagogie traditionnelle... à la pédagogie nouvelle Néanmoins, c ’est au début du XXe siècle que la pédagogie traditionnelle est contestée parl’École nouvelle.Lascience, qui prend désormais une place prépondérante et le désird’être davantage à l’écoute des besoins de l'enfantafin decréer un homme nouveausont les facteurs de ce changement.La pédagogie est abordée comme un domaine de pratique devant relever de la science en général, et de la psychologie de l’enfant en particulier.On fait appel à l’observation et à l’expérimentation objectives afin de créer une science de l’éducation.La pédagogie nouvelle se forme dans une opposition étroite à la tradition.

  29. Éléments de la pédagogie nouvelle : Concentration de l’attention sur l’enfant, sur ses besoins et ses intérêts;définition de l’enseignant comme guide. En somme,la pédagogie nouvelle place l’enfant au centre de ses préoccupations et s’oppose à une pédagogie traditionnellement centrée sur le maître et sur les contenus à transmettre. Ce mouvement est le point de départ d’une multitude de courants de pensée qui existent encore aujourd’hui et qui influencent l’ensemble des pratiques pédagogiques actuelles.

  30. Maria Montessori -1870-1952 Italie (Hollande)

  31. Alexander NeilI Angleterre-1883-1973

  32. Célestin Freinet-France-1896-1966

  33. Rudolf Steiner-Autriche-Hongrie-I861-1925LA PÉDAGOGIE WALDORF (1919)

  34. Rudolf Steiner-Autriche-Hongrie-I861-1925LA PÉDAGOGIE WALDORF (1919)

  35. Albert Bandura-1925 Alberta-Canada L’approche sociocognitive

  36. Albert Bandura-1925 Alberta-Canada L’approche sociocognitive

  37. Carl Rogers-1902-1986-USA La pédagogie ouverte

  38. Carl Rogers-1902-1986-USA La pédagogie ouverte

  39. Carl Rogers-1902-1986-USA La pédagogie ouverte

  40. Carl Rogers-1902-1986-USA La pédagogie ouverte

  41. Le béhaviorisme • Est issu de 4 courants : le positivisme (scientifique), la psychologie comparée (inter-espèces), le structuralisme et le fonctionnalisme. • A pour origine le connexionisme de Thorndike • Inclut le conditionnement classique de Pavlov (1849-1936) et Watson (1878-1958), également dit «répondant». • Skinner (1904-1990) donne naissance au conditionnement «opérant», qui traite de l ’impact des conséquences d ’un comportement sur les modifications que l ’on peut ou veut lui apporter.

  42. Le béhaviorisme Caractériser les comportements se fait • selon leur forme: topographie du geste comportemental, • selon leur intensité ou force: énergie physique transmise dans le comportement, • selon leur fréquence: répétition comportementale dans un temps donné, • selon leur durée: étalement du temps de réponse , • selon leur conformité: respect de la requête de réponse et de ses critères, • selon le temps de latence: intervalle entre le stimulus et la réponse.

  43. Le psychocognitivisme • Issues de la«philosophie de l ’esprit»et durègne de la communication, les sciences cognitives actuelles ont environ 40 ans et sont nées en même temps que les recherches sur les ordinateurs, la cybernétique,l ’intelligence artificielle, la neurologie, la linguistique... • Elles s ’intéressent toutes autraitement de l ’informationet se fondent sur le postulat épistémologique de l ’unité de la science. • En ce sens, le cognitivisme étudie les structures et les processus mentaux comme unsystème complexe dont l ’origine est l ’organisation multifactorielle du cerveau .

  44. Le psychocognitivisme • Le psychocognitivisme est résolu àaméliorer le traitement de l ’information par lequel se construisent les compétences constitutives des intelligences humaines. • Ce traitement inclutl ’usage des processus mentaux, sa métacognition et l ’accroissement de l ’accès au plein potentiel de développement. • Son terrain n ’est donc pas celui des seuls comportements mais aussi celui des processus invisibles(postulat méthodologique)déjà inscrits dans la nature même du cerveau humain(postulat anthropologique innéiste)

  45. Le psychocognitivisme Le traitement de l ’information implique : • la manipulation,y compris les transformations structurales et changements contextuels; • la sélection,y compris la sélection «déductive » et la sélection «inférante» ; • le classement,y compris sa structure édifiante, • la conservation,y compris ses codes de rappel, • la réutilisation de l ’information,y compris le renouvellement complet du processus.

  46. Le psychocognitivisme Les connaissances (informations-formations à acquérir) sont dites : • déclaratives (quoi ?),procédurales (comment ?),conditionnelles (quand, pourquoi ?) Le processus de résolution de problèmes impliquel ’attention-concentration, la motivationversus la tâche ou ses résultantes,la représentation mentaleet sa gestion,la sélection et la rétention(dans la mémoire court terme)des éléments pertinents, la référence aux acquis antérieurs , le stockage des acquisdans la mémoire long terme,l ’élaboration de stratégies de solution, leur application, le choix d ’une stratégie satisfaisante, la construction d ’une ou de règles, la réutilisation de ces règles.

  47. Du constructivisme au socioconstructivisme selon Jonnaert P., Vander Borght C. (1999). Créer des conditions d ’apprentissage, un cadre de référence socioconstructiviste pour une formation didactique des enseignants. Paris, Bruxelles, De Boeck Université. « Les connaissances sont construites par le sujet lui-mêmeà travers les expériences qu ’il vit dans son environnement, mais aussi au départ de celles qu ’il a déjà construites … » « L’élève construit personnellement ses connaissances dans les interactions avec les autres … Les apprentissages scolaires ne peuvent se vivre qu ’en situations, ces dernières étant à la fois sources et critères des connaissances »

  48. Du constructivisme au socioconstructivisme Comment un individu peut-il acquérir une connaissance du monde externe? Pour le socioconstructivisme,l'esprit humain est actif,il fait des prédictions, des hypothèses à partir de ses expériences du monde physique et social, construisant ainsi des théories, des modèles.Ces modèles lui servent de guide pour agir;lorsqu'ils s'avèrent inadéquats, ils sont reformulés et modifiés ou rejetés et remplacés. Deux principes fondamentaux émergent: a.la connaissance n'est pas reçue passivementmais estconstruite activement par le sujet; b.la fonction de la cognition est adaptativeetsert à organiser le monde.

  49. Du constructivisme au socioconstructivisme : l ’apprentissage

  50. Du constructivisme au socioconstructivisme : l ’apprenti ou... l ’apprenant

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