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Guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en Blanchisserie Hospitalière

JE Reims 2011. Guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en Blanchisserie Hospitalière. JE Reims 2011. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC ». Membres du groupe URBH : Florent BACHELIN (pilote) - Nice Michel UDOT – Laxou Catherine Diallo - Reims T hierry BORGNE - Grenoble

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Guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en Blanchisserie Hospitalière

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Presentation Transcript


  1. JE Reims 2011 Guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en Blanchisserie Hospitalière

  2. JE Reims 2011

  3. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Membres du groupe URBH : • Florent BACHELIN (pilote) - Nice • Michel UDOT – Laxou • Catherine Diallo - Reims • Thierry BORGNE - Grenoble • Thierry DESENZANI - Beauvais • Jacques GIORGIO - Lyon • Pascale LAMBERT - Argentan Membres du groupe CTTN : • Frédéric PAGEREY • Sandra CONSTANT • Marylaine FINE et la participation du Dr Carenco(Médecin hygiéniste au CH Hyères)

  4. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Introduction : • Existence du guide d’application RABC (GA-G07-224) de décembre 2004, mais peu de règles • Absence de volonté de l’AFNOR de modifier ce guide • Existence de la norme RAL avec des règles très détaillées, très strictes • Volonté de développer la méthode RABC en France • Attente de la HAS dans le cadre de la certification des établissements de santé Elaboration de ce guide pour la mise en œuvre de la méthode RABC en Blanchisserie Hospitalère

  5. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Objectifs : • Préciser des éléments du guide d’application AFNOR • Participer au développement de la méthode RABC dans les blanchisseries hospitalières • Définir des cibles et des limites basées sur l’expérience • Clarifier les règles relatives aux contrôles bactériologiques Apporter des éléments concrets aux responsables, applicable par tous !!!

  6. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » La méthodologie : • Prise de contact avec le CTTN-IREN • 6 réunions de travail • Collaboration avec plusieurs spécialistes de l’hygiène (laboratoires, cadres de santé, médecins) • Recherche de consensus au sein du groupe • Rédaction et diffusion du guide Attention : Un certain nombre d’actions préliminaires doivent être réalisées avant la mise en œuvre de la méthode RABC

  7. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » La présentation du Guide : • Sommaire selon les 7 principes de la RABC • Lien avec les chapitres de la norme NF EN 14065 + Cas particulier du linge « contaminé » + Questions sur la méthode RABC Volonté de rester pédagogique et concret

  8. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 1 – Liste des dangers microbiologiques et listes de mesures de maîtrise A. Identifier et lister les danger dans 4 secteurs : • Secteur Salequi regroupe les activités de collecte et de tri du linge sale • Secteur Lavagequi regroupe les activités de lavage et d’essorage • Secteur Finitionqui regroupe les activités de séchage, repassage et pliage • Secteur Expéditionqui regroupe les activités de préparation des livraisons du linge et des tenues professionnelles Avec la méthode des 5 M (méthodes, main d’œuvre, matériels, milieu et matière) Tableaux de dangers (Guide d’aide RABC de 2008)

  9. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Exemple pour le Secteur SALE: Il s’agit des dangers à MINIMA !!!

  10. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 1 – Liste des dangers microbiologiques et listes de mesures de maîtrise B. Classer les niveaux de risque : • Niveau 1 : Risque très élevé et élevé • Niveau 2 : Risque modéré et faible Mettre en place en priorité les mesures de maîtrise liées au niveau 1

  11. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 2 – Détermination des points de maîtrise Secteur SALE :Risque Niveau 1 Il s’agit d’exemple de mesure de maîtrise. Chacun est libre de s’organiser comme il veut, mais il faut maîtriser le danger identifié.

  12. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 2 – Détermination des points de maîtrise Secteur SALE :Risque Niveau 2 Pour le niveau 2, organisation à mettre en place également

  13. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 3 – Etablissement de niveaux cibles et de limites de tolérance pour chaque point de maîtrise • Tableaux de dangers avec Mesures de maîtrise à minima + cibles et tolérances associées pour le Niveau 1 Exemples communs à tous les secteurs :

  14. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE Secteur SALE :

  15. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Secteur LAVAGE :

  16. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE Secteur FINITION :

  17. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 3 – NOUVEAUTE Secteur EXPEDITION :

  18. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 4 – Etablissement d’un système de surveillance pour chaque point de maîtrise • Pour tous les points de maîtrise, chacun est libre de s’organiser comme il le souhaite. • Mais il faut définir la méthode de surveillance : Qui, quand, comment ? Alors que le RAL impose ses propres règles !!!

  19. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 4 – Etablissement d’un système de surveillance pour chaque point de maîtrise Les contrôles bactériologiques • SUR LE LINGE • SUR LE MATERIEL • SUR L’EAU

  20. Propreté et microbes Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Analyse des liens sémantiques : propreté – sécurité – stérilité. Que cherche l’hygiène ? Ne pas confondre : témoin de risque et témoin de propreté La propreté perçue n’est pas microbienne mais sensorielle (cf azurants) La bactériologie est un meilleur témoin de sécurité (à condition de choisir son microbe) que de propreté Il existe une échelle analogique de propreté très adaptée aux locaux et surfaces : Bacharach L’expérience montre que l’impact du linge sur la santé des patients est lié surtout au risque chimique, bien moins souvent au risque infectieux

  21. Escherichia coli Témoin de contamination fécale Origine : homme, animaux Habitat : colon Premier pathogène opportuniste, pas d’épidémie Certaines souches dangereuses (O157H7) Disparaît en milieu sec Très sensible aux désinfectants Capacité de multi-résistance aux antibiotiques Interdit dans l’eau potable Sur linge sale (draps) : présence normale Sur linge propre : rinçage contaminant Germe interdit dans l’eau brute Indicateur de risque Cible : eau de rinçage Intérêt en routine 10/10

  22. Pseudomonas aeruginosaPyocyanique Origine : sols naturels, eau Habitat : plantes, légumes (pousse entre 4 et 42°) Bactérie du biofilm, colonise les siphons, flacons Pathogène opportuniste (plaies, urine) Problème en réanimation (poumons), épidémies Disparaît en milieu sec Colonise certains antiseptiques, jamais l’alcool Grande capacité de multi-résistance aux ATB Interdite dans les eaux potables conditionnées (2007) Sur linge sale : Présence possible si linge humide et patient infecté Sur linge propre : témoigne d’une humidité résiduelle importante et d’une contamination par l’eau de rinçage. Germe interdit sur le linge propre Agent pathogène Cible : eau de rinçage, biofilm, siccité Intérêt en routine 9/10

  23. Staphylocoque aureus Origine : homme Habitat : nez, gorge, peau (périnée) Transmission directe et indirecte Premier pathogène en chirurgie ortho, épidémies Capacité de résistance aux antibiotiques (SARM) Certaines souches dangereuses (PVL) Persiste en milieu sec Très sensible aux désinfectants Sur linge sale : présence possible Sur linge propre : interdit, comportement hygiène Milieux de culture sélectifs : Chapman, Baird Parker Ne pas confondre avec Staph. Coag neg, blanc, epidermidis,… Cause d’épidémie hospitalière par le linge en pédiatrie (manuportage) Germe interdit sur le linge propre Agent pathogène Cible : pratiques d’hygiène Intérêt en routine 10/10

  24. Intérêt en routine 6/10 Enterocoque (fecalis, faecium)Streptocoque du groupe D Streptocoque A Streptococcus pyogenes Intérêt en routine 3/10 Streptocoque BStreptococcus agalactiae Pas en routine, sauf pour mater-pédiatrie

  25. Klebsiella pneumoniae Pas en routine Enterobacter(aerogenes, cloacae) Acinetobacter baumanii Pas en routine Intérêt 2/10 Clostridium difficile Pas en routine

  26. Levures, moisissures, aspergillus Origine : environnement Infections opportunistes chez les immunodéprimés Persiste en milieu sec Sensible aux désinfectants sur linge propre : témoigne d’un excès d’humidité et d’une contamination environnementale Milieu de culture : Sabouraud Germe interdit sur le linge propre et les surfaces Agents pathogènes potentiels Cible : environnement blanchisserie - stockage, siccité Intérêt en routine 8/10

  27. Question des virus et des parasites Pas en routine La plupart des virus persistent en milieu sec, mais sont détruits par le processus de lavage • virus des gastro-entérites (rotavirus, norovirus, enterovirus) • virus respiratoires : VRS, grippe • Virus des maladies infantiles • Gale, poux • Concerne le linge sale uniquement • Enjeu : protection des travailleurs • Cible : hygiène secteur tri, pratiques et environnement

  28. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE Conditions de prélèvements : • Utilisation de boites de pétri de 25 cm2 avec une grille de lecture quadrillée de 16 cm2. • Prélèvements réalisés par une personne habilitée et formée et aux techniques de prélèvements bactériologiques. • Les analyses devront être confiées à des laboratoires habitués à ces contrôles bactériologiques assurant les bonnes conditions de transport, de stockage,… • Relavage du linge contrôlé

  29. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE 2 niveaux de qualité bactériologique : 1er Niveau Si l’un des 2 seuils est dépassé, faire les recherches des micro-organismes de 2ème niveau sur la ligne de production concernée. 2ème Niveau

  30. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE Types et nombres d’articles à contrôler : • Contrôle systématique d’au moins un article par circuit de traitement du linge différent (attention, on entend par circuit, du lavage jusqu’au pliage) • Contrôle de l’article le plus longtemps au contact du malade (critère de durée)  • Dans un même circuit de traitement du linge, le contrôle de l’article le plus produit sera retenu (critère de fréquence) La règle à retenir est que le linge au plus près du patient est toujours privilégié et qu’il faut au minimum 3 articles à contrôler

  31. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE Types et nombres d’articles à contrôler : En utilisant les mêmes règles, il faut déterminer au minimum : • 1 article à contrôler pour les tenues professionnelles (Ex : Tunique Mixte,…) • 1 article à contrôler pour le linge d’hébergement (Ex : Maillot de corps, tee-shirt…) • 2 articles à contrôler pour le linge de pédiatrie (Ex : Body, couches,…) • 2 articles à contrôler pour le linge séché (Ex : Eponges, couvertures,…)

  32. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE LINGE Lieux des prélèvements : • Linge produit le jour même • Contrôlé juste avant expédition, mais après toutes les manipulations • Lieux définis pour les articles pliés et empilés définis, avec 4 prélèvement par type d’articles • Dessus de la pile, Dessous de la pile, Dessus de l’article situé au milieu de la pile, Dessous de l’article situé au milieu de la pile • Lieux définis pour les tenues professionnelles avec 4 prélèvements Evaluation du coût prévisionnel des contrôles bactériologiques sur le linge 

  33. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Les contrôles bactériologiques SUR LE MATERIEL Les contrôles bactériologiques SUR L’EAU Contrôle de : • l’eau de lavage du linge (entrée machine, après adoucissement ou traitement spécifique) • l’eau de rinçage du linge (sortie presse ou sortie laveuse)

  34. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 5 – Etablissement des actions correctives • Réagir dès que la Limite critique = Valeur cible + Tolérance est dépassée • Il appartient à chaque Blanchisserie de déterminer ses propres actions correctives en fonction de son organisation. • Il est également nécessaire de mettre en place une surveillance renforcée jusqu’au retour à la normale.

  35. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » PRINCIPE 5 – Etablissement des actions correctives Cas des contrôles bactériologiques sur le linge Si des germes de Niveau 2 sont présents, ci-après des pistes de recherche pour solutionner le problème :

  36. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Questions sur la méthode RABC : • Compléter ce guide par un jeu de questions/réponses en annexe • Cette annexe n’a pas la prétention d’aborder toutes les questions. Elle répond avant tout à un souci pédagogique. • Elle pourra être enrichie par des questions tirées de l’expérience de chacun.

  37. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Exemple de questions sur la méthode RABC : La réponse est contenue dans la Guide au niveau du Principe N° 3 : Dans la mesure où le stockage dans le tunnel ne doit pas excéder 30 heures (24 heures + 6 heures pour la tolérance), le tunnel de lavage doit être vidé sur les compartiments de rinçages tous les week-ends. Par contre, ce vidage n’est pas nécessaire entre deux jours travaillés, puisque dans ce cas, le stockage est inférieur à 24 heures.

  38. Le groupe de travail URBH « GUIDE RABC » Exemple de questions sur la méthode RABC : La réponse à ces deux questions peut facilement s’obtenir en appliquant la méthodologie d’analyse et de maîtrise des risques. Dans cette méthodologie, le risque essentiel est un contact direct du linge propre avec le linge sale. A partir de ce postulat, nous pouvons en déduire : • L’utilisation de véhicules séparés permet de diminuer le risque de contact entre le linge propre et le linge sale • La désinfection systématique dans le cas de véhicules séparés n’est pas utile. Il est par contre important de mettre en place une opération périodique permettant une désinfection régulière du véhicule. • Dans le cas de véhicules non séparés l’organisation suivante permet de réduire les risques  • Désinfection systématique avant chaque transport de linge propre, • Tournées organisées avec un départ en linge propre et un retour en linge sale.

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