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Le cinéma: cet incroyable instrument de propagande

Le cinéma: cet incroyable instrument de propagande . ROCKY 4. Introduction : .

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Le cinéma: cet incroyable instrument de propagande

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Presentation Transcript


  1. Le cinéma: cet incroyable instrument de propagande ROCKY 4

  2. Introduction : Le cinéma américain a toujours eu d’étroites relations avec la politique ; les films sont le reflet de la s………………. à un moment donné : sa culture, son contexte politique, ses envies, ses doutes, ses peurs. Hollywood se fait remarquer après la 2nde guerre mondiale en devenant le symbole de la lutte a……………..……….... W………………D…………………..,producteur, réalisateur, scénariste, acteur et animateur américain de dessins animés et le producteur Darryl Zanuck, dirigeant tout-puissant de la Fox, renvoient et dénoncent les communistes ; C………………….C………………….., quitte Hollywood où il est interdit de tournage ; M………………… M……………….. et le président sont amants, Ronald Reagan, acteur de série B, devient p……………………….. en 1981, Arnold Schwarzenegger, gouverneur de la Californie… Pendant la 2nde guerre, Hollywood produisait des films de propagande… chercher l’étymologie de ce mot ……………… ……………………………………………………………………………….

  3. "Le fait que jusqu'ici nous n'ayons pas mis la main sur le cinéma, prouve que nous soyons maladroits, inculques, pour ne pas dire stupides.   Le cinéma est un instrument qui s'impose à lui-même, c'est un instrument de propagande.   (...)   Le cinéma doit être un contrepoids entre la religion.   La salle de cinéma devrait remplacer le bistrot et l'église.   Elle doit être l'éducation des masses. Léon Trotski

  4. Dossier Analytique  centré  sur les mécanismes propagandistes  du film  Rocky IV  Compléter la fiche technique Date de sortie cinéma : ………………………….. Réalisé par ………………………….. Avec ………………………….. ………………………….. …………………………………………………….. .. Long-métrage …………………………. Genre : ………………………… Durée : …………………… Année de production : …………………..Synopsis : Apollo Creed, ancien a…………………….. et dorénavant …………………….de Rocky Balboa, est t……………… sur le ring par le b……………. r………………… Ivan Drago. Se reprochant de n'avoir pu s………………son camarade à temps, Rocky va d……………. un c……………… contre Ivan Drago afin de le v……………………. Une confrontation qui se déroulera sur le sol r…………………...

  5. Contexte politique aux Etats-Unis 1985: président→……………………………………………………………………. Faire une bio de ce président en vous intéressant à sa Carrière cinématographique et sa Carrière télévisuelle Il qualifia l'Union soviétique d'Empire du mal(Evil Empire). Cette expression éminemment manichéenne fut la première fois utilisée, sous une forme détournée, par Ronald Reagan, le 8juin1982, lors d'un discours à la Chambre des communes du Royaume-Uni[1]. L'expression exacte fut, elle, prononcée pour la première fois lors d'un discours à Orlando le 8mars1983 devant l'Association nationale des évangéliques, une communauté religieuse. Dans une partie consacrée au gel de la course à l’…………………………, à l'époque suggéré et souhaité par de nombreux américains, il met en garde contre « la tentation de renvoyer les deux parties dos à dos [les États-Unis et l'Union soviétique], d'ignorer les faits de l'Histoire et les tendances agressives d'un empire du mal, de qualifier la course aux armements d'énorme malentendu et par conséquence de s'exempter de la lutte entre le bon et le mauvais, le bien et le mal » . De quel film s’est-il inspiré  pour nommer le programme américain de défense antimissiles ?. Quel est le réalisateur de ce film ? A-t-il apprécié cet « honneur » ?. En quoi consiste ce programme ?

  6. L’opposant comment s’appelle le boxeur russe ? A quel tsar de Russie renvoie le. prénom ? Pour quoi était-il réputé ? que signifie le nom du boxeur ? comment est surnommé le boxeur ? Que peut-on supposer de son caractère par ces dénominations ?

  7. ROCKY-RAMBO Rocky III s’éloignait déjà de la veine intimiste des deux premiers opus et entrait de plein pied dans les années quatre-vingts ; le film est plus court avec plus de combats, le montage plus musclé et Rocky devient un nouveau riche. Avec le quatrième épisode de la saga sorti en 1985, Sylvester Stallone enfonce le clou. Mais la critique n’apprécie pas le film qu’elle juge bêtement reaganien – tout comme Rambo II sorti dans la foulée - avec ce combat international face à un Russe trop fort pour être honnête, voire humain. Stallone nous rejouerait-il la Guerre Froide ? Reste que Rocky IV demeure à ce jour le plus gros score au box office pour Sly avec plus de 300 millions de dollars dans le monde. L’acteur est alors en concurrence directe avec un certain Arnold Schwarzenegger…

  8. Rupture et esthétique 80s en vogue • Ce qui surprend avec Rocky IV, c’est à quel point Sylvester Stallone casse les codes de la saga : chercher l’étymologie et le sens précis de ce mot Voici une photo du générique : que remarquez-vous ? • Exit également la musique de Bill Conti qui laisse place à Eye of the Tiger du groupe Survivor. Ce morceau phare de Rocky III ayant cartonné dans les charts, pourquoi ne pas le réutiliser pour illustrer le générique très "z" où deux gants – un soviétique et l’autre américain - finissent par exploser après contact ? A Eye of the Tigers’ajoute BurningHeart – toujours de Survivor – Living in America chanté par James Brown ou encore No EasyWay Out interprété par Robert Tepper. Ces chansons pop donnent lieu à de véritables clips video autonomes à l’intérieur même du film. Le montage y est rapide alternant plusieurs mini-scènes comme dans la séquence où Rocky roule à fond sur la route en se remémorant tout son passé. Pour l’ouverture du combat entre Apollo et Drago, James Brown chante sous un déluge de lumière et de paillettes comme si nous avions devant nous un vidéo clip des années quatre-vingts. On remarque également le recours aux néons qui renforce ce ressenti. L’esthétique clip a contaminé le film dans son ensemble puisque Rocky IV ne dure qu’une heure vingt-quatre et reste à ce jour l’opus le plus court de la saga. A noter également que la vidéo est présente jusque dans le cercle familial de Rocky car son propre fils le filme avec sa caméra personnelle.

  9. Stallone décide d’oublier un autre symbole phare de la saga. Pour la première fois, Rocky ne se rend pas sur les marches qui mènent au Philadelphia Museum of Art. Dans Rocky IV, il gravit une montagne et hurle le nom de Drago. Ivan Drago, montagne russe infranchissable ? Même si dans Rocky III, Rocky ne gravit pas les marches du Philadelphia Museum of Art, elles étaient tout de même présentes (à gauche, Rocky II) Edictez les 3 ruptures de Rocky IV avec le reste de la saga par de phrases nominales courtes

  10. Rocky vs Terminator • En 1984, quel film de James Cameron cartonne au box-office ? • Quel acteur est donc • mis en avant pour sa musculature impressionnante ? • Quel était le rôle de cet acteur ? • Débute alors une compétition entre Stallone et l’Autrichien pour savoir qui sera Le Monsieur Muscle de la décennie. A défaut d’affronter son rival directement, Sly va lui trouver un clone : ce sera Ivan Drago, joué par un certain DolphLundgren.. • Que diriez-vous du visage de Drago ? • Comment qualifieriez-vous son regard ? • communique-t-il ? • qui parle à sa place ?....... • comment conclut-il la mort d’Apollo ? • semble-t-il affecté ? • A quel « technologie » précédemment cité • fait-il penser ?..

  11. Etudiez les oppositions et les ressemblances dans ce montage alterné des entraînements : personnage, adjuvants, outils, couleurs

  12. La première fois où il est montré comme boxeur, le Russe est en fait représenté par la technologie. Nous le voyons plusieurs fois asséner le même coup de poing à travers différents écrans. Au cours de cette exhibition, sa force de frappe hallucinante s’élève jusqu’à 1,850 psi ! Ce résultat est mesuré à travers des capteurs qui sont également posés sur son corps et le relient directement aux ordinateurs qui l’entourent. Aussi, son entraînement est monté en parallèle de celui de Rocky pour mieux marquer la différence avec l’Etalon Italien qui, lui, utilise des moyens "humains". A quel type d’homme, prôné par une certaine idéologie, fait-il penser ?

  13. Mythologie • Ivan Drago entretient donc une certaine filiation avec le robot Terminator.Durantle combat final, pour le déshumaniser davantage, Sylvester Stallone a choisi de lui faire porter un protège dent noir. Ainsi, lorsque le Russe assène ses uppercuts et qu’il grimace, le noir de sa bouche fait contraste avec son aspect très aryen et lui confère un air terrifiant. Au moment du coup fatal que lui porte Rocky Balboa, Drago laisse sortir un gémissement plus proche d’un monstre déchu que celui d’un humain. Il n’est donc pas étonnant qu’à la fin du film, le cobaye se rebelle contre son autorité en jetant hors du ring son manager et en criant : "Je gagne pour moi ! POUR MOI !". Retournement classique du film de monstre… Seriez-vous capable de citer une œuvre littéraire – puis cinématographique- très célèbre, où la créature se rebelle contre son créateur ?

  14. Rocky IV, un film reaganien anti-soviétique ? A propos des films d’action hollywoodiens des années quatre-vingts qui mettent en scène des Messieurs Muscles tels que Stallone ou Schwarzenneger, on parle de "cinéma des années Reagan" ; un ouvrage sous la direction de Frédéric Gimellon-Mesplombs y est même entièrement consacré. (*1) Ajouté à cela que Rocky IV a été accusé d’anti-soviétisme primaire, il est donc légitime de savoir ce qu’il en est exactement. Modeste acteur de séries B et syndicaliste, Ronald Reagan est pourtant devenu en 1981 le quarantième Président des Etats-Unis d’Amérique. Très conservateur, il est notamment connu pour son anticommunisme. Sa définition du Bloc de l’Est était quelque peu manichéenne puisqu’il s’agissait selon lui de "l’Empire du Mal". D’origine italienne et pauvre, Rocky Balboa connaît une ascension sociale par sa seule volonté, ce qui le mène au statut de héros et à la réussite financière étalée dans Rocky IV. Symbole américain du winner et du nouveau riche (dans Rocky III et Rocky IV donc), l’Etalon Italien représente à merveille le héros reaganien. Dans Rocky IV, il pousse encore les limites en acceptant de combattre et de vaincre un adversaire pourtant jugé imbattable. Drago triche ; il utilise la technologie et accepte le dopage. Rocky, lui, s’entraîne dans la nature et le froid avec les moyens du bord. Ce retour à la terre rend son combat d’autant plus noble.

  15. Rocky au pays des soviets • http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jZUWQdSTQ7Q Mais cela fait-il de Rocky IV un film anti-soviétique ? Pour la première fois, Rocky affronte un adversaire étranger en la personne du Russe Ivan Drago. Le côté international est clairement assumé dès le générique du début où deux gants – l’un américain, l’autre soviétique – explosent en se percutant. De part leurs drapeaux, on ne peut nier le sous-texte qui n’est pas si caché : la Guerre Froide. D’ailleurs, Apollo se définit comme un guerrier et dit sans détour à Rocky : "C’est nous contre les soviets". Ce "nous" est imposé au spectateur qui est englobé par cette prise de position. En effet, le spectateur est par nature du côté des "gentils" ici représentés par Apollo et Rocky, deux Américains. Les amis portent en plus le short aux couleurs des Etats-Unis lors de leurs combats. Quant à l’"ennemi", on ne peut pas dire qu’il soit traité avec finesse et tolérance. Celui-ci est décrit comme un robot aryen télécommandé par le Parti Communiste dans le seul but de conquérir l’Occident.

  16. Mea Culpa Rocky fait son mea culpa. Mais s’il a haï le public russe, c’est parce que ce dernier le haïssait. L’Américain n’est donc pas fautif. Et si message de paix il y a, il est prononcé par l’Américain qui a réussi, par sa bravoure, à conquérir le cœur des Russes jusque dans les membres du Parti. Rocky est alors enveloppé dans le drapeau des Etats-Unis. Les applaudissements s’adressent donc indirectement aux valeurs véhiculées par les USA. Certes, Rocky n’a pas choisi personnellement le drapeau, mais il ne l’enlève pas pour parler. Il est donc passivement responsable de l’image patriotique qui colle au film. Si Rocky IV n’est pas le meilleur opus de la série (loin de là même), il n’en demeure pas moins intéressant à analyser. Sylvester Stallone a su montrer son efficacité pour tourner un film qui colle à son époque, quitte à "trahir" les fondamentaux de sa saga mythique. Rocky IV adopte ainsi les tics MTV (*2) et lorgne vers le film d’action pur et dur avec un adversaire aussi redoutable et inexpressif que le Terminatorde James Cameron. Au passage, Sly trempe son film dans la pensée politique du moment même si, au final, Rocky IV n’est pas si radical que ça. Peu importe, le mal est fait ; la critique rejette en bloc le film et son auteur qu’elle juge d’un anti-communisme primaire. Stallone tentera de rectifier le tir avec… Rocky V. • Pourtant… Et pourtant, ce n’est pas si simple que ça. Rocky IV raconte d’abord une histoire personnelle. Celle d’une amitié interrompue par une mort prématurée. Si Rocky Balboa décide de combattre Ivan Drago, c’est pour venger Apollo. Le short américain, il le porte à la mémoire de son ami et non pour des raisons politiques. Au début du film, l’arrivée du Russe sur le plan médiatique ne l’intéresse pas. Il essaie même de convaincre Creed de laisser tomber cette affaire de combat. Quant aux gants du générique de début, ils explosent sans qu’il y ait un gagnant. Comme si Stallone voulait dire que la haine ne pouvait mener qu’à la destruction des deux camps. Cela irait dans le sens du discours final de Rocky, discourt ô combien controversé pourtant. Voici ce qu’il déclare au micro : "En arrivant ce soir, je ne savais pas ce qui m'attendait. Je sentais que des tas de gens m'haïssaient, mais je ne savais pas comment il fallait prendre ça! Alors, je crois que dans le doute je vous ai haï aussi. Au cours du match, il y a des tas de choses qui ont changé. J'ai vu ce que vous ressentiez pour moi et ce que moi je ressentais pour vous. Sur le "ring", il y avait deux gars qui s'entre-tuaient, mais quand même, c'est mieux que vingt millions. Alors vous voyez, ce que je voulais vous dire, c'est que si moi j'ai changé et que vous avez changé, tout le monde peut arriver à changer."

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