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M ercredi 21 mars, 19 heures

L e s S e m a i n e s d e l’E t h i q u e. Ce guide que je suis. Parole Donnée N° 104. M ercredi 21 mars, 19 heures. Première partie. Discussion par tables. Définir l’éthique.

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M ercredi 21 mars, 19 heures

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Presentation Transcript


  1. L e s S e m a i n e s d e l’E t h i q u e Ce guide que je suis Parole Donnée N° 104 Mercredi 21 mars, 19 heures

  2. Première partie Discussion par tables

  3. Définir l’éthique • Ethique = « science morale ». Se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure. Dans tous les cas, l’éthique vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? ». Conscience = Boussole Morale, concept qui veut qu’au sein de notre cerveau, il y a une partie qui discerne le Bien du Mal. On ne naît pas avec des notions de Bien et de Mal prédéfinies dans le crâne. Cette boussole évolue selon les influences culturelles, un peu comme le cerveau évolue pour l’apprentissage du ou des langages. Ces deux notions s’apprennent dans le cadre social où l’on évolue. Une fois que la boussole est prête, c’est-à-dire quand elle a bien défini ses repères, elle fonctionne en générant de la culpabilité, des angoisses, une gène quelconque alors que nous faisons le Mal. A l’inverse, la boussole montre le Bien en nous accordant une sorte de satisfaction, un bien être. De plus, il peut arriver que cette boussole soit cassée, dans ce cas, l’individu ne parvient pas à assimiler les notions de Bien et de Mal de sa propre culture. Il peut même les inverser.

  4. TABLE 1 comment ma conscience me guide En revoyant votre vie morale jusqu’ici, diriez-vous que votre conscience a bien joué son rôle ? En général, quels ont été ses deux rôles essentiels, dans votre cas précis ? •  le discours de mon milieu familial, social, national un instinct le cri du cœur  un juge intérieur un frein à ce que je désire  un appel à me dépasser, faire plus, faire mieux La voix de Dieu • l’ordinateur infalsifiable de toutes mes erreurs • un conseiller discret, mais permanent  autres

  5. TABLE 2 : j’aurais mieux fait d’écouter ma conscience personnelle • Vous étiez dans un groupe et n’avez rien fait de mal. Personne ne vous a d’ailleurs rien reproché, au contraire, vous avez fait bonne impression et donné satisfaction. • Mais voilà … votre conscience persiste à penser, aujourd’hui encore : • J’aurais voulu faire plus • Je pouvais faire autrement • J’aurais du faire bien mieux

  6. TABLE 3 La conscience incitative • Certains modèles éducatifs créent une conscience qui juge, culpabilise et se montre plutôt punitive et répressive (ne fais pas ceci, ne va là) • De plus en plus de modèles éducatifs génèrent une conscience permissive et tolérante (fais ce qui te plaît, fiche la paix aux autres …) • Quelle modèle éducatif peut forger une conscience incitative, une conscience qui nous amène à trouver de la joie en faisant beaucoup de choses positives pour les autres ?

  7. Deuxième partie • Exposé de Laurent Ladouce, directeur de « Culture et paix »

  8. Conscience morale : m’ordonne de suivre des préceptes (impératifs) venus d’en haut ou du dehors. • « Ce guide que je suis » : • Voie que je dois suivre • Voix que je veux être Conscience Morale : m’incite à être ces préceptes, à incarner par eux ce que je veux / peux être

  9. Qu’est-ce que la Force de la conscience ? • Définition (mathématique), force = interaction entre deux objets ou système. Dans les Principes de l’Unification, la force d’attraction réciproque entre tous les êtres est appelée action de donner-et-prendre. Elle permet au partenaire sujet et au partenaire objet de s’unir et à leur union de tenir. impératif obligation La conscience nous unit très fortement à un sujet précis, qui est le bien, et nous fait tenir à lui par une obligation

  10. Corps en relation Obligation éthique (cohésion) Intégration Corps individuel de vérité Obligation morale (cohérence) Intégrité

  11. Dieu (Sujet) la puissance de sa conscience Si vicieuse que soit une personne, la force de sa conscience, qui l’incite à une vie vertueuse, est toujours active en son for intérieur. C’est vrai pour chaque individu, en tous temps et en tous lieux. Aucun être humain ne peut réprimer la force de sa conscience qui est puissamment à l’œuvre parfois même à son insu. Dès que quelqu’un se livre à un acte mauvais, il subit les remords de sa conscience. Si la conscience nous faisait défaut, notre restauration serait impossible. Comment la force de la conscience est-elle engendrée ? Puisque toutes les forces sont produites par l’action de donner et recevoir, la conscience ne peut générer par elle-même la force nécessaire à sa mise en œuvre. En d’autres termes, la conscience peut opérer seulement quand elle forme une base commune avec un partenaire sujet et commence une action de donner et recevoir avec lui. Le partenaire sujet ultime de notre conscience est Dieu. (Principes de l’Unification) Vie vertueuse Actesmauvais

  12. Une application pratique • La Non-violence est la plus grande force à la disposition de l’humanité. Elle est plus puissantequel’arme la plus puissanteconçue par l’habiletéhumaine(Mohandas Gandhi)

  13. Autorité et la légitimité de la conscience « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fait l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions. » (Jean-Jacques Rousseau) « Dieu commande-t-il ce qui est juste parce que c'est juste ou est-ce juste parce que Dieu le commande ? » (Platon)

  14. Juge infaillible ? « Je ne tire point ces règles de principes d’une haute philosophie, mais je les trouve au fond de mon cœur écrites par la nature en caractères ineffaçables. Je n’ai qu’à me consulter sur ce que je veux faire : tout ce que je sens être bien est bien, tout ce que je sens être mal est mal: le meilleur de tous les casuistes est la conscience; et ce n’est que quand on marchande avec elle qu’on a recours aux subtilités du raisonnement. Le premier de tous les soins est celui de soi-même : cependant combien de fois la voix intérieure nous dit qu’en faisant notre bien aux dépens d’autrui nous faisons mal ! Nous croyons suivre l’impulsion de la nature, et nous lui résistons ; en écoutant ce qu’elle dit à nos sens, nous méprisons ce qu’elle dit à nos cœurs ; l’être actif obéit, l’être passif commande …

  15. La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps. Est-il étonnant que souvent ces deux langages se contredisent ? et alors lequel faut-il écouter ? Trop souvent la raison nous trompe, nous n’avons que trop acquis le droit de la récuser; Conscience Passion mais la conscience ne nous trompe jamais ; elle est le vrai guide de l’homme : elle est à l’âme ce que l’instinct est au corps; qui la suit obéit à la nature, et ne craint point de s’égarer. » (J-J Rousseau)

  16. Le point de vue des Principes de l’Unification L’âme spirituelle et l’âme physique constituent ensemble l’âme humaine. En s’unissant avec Dieu pour centre, les deux âmes en viennent à former une entité fonctionnelle unique qui amène la personne spirituelle et la personne physique à s’harmoniser et à progresser vers le but de la création. Cette entité unie forme l’âme humaine

  17. Le rôle de la conscience ; ses limites Idée du bien La conscience est la part de l’âme humaine qui, en raison de sa nature innée, nous dirige toujours vers ce que nous pensons être bon. Du fait de la chute, notre conscience n’arrive pas à juger selon des normes correctes. Lorsque le critère du bien change, les critères de jugement de notre conscience varient aussi ; cela entraîne souvent des conflits, même parmi ceux qui prônent une vie consciencieuse. conscience

  18. Définition et rôle de l’âme originelle Idée du bien L’âme originelle est la part de l’âme humaine qui poursuit le bien absolu. Elle entretient avec la conscience un rapport de nature intérieure à forme extérieure. La conscience d’une personne l’amène à poursuivre le bien selon le critère relatif qu’elle a établi dans son ignorance, même si celui-ci diffère du critère originel. Toutefois, l’âme originelle, sensible à la direction juste, rejette ce critère erroné et œuvre pour corriger la conscience. conscience

  19. Ordinateur infalsifiable • Notre conscience morale ne sait pas forcément de façon sûre et certaine, au moment présent, ce qu’il faudrait faire pour que le futur soit le meilleur possible. Elle n’est donc pas forcément une boussole infaillible. • Par contre, la conscience morale fonctionne comme un ordinateur infalsifiable sur toute notre vie morale passée.

  20. Votre conscience sert à enregistrer le contenu de votre vie physique pour le moment de votre ascension dans le monde éternel. Tout est mis en ordre aussi bien que sur un ordinateur. Quand vous irez dans le monde spi­rituel, vous découvrirez que votre vie a été enregistrée intégralement sur ordi­nateur. Elle sera révélée en totalité. La conscience est comme un disque dur d’ordinateur qui expose tout dans le monde éternel. Votre conscience sait tout ce que vous avez fait au cours de votre vie. Elle sait tout sur vous et en communique une version intégrale à l’ordinateur du monde spirituel. La conscience ne peut pas être trom­pée. Tout ce qui vous concerne est enre­gistré comme sur une cassette vidéo. Dans le monde spirituel, il sera possible de voir comment vous avez vécu. De votre naissan­ce jusqu’à ce moment-là, tout sera révé­lé. Il est hors de question de se dérober. Mavie

  21. Notre conscience cherche … ….notre vraie patrie

  22. Morale close et morale ouverte (BERGSON) • Pour Bergson, la morale closeest tout le système d'habitudes qui règlent notre conduite en fonction des exigences sociales. Elle correspond, pour William Marceau, « à ce qu'est l'instinct animal; elle répond pour l'être intelligent à cet instinct qui unit entre elles les abeilles d'une ruche et les fourmis d'une fourmilière, aux habitudes qui assurent aux cellules d'un organisme un bon fonctionnement : les mœurs de l'homme sont inscrites dans sa nature comme celles de l'abeille.» • Appel contre obligation. Héros et saints • La société qui fait pression sur nous de cette façon, ce n'est pas l'humanité en général mais la famille, le clan, la tribu, bref une société close dont les impératifs loin de valoir comme ceux de la morale kantienne par exemple, pour tout être raisonnable en général, ne valent que pour des groupes à part et fermés. Elle est étrangère à l'élan vital dont est sortie l'humanité globale. • Au contraire, la morale ouverteest l'appel du Héros, de l'homme supérieur, du saint ou du mystique « qui a soulevé d'un élan puisé par lui au contact de la source de l'élan vital même et qui tâche d'entraîner les autres hommes à sa suite. Tels furent Socrate, Jésus-Christ et les saints (...) Ce n'est plus une pression, comme la société, qu'ils font peser sur les individus, pour les figer dans la routine et constituer une morale statique, - c'est un appel qu'ils font entendre, une émotion qu'ils communiquent et qui pousse derrière eux les multitudes enflammées, avides de les imiter.» L' obligation perçue dans l'appeldu héros ou du saint, n'est pas du même ordre que l'obligation dans la morale close. C'est ici de l'obligation (d'une toute autre nature), de la morale ouverte dont il est question : « ce n'est pas la société qui pèse du poids de l'habitude sur l'individu, mais l'individu écoutant, en lui-même, les résonances d'une émotion le libérant de ses habitudes, c'est-à-dire aussi bien de la société que de lui-même.»

  23. Notre conscience cherche notre vraie patrie Univers « la fonction essentielle de l'univers, qui est une machine à faire des dieux. » (Henri Bergson) Monde Nation

  24. Les « meilleurs sentiments » Très Haut   

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