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LACUNES OSSEUSES CRÂNIENNES

LACUNES OSSEUSES CRÂNIENNES. Dr A. HASSI, Dr D. BASRAOUI. PLAN. Introduction Objectifs Généralités Anatomie Moyens d’imagerie Sémiologie Étiologies Conclusion. Introduction. Les lacunes osseuses sont assez fréquentes. Large gamme diagnostique.

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LACUNES OSSEUSES CRÂNIENNES

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Presentation Transcript


  1. LACUNES OSSEUSES CRÂNIENNES Dr A. HASSI, Dr D. BASRAOUI

  2. PLAN • Introduction • Objectifs • Généralités • Anatomie • Moyens d’imagerie • Sémiologie • Étiologies • Conclusion

  3. Introduction • Les lacunes osseuses sont assez fréquentes. • Large gamme diagnostique. • Etiologies diverses, prédominées par les métastases et le myélome multiple. • La TDM et l’IRM restent les examens de choix pour le diagnostic et la caractérisation de ces images lacunaires. • Evolution et le pronostic dépendent de l’étiologie.

  4. Objectifs • Connaîtrel’anatomie de la voûte du crâne, ses variantes et les images pièges les plus fréquentes. • Savoir caractériser une lésion tumorale ou pseudo tumorale de la voûte du crâne. • Connaître les principales gammes diagnostiques et classer une lésion comme bénigne, indéterminée ou agressive. • Proposer une conduite à tenir tenant compte de l’âge et du contexte clinique.

  5. Généralités • Lacune crânienne: Baisse de densité osseuse d’une ou des trois couches de la voûte du crâne ( calvaria) • Radioclarté osseuse: • Image de défect (absence des tables interne, externe et du diploé), • Zone d’amincissement (absence d’une seule table) • ou déminéralisation localisée.

  6. Cliniquement: le plus souvent silencieuses. • Circonstances de découverte: • Fortuite: sinusite ou traumatisme crânien. • Systématique: bilan d’extension de certaines hémopathies ou de certains cancers ostéophiles ou cérébraux. • Large gamme diagnostique parfois mal connue des radiologues.

  7. Rappel anatomique • Le crâne est constitué d’os plats: -L’os frontal -Les os pariétaux -L’os occipital -Les écailles temporales, -une parties des grandes ailes du sphénoïde et des arcades zygomatiques.

  8. Les éléments osseux: - Table externe: os compact. - Le diploé: os spongieux - Table interne: os compact.

  9. Les enveloppes méningées sont attachées à la table interne : - Dure mère - Arachnoïde et trabéculations arachnoïdiennes - Granulations de Pacchioni

  10. L’ensemble est parcouru ou en contact intime avec de nombreux éléments vasculaires veineux : Sinus veineux, lacs veineux, veines diploïques, méningées, cérébrales et émissaires

  11. Ossification d’origine fibreuse et membraneuse: Les tumeurs d’origine cartilagineuse sont donc très rares au niveau de la calvaria+++

  12. Moyens d’imagerie

  13. TDM • Examen de choix +++ • Résolution spatiale +++ • Technique: -Deux fenêtres: osseuse et parenchymateuse - Sans et avec injection d’iode. • Coupes fines (1 à 3 mm) systématiquement réalisées • Reconstructions.

  14. TDM • Caractérisation lésionnelle: -Os, matrice tumorale, calcifications. -Réaction périostée • Analyse des parties molles adjacentesexo et endocrâniennes • Apprécie l’effet de masse sur l’encéphale • Bilan d’extensionau niveau de la basedu crâne et de l’orbite (foramens et fissures) • Guidage des biopsies

  15. IRM • Résolution en contraste ++ et étude multiplanaire. • Caractérisation et délimitation lésionnelle: - Évaluation de la composante tissulaire - Analyse de la vascularisation et cinétique du rehaussement - Analyse du diploé ++ : séquences pondérée T1 avant et après injection de gadolinium

  16. IRM • Bilan loco-régional endo / exo crânien : - méninges • éléments vasculaires. - parties molles • Suivi postopératoire++ NB: Au sein du diploé, seuls les éléments veineux normaux et les granulations de Pacchioni se rehaussent de manière physiologique.

  17. Radiographie standard • Suffisante pour diagnostiquer certaines lésions typiques(kyste épidermoïde…) • N’est plus pratiquée en routine, à l’exception des bilans systématiques de myélome: images lacunaires à l’emporte pièce.

  18. Scintigraphie • Sensible mais peu spécifique • Métastases +++ • Concurrencée par l’IRM corps entier. • Évaluer l’activité d’une maladie de Paget

  19. Biopsie • Si lésion indéterminée. • Concertation multidisciplinaire. • Neurochirurgicale ou avec guidage radiologique.

  20. Echographie -Néo natale jusqu’à fermeture des fontanelles. -Diagnostic anté natal. -Masses superficielles.

  21. Sémiologie

  22. Lacunes crâniennes: Eléments clé à rechercher: - Nombre - Taille - Répartition - Limites - Ostéosclérose - Densité/ signal / écho structure - Prise de contraste.

  23. Classification de Lodwic

  24. Etiologies

  25. Lacunes physiologiques

  26. Exagération physiologique de certains reliefs formant des lacunes. À reconnaître Pièges diagnostiques+++

  27. Lacs veineux diploïques Image lacunaire sur le trajet des veines diploïques Anastomose veineuse intra-diploïque ou abouchement d’une veine émissaire avec un sinus veineux.

  28. Veines émissaires

  29. Granulations de Pacchioni Villosités arachnoïdiennes faisant protrusion dans les sinus veineux et /ou l’os de la voûte au contact

  30. Foramens pariétaux • Trous de Bonnaire ou Foramen de Santorini • Visibles dès la naissance • Traversés par des veines émissaires (de Santorini) • Deux types selon le diamètre : – Petit (2 mm) plus fréquent: non visibles – Grand (1 à 8 cm)

  31. Lacunes physiologiques • Radiologiquement: – lacunes arrondies ou ovalaires, – Sans condensation périphérique. – pariétales postérieures. 1 an et 6 mois

  32. Lacunes tumorales

  33. Lacunes malignes

  34. :

  35. Métastases • Cause la plus fréquente des tumeurs de la voûte • À partir de la 5ème décade • PPRST+++:poumon, prostate, rein, sein, et thyroïde. • Lésions multiples : sein et poumon • Lésion unique, soufflante : rein et thyroïde • Enfant : Neuroblastome étiologies à évoquer en 1er

  36. Scanner: - Plus volontiers lacunaires que condensantes. - Initialement diploïques - Destruction secondaire des tables interne et externe - Envahissement des parties molles et de l’espace épidural • IRM - T1: Hypo ou isosignal effaçant l’hypersignal habituel du diploé, - T2: Hypersignal - Prise de contraste.

  37. Métastases d’un neuroblastome chez un enfant

  38. Myélome multiple • Atteinte de la voûte dans 50 % des myélomes • Scanner et radiographie standard: - Lacunes diploïques arrondies à l’emporte pièce de contours nets sans sclérose marginale, réparties de manière uniforme - Taille homogène, 3 à 15 mm - Extension secondaire aux tables - Os adjacent ostéoporotique

  39. IRM: - Aspect non spécifique - Evaluation de l’infiltration de la moelle hématopoïétique de la voûte en pondération T1 Plasmocytome: - Patient + jeune - Lésion unique, voute occipitale et pariétale - Aspect lacunaire non spécifique

  40. A retenir +++: À partir de la 5ème décade: lésions lacunaires multiples de la voûte = métastases ou myélome jusqu’à preuve du contraire • Métastases: • lacune à bord flou et irrégulier, • atteinte des tissus mous adjacentssi les deux tables sont rompues, • taille variable -Myélome : • lacune homogène de contour net, • répartition symétrique • taille relativement uniforme Ils peuvent avoir des aspects très semblables  d’où l’intérêt du contexte clinique

  41. Tumeurs malignes primitives Très majoritairement bénignes+++ • Rares: moins de 1% des tumeurs osseuses. • Tumeurs plus souvent rencontrées : • L’ostéosarcome • Le sarcome d’Ewing - Les lymphomes: extrêmement rares • Clinique: relative à la localisation et à l’effet de masse

  42. Radiologiquement : -Tumeurs ostéolytiques agressives - Réaction périostée plus discrète. • TDM et IRM : Bilan d’extension -Important rehaussement: délimite mieux la tumeur et son extension épidurale. Lymphome malin primitif de la voûte chez un homme de 34 ans: lyse osseuse pariétale gauche, le prise de contraste s’étend en extradural.

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