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L’HYPNOSE

L’HYPNOSE. Rachel ISIDORE Psychologue Unité de Soins Palliatifs C.H.R. Metz-Thionville. L’hypnose : manipulation ?. Base de l’hypnose : La suggestion : technique psychique qui repose sur la croyance

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L’HYPNOSE

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Presentation Transcript


  1. L’HYPNOSE Rachel ISIDORE Psychologue Unité de Soins Palliatifs C.H.R. Metz-Thionville

  2. L’hypnose : manipulation ? Base de l’hypnose : La suggestion : technique psychique qui repose sur la croyance que le thérapeute peut influencer, par la parole, un état affectif ou un comportement chez le patient « Manipulation » Le patient recherche cette influence

  3. L’hypnose : manipulation mentale ? Hypnose Manipulation mentale : Pratique visant à agir sur la volonté ou le libre arbitre du patient « Manipulation » Le patient compte sur le « pseudo pouvoir » du thérapeute Le patient se refuse à commettre des actes qui vont à l’encontre de ses convictions morales

  4. L’hypnose Danger pour le patient Le thérapeute

  5. L’hypnose : charlatanisme ? But de l’hypnose : moduler le fonctionnement du système nerveux par un travail mental L’expérience nous montre que l’hypnose soigne physiquement et psychiquement et débarrasse des addictions Mais que ce passe-t-il réellement, que nous dit la science ?

  6. La douleur La composante sensori-discriminative : expression de l’expérience sensorielle (localisation, durée, type stimulation…) • La composante cognitivo-comportementale-affective : • affective : tonalité désagréable (non renouvellement et émotions) • cognitive : processus mentaux influençant la perception des phénomènes douloureux (contexte important, ex : sport, maladie) • - comportementale : ensemble des comportements (mimiques, postures, plaintes…)

  7. Bloque la circulation des neurotransmetteurs (douleur dans le corps) • Diminution des hormones (kinines) • Impact positif sur les émotions négatives • Hypnose = outil thérapeutique qui cherche à moduler le fonctionnement du système nerveux central par un travail mental

  8. Etude de Pierre Rainville : hypnose et analgésie Augmentation douleur Attention importance (focalisation douleur chronique P. Rainville & D.D. Price (authors) / The Neurophenomenology of Hypnosis and Hypnotic Analgesia / S’imaginer avoir moins mal, c’est avoir moins mal !

  9. Qu’est-ce que l’état hypnotique ? L’état hypnotique (transe) ne peut être assimilé à un sommeil véritable, même si on retrouve certaines similarités au niveau du fonctionnement mental L’hypnose est un état spécifique, un état de conscience modifié Etat naturel que vous produisez plusieurs fois par jour (lecture, rêverie…) Le seul guide est le patient, le thérapeute ne fait que l’accompagner (relation d’aide) Hypnose : outil thérapeutique et en tant que tel, mode de communication particulier

  10. Comment ça marche ? On communique sur les deux modes : digital et analogique Digital Analogique Hémisphère G Hémisphère D Codes communs appris et fixés Communication non-verbale Logique du conscient Logique de l’inconscient Si information identique : congruence Si information opposée : incongruence

  11. Déroulement d’une séance  L’induction : Entrée dans l’état d’hypnose (réorientation de l’attention de l’extérieur vers l’intérieur) L'approfondissement de la transe par la dissociation : Modification cognitive de la conscience du sujet (séparation entre le conscient et l’inconscient). Le patient devient acteur et spectateur La profondeur de la transe est fonction des phénomènes hypnotiques observés (pas de proportionnalités) Le réveil, la réassociation : Sortie de la transe hypnotique (important) Les vérifications : Observation des comportements et questionnement afin de vérifier qu’aucun processus hypnotique ne persiste Donne des renseignements sur le travail qui reste à faire

  12. Types de suggestions Les suggestions directes d’analgésie : diminution de la douleur, engourdissement de la zone Les suggestions indirectes : anesthésie d’une zone non douloureuse (doigt, main) puis transmission de cette anesthésie vers la zone douloureuse Le déplacement de la douleur : transfert de la douleur sur une partie du corps libre de douleur et moins chargée symboliquement (cancer du rein)

  13. La dissociation : observation de la douleur comme extérieur. Description de la douleur mais sans composante émotive. Séparation du corps et de l’esprit (paysage ) La distorsion du temps : modification de l perception du temps (principalement quand douleur épisodique) La distorsion perceptuelle et création d’un « monde de fantaisie »: modification de la perception générale (douleur au court d’un match de tennis) La substitution de la douleur par une autre: suggestion de douleur plus agréable, plus confortable, plus banale qui va se substituer à la sensation de douleur existante (froid, picotement, chaleur)

  14. La concentration sur la douleur avec une nouvelle perspective : principe du « diviser pour mieux régner ». Le patient acquière une certaine forme de contrôle de la doleur en disséquant ses composantes Le changement de signification de la douleur : par exemple la douleur peut devenir supportable dans le sens ou elle peut être considérée comme une alarme. Comme vécue comme utile, elle sera plus supportable Surtout intéressante dans les douleurs psychogènes car le sujet peut trouver un sens ou une signification à sa douleur ce qui le conduira à chercher une autre solution moins pathogène Le changement de la signification de l’apparition de la douleur : quand douleur épisodique, accent mis sur la réapparition d’une nouvelle période de calme

  15. La régression en âge : retour à un âge antérieur où la douleur et la maladie n’existait pas et où on lui fait accomplir des gestes devenus impossibles aujourd’hui L’imagerie neuropsychologique : visualisation des processus neuropsychologiques qui permettent le contrôle de la douleur (un filtre qui ne laisse pas passer la douleur) MERCI

  16. Mme P. est née le 10/07/1922 Douleurs post-zostériennes, de type neurogène, dans le territoire D2 après un zona survenu en mai 2005 Traitement : Lyrica (75/0/75 mg/j) et Monocrixo (100/0/200 mg/j) 3 enfants dont 1 fille est DCD jeune, laissant 2 enfants en bas âge que Mme P. a élevé (A toujours culpabilisé de « prendre » la place de sa fille dans son rôle de mère.) Vit très mal le conflit actuel entre Olivier (« fils ») et son gendre (lien familial brisé). Culpabilise également de ne pas trouver de solutions

  17. Douleur 9 2 Anxiété 90 Fatigue 88 (différente) T. Psy. 90 T. Phys. 90 Humeur - 00

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