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Les aires prot g es et les paysages naturels du Qu bec

rachelle
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Les aires prot g es et les paysages naturels du Qu bec

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Presentation Transcript


    3. Les aires protégées au Québec

    8. Chaque statut possède ses propres objectifs de conservation, nous allons voir quelles sont les particularités des réserves aquatiques et de biodiversité en termes d’objectifs de conservation et en quoi elle peuvent être liées à la protection des paysagesChaque statut possède ses propres objectifs de conservation, nous allons voir quelles sont les particularités des réserves aquatiques et de biodiversité en termes d’objectifs de conservation et en quoi elle peuvent être liées à la protection des paysages

    9. Réserves aquatiques et de biodiversité et paysage physique

    11. Défi

    12. Le cadre écologique de référence Le CER est un outil de cartographie et de classification écologique du territoire à différentes échelles de perception qui s’imbriquent. Il est basé sur la reconnaissance des assemblages, plus ou moins complexes, des formes de terrain. Ces assemblages sont le fruit de l’histoire géologique, géomorphologique et paléoclimatique du territoire. Ce découpage est donc basé sur les éléments physiques du territoire, plus stables dans le temps que les éléments biologiques Le CER est un outil de cartographie et de classification écologique du territoire à différentes échelles de perception qui s’imbriquent. Il est basé sur la reconnaissance des assemblages, plus ou moins complexes, des formes de terrain. Ces assemblages sont le fruit de l’histoire géologique, géomorphologique et paléoclimatique du territoire. Ce découpage est donc basé sur les éléments physiques du territoire, plus stables dans le temps que les éléments biologiques

    13. Tel que mentionné, pour les réserves aquatiques ou de biodiversité, la localisation est déterminée à partir du Cadre écologique de référence. Le design doit tenter d’épouser les limites physiques du paysage tel que cartographié. Tel que mentionné, pour les réserves aquatiques ou de biodiversité, la localisation est déterminée à partir du Cadre écologique de référence. Le design doit tenter d’épouser les limites physiques du paysage tel que cartographié.

    14. Voici 2 projets dont les limites expriment le résultat de négociations visant à minimiser l’impact sur les activités économiques : nous verrons cette réalité plus en détail ultérieurementVoici 2 projets dont les limites expriment le résultat de négociations visant à minimiser l’impact sur les activités économiques : nous verrons cette réalité plus en détail ultérieurement

    17. Les limites de l’aire protégée ne correspondent pas entièrement à la cartographie des paysages physiquesLes limites de l’aire protégée ne correspondent pas entièrement à la cartographie des paysages physiques

    18. Le design en lien avec les unités de paysage est important mais l’état de l’écosystème est lui aussi importantLe design en lien avec les unités de paysage est important mais l’état de l’écosystème est lui aussi important

    19. Paysage physique, perception des usagers et réalité économique - Études de cas -

    20. Le réseau des aires protégées est établi à partir de connaissances scientifiques et vise à conserver des territoires les plus naturels possibles. Dans l’écoumène, les objectifs d’intégrité et de représentativité s’avèrent difficiles à atteindre en raison des nombreuses activités anthropiques, qui sont variées dans leur nature comme dans leurs impacts. Ainsi, dans plusieurs cas, la proposition initiale d’un territoire à protéger, lorsqu’il passe par le filtre des contraintes économiques (i.e. droits d’exploitation des ressources naturelles), peut voir son design, qui est à l’origine écologique, prendre une forme plus ou moins cohérente avec les limites naturelles du ou des paysages visés. Les écosystèmes de l’aire protégée résultante seront donc en partie tributaires des perturbations anthropiques périphériques pouvant affecter l’évolution naturelle du paysage global, qui transcende les limitesLe réseau des aires protégées est établi à partir de connaissances scientifiques et vise à conserver des territoires les plus naturels possibles. Dans l’écoumène, les objectifs d’intégrité et de représentativité s’avèrent difficiles à atteindre en raison des nombreuses activités anthropiques, qui sont variées dans leur nature comme dans leurs impacts. Ainsi, dans plusieurs cas, la proposition initiale d’un territoire à protéger, lorsqu’il passe par le filtre des contraintes économiques (i.e. droits d’exploitation des ressources naturelles), peut voir son design, qui est à l’origine écologique, prendre une forme plus ou moins cohérente avec les limites naturelles du ou des paysages visés. Les écosystèmes de l’aire protégée résultante seront donc en partie tributaires des perturbations anthropiques périphériques pouvant affecter l’évolution naturelle du paysage global, qui transcende les limites

    21. Voici quelques cas concrets…Voici quelques cas concrets…

    22. Les aires protégées constituent, au même titre que le « paysage », un concept sujet à la « qualification » par les populations Elles ne font donc pas exception à la réalité de la double analyse « objective-subjective » (approche « expert » - approche « usagers ») Les aires protégées constituent, au même titre que le « paysage », un concept sujet à la « qualification » par les populations Elles ne font donc pas exception à la réalité de la double analyse « objective-subjective » (approche « expert » - approche « usagers »)

    23. L’appropriation du territoire par la population fait intervenir la dimension sociale dans le choix des territoires à protéger, faisant tendre l’analyse de la dimension physique des paysages vers des enjeux culturels de protection de paysages, comme c’est le cas ici avec le paysage de la forêt Piché-Lemoine (forêt récréative désignée par la MRC et moraine présentant des nappes phréatiques) En raison des contraintes économiques, les limites actuelles ne correspondent pas à la cartographie des paysages physiques ni à la demande sociale Mais on remarque que la dimension sociale peut rejoindre les objectifs écologiques quant au choix des paysages à protéger, quant à leur qualité naturelle et visuelle et quant à leur design, ce qui peut faire contrepoids aux contraintes économiquesL’appropriation du territoire par la population fait intervenir la dimension sociale dans le choix des territoires à protéger, faisant tendre l’analyse de la dimension physique des paysages vers des enjeux culturels de protection de paysages, comme c’est le cas ici avec le paysage de la forêt Piché-Lemoine (forêt récréative désignée par la MRC et moraine présentant des nappes phréatiques) En raison des contraintes économiques, les limites actuelles ne correspondent pas à la cartographie des paysages physiques ni à la demande sociale Mais on remarque que la dimension sociale peut rejoindre les objectifs écologiques quant au choix des paysages à protéger, quant à leur qualité naturelle et visuelle et quant à leur design, ce qui peut faire contrepoids aux contraintes économiques

    24. Éléments naturels et culturels en lien avec la valorisation du paysage : Projet bénéficiant d’un appui général dans le milieu local Refus du milieu local, dont la Ville de Val-d’Or, de voir un développement minier se réaliser dans la forêt Piché-Lemoine L’aire protégée doit s’harmoniser avec le développement de villégiature sur les rives du lac Lemoine La moraine d’Harricana est une composante majeure du paysage de l’aire protégée et doit être incluseÉléments naturels et culturels en lien avec la valorisation du paysage : Projet bénéficiant d’un appui général dans le milieu local Refus du milieu local, dont la Ville de Val-d’Or, de voir un développement minier se réaliser dans la forêt Piché-Lemoine L’aire protégée doit s’harmoniser avec le développement de villégiature sur les rives du lac Lemoine La moraine d’Harricana est une composante majeure du paysage de l’aire protégée et doit être incluse

    25. Dans le cas des lacs Vaudray et Joannès, on remarque que les limites de la réserve ne correspondent pas entièrement au découpage des unités de paysage physique Des éléments physiques naturels ou anthropiques peuvent influencer le choix des limites et peuvent faciliter la gestion, comme ici un chemin forestier important devenant la limite est de la réserve De plus, certaines portions du territoire ont été perturbées, modifiant grandement le paysage naturel Lorsque le territoire est fortement occupé ou habité, le regard se porte aussi sur la valeur accordée aux paysages par les observateurs (citoyens, résidents, visiteurs, usagers, etc.). Pour cet exemple, c’est le paysage visuel perçu depuis les chalets qui est à l’origine de la proposition d’aire protégéeDans le cas des lacs Vaudray et Joannès, on remarque que les limites de la réserve ne correspondent pas entièrement au découpage des unités de paysage physique Des éléments physiques naturels ou anthropiques peuvent influencer le choix des limites et peuvent faciliter la gestion, comme ici un chemin forestier important devenant la limite est de la réserve De plus, certaines portions du territoire ont été perturbées, modifiant grandement le paysage naturel Lorsque le territoire est fortement occupé ou habité, le regard se porte aussi sur la valeur accordée aux paysages par les observateurs (citoyens, résidents, visiteurs, usagers, etc.). Pour cet exemple, c’est le paysage visuel perçu depuis les chalets qui est à l’origine de la proposition d’aire protégée

    27. Le paysage à protéger, d’abord incarné par une vue vers l’ouest depuis les chalets de villégiature, s’est transformé, par le projet d’aire protégée, en un paysage plus « large » correspondant à un environnement physique intégrateur plutôt qu’un environnement uniquement visuel Donc, ce projet a influencé la perception qu’avaient les usagers de ce paysage Cette sensibilisation va participer à la mutation des paysages de l’aire protégée : il y aura une évolution vers un caractère plus naturel car la résilience des écosystèmes et donc du paysage forestier et visuel bénéficiera de l’aide de ces usagers et résidentsLe paysage à protéger, d’abord incarné par une vue vers l’ouest depuis les chalets de villégiature, s’est transformé, par le projet d’aire protégée, en un paysage plus « large » correspondant à un environnement physique intégrateur plutôt qu’un environnement uniquement visuel Donc, ce projet a influencé la perception qu’avaient les usagers de ce paysage Cette sensibilisation va participer à la mutation des paysages de l’aire protégée : il y aura une évolution vers un caractère plus naturel car la résilience des écosystèmes et donc du paysage forestier et visuel bénéficiera de l’aide de ces usagers et résidents

    28. En raison des contraintes économiques, mais aussi en raison des modes d’occupation du territoire prévalent à la création de l’aire protégée, le bassin versant n’a pu être retenu pour la détermination des limites Ainsi, seul le paysage visuel de la vallée de la rivière a pu être protégé : la représentativité, l’intégrité écologique et le design cohérent n’ont pas été atteints En raison des contraintes économiques, mais aussi en raison des modes d’occupation du territoire prévalent à la création de l’aire protégée, le bassin versant n’a pu être retenu pour la détermination des limites Ainsi, seul le paysage visuel de la vallée de la rivière a pu être protégé : la représentativité, l’intégrité écologique et le design cohérent n’ont pas été atteints

    29. La cartographie des unités de paysage a permis de caractériser les diverses portions de la rivière Cette cartographie épouse bien les limites de la cartographie écologique (3e niveau de perception du CER) correspondant aux unités de paysage physiqueLa cartographie des unités de paysage a permis de caractériser les diverses portions de la rivière Cette cartographie épouse bien les limites de la cartographie écologique (3e niveau de perception du CER) correspondant aux unités de paysage physique

    30. Illustrations de l’état du milieu naturel et des paysages visuels de cette réserve aquatiqueIllustrations de l’état du milieu naturel et des paysages visuels de cette réserve aquatique

    31. On remarque que la vallée protégée renferme principalement des forêts jeunes ayant fait l’objet de coupes dans le passé Le cas de la rivière Ashuapmushuan est un exemple-type des nombreuses perceptions divergentes à l’égard d’un paysage : à protéger et mettre en valeur à des fins récréatives ou à exploiter à des fins hydroélectriques?On remarque que la vallée protégée renferme principalement des forêts jeunes ayant fait l’objet de coupes dans le passé Le cas de la rivière Ashuapmushuan est un exemple-type des nombreuses perceptions divergentes à l’égard d’un paysage : à protéger et mettre en valeur à des fins récréatives ou à exploiter à des fins hydroélectriques?

    32. Cartographie du paysage physique : massif montagneuxCartographie du paysage physique : massif montagneux

    33. On protège un paysage physique, mais qu’en est-il de la préservation des vues panoramiques depuis les monts Groulx?On protège un paysage physique, mais qu’en est-il de la préservation des vues panoramiques depuis les monts Groulx?

    34. Comment envisager la mise en valeur des aires protégées possédant des paysages exceptionnels ou spectaculaires?Comment envisager la mise en valeur des aires protégées possédant des paysages exceptionnels ou spectaculaires?

    35. Détermination d’une aire protégée à partir d’un écosystème dunaire recherché pour sa représentativité et sa rareté Elle est constitué de plusieurs types écologiques prenant la forme de paysages variéesDétermination d’une aire protégée à partir d’un écosystème dunaire recherché pour sa représentativité et sa rareté Elle est constitué de plusieurs types écologiques prenant la forme de paysages variées

    36. Dans un contexte où l’on envisagerait une mise en valeur récréative et touristique : Si on protège un paysage fortement perturbé (photo 5a) : devrait-on envisager la gestion active (ex.: restauration écologique)? Qu’en est-il des perturbations en périphérie, comment gérer la qualité visuelle et l’intégrité écologique des paysages sans zone tampon?Dans un contexte où l’on envisagerait une mise en valeur récréative et touristique : Si on protège un paysage fortement perturbé (photo 5a) : devrait-on envisager la gestion active (ex.: restauration écologique)? Qu’en est-il des perturbations en périphérie, comment gérer la qualité visuelle et l’intégrité écologique des paysages sans zone tampon?

    37. Conclusion Nous avons vu que la dimension sociale peut rejoindre les objectifs écologiques lors du choix des paysages à protéger (qualité naturelle et visuelle et cohérence des limites). Cette convergence entre perception sociale (paysage culturel) et analyse écologique (paysage physique) concourt parfois à un rééquilibre face aux contraintes économiques, ce qui peut permettre de tendre vers les principes du développement durable. Les exemples précédents démontrent cependant que ce n’est pas toujours le cas, à savoir que les objectifs de design et de la qualité des écosystèmes ne sont pas entièrement atteints. Nous nous questionnons toujours sur ce point : Lorsqu’un projet d’aire protégée est cohérent écologiquement et qu’il minimise les impacts sur les activités économiques, que lui manque-t-il pour qu’il acquiert une valeur positive lui permettant de bénéficier de l’appui de la population? Une partie de la réponse peut se trouver dans le niveau d’appropriation du paysage par les collectivités, à savoir lorsque l’aire protégée répond à leurs aspirations. Aussi dans la capacité d’une réserve aquatique ou de biodiversité à s’imprégner des aspirations de chaque collectivité concernée quant au concept d’aménagement, quant à la nature de la mise en valeur et quant aux mesures de gestion.Nous avons vu que la dimension sociale peut rejoindre les objectifs écologiques lors du choix des paysages à protéger (qualité naturelle et visuelle et cohérence des limites). Cette convergence entre perception sociale (paysage culturel) et analyse écologique (paysage physique) concourt parfois à un rééquilibre face aux contraintes économiques, ce qui peut permettre de tendre vers les principes du développement durable. Les exemples précédents démontrent cependant que ce n’est pas toujours le cas, à savoir que les objectifs de design et de la qualité des écosystèmes ne sont pas entièrement atteints. Nous nous questionnons toujours sur ce point : Lorsqu’un projet d’aire protégée est cohérent écologiquement et qu’il minimise les impacts sur les activités économiques, que lui manque-t-il pour qu’il acquiert une valeur positive lui permettant de bénéficier de l’appui de la population? Une partie de la réponse peut se trouver dans le niveau d’appropriation du paysage par les collectivités, à savoir lorsque l’aire protégée répond à leurs aspirations. Aussi dans la capacité d’une réserve aquatique ou de biodiversité à s’imprégner des aspirations de chaque collectivité concernée quant au concept d’aménagement, quant à la nature de la mise en valeur et quant aux mesures de gestion.

    38. Conclusion Bien des aires protégées incluent des territoires perturbés par des activités humaines. Or, leur création constitue en soi le premier geste initiant la mutation de leurs paysages, vers un caractère plus naturel, mais aussi plus culturellement représentatif du milieu, notamment par une gestion et une mise en valeur faisant participer les populations locales La question qui se pose alors est : pour engendrer une telle dynamique sociale et culturelle à l’égard des aires protégées, qui sont un outil de conservation, mais aussi un moyen d’appropriation de paysages d’intérêt naturel et culturel, quels gestes doivent être posés (concertation, financement, mise en valeur, délégation, partenariat…???) et par qui? (Gouvernement, MRC, municipalité, groupe de citoyens…???) Bien des aires protégées incluent des territoires perturbés par des activités humaines. Or, leur création constitue en soi le premier geste initiant la mutation de leurs paysages, vers un caractère plus naturel, mais aussi plus culturellement représentatif du milieu, notamment par une gestion et une mise en valeur faisant participer les populations locales La question qui se pose alors est : pour engendrer une telle dynamique sociale et culturelle à l’égard des aires protégées, qui sont un outil de conservation, mais aussi un moyen d’appropriation de paysages d’intérêt naturel et culturel, quels gestes doivent être posés (concertation, financement, mise en valeur, délégation, partenariat…???) et par qui? (Gouvernement, MRC, municipalité, groupe de citoyens…???)

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