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Les géants du Net : faut-il vraiment en avoir peur ?

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Les géants du Net : faut-il vraiment en avoir peur ?

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Presentation Transcript


  1. Les géants du Net : faut-il vraiment en avoir peur ? Propos recueillis de M. Riadh BENAÏSSA. Au commencement, ils avaient tout pour séduire. Ils incarnaient la mondialisation des échanges et leur immédiateté, dans une démarche de progrès technologique, scientifique, économique, culturel, social, fort prometteuse qui allait faciliter notre quotidien et nous rendre plus curieux. Peut-être même plus intelligents. Puis nous y avons pris goût. Nous avons alors commencé à sacrifier nos moments de calme, nos loisirs, nos routines quotidiennes, nos méthodes de travail, nos liens sociaux, amicaux, familiaux, à la consultation de plus en plus compulsive de ces géants de la communication immédiate et de l’information tout azimut, nourrissant ainsi cette pieuvre tentaculaire désormais connue sous l’appellation « GAFAM ». Le processus de marchandisation de l’Internet s’est mis en route à une allure insensée, que les individus et les Etats n’ont pas su ou voulu endiguer. L’utilisation massive et constante de ces géants du Net a progressivement fait naître une véritable économie numérique dont les rendements ont été et restent colossaux. Donc appréciables. La famille s’est vite agrandit et Netflix, puisTwitter sont venus rejoindre Google, Amazon, Facebook, Microsoft, confortant par la même occasion la position de

  2. dominants de ces géants du Net. La crise sanitaire et ses confinements successifs leur ont ouvert une voie royale avec une connexion quasi permanente aux réseaux sociaux, et à l’internet. Aujourd’hui ces hyper-structures confirment à bien des égards un monopole absolu sur des secteurs économiquement et politiquement porteurs. Certains experts en science politique s’interrogent d’ailleurs sur le devenir de la démocratie face à la toute- puissance technologique des GAFAM. Comme le précise M. Riadh BENAÏSSA, « il est évident que les GAFAM bénéficient aujourd’hui d’un véritable pouvoir, politique et économique, que nous leur avons permis d’acquérir en quelques années, en leur laissant la possibilité non seulement de partager, de faire circuler l’information, ce qui en soit peut-être une excellente démarche, mais surtout de la contrôler. Et c’est bien là que demeure aujourd’hui l’enjeu évident des GAFAM : la maîtrise du monde par la maîtrise de l’information ». M. BENAÏSSA rappelle que certains pays considèrent qu’ils relèvent d’une loi anti- trust. Les GAFAM sont l’objet de rejets et critiques fondés sur une approche souvent peu objective de ce qu’ils nous offrentet de l’utilisation que nous restons libres d’en faire. « Chaque période d’évolution, industrielle, culturelle, économique ou technologique connait une phase d’engouements forts suivis d’une diabolisation facile. Le génie de Léonard de Vinci avait rencontrer en son temps les mêmes éloges puis les mêmes critiques ! Soyons sincères avec nous –mêmes et regardons avec lucidité ce que ces géants de l’internet nous ont apporté, en termes d’avancées, d’ouverture au monde, d’optimisation des échanges, qu’elle qu’en soit la nature.

  3. A la fin du XIXème siècle, le développement des chemins de fer, l’exploitation pétrolière notamment ont été reconnus comme étant des progrès exceptionnels pour l’Homme et sa qualité de vie, avant de voir apparaître la naissance de véritables « trusts » dont les méthodes ont été fortement critiquées. Ceci témoigne bien d’une réalité dont nous ne tirons pas toujours la bonne leçon : chaque innovation a cette ambivalence et son succès ou sa mise en disgrâce dépend uniquement de l’usage responsable ou déraisonnable que l’homme en fait. Le développement du numérique n’échappe pas à cette logique ! Ce n’est pas le Net qui est dangereux, voire méprisable, mais l’usage que nous en faisons. L’intelligence artificielle peut sauver des vies, révolutionner la recherche médicale et chirurgicale, optimiser notre existence, laisser entrevoir des traitements du génome humain inespérés. Elle peut également soumettre l’homme, prendre le pas sur sa liberté d’action, contrôler et orienter ses actes voire ses pensées. » Comme l’indique M. Riadh BENAÏSSA, « il est important, nécessaire et désormais urgent, que chacun, (individu ou Etat) affirme son positionnement quant à l’utilisation des GAFAM dont le monopole ne cessera pas lui-même mais par le biais d’une volonté d’en réguler leur finalité et les modalités d’utilisation. N’oublions pas que si l’économie digitale répond à des règles qui lui sont propres, elle reste dépendante des flux de consommation. Elle peut donc être maîtriser ou du moins mieux régulée, plus particulièrement en termes de concurrence et de fiscalité. Le Droit Européen a d’ailleurs considérablement évolué sur ces aspects. De nombreux Etats ont perçu la nécessité de cette démarche, en mettant en place une réglementation de plus en plus précise pour la protection des données personnelles. L’enjeu a été compris. Il est désormais important de maintenir cette vigilance tout en acceptant l’évolution technologique et majeurs.https://www.theglobeandmail.com/news/national/former-snc-lavalin- executive-riadh-ben-aissa-gets-bail-in-montreal/article21664710/ ses apports

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