1 / 15

Marie Noël Cikuru, Vision d’Espoir RDC Février 2009

La lutte contre les violences faites aux femmes en RDC, la santé et les droits des femmes : quel bilan ?. Marie Noël Cikuru, Vision d’Espoir RDC Février 2009. Un survol sur la question.

robyn
Download Presentation

Marie Noël Cikuru, Vision d’Espoir RDC Février 2009

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. La lutte contre les violences faites aux femmes en RDC, la santé et les droits des femmes : quel bilan ? Marie Noël Cikuru, Vision d’Espoir RDC Février 2009

  2. Un survol sur la question • La persistance, à l’aube du 3° millénaire, dans plusieurs parties de la planète, des situations intolérables et même déshonorantes pour l’humanité comme: l’analphabétisme, la misère, la maladie et la mort pour des causes évitables, des inégalités entre les genres, des injustices criantes entre les peuples, comme le non accès ou l’exclusion des marchés mondiaux, et autres disparités, a conduit à la formulation des objectifs à atteindre pour le développement.

  3. Un survol (suite) • En république Démocratique du Congo, la guerre qui a sévi pratiquement pendant plus de 10 ans a fait des dégâts incalculables, dégâts qui « se moquent » par leur nature même, des OMD. • Au fait, tant que les corps des femmes sont “pris” inconsidérément, tant qu’ils sont « utilisés » dans l’économie des conflits, entraînant de graves dommages sur leur santé physique, mentale et spirituelle, ainsi que celle des familles et des communautés, • Tant que l’impunité fait la loi et se consolide par le pouvoir,

  4. Un survol (suite) • Tant que les voix des ceux qui osent parler sont réduites au silence par toute sorte de manœuvres, • Tant que le « don de vie » pour certaines femmes devient la « cause de leur mort », et que des enfants nés, peu ont la chance de franchir leur 5° année d’existence, • Tant que l’instruction reste un mirage pour tant de jeunes à cause de la pauvreté, • Il est bien difficile de faire des progrès significatifs dans la poursuite des ODM.

  5. Y a-t-il une conscience des ODM? • Il existe un décalage entre les pays en développement et ceux développés, et beaucoup de divergences sur la manière d’appréhender les différents problèmes. • Une réflexion Malthusienne lie la croissance économique au contrôle de la croissance démographique et dans le même sens, la pauvreté est liée à la surpopulation et la solution à tout cela est proposée à travers des mesures restrictives pour les natalités. • La formule n’est pas magique, mais il faut lui reconnaître un certain mérite dans les régions où elle a fonctionné (l’Europe occidentale et l’Amérique du nord ainsi que certains pays émergents de l’Asie). De fait, sa fonctionnalité tient à différentes réalités : la culture, l’éducation, la force des politiques et priorités des gouvernements, etc.

  6. Y a t-il une conscience des ODM (suite) • Il existe un rapport entre : • 1) La baisse de mortalité, (notamment la tranche comprise entre la naissance et les 5 premières années de l’enfant) • 2) la baisse de natalité, • 3) l’augmentation de l’espérance de vie. • Dans les pays en voie de développement, il y a toujours une forte mortalité infantile compensée par une forte natalité alors que l’espérance de vie est basse et un niveau de santé en dégradation. Le risque de décès par accouchement (l’échelle de 1/28) est lié à divers facteurs :

  7. Les obstacles • Les obstacles à l’atteinte des ODM sont d’ordre socioculturel, politique et économique. En d’autres mots, les appuis externes demeurent faibles s’ils ne sont pas portés par une politique forte dans le pays et intégrés dans la culture et les mentalités de ses habitants.

  8. Les causes • des grossesses trop précoces (avant 20 ans) - des grossesses trop rapprochées - des grossesses trop nombreuses  - des grossesses trop tardives (après 35 ans). • Il est important à ce niveau comme intervention : • améliorer les conditions de santé (hygiène, qualité des soins, etc.). Comment ? • En intensifiant l’éducation–sensibilisation du couple aux risques des maternités spontanées… • Appel à la responsabilité des « géniteurs » (entendus comme ceux là de l’union desquels a lieu une conception de laquelle naîtra un nouvel être humain) Par le recours à des moyens alternatifs (la continence – l’utilisation des préservatifs et autres) • Ici entrent en jeu différents aspects qui peuvent empêcher l’applicabilité de ces mesures.

  9. Les causes (suite) • Les croyances ou sensibilités religieuses, • Des agendas non partagés entre les partenaires : l’un des deux peut sentir n’avoir pas encore atteint un nombre confortable d’enfants désirés – filles ou garçons (ceci peut provenir de l’homme ou de la femme[1]). Le problème se pose aussi pour un couple formé après veuvage de l’un des conjoints (veuve ou veuf remarié) : pour sa « sécurité » la femme (si encore en âge de procréer) voudra à tout prix avoir d’autres enfants « à elle » dans le nouveau ménage malgré la présence d’autres enfants nés de l’union précédente. Elle se comporte comme si les enfants trouvés dans le ménage, et même les enfants déjà faits dans son mariage précédent (au cas où c’est elle la veuve remariée) n’en étaient pas ! • [1] Les hommes souvent peuvent désirer avoir à tout prix un garçon si la femme n’a fait jusque là que des filles, et comme l’enfant objet de son désir ne s’obtient pas sur commande, les grossesses se succèdent jusqu'à ce qu’il y en ait ! Pour la femme aussi, une perception de menace quand elle n’a pas encore donné naissance à un « mâle » dans la famille. )

  10. Quel sens y a-t-il à parler de « lutte contre les violences faites aux femmes, de santé et des droits des femmes », dans un environnement où les opposés semblent coexister ? • La violence faite aux femmes. Ceci est une réalité permanente pour la plupart des femmes, non seulement en temps de guerre, mais aussi en temps normal, temps de paix… comme on dit, et cela n’est pas limité à certains pays… • Ce qui est en jeu ici c’est la manière dont la femme est perçue en tant que telle.

  11. La violence • Même dans la « vie normale », la sexualité « domestique » c'est-à-dire impliquant toutes les autres personnes vivant dans la maison ou dépendantes de l’une ou l’autre manière des conjoints, est objet d’attention, si l’on veut parler des « violences faites aux femmes ». Il faut noter que les femmes ne sont pas seulement « victimes » des brutalités dans ce camps, comme c’est souvent la tendance à en faire la lecture : c’est le plus fort qui s’impose souvent ! Et la force ici n’est pas à entendre dans le seul sens physique mais toutes les situations et ou les manœuvres qui font qu’une personne domine l’autre, y compris les séductions et ruses d’un côté comme de l’autre.

  12. Recommandation 1 Le rôle de l’état dans ses responsabilités sociales est en cause. • Les politiques dites globales devraient l’être aussi dans la réalité. Lorsqu’on déclenche la campagne comme « Toutes les filles à l’école » cela devrait être suivi par des mesures d’encadrement concrètes qui permettent de s’assurer que réellement ces enfants sont scolarisés et en bénéficient.

  13. Recommandation 2 : la santé est inséparable du développement. • - Il y a un besoin urgent que l’une des priorités de l’Etat congolais soit d’ériger ou de renforcer des structures médicales partout dans le pays, d’en doter des médicaments et autres produits nécessaires, en même temps que la sécurité et la communication sont améliorées. Cette politique devrait être soutenue par un monitoring rigoureux aussi sur la gestion du personnel de santé ainsi que du matériel mis à leur disposition.

  14. Recommandation 3. Les droits des femmes et l’état de la justice. • - Il y aurait besoin d’étudier les besoins réels en justice des populations victimes. (Ici c’est la femme qui retient notre attention), pas pour les soumettre au joug et aux caprices de la société, mais pour ne pas négliger cette réalité et la pression qu’elle exerce consciemment ou non sur les individus, • - Intensifier les sensibilisations des masses sur les droits et la dignité de la personne humaine, • - Etablir de commun accord les proportions de punition dans ce domaine, • Pour la mise en œuvre effective de ces pistes de réflexions, comme pour les précédentes c’est l’Etat Congolais par une politique forte. Le processus est long et demande une révolution profonde.

More Related