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L anorexie mentale

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L anorexie mentale

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    1. L’anorexie mentale Dr S.Richard-Devantoy Département de Psychiatrie et de Psychologie médicale Service du Pr. J.-B.Garré CHU, 4 rue Larrey 49933 Angers cedex 9

    2. Données épidémiologiques

    3. Données épidémiologiques Taux d'incidence faibles (1-2 ‰ ) des troubles du comportement alimentaire (TCA) chez les femmes (Fombonne) Prévalence dans la tranche d'âge 15-19 ans entre 2 et 5 ‰ . Aux États-Unis, l'anorexie mentale est la troisième maladie chronique chez l'adolescente (obésité, asthme) ; 0,48 % dans la tranche des 15-19 ans. La prévalence pour la vie entière est estimée à 0,5 %. Peu de données épidémiologiques : l'anorexie prépubère, l'anorexie tardive chez la jeune femme et anorexie masculine. Fréquence des formes mixtes d'emblée (anorexie-boulimie). Dans 30 à 50 % des cas, la boulimie survient pendant ou après une période d'anorexie. La prévalence vie entière de la boulimie nerveuse comprise entre 1 et 3 %.

    4. Données épidémiologiques Formes subsyndromiques, en France, dans une préenquête qui portait sur environ 3500 élèves, c'est-à-dire la moitié des élèves scolarisés en Haute-Marne, les préoccupations corporelles concernaient un tiers des jeunes filles, 20 % avaient des conduites de restriction et de jeûne sans répondre aux critères d'une pathologie déterminée comme ceux du DSM-III-R, 3 % avaient des vomissements et des abus de laxatifs ou de diurétiques, 10 % une crise de boulimie hebdomadaire, taux de prévalence de la boulimie type DSM-III-R était de 1 à 1,1 % et autour de 0,1 % pour l'anorexie mentale.

    5. Données épidémiologiques L'ensemble de ces données invite à considérer les TCA dans un continuum du normal-pathogène-pathologique dans un aspect dimensionnel plutôt que sur un mode catégoriel réducteur.

    6. Triade symptomatique

    7. L’amaigrissement 25 % du poids initial pour atteindre parfois plus de 50 % du poids normal à cet âge. L'aspect de la jeune fille est évocateur : corps efflanqué, tout en os, anguleux. Effacement des formes féminines : disparition des seins, hanches et fesses, Joues creuses, yeux enfoncés dans les orbites, nez pincé, Apparence cadavérique du visage, Membres en aspect décharné en « baguettes de tambour » exhibé ou au contraire masqué sous des vêtements amples. Oedèmes de carence, Cheveux secs et ternes, Ongles striés et cassants, Troubles circulatoires constants : pâleur, rougeur et cyanose des extrémités qui sont froides et moites, tension artérielle basse, pouls ralenti. Hypertrichose avec apparition du lanugo.

    8. L’amaigrissement Méconnaissance de leur maigreur par les malades constante (trouble de la perception de l'image de leur corps) Sentiment de bien-être, d'élation et de triomphe, Désir éperdu de minceur et peur de grossir « Elles se voient et se dessinent toujours plus grosses qu'elles ne sont en réalité » Mesures de vérifications : pesées postprandiales, recherches sur la valeur calorique des aliments, mensuration des « rondeurs » éventuelles. Dysmorphophobique centrées sur des parties du corps ou du visage, ou être constituée de craintes de grossir diffuses ou focalisées.

    9. L’anorexie Le maître symptôme. annonce le plus souvent le début des troubles conduite active de restriction alimentaire. lutte acharnée contre la faim. La patiente pense à la nourriture toute la journée : collectionne les recettes, fait la cuisine, nourrit les autres sans participer aux repas qu'elle prépare. Elle vole fréquemment des aliments.

    10. L’anorexie La façon de manger signe en elle-même le diagnostic : tri des aliments en fonction de critères personnels, grignotage par portions infimes, mâchonnement interminable. Certains comportements ont une signification de gravité particulière : la potomanie : équilibre hydroélectrolytique ; le mérycisme : dysfonctionnement psychopathologique particulièrement sévère ; les vomissements provoqués, la prise de laxatifs et de diurétiques : troubles graves hydroélectrolytiques, intestinaux ou rénaux. L'échec de ce contrôle : des accès boulimiques, suivis de vomissements intermittents. L'hyperactivité et le surinvestissement de la motricité

    11. Déroulement d’une crise de boulimie Phase prodromique Sensation de faim oppressante Situation de stress et d’angoisse Accès boulimique Surconsommation alimentaire impérieuse et irrépressible Ingestion rapide des aliments sans mastication parfois Durée moyenne de 1 à 2 heures Aliments riches en calories (pain, beurre, cacao, pates) Souvent suivi de vomissements Fin de l’accès État de torpeur, vécu de dépersonnalisation Sentiment de malaise ou de honte Conscience du caractère morbide de la conduite

    12. L’aménorrhée Constante Interruption de 3 mois des règles précédemment régulières, ou de 6 mois si elles étaient irrégulières. Un des derniers symptômes à disparaître. Lié à l'importance de la dénutrition et de l'exercice physique et à leurs effets sur l'axe hypothalamohypophysaire gonadique, mais aussi à certaines dimensions psychopathologiques aménorrhée précédant l'amaigrissement dans 30 % des cas, persistance fréquente et durable de l'aménorrhée après la réquilibration pondérale.

    13. Critères diagnostiques de l’anorexie mentale

    14. CIM-10 : Anorexie mentale (F50.0) Perte de poids, ou, chez les enfants, incapacité à prendre du poids, conduisant à un poids inférieur à au moins 15% du poids escompté, compte tenu de la taille et de l’âge, La perte de poids est provoqué par le sujet qui évite les aliments qui font grossir, Perception de soi comme étant trop gros(se), avec une peur intense de grossir, Présence d’un trouble endocrinien diffus de l’axe hypothalamo-hypophysaire avec aménorrhée chez la femme et perte du plaisir sexuel et de puissance érectile chez l’homme, Ne répond pas aux critères A et B de la boulimie (F50.2).

    15. DSM-IV : anorexie mentale (307.1) Refus de maintenir le poids corporel au niveau d’un poids minimal normal pour l’age et pour la taille, Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros alors que le poids est inférieur à la normale, Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, déni de la gravité de la maigreur actuelle, Aménorrhée (absence de 3 cycles menstruels successifs). Type restrictif pur : pas de phase de boulimie, pas de vomissements provoqués et pas de prise de purgatifs (laxatifs, diurétiques, lavements), Type avec crises de boulimie et/ou prise de purgatifs

    16. Facteurs de risque

    17. Facteurs de risque Un « état mental à risque », mais le point de bascule vers une affection avérée reste indéterminé. L'augmentation de fréquence des TCA parallèle à celle des addictions en général Le rôle des facteurs socioculturels Plus grande fréquentes des TCA dans certains milieux où le corps est au centre de l'activité professionnelle (danseurs, mannequins, sportifs de haut niveau...). La question du rôle joué par les antécédents d'abus sexuels pendant l'enfance dans la pathogenèse des TCA est complexe. Les relations entre ASE et TCA en termes de co-occurrence, n'ont rien de spécifique.

    18. Facteurs de risque La dynamique familiale : très fortement impliquée, facteurs primaires ou secondaires. Familles de boulimiques = désorganisées Familles d'anorexiques = problèmes d'anxiété et de maîtrise La fréquence des antécédents familiaux de troubles psychiatriques Dépression Addiction alcoolique ; abus de drogue Plus élevée chez les boulimiques que chez les anorexiques. Comorbidité TCA/dépression : Prévalence excède de beaucoup celle retrouvée en population générale Entre 11 et 66 % selon les études au moment du diagnostic de TCA (EDM) Fréquence accrue chez les patientes boulimiques. Si la dépression est donc souvent associée au TCA, elle n'est pas pour autant prédictive. De fait, elle est souvent confondue avec une baisse de l'estime de soi. Une baisse de l'estime de soi est prédictive sans être spécifique d'un TCA.

    19. Facteurs de risque Dimension obsessionnelle et dépressive Anorexies mentales restrictives pures Formes borderline Anorexies mentales purging-type et les boulimiques Troubles de la personnalité : échantillon de 210 sujets, prévalence de 27 % de troubles de la personnalité dans les TCA anorexiques-boulimiques (39 %) > boulimiques (21 %) > anorexiques (22 %). Anorexiques = cluster C (personnalités évitantes, dépendantes, obsessives compulsives et passives-agressives) Boulimiques = cluster B (personnalités borderline, histrioniques, narcissiques et antisociales). plusieurs caractéristiques cliniques communes à la boulimie et à la personnalité borderline : l'instabilité affective, l'impulsivité, la consommation de substances, les conduites pathologiques telles que le vol, les tentatives de suicide.

    20. Facteurs de risque Les anorexiques ont une autoévaluation très abaissée et un perfectionnisme élevé. La boulimie, une plus grande vulnérabilité aux influences familiales ou sociales valorisant les régimes et la minceur une plus grande fréquence de remarques négatives de l'entourage sur leur apparence physique, ainsi que plus d'obésité dans leur enfance et chez les parents. Des facteurs de vulnérabilité, ne prédisent pas le mode d'expression de la difficulté psychique ni la forme psychiatrique que celle-ci va prendre au moment de l'adolescence.

    21. Éthiopathogénie

    22. Le modèle addictif : problématique du lien et de la dépendance La dimension addictive de TCA Intégration dans le vaste champ des toxicomanies. Jeammet et al. regroupent dans le concept d'addiction des conduites différentes comme l'alcoolisme, le tabagisme, le jeu pathologique, les TCA (anorexie, boulimie), les surconsommations médicamenteuses (psychotropes), certaines conduites suicidaires et/ou de prise de risque.

    23. Le modèle addictif : problématique du lien et de la dépendance Constatations cliniques très voisines : début à l'adolescence avec réactivation de l'histoire événementielle de l'enfance ; compulsivité avec obsessions idéatives concernant l'objet et la conduite addictive ; sentiment de manque ou de vide et impulsivité précédant le recours à l'objet addictif ; substitution d'une dépendance à l'objet humain par une dépendance à un objet externe inanimé, disponible et manipulable ; vécu de dépersonnalisation, sorte d'état second hypnotique puis honte et culpabilité mêlées lors des crises ; dépressivité et lutte antidépressive lors des intervalles libres, manifestations somatiques lors du sevrage, maintien masochique de la conduite malgré les effets du manque et les conséquences délétères psychologiques, biologiques et sociales ; fréquence des coaddictions lors de l'évolution.

    24. Le modèle addictif : problématique du lien et de la dépendance Problématique narcissique commune : si le « choix » du type de conduite et les effets de l'objet d'addiction sont radicalement différents, la genèse et la pérennisation de la conduite comportent des points communs : failles narcissiques, structuration psychique précaire, acte anti-éprouvé et antipensée, mécanismes neurobiologiques de dépendance similaires.

    25. Rôle de la mère Les mères sont décrites d'une façon qui peut apparaître contradictoire : d'un côté, caractère de personnage fort, rigide, dominant et même tyrannique, peu chaleureux ; d'un autre côté, l'importance des manifestations dépressives. Cet état dépressif peut être repéré dans les premières années de la vie de l'enfant, empêchant la mère d'être en empathie avec lui et de lui fournir un étayage affectif. On le retrouve parfois dans les mois ou l'année ayant précédé le déclenchement des troubles.

    26. Rôle de la mère Cette contradiction n'est qu'apparente si l'on considère que la rigidité des positions de caractère reflète une dépression sous-jacente. Quant à la position dominante, elle peut être le fait d'une mère déprimée qui se perçoit comme faible, débordée et dévalorisée. Dans cette perspective, il est nécessaire, au-delà du comportement manifeste, de considérer la place qu'occupe chacun dans le fantasme des autres. La « future anorexique » occupe dans les fantasmes de sa mère une place particulière : l'investissement maternel est de nature essentiellement narcissique et valorise des performances de l'enfant reconnues socialement au détriment de tout ce qui est plus personnel, pulsionnel et affectif  

    27. Rôle du père Caractère effacé, soumis, incapable de faire preuve d'autorité, souvent exclu de fait de la vie familiale. Fréquence des épisodes dépressifs chez ces pères dans les mois précédant le déclenchement de l'anorexie. Leur identité est plus mal assurée du fait en particulier de la prévalence de leurs identifications féminines.

    28. Groupe de la famille Famille conventionnelle, fixée rigidement sur les apparences, fermée sur elle-même, avec une peur du monde externe et surtout une volonté d'éviter les conflits internes. Ces familles cherchent à apparaître parfaites dans une caricature de normalité. Les auteurs retrouvent une plus grande hétérogénéité dans le fonctionnement familial des familles boulimiques. Ces familles sont plus chaotiques, manquent de contrôle, les conflits et l'hostilité y sont plus intenses  

    29. Pathogénie : Contrôle de la prise alimentaire

    30. Profil endocrinologique dans l'anorexie mentale Fonction thyréotrope : euthyroïdie clinique abaissement de T3 T4, TSH : normal Fonction corticotrope : hyperactivité de l'axe corticotrope cortisolémie augmentée : cortisol libre urinaire augmenté test à la dexaméthasone : perturbé dans 50 à 70% des cas Fonction gonadotrope : insuffisance gonadotrope statique et dynamique disparition des pics de LH : FSH et LH sériques diminués Fonction somatotrope : taux basal de GH souvent augmenté IGF-I effondrée

    31. En pratique quotidienne

    32. En pratique quotidienne Anamnèse pondérale Âge de début de la perte de poids Ancienneté Fluctuations pondérales (fréquence) Influence des régimes antérieurs

    33. En pratique quotidienne Circonstances déclenchantes de la perte de poids : Évènement de vie génitale pour la femme Choc émotionnel ou affectif… Traitement ….

    34. ATCD familiaux (génétique, mimétisme) Obésité Diabète, hyperlipidémie, goutte, HTA Analyse des comportements alimentaires Les compulsions : entre les repas, s’achèvent par une sensation de dégoût alimentaire Le grignotage : absorption automatique d’aliments en petite quantité fractionnée L’accès boulimique : crise hyperphagique échappant au contrôle du sujet, au cours de laquelle il consomme de grandes quantités de nourriture L’hyperphagie prandiale : augmentation du rythme de l’ingestion ou allongement de la durée des repas En pratique quotidienne

    35. En pratique quotidienne Analyse des comportements alimentaires : analyse prandiale et inter-prandiale : Phases pré- ingestives, ingestives et post- ingestives (la sensation de faim, l’appétit, la satiété et leurs modulations) Rythme, nombre des prises alimentaires Contexte relationnel Durée des repas Préférences et envies alimentaires/les restrictions, les interdits, les habitudes familiales et culturelles Techniques de contrôle de la prise de poids Médicaments satiétogènes ou inducteurs de la prise de poids Addiction à une substance psychoactive Facteurs psychologiques : besoins hédoniques, émotionnels, psychoaffectifs.

    36. En pratique quotidienne Analyse du comportement alimentaire : Auto questionnaires des attitudes alimentaires Le DEBQ (Dutch Eating Behaviour Questionnaire) (Van Strien et al 1986) est davantage axé sur l'analyse émotionnelle du comportement alimentaire (prise alimentaire déclenchée par des émotions négatives : anxiété, stress, colère, dépression...), et sur le concept d'externalité (présence de nourriture, sollicitations sociales, professionnelles...). Le TFEQ (Three-Factor Eating Questionnaire), mis au point par des psychiatres (Stunkard et Messick 1985), met l'accent sur les phénomènes de restriction alimentaire cognitive (limitation volontaire de la prise alimentaire) , de désinhibition (perte de contrôle de la prise alimentaire) et de sensibilité à la faim Il se subdivise en ces 3 sous échelles. Restrict:tentative consciente de limiter l’ingestion d’ali;Deshinib:Perte de contrôle à l’ingest de nourriture.Faim perçuRestrict:tentative consciente de limiter l’ingestion d’ali;Deshinib:Perte de contrôle à l’ingest de nourriture.Faim perçu

    37. Examen clinique et paraclinique dans l’anorexie mentale

    38. Examen clinique à réaliser dans l’anorexie mentale Poids, taille : calcul IMC Troubles des phanères, oedèmes des membres inférieurs, signes d'insuffisance cardiaque Pouls au repos : bradycardie d'adaptation jusqu'à 35/min Température : hypothermie d'adaptation jusqu'à 36° Asthénie majeure, déficit musculaire (signe de gravité) Polypnée et détresse respiratoire : signes de haute gravité Évaluation du stade pubertaire (à l'adolescence) Aménorrhée Recherche de conduites addictives (laxatifs, diurétiques, potomanie) ECG systématique : recherche anomalie de la conduction, microvoltage (péricardite)

    39. Examen biologique à réaliser dans l’anorexie mentale Marqueurs protéiques : albumine et préalbumine souvent augmentées, mauvais pronostic si diminuées, Bilan hépatique : très important, Glycémie, phosphorémie, NFS, Ionogramme sanguin (hyponatrémie, hypokaliémie), CPK (formes graves avec myopathie musculaire), Bilan martial, Vitamines et minéraux (formes chroniques et sévères) : zinc, sélénium, cuivre, vitamine A , D et C, Bilan phosphocalcique + 25 (OH) vitamine D (surtout si déminéralisation), Bilan hormonal thyroïdien et gonadotrope : INUTILE.

    40. Examens paracliniques à réaliser dans l’anorexie mentale : Détermination de la masse osseuse par DEXA : primordial dès que anorexie depuis plus d'un, Échographie abdominale : si augmentation des transaminases, Radio pulmonaire : recherche d'infections opportunistes, Échographie cardiaque : recherche d'une péricardite Myélogramme : objective dégénérescence gélatineuse de la moelle osseuse devant pancytopénie (pas systématique). Mesure de la masse musculaire (impédancemétrie) si disponible.

    41. Facteurs pouvant précipiter une décompensation somatique aiguë au cours de l’anorexie mentale Séjour en altitude > 1500M, Effort physique intense, Diarrhée, Maladie infectieuse interrcurente, Prise de psychotropes.

    42. Complications du TCA avec vomissements et abus de laxatifs et/ou de diurétiques

    43. Signes de gravité dans l’anorexie mentale imposant l’hospitalisation

    44. Signes de gravité imposant une hospitalisation Clinique : Indice de Quetelet < 14Kg/m2, Amaigrissement important et brutal (20% en 3 mois), Arrêt total de l’alimentation, Aphagie et vomissements, Épuisement physique, PAS < 80mmHG, PAD < 50 mmHG, Bradycardie inférieure à 40/min, Température < 35,5°C, Troubles de la conscience et de la vigilance, céphalées, malaises orthostatiques, Crise convulsives par hypoglycémie ou par hyponatrémie

    45. Paraclinique : Anomalies ECG : QT, extrasystoles, Kaliémie inférieure < 3 mmol/L malgré l’appoint de potassium, Natrémie < 125 mmol/L ou > 150mmol/L, Hypoglycémie < 2,5 mmol/L, Leucocytes < 1500/mm3, neutrophiles < 1000/mm3, plaquettes < 50 000/mm3, Hypophosphorémie, Cytolyse hépatique, taux de proyhombine < 50%. Signes de gravité imposant une hospitalisation

    46. Principes de la prise en charge

    47. Principes de la prise en charge Triple objectif du traitement le symptôme majeur les troubles psychologiques sous jacents les dysfonctionnements familiaux Les thérapies Les psychotropes

    48. Lieux de prise en charge

    49. Lieux de prise en charge Service d’addictologie du Pr Venisse à Nantes 02 40 20 66 40 02 40 20 66 41 Institut psychothérapique Le pain en Mauges 02 41 75 61 00 02 41 70 08 14 (Fax)

    50. L’anorexie mentale Dr S.Richard-Devantoy Département de Psychiatrie et de Psychologie médicale Service du Pr. J.-B.Garré CHU, 4 rue Larrey 49933 Angers cedex 9

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