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Mieux connaître pour mieux agir! Tableau de bord des communautés de l’Estrie Les grandes lignes novembre 2009. Le développement des communautés.
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Mieux connaître pour mieux agir!Tableau de bord des communautés de l’Estrie Les grandes lignesnovembre 2009
Le développement des communautés • « …un processus de coopération volontaire, d’entraide et de construction de liens sociaux entre les résidents et les institutions d’un milieu local, visant l’amélioration des conditions de vie sur les plans physique, social et économique ». Institut national de santé publique du Québec, 2002.
Un tableau de bord…pourquoi? • Chaque réseau utilise déjà plusieurs sources statistiques (économique, santé, éducation, etc.) • …mais ce n’est qu’un point de vue à la fois • La réalité est plus complexe • Le développement des communautés implique une action intersectorielle qui nécessite • Une vision commune des acteurs sur la situation de leur communauté • Une connaissance plus globale des milieux
Un tableau de bord…un outil • Pour mettre en commun ces points de vue et réussir, ensemble, à générer des changements sur des questions complexes (pauvreté, décrochage scolaire, etc.) • Pour suivre l’évolution de la situation de nos communautés, d’un recensement à l’autre • Comme le bon vin, le tableau de bord prend de la valeur en vieillissant : 2001, 2006, 2011, 2016…
Un tableau de bord, ce n’est pas… • Un tableau de bord implique de choisir les indicateurs les plus utiles pour l’action dans chaque dimension • C’est donc différent d’un portrait où l’on produit une série de tableaux comprenant de très nombreux indicateurs dans chaque sphère
De la Mauricie-Centre du Québec à l’Estrie • Un bon point de départ : le projet de l’équipe de Réal Boisvert • Ce n’est pas du « copier-coller » • Ne pas attendre de tout avoir en main pour commencer • Des démarches préliminaires formelles qui prennent du temps • Engagement de partenaires « experts » : la DSPÉ de l’Estrie, Statistique Canada … • Autorisations légales : comité d’éthique, Commission d’accès à l’information, etc. • Un enjeu majeur de ressources
Un projet résolument participatif • Une initiative coordonnée par l’Observatoire estrien du développement des communautés • En collaboration étroite avec la Direction de la santé publique et de l’évaluation de l’Estrie, responsable du volet statistique • Avec le soutien financier ou en ressources de plusieurs partenaires • Des choix collectifs à faire à chaque étape avec des représentants de chaque territoire de MRC
Un projet résolument intersectoriel • Sur le plan régional • La Ville de Sherbrooke, Centraide, les CSSS de l’Estrie, Emploi-Québec, la CDEC, les SADC, etc. • À l’échelle de chaque MRC et de Sherbrooke • Un duo, un trio, un quatuor… d’animateurs dans chaque MRC • Ancrer le projet auprès d’au moins une instance intersectorielle
Première étape Le choix des territoires • Zoom sur les 60 aires de diffusion les plus défavorisées en Estrie • Des communautés locales • des communautés de ± 5 000 personnes • des enjeux méthodologiques et éthiques • Des choix collectifs à faire avec des acteurs du milieu
Deuxième étapeLe volet statistique • Un plan de travail progressif • Statistique Canada • Données socio-sanitaires • Autres sources de données sociales • DPJ, directeur des élections, criminalité, etc.
Troisième étapeLe volet qualitatif • Parce que les chiffres ont aussi leurs limites… • Un tableau de bord quantitatif ET qualitatif • Un outil sur mesure • Une grille d’appréciation du potentiel des communautés • D’autres dimensions dont il faudrait tenir compte ? • Ex. : disponibilité de certaines ressources
Quatrième étapeUne phase d’analyse collective • À la lumière des résultats du volet statistique et du volet qualitatif • Une discussion sur le profil de chaque communauté • Un plan d’action sur mesure
Pour accompagner le projet : l’évaluation • Une démarche participative avec le Collectif de recherche en développement des communautés • Dans la suite des travaux de Paule Simard au sein du réseau Villes et villages en santéhttp://www.rqvvs.qc.ca/rechercheparticipative/guide.html • Un financement auprès des organismes subventionnaires de recherche
Informations et suggestions • Ginette Boyer, 819 780-2220 poste 47103 gboyer.csss-iugs@ssss.gouv.qc.ca • Normand Laforme, 819 780-2220 poste 46483 nlaforme.csss-iugs@ssss.gouv.qc.ca • Pour accéder aux cartes : http://www.santeestrie.qc.ca/sante_publique/surveillance_sante_publique_ evaluation/portrait_region.php
3 critères pour délimiter les territoires • Le découpage sera le résultat d’un équilibre ou d’un compromis entre 3 critères : • Une taille équivalente : ± 5 000 personnes • Des caractéristiques semblables • Les limites des aires de diffusion (autant que possible)
3 critères pour délimiter les territoires 1. Une taille équivalente : ±5 000 personnes • Créer des territoires avec une très faible population implique un grand risque de ne pas pouvoir obtenir tous des indicateurs voulus à cause : • des standards de qualité scientifique • Ex. : risque de biais à cause d’une sur-représentation d’une ou l’autre caractéristique du milieu, par exemple biais des données sur la mortalité dans un quartier où il y a un CHSLD • les standards éthiques • Ex. : risque de rompre l’anonymat.
3 critères pour délimiter les territoires 2. Des caractéristiques semblables • Objectives • Ex. : niveau de revenu • Subjectives • Ex. : petite histoire du milieu • Il est primordial que la délimitation des territoires soit la plus respectueuse possible du sentiment d’appartenance • Mais… compte compte du critère précédent, ce n’est pas évident : un équilibre à trouver!
3 critères pour délimiter les territoires 3. Les limites des aires de diffusion • Autant que possible • Sinon, respecter le réseau routier existant • Respecter les limites des MRC actuelles